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et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
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Message et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Invité, Mer 19 Juin - 23:44 (#)
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Ambrose William Queen
FEAT. Danny Schwarz
19 ans ϟ enseignement magique ϟ mamba noir / lynx pardelle ϟ sang-pur


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Tu portes sur tes épaules le poids d’un nom, d’une famille aux traditions conservatrices sur la valeur du sang. Les sangs-de-bourbes sont de misérables vermines, les sang-mêlé des traîtres qu’on répugne. Ainé, héritier d’Andrew Queen, tu sais bien qu’on attend de toi, bien plus qu’on attend des autres. Comme une douce mélopée, on t'a bien fait comprendre qu'il n'y avait que déshonneur dans ces êtres purement et simplement inférieurs. Tu as accepté, tu as bu ces paroles depuis ta plus jeune enfance, sans chercher à comprendre. Tu n'as jamais cherché à t'émanciper de ces dogmes qui font des Queen, une famille crainte et respectée. On t'a appris la droiture et le dévouement envers ta famille. Et c'est ce que tu es.

L'éducation rigide et stricte, qu'on t'a imposé, a fait de toi, quelqu'un de froid et d'exigeant. Avec les autres. Avec toi-même. Tu choisis donc tes amis dans l'élite, t'encombrant peu de ceux qui ne cherchent qu'à profiter du prestige que ta maison impose. Tu ne joues pas double-jeu, ainsi on sait parfaitement quoi penser de toi, comme on sait ce que tu penses des autres. Pour autant, tu ne cherches pas à t'exprimer outre mesure, car bien peu bavard, tu ne parles jamais pour rien dire. Mais quand vient le moment d'user des mots, le ton de ta voix, dur et rêche, s'imprègne aux oreilles des autres et l'autorité naturelle que tu détiens de ton père fait souvent taire, plus qu'elle ne sollicite. Tes amis ont l'habitude et ne cherchent pas à faire de toi un autre. Ils ont appris à accepter ta rudesse. Même avec eux tu ne montres jamais tes sentiments, de peur de voir tes faiblesses éclatées au grand jour, là où on t'a interdit d'être le faible. Tu ne souris jamais, tu te fais discret sur ce que tu ressens derrière la froideur de tes yeux sombres, préférant le noir à la lumière. On te murmure dur et intransigeant. Tu ne le nies pas. Bon nombre de personne te craigne alors que tu n'as jamais levé le moindre petit doigt. Ton nom peut-être ? Ou l'aura sombre que tu dégages ? Tu n'es pas arrogant, bien que tu croies fermement à l'importance de la valeur du sang. Mais tandis que d'autre s'amuse à traumatiser les sangs-de-bourbes dans la fourberie et la violence, toi, tu ne fais que les regarder de haut. Tu as bien trop d'élégance pour voir le sang couler et perdre ton temps dans la superficialité de ces gamineries. Tu sais ce que tu vaux comme tu sais que tu es supérieur. Nul besoin pour toi de le rappeler à chaque élève, chaque passant, chaque coin de couloir.

Ta baguette représente bien cet état d’esprit particulier, qui fait de toi ce que tu es. De vingt-neuf centimètres, elle est dure, rigide et d'une loyauté sans faille. Parfaite, elle montre ta droiture et ta fermeté. Taillée dans un bois d’If, contenant le ventricule d'un coeur de vert gallois, elle révèle ton côté sombre, ton appartenance aux mangemort mais aussi ton excellence et ta solitude.

