25 décembre 1959 ; dans le comté de Wiltshire
C’est  Noel aujourd’hui. Un épais manteau de neige recouvre les rues de la ville. Alors que les dans les familles on déguste la buche, ici, dans la petite clinique de la ville, les Malefoy fêtent autre chose : la naissance de leur première fille, Primrose. Elle est toute belle, elle ressemble à Andréa, sa mère. Mais elle à les yeux de son père Alexander. Plus étonnant encore, elle a les yeux bruns, une première chez les Malefoy, elle a hérité des prunelles de sa mère. Primrose est issu d’un beau mélