| Claire - I used to think that I could not go on And life was nothing but an awful song. I believe I can fly. ~par Invité, Dim 16 Juin - 12:09 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Claire Angélique De Mertreuil FEAT. Cora Keegan 16 ans ϟ Cursus primaire ϟ Paon blanc - Souris albinos ϟ Sang-Mêlé"Tout homme s'enrichit quand abonde l'esprit." Devise de la maison Serdaigle. La personnalité, le caractère, c'est une chose qui nous rend unique, il faut savoir l'accepter. Chaque personne possède son propre caractère, ses propres défauts et ses propres qualités. Une personne en totale harmonie avec elle-même n'existe pas, tout comme la perfection. Avez-vous déjà rencontré une Mary-Sue ? Non ? Ne vous inquiétez pas, c'est tout à fait normal. Enfin bref, là n'est pas le sujet, c'est donc à moi qu'on s'intéresse aujourd'hui. Je suis une personne calme et posée, c'est là qu'est certainement ma plus grande qualité. Quoique je fasse, je ne le fais pas en criant, en parlant bruyamment... Non, je reste tranquille à écouter ce qu'on a à me dire et à répondre s'il le faut. Je ne suis pas du genre à gaspiller ma salive pour rien, je ne parle que quand je trouve cela nécessaire. Je n'ai pas de mal à ignorer les autres. Attentive, tout m'intéresse. Même les problèmes les plus bêtes, même les histoires qui n'ont ni queue ni tête, même les blagues qui ne sont pas drôles, même les cours les plus ennuyeux... J'écoute attentivement et je ne perds jamais une miette de chaque récit qui m'est conté. Timide, j'ai tendance à perdre mes moyens lorsqu'on m'aborde de son plein gré juste pour discuter. Je ne rougis pas non plus bêtement, mais je cherche mes mots alors que d'habitude je n'ai aucun mal à m'exprimer. Je tords tout ce qui me passe sous la main, tape du pied, me mord les lèvres nerveusement. Le plus souvent, je suis ainsi lorsque je ne connais pas la personne, que je ne lui ai jamais parlé. Pleine d'imagination, je suis capable de me créer mon propre monde. Il n'est pas rare de me trouver assise, voire debout, le regard perdu dans le vague, l'air absent, lointain. Je suis dans ma bulle. Une bulle impénétrable où je suis seule, où plus rien ne m'entoure. Je suis également le genre de personne qui va sortir une explication logique mais... A sa manière. Ou encore poser des questions qui n'ont un sens qu'à mes yeux. Certains me trouvent bizarre, étrange, d'autres unique et amusante. Mais pour moi, je suis simplement moi-même. Impatiente, je fronce souvent les sourcils lorsque j'attends trop à mon goût. Je suis le genre de fille qui, lorsqu'on lui dit de se rendre à un endroit précis à une heure précise, y sera bien en avance ayant peur d'être en retard. De par ce fait, il m'arrive très souvent d'attendre plusieurs minutes... Des minutes interminables pour moi et mon impatience. Je déteste attendre trop longtemps, je tape du pied, grogne, devient grincheuse, parfois même agressive avant d'enfin me calmer. Egoïste, je l'assume parfaitement. Je pense souvent d'abord à moi-même avant de penser aux autres. Pourtant, je ne dis que rarement ces phrases commençant par des "moi je ; moi je ; moi je" mais je me le dit à moi-même. Je ne pense aux conséquences d'une chose que par rapport à moi et pas aux autres. J'ai bien essayé de changer ça, mais rien n'y fait. Brillante. Il est évident que je suis intelligente puisque je suis une De Mertreuil et que j'ai vécu la tête dans les livres et le stylo à la bouche. Il n'y a pas plus avide de connaissance et plus sérieuse que =moi. C'est théoriquement impossible. Bref. Calculatrice, je réfléchis toujours avant de faire. Je ne fonce pas la tête la première dans le tas sans utiliser mon cerveau à la façon bélier. Non, je suis une fille réfléchie et je calcule tout pour être quasiment sûre d'avoir toutes