Élève doué et discipliné, tu n'as jamais fait de vague, préférant t'imposer par l'intelligence qui se lit dans tes yeux, plutôt que par les remarques acerbes que certains ignorants lancent à tout va. Tu les répudies, eux, chercheur d'attention. Ton père pensait que tu prendrais le chemin d'un cursus offensif, pour imposer ta marque et ton sang dans les combats, mais tu n'as jamais été de ceux qui cherchent l'action. Tu es réfléchi, calme et distingué. Ton ambition va aux livres, car tu as toujours su que les mots, tes mots, imposaient bien plus le respect que la force brute. Sans l'ombre d'un doute, tes résultats t'ont permis de rejoindre l'enseignement magique. Ton père n'a pas contesté ta décision, écoutant l'opportunité que tu voyais dans ce cursus. Tel un orateur, tu avais argumenté jusqu'à ce qu'il cède à tes exigences. Il disait revoir ta défunte mère dans ce trait de caractère et tu avais souri en silence, sentant soudainement la solitude et la douleur de la perte d'un être cher. Car oui, tu sens ce vide en toi, comme si quelque chose te manquait.

Au contraire de certains Queen, tu n'es pas un coureur de jupons. Tu n'es pas non plus un être salement romantique. Tu es juste toi. Tu n'es pas démonstratif et la tendresse des caresses et des baisers ne sont pour toi que des mots. Tu ne te répands pas en niaiseries, ni en simagrées. Tu restes entier, car tu ne sais pas comment aimer, ni mentir. Pour toi, les sentiments amoureux sont des notes que tu n'arrives pas à contrôler, des morceaux oscillants entre la dévastation et le goût prononcé de la passion. Tu te sais convoité, mais malgré tout, tes petites-amies se sont faites inexistantes. Comme l'épée de Damoclès, le mariage arrangé pèse sur ta tête, prêt à tomber. Tu n'y échapperas pas. Pas toi, l'héritier. Et parce que tu le sais, tu n'as jamais voulu être à une autre. Tu ne veux pas jouer. Ni avec toi. Ni avec les autres.

Mais alors quelle torture t’imposes-tu en fréquentant cette née-moldue que tu es censé battre avec le fer rouge, cette blanche colombe posé sur un crâne que tu détestes pour la valeur de son sang ? Tu es torturé, tourmenté par ce sentiment puissant et instable qui te brûle et te dévore de l’intérieur. Tu es torturé par tes remords, tes craintes, ton angoisse de faillir à ton devoir, d’enfreindre les lois de ton propre père. Toi si calme en temps normal, tu te retrouves agité par le secret que tu caches et que tu embrasses chaque nuit un peu plus.

C'est sans doute pour cette simple raison que ton épouvantard prend la forme de ton père.




a little something from you.



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C’était la veille de ton anniversaire, le 19 décembre. Les flocons tombaient sans répit sur le domaine familial qui s’affairait à préparer l’évènement. C'était le grand jour, tu t'étais décidé à rejoindre les rangs du Lord, suivant la trace de ton père : les mangemort . Tu allais recevoir la marque, comme un présent qu'on t'offrait pour prendre un an de plus.

Et puis, alors que tu lisais un livre poussiéreux sur l'Arithmancie, il était apparu dans un nuage d'abord brumeux : ce serpent à l’apparence fantomatique. Tu avais regardé cette manifestation magique avec curiosité, pour finalement t’apercevoir, qu’il ressemblait étrangement à ton patronus. On t'avait alors expliqué ce qu'il était, le résultat d'un sort. Les jours suivants, il avait troqué sa peau argentée et brumeuse pour de la chair, devenant encore plus présent dans ta vie, te suivant tel un animal de compagnie que tu avais toujours refusé d'avoir.

Örn, c'était le nom, qu'il t'avait sifflé. C'était assez court pour que tu l'aimes et assez masculin pour que tu comprennes ce qu'il était.

D'abord silencieux, tu avais vite compris que ton alter-égo habitait un caractère aussi rude que le tien. Sans doute, l'avait-il hérité de toi. Mais tu avais aussi bien vite vu que le mamba noir reflétait ton aversion pour les sangs inférieurs, car il sifflait sa haine, t'imposant ses pensées, chaque fois que l'un deux passait à ses côtés. Il s'exprimait, là où tu ne le faisais pas. Comme un vice caché, comme cette agressivité passivement enfouie, il restait toujours enroulé autour de ton poignet, réchauffant la marque de ton allégeance. Mais au-delà, du mamba noir, parfois il se retrouvait lynx, montrant davantage de solitude et de discrétion, se cachant dans les ombres. Autre facette de ta personnalité. Tu préférais cette forme, peut-être plus invasive, mais moins difficile à apprécier et à contrôler.

Mais le temps a fait son oeuvre et bien qu'aujourd'hui encore, Örn préfère son apparence reptilienne, tu as appris à l'accepter ainsi. Son caractère est toujours d'une froideur extrême et son agressivité n'a en rien changé (autant envers les sangs inférieurs qu'avec les patronus de ceux-ci) mais comme tu le fais avec les autres, un simple regard suffit à lui faire comprendre que ses remarques acerbes doivent cesser. Fort heureusement, il t'écoute, ou plutôt se fait muet, du moins la plupart du temps. Malgré tout, tu l'aimes comme tu aimes ton propre frère et tu te plonges dans ses yeux perçants pour y trouver parfois réconfort. Tu ne te vois plus sans lui. Tu ne veux plus t'endormir seul, sans l'avoir autour de toi. Il te protège. Surtout de toi. Et tu n'as pas besoin de lui parler pour qu'il te comprenne. Il est toi. Tu es lui.
 


You're not a sad story.




La pluie coule sur mes tempes.
La foudre chante ta descente.


Tu regardes droit devant toi. Tu regardes sans vraiment voir ce qui se passe. Tu es perdu dans cette brume de douleur et de solitude. Autour de toi, les sorciers ont revêtu leurs plus beaux atours. Tous. Sans exception. Tu portes un costume noir, comme les autres. Ton frère, du haut de ses quatre ans, aussi. Le noir a envahi le parc du domaine familial, comme des corbeaux attendant sur un toit. Tu sais ce qu’il se passe, mais tu ne ressens rien d’autre que le vide, cette douleur lancinante. Certains pleurent, vidant leur peine dans des mouchoirs salis. Toi, tes yeux n’ont versé aucunes larmes. Et tu as arrêté d’être un enfant, alors que tu n’as que six ans. Ta mère vient de mourir, te laissant orphelin d’un parent. Tu ne sais pas quoi faire avec cette sombre nouvelle que tu as du mal à admettre. Trop rapide, trop subite, elle s’est abattue sur toi, ton frère, comme un éclair un soir d’été. Ton père s’est emmuré dans le silence, tu as fait de même alors que Castiel attendait de vous deux le soutient de vos bras chauds.

Tu relèves les yeux vers ton père pour trouver le réconfort, mais tu ne vois que la fermeté de son visage, l'impassibilité de ses traits. Lui non plus ne montre rien. Tu as l'impression qu'il te gronde, qu'il s'énerve à poser ses pupilles sur toi, mais il a toujours été comme ça et tu te détournes de lui, pour fixer intensément tes pieds. Tu sers davantage la main de ton frère, entre tes petits doigts de gamin, tandis que tu sens les gouttes perlées le long de ton visage. Il pleut. Il pleut en cette froide nuit de janvier.

Un cousin éloigné termine l'éloge de ta mère, cette sorcière aimée. Tu fermes les yeux, écoutant le bruit de la pluie. Ton père pose la paume de sa main sur ton épaule fragile. Il l'enserre un instant. Tu sais que c'est un geste d'affection. Finalement, il fait un pas vers la stèle qui trône désormais près des chênes du manoir. « Avis. » souffles t-il, de sa voix rauque. Des oiseaux noirs jais s'envolent de sa baguette. Tu poses aussitôt tes yeux sur eux et ta gorge se noue dans un élan de tristesse. Tu sais ô combien ta mère aimait les oiseaux. Elle aimait s'exiler dans la volière que ton père avait construite pour elle et toi, tu la suivais à chaque fois. Tu aimais aussi les oiseaux, les voir voler, les voir chanter leurs mélodies. Elle aimait leur parler. Et souvent, elle leur lisait les conte de beedle le barde, comme elle te les racontait à toi et à ton frère. Tu appréciais ces moments, calmes et paisibles. Jusqu'à maintenant. Parce qu'elle aimait les oiseaux.