les chances de mon côté. Je réfléchis peut être même un peu trop... Comment ? Si je n'ai pas mal au crâne ? Il n'y a que des personnes à la cervelle mole pour dire ça. N'y voyez là aucune critique, je ne pense pas à mal, hein. Mais, non, j'ai la boîte crânienne très résistante. Maladroite... Ooooh que je suis maladroite... Pire qu'un troll aveugle ! Je ne saurais vous dire combien j'ai de bleus sur les jambes ou combien de fois je me suis cassé le poignet en dévalant les escaliers sur le ventre... Ou encore combien de vaisselle j'ai pus briser. Je trébuche sans cesse, je me prends des murs lorsque je suis dans la lune, je me prends des portes qui, Ô joie quand tu nous tient, ont décidé de s'ouvrir au moment où je passais devant... Je suis vraiment maudite sur ce point là. Distante, de par ma timidité, je ne vais pas vers les autres. J'attends que les autres viennent vers moi. Et c'est une grave erreur mais je ne peux pas changer, je n'y arrive pas. Je suis également une personne qui peut rapidement devenir froide et blessante quand on touche à un point sensible de ma personne. je n'accepte pas le fait d'être rabaissée et je peux devenir très méchante si l'envie me prend... D'où tu viens ? ... T'as vu mon nom ? J'ai l'air d'une Londonienne avec ce nom de famille ? Non mais allô quoi... Wesh, t'es née quand touah là ? Un certain 22 août. Si tu veux savoir en quelle année précisément, une chose t'as été donnée à ta naissance, un cerveau. Utilises le pour faire un calcule simple à l'aide de mon âge et de l'année actuelle visant à trouver mon année de naissance. Si encore tu sais utiliser ta boîte crânienne. Ta baguette ? Croustillante et dorée Bois de charme et ventricule de dragon, 26 cm, souple. Animal de compagnie ? Une chatte nommée Lunelle, elle passe son temps à dormir et à manger, elle ne fait rien d'autre. En gros, elle ne sert strictement à rien sauf à décorer. Et dans ces moments là, on dit : LAWL. Si tu croises un épouvantard ? Si ma route vient à croiser un épouvantard, il se transformera en chouette. Oui, en chouette. Ça aurait put être le Croc-Mitaine, le père fouettard ou encore un détraqueur mais.... Non, c'est une chouette. J'ai une peur bleue de ces espèces d'oiseaux au cri affreusement hideux. Je ne les supporte pas et pourtant j'en vois pas mal ici... Au secours... a little something from you. Blanc comme la neige, pur comme les cieux et majestueux...Comme un paon.Artic, c'est son nom. Il fait partit de moi, tout comme moi de lui. Un paon blanc aux grandes plumes et au regard doux. Au début, ça a été un peu difficile pour moi de l'avoir toujours à mes côtés. Il me rappelait les chouettes... Et puis... Et puis ça s'est passé. Il y a eu un lien qui s'est créé, je n'étais plus aussi seule qu'avant, je l'étais moins. Il est tout à la fois, un compagnon, un pilier, un confident, un ami. Je peux compter sur lui, je le sais et de même pour lui. Je décrirais son caractère comme lunatique, il change du tout au tout ! Néanmoins, Artic fait preuve de beaucoup de tact avec moi, ça me change de ma mère, ou même des autres. Il est toujours là pour me réconforter, même s'il s'amuse à me faire des leçons de morales à la Mathilde De Mertreuil dissimulées sous des tas de mots tendres... Mais ça ne me dérange pas plus que ça, parce que je l'adore. Il m'arrive parfois de penser qu'il va disparaître, je ne sais pas trop pourquoi. C'est certainement la mort de Blacky qui me hante encore... Ou pas. Quelles sont ses autres formes ? Il troque parfois son apparence de paon blanc pour celle d'une petite souris albinos. Hoho, il mange quoi c't'animal ? C'est une question sans intérêt. Mais bref, il mange un peu de tout sauf de la viande. Et... Qu'est ce qu'il pense de la situation actuelle ? Ça, va falloir lui demander à lui, pas à moi.