Mais toi, tu les détestes à présent. Et tu en as de la peine.



Dors le mal est passé
et tu entres dans la danses


De l'eau a coulé sous les ponts depuis ce fameux jour de janvier. Ton père s'est remarié et un troisième garçon est venu étendre la famille. Lukas. Tu ne les aimes pas vraiment. Eux. Ta belle-mère et ton demi-frère. Tu ne sais pas pourquoi. La vie semble reprendre son cours, mais toi, oui toi l'ainé, tu es resté coincé dans ce coeur meurtri par l'absence. Tu as 11 ans et tu vas monter dans ce train noir et rouge pour la première fois. Direction Pouldard. Tu as hâte de pouvoir apprendre, même si tu as déjà des notions de magie. Néanmoins, longtemps devant les marches du train, tu t'es perdu dans tes songes. Fermant les yeux, tu aurais voulu qu'elle voie ce jour. Qu'elle te fasse monter dans le train. Qu'elle embrasse tes joues froides pour les réchauffer. Qu'elle te fasse signe, souriante, son autre main empoignant celle de ton père. Oui, tu aurais voulu. Mais non. Il n'y a que ton père qui te fait les recommandations d'usages et Castiel qui ne veux pas te lâcher. La mort de ta mère vous a rapproché et c'est la première fois que vous êtes séparés aussi longtemps. Tu redoutes ce moment. C'est ton petit frère, mais il le faut bien. Alors après des élans de tendresse, que tu as toujours eu du mal à faire, tu montes dans ce train.

Le trajet dans le Poudlard Express se fait sans encombre. Tu as rejoint les fils des amis de ton père, des sang-purs, dans un wagon et tu es resté silencieux, tandis que les autres parlaient de sang-de-bourbe, comme le faisait leur parent autour d'une table. Toi, tu n'as pas besoin d'exprimer ton avis. Tu es un Queen et rien que pour ça, en sait qui tu es.

Finalement après plusieurs heures, tu te retrouves devant le choixpeau magique. Un moment que tu as appréhendé, mais que Castiel, joyeux lurons, attend avec hâte que tu le lui racontes. Il t'a fait promettre de lui envoyer les détails dans une lettre. Et c'est ce que tu comptes faire. Néanmoins, tu es là, dans cette masse d'élève et tu regrettes déjà amèrement la solitude du wagon. Au moins, tu n'y étais pas épié. On prononce ensuite ton nom et tu montes rejoindre celui qui détermine le futur des élèves. Tu te fiches bien dans quelle maison tu vas finir, tu as simplement envie de descendre, d'éviter les regards et d'aller manger. Tu veux disparaitre, toi, le jeune Queen, calme. Ton père t'a bien fait comprendre que gryffondor, serdaigle, poufsouffle ou serpentard, peu importe, tu reste un Queen. Alors tu n'as pas peur. Tu ne doutes pas de lui. Il est tout ce que tu as désormais. Et tu lui fais confiance aveuglement.




Qui cherche la perfection
obtient l’excellence.


Tu es dans le salon du manoir familial. Près du feu qui crépite, tu regardes Castiel et Lukas faire des messes basses. Lukas n'est pas ton frère, tu n'aimes pas vraiment ta belle-mère, mais tu fais avec. Pour Castiel et ton père. Malgré les années, tu n'as jamais comblé le vide que ta mère a laissé. Pas même par la présence de ta belle-mère. Tu l'appelles d'ailleurs par son prénom, tandis que Castiel l'appelle mère. Tu ne lui en tiens par rigueur, c'est ton frère. Tu ferais n'importe quoi pour lui, même si vous êtes foncièrement différent.

Andréa entre dans le salon. Elle marche vers toi, une enveloppe dans les mains. Tu sais très bien d'où elle vient. Ton père rejoint à son tour son épouse, et te prie du regard de prendre les résultats de tes ASPICS. Car oui, ce sont les résultats de tes examens. Sans attendre, tu attrapes l'enveloppe. Elle s'ouvre toute seule et se pose à ton regard sombre. Tu  lis alors chaque ligne.