You're not a sad story. « La vie est une pièce de théâtre dont je suis l’actrice principale jusqu’à ce qu’on crie : acta est fabula. » Le plus bête dans une histoire, c’est qu’on ne sait jamais par où commencer, comment la raconter, comment intéresser… J’aurais des tas de choses à vous raconter, tout comme je n’aurais presque rien à vous raconter. Chaque vie est différente, aucune n’est vraiment banale. Certains jours nous marquent plus que d’autres ; c’est ceux-là que je vais vous conter. Vivre dans le luxe, aller à divers endroits accompagné d’un chauffeur, avoir tout ce que l’on veut. Beaucoup rêvaient d’avoir ma vie, beaucoup… Jusqu’à ce qu’ils se rendent compte de l’extrême sévérité de mes parents, du moins, de celle de ma mère. J’ai peut-être eu la chance de vivre dans un manoir où cache-cache devient bien plus qu’un jeu, dans un manoir où on se perd, où les pannes d’électricités nous font terriblement peur, mais je ne suis pas née avec une cuillère en or dans la bouche. Toute mon enfance a été faite de règles, de punitions, de disputes. Je n’avais le droit à aucune erreur : je devais être parfaite. Alors, que se passait-il quand j’osais m'accorder un moment de déprime purement justifié qui signifiait ne rien faire de la journée ? J’en ai un très mauvais souvenir… Un mauvais souvenir plus que marquant. Ce jour était un jour pluvieux, un jour aussi morne que moi je l’étais. Mon chat, Blacky, était mort… J’y tenais énormément à ce petit chaton. Et comme tout enfant amoureux des animaux, je m’y étais tellement attachée que sa mort avait sonnée comme la fin du monde à mes oreilles. Je regardais, comme captivée, les gouttes de pluie s’écraser sur la fenêtre pour ensuite dégouliner le long de la vitre comme les larmes sur une joue. Je n’avais envie de rien. J’avais perdu mon plus vieil ami, pour moi, c’était la fin du monde. Tout s’était écroulé. J’étais totalement perdue, seule, abandonnée. Une pile de livre vint se poser devant mon nez dans un bruit sourd. Ma mère venait de me donner ce que je devais étudier pour ce jour-là. Mon animal de compagnie favori venait de disparaître et je devais faire comme-si de rien n’était et me remettre au travail. Je n’avais jamais le droit de sortir, je devais toujours étudier, toujours apprendre, toujours tout comprendre. Et quand tu crois enfin que ça s’arrête, eh ben y en a encore. Je n’avais aucune envie d’étudier, de lire, d’écrire… Je voulais juste qu’on me laisse tranquille. Pour une fois. Je voulais juste broyer de noir comme l’aurait fait une petite fille de neuf ans qui venait de perdre son cher Blacky, j’étais encore une enfant. Une enfant que l’on forçait à tout faire avant les autres. Une enfant que l’on forçait à devenir la meilleure dans tous les domaines, une enfant que l’on forçait a rester indifférentes aux divers évènements que la vie mettait en place. J’avais donc décidé de ne rien faire, peu m’importait la réaction de mes parents, et surtout celle de ma mère. Ils ne pourraient pas m’obliger à faire ceci et cela indéfiniment. Ce que j’ignorais, c’est que la sanction allait être bien plus dure que d’habitude… Voyant que je n’avais aucunement l’intention de faire ce que l’on me disait aujourd’hui, ma mère en personne était venue me remonter les bretelles. « Claire ! Est-ce ainsi que je t’ai élevée ? Est-ce ainsi que je t’ai appris à te comporter ? Tu vas faire ce que je te dis et tout de suite ! Et cesses donc de paraître aussi détachée du monde et tant déprimée ! Tu es laide comme ça ! » Ma mère ne faisait pas preuve de tact avec moi, elle ne faisait preuve de tact avec aucun de ses enfants. Elle me balançait à la figure haut et fort ce qu’elle pensait. Mais ça ne m’atteignait pas, j’étais intouchable, je restais stoïque face à ses remarques sans hausser un sourcil. Elle du prendre ma réaction, bien qu’inexistante, pour un quelconque manque de respect. « Réponds-moi quand je te parle, Claire Angélique De Mertreuil. » Sa voix était froide, ses mots durs, ses yeux coléreux. Je n’avais pourtant rien fait pour l’énerver ainsi… Je ne lui répondais pas parce que je n’en voyais pas l’utilité, tout simplement. J’aurais peut être du, même si ça n’avait été qu’un simple « Oui » vide de sens. Puisqu’elle s’énerva encore plus