Botanique : A
Sortilèges et Enchantements : O
Défense contre les Forces du Mal : O
Potions : O
Métamorphose : O
Histoire de la Magie : O
Soins aux Créatures Magiques : E
Arithmancie : O
Etude des Runes : O


Tu respires et les traits de ton visage se font plus sereins. Tes résultats sont excellents. Tu n'en as jamais douté, mais l'exigence de ton père t'empêche bien souvent de rester paisible. D'ailleurs, ce A en botanique t'inspire la crainte des remontrances de ton père. Tous les yeux sont braqués sur toi mais c'est Castiel, qui vient le premier. « Fait voir. » Il attrape la lettre et la lit de ses yeux agités, avant de rire de bon coeur. « Tu as eu A. Tu es nul. » Ça ne te fais pas rire, mais c'est aussitôt dans les yeux de ton père que tu cherches son approbation. « Un A ?! Quelle matière ? » Te demande-t-il, en restant droit comme un piquet. « Botanique. » Tu baisses les yeux. Tu n'as jamais aimé la botanique. Pourquoi ? Tu n'en sais trop rien. Peut-être que les plantes ont tendance à te rappeler ta mère et sa volière aux oiseaux. « Ce n'est pas si grave Andrew. Je suis certaine qu'Ambrose a fait de son mieux. » Elle essaye de t'aider alors que tu ne lui as rien demandé. « Nous ferons venir un professeur de Botanique cet été. » Tu le sais. Tu ne pourras pas l'empêcher. Pourtant, tu essayes quand même de lui faire entendre ton point de vue. « Mais, père, j'ai eu tout mes ASPIC. Ce n'est qu'un A en Botanique. Je n'aime pas cette matière. » Tu le vois froncer des sourcils. « Que tu aimes ou non Ambrose, le A n'est pas acceptable. Pas dans cette maison. » Il est sévère avec toi, mais tu as l'habitude. Ton éducation a toujours été ainsi. « Bien. » Tu attrapes la lettre des mains de Castiel. Tu n'es pas en colère. Ou si. Tu es énervé par ce A, car tu aurais pu mieux faire mais tu ne le montres pas. Ton père s'éclipse du salon et Lukas et Castiel se remettent à marmonner. Étrange comme le monde s'arrête de tourner en présence de ton père. Tu te retournes vers la cheminée et tu fixes le feu qui crépite pour y chercher des réponses. « Ne sois pas trop dur avec toi-même, Ambrose. » Andréa est observatrice et elle a bien remarqué ce que tu essayais de cacher en te refermant sur toi. Tu sens sa main se poser sur ton épaule. Tu aurais préféré que ce soit celle de ta propre mère, mais elle n'est plus là et tu dois faire avec. Pourtant, tu n'arrives pas à estimer Andréa autant qu'elle le mériterait. Tu acquiesces en hochant légèrement la tête. Elle n'attend rien de toi car elle sait qu'il n'y aurait rien d'autre que le silence. Finalement, elle s'écarte et s'éloigne, pour reprendre le cours de ce qu'elle faisait. Te laissant seul, toi et tes doutes.



On ne vit pas au large,
mais bien pris en charge de distance,
nous, amants séparés


Reclus dans une pièce du château, tu partages quelque instant de sérénité avec elle. Cette colombe à qui tu penses chaque nuit avant de t'endormir, qui hante aussi bien tes rêves que tes cauchemars. Celle que tu aimes, autant que tu détestes. Mais c'est ton mamba noir qui est le plus vicieux. Chaque minute avec Naenia est une souffrance mentale, car ton propre patronus, ton alter-égo, la hait au plus profond de son âme. Ou de la tienne. Puisque c'est la même chose.

*Sang-de-bourbe. Sang-de-bourbe. Sang-de-bourbe.* Tu fronces des sourcils et tu regardes Örn, qui cache alors sa tête sous la paume de ta main. Il sait très bien que tu n'aimes pas quand il fait ce genre de remarque en présence de Nae. Tu es au courant que c'est une née-moldue et qu'il te le rappelle à chaque instant ne fait qu'intensifier ce mal qui te ronge. * Je sais. * Tu soupires, tandis que Naenia embrasse ta mâchoire carrée. Vous vous cachez. Personne ne sait. Personne ne doit savoir. Tu as toujours pris tes précautions, mais la fin d'année approchant, tu as de plus en plus de mal à contenir tes craintes et tes peurs. * Pourquoi tu le fais alors ? * Tu fusilles Örn. Tu sais bien qu'il n'aime pas Nae, qu'il n'aime personne d'autre que les sang-pur. Comme toi. Car bien que tu aimes cette née-moldue que tu as devant toi, les autres te reste inférieur. Tu les honnis. *...* Naenia s'écarte de toi. Tu poses tes yeux sur elle. Tu ne sais pas comment lui résister, ni comment la fuir. Tu ne sais pas comment l'aimer, ni comment apaiser cette colère envers elle et la valeur de son sang. Tu es dans l'impasse et tu en souffres en silence, sans jamais te plaindre. * Tu as mal ! * A cet instant, tu regrettes qu'Örn soit lié à toi et qu'il ressente parfaitement les émotions qui enserrent tes entrailles. Pourtant, il est toujours aussi agressif avec celle que tu considères comme ta petite amie, mais qui au-fond n'est rien de tout ça. « Örn fait encore des siennes ? » souffle-t-elle, en cherchant à te regarder dans les yeux. Vos joutes mentales sont si visibles que ça ? Tu te détournes aussitôt d'elle. * Pourquoi elle parle ? * * Örn ! * Il t'exaspère. « Il est grossier. » réponds-tu alors à Nae. Tu ne peux pas lui mentir. Tu ne l'as jamais fait. Elle sait comment tu considères les autres. Elle sait que vous ne pourrez jamais vous voir à la lueur du jour. Elle sait, mais elle ne dit rien. Tu l'aimes pour ça. Tu l'aimes tout court. A en perdre haleine et chaque pas que tu fais pour faire marche arrière, te ramène à elle. « C'est Örn. » Tu hausses les épaules, et tes lèvres s'étirent en un faible sourire. Ils sont rare, tes sourires. Ta bouche s'approche de la sienne. Tu l'embrasses aussi délicatement que tu le peux, mais tu n'es pas vraiment doué pour ça. Pour ces marques d'affection. Örn se resserre alors à ton poignet. * Traître. Traître. Traître.* siffle ton patronus, presque moqueur. * ÖRN ! * grondes-tu, plus sévère. * J'ai compris. Mais je t'aurais prévenu. * * Tu le fais tous les jours, depuis des mois. Ça ne change rien, donc arrête.* Enfin, il se tait. Enfin, le silence revient, vide apaisant.

Il ne s’est pas calmé, tu le sens bien, mais qu’importe. Il est toujours ainsi. Et tu l’aimes quand même. Parce qu'il est toi.



Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: Binary file, 24 ans.
ϟ Où as-tu trouvé le forum? On m'a forcé à venir. rollTwisted
ϟ Personnage: Pv de la famille Queen. Le petit héritier de 19 ans. love
ϟ As-tu un autre compte sur BP? non, i'm a newbie. What a Face
ϟ Présence: Je vais squatter H24. Han!
ϟ Une remarque? J'aime les lamas et les poney licorne. Chou 
[/color]


Dernière édition par Ambrose W. Queen le Sam 22 Juin - 18:52, édité 36 fois
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Guest, Mer 19 Juin - 23:45 (#)
Bienvenue parmi nous Brille
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Invité, Mer 19 Juin - 23:48 (#)
Forcée à venir ? mdr

Par qui ? Je je vienne l'embrasser ? What a Face

Bienvenue !
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Invité, Mer 19 Juin - 23:49 (#)
DANNY EST UN DIEU. Han! Daengelo
Bienvenue parmi nous, beau Queen. Potté
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Guest, Jeu 20 Juin - 0:33 (#)
Bienvenue Ici *-* 

Encore Un Queen. Hen !

J'veux un lien Haww

Pantémort

JesuislemeilleuramideCastielsurmonPremierCompte Haww
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Invité, Jeu 20 Juin - 0:42 (#)
Bienvenue parmi nouuus Brille T'aimes les lamas? Han! alors je t'aime Haww
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Invité, Jeu 20 Juin - 1:27 (#)
Fan de lama et de licornes ? À partir de maintenant on est potes, t'as pas le choix. Han!
Bienvenue parmi nouuuus Yeah!
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Invité, Jeu 20 Juin - 8:14 (#)
Et les poneys, tu aimes ? Potté #sors

Bienvenue & bien évidemment, il nous faudra un lien vu que je suis la fiancée de Castiel :3
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Invité, Jeu 20 Juin - 8:58 (#)
Seana - Merci monsieur dont je kiffe le prénom :3love

Phoenix - Oui. On m'a dit "si tu viens pas, je me jette d'un pont". Tu penses bien que j'ai donc été obligé de venir.  :3 Non non, je n'en rajoute pas du tout. mdr
Mais pour sa propre sécurité, je ne dirais pas le nom de cette personne :3 C'est Naenia  siffle Arrow

Emelza - Ah mais trop. bave Merci beaucoup belle Dilys. Brille

Silver - Les Queen cay le bien que veux-tu braonsebaisse Merci en tout cas. Et en effet un lien est obligatoire. Han!

Daedra - Merci love Owi que j'aime les lama, surtout quand ils sont rose, ils sont trop seksy Chou:3

Alister - Oh yeaah. Merci Chou Je vais avoir plein de coupain trooop cool Han!

Emya - Une Potter :3 J'aime que les poney quand ils ont une corne parce que c'est moche sinon. C'est la corne qui fait le style. braonsebaisse La fiancée du pti frangin, oui c'est sûre que je vais venir te harceler. :3
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Invité, Jeu 20 Juin - 8:59 (#)
Oh tu peux m'harceler dans tous les sens du terme :3
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Invité, Jeu 20 Juin - 9:02 (#)
Dans tous les sens ? :3 C'est bon à savoir. Petite keukine. braonsebaisse
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Invité, Jeu 20 Juin - 9:04 (#)
...
....
.....tu touches à ma fiancée je t'arrache les entrailles èé

MOOOONNNFRAAANGIIIN CHÉÉÉRIIIIIII :calin: :calin: :calin: :calin: :calin: RAAAAHHH je te nems Brille en espérant que tu sois le vrai le bon le pur le dur !!! JJJJEEE T'AIIIMMEEE Brille
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Invité, Jeu 20 Juin - 9:07 (#)
On se calme. Je ne touche à personne. Un peu de respect pour ton ainé. Twisted

Je te nem aussi futur petit frangin n'a moa ! Chou Je serais le vrai et le bon ne t'inquiète pas. Potté J'ai posé mes valises pour le meilleur et pour le pire. bave
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Invité, Jeu 20 Juin - 9:13 (#)
Il sera pas obligé de le savoir hihi
*Tire Ambrose sur son divan Chou *
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
par Invité, Jeu 20 Juin - 9:25 (#)
STOOOOOOOOOOOOOOOOP !!!!!!!!! Twisted

T'es à moi ! A moi ! A moi ! YaaaYaaaYaaaBrilleChouHan!:youhou::youhou:Daengelo

Je suis trop contente que tu sois là je te jure ! Ca me motive à vite finir ma fiche ! ChouChou

Pis j'ai tellement hâte de rp avec toi ! Brille

Je suis une petite newbie mais j'ose quand même te souhaiter la bienvenue ! :albus:Youpi
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Message Re: et sur ta bouche je m'exaspère, ambrose
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