qu’elle ne l’était déjà. « Tu es sourde ? Ou bien muette ? Ne t’ai-je jamais appris à montrer du respect à tes ainés, à tes parents ?! Regarde-moi ! » Elle avait saisit mon menton d’une main rigide, mon épaule droite de l’autre. On aurait dit qu’elle était prête à me briser les os. J’avais eu peur, j’avais eu envie de pleurer. Et je l’avais fait, j’avais pleuré à chaudes-larmes devant la fureur monstrueuse de ma mère. « Aie… Mère… Vous me faites mal… » Elle sembla devenir encore plus furieuse, comme-si j’avais osé me plaindre d’un mal qui ne m’était pas infligé à moi mais à elle. Elle n’ajouta pourtant rien. Sa main vint s’écraser violemment contre ma joue ruisselante tandis que l’autre me broyait toujours l’épaule. Je la vit serrer les dents, comme pour s’empêcher de commettre un crime. Elle finit par se calmer. Elle se dirigea vers la porte, me jetant un dernier regard froid et sévère ainsi qu’en me lançant au visage une règle en bois, puis sortit de ma chambre en ne m’adressant que quatre malheureux mots : « Ne recommence jamais ça. » C’est certainement cet évènement qui me poussa à me refermer sur moi-même, à rester dans mon coin sans oser aller vers les autres de peur qu’ils ne me rejettent. Les années passèrent sans que je n’en fusse plus heureuse. J’étais devenue une fille indifférente au monde qui passait ses journées à lire, écrire, apprendre, obéir et écouter sans broncher ses parents lui faire des reproches sans arrêts. Puis un jour, une lettre me parvint. Une lettre qui m’était adressée à moi tout comme elle l’avait été à mes ainés par le passé. Une lettre qui allait certainement changer ma vie, du moins, un peu. J’allais me rendre à Poudlard, j’allais pouvoir être loin de mes parents, et surtout de ma mère. « Maximillien ! J’ai eu des échos comme quoi cette école quittait peu à peu le droit chemin de l’enseignement véritable ! » Ainsi, ce n’était pas de ce que moi je voulais dont on se préoccupait, mais d’encore et toujours des règles. « Mathilde, il n’y a pas à discuter, elle ira là-bas un point c’est tout. C’est comme ça. Je ne doute pas qu’au moindre débordement, ils sauront la remettre en place. » Elle s’était contentée de lui lancer un regard métallique aux allures glacées. Jamais elle ne lui dirait non. Jamais elle ne le contredirait, parce que c’était lui le chef de famille, c’était lui qui prenait les décisions et parce que, de toute façon, que ce soit les De Sade ou les De Mertreuil, tous les enfants allaient à Poudlard. Point final. C’était ainsi et pas autrement. Au moins une chose positive dans le fait d’aller à Londres, s’en était finit pour moi des reproches H24 de ma mère. Et encore, ce n’était pas moi la plus à plaindre, les filles De Sade en prenaient bien plus que moi… Vous imaginez ? Non, vous avez du mal, je sais… D’une certaine manière, ma mère semble avoir une dent contre elle. Je plains ma cousine lorsqu’elle a la grande joie de tomber sur sa tante. Bref, chaque année passée à Poudlard a été banale, sans réels rebondissements. Elles ont filé comme le vent, si je puis dire. Tellement vite, que j’ai parfois du mal à réaliser que je passerais bientôt en dernière année du cursus primaire. Mais bon, tant que dure ma scolarité, aussi longtemps qu’elle durera ma joie de ne plus être enfermée chez moi avec ma mère sur les talons qui épie mes moindres gestes et mes moindres erreurs ! Certes, plutôt courte fut mon histoire. Mais j’ai eu la chance, ou la malchance, d’avoir un passé rythmé par la banalité et non un passé aussi lourd qu’une valise que l’on traine avec soie depuis des années sans jamais s’accorder de repos.Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: On m'appelle Dieu, j'étais déjà là le jour où la Terre est apparue dans l'univers. Ou pas. o/ ϟ Où as-tu trouvé le forum? ... Je ne m'en rappelle déjà plus, I'm so sorry. >.< ϟ Personnage: Scénario de la famille De Sade. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nyoon. ϟ Présence: Je peux me connecter assez souvent. ~ ϟ Une remarque? J'espère qu'une folle de plus par ici ne va pas trop déranger. Oh. Un jeu de mot pourri. Un. *-*
Dernière édition par Claire A. De Mertreuil le Lun 17 Juin - 21:31, édité 22 fois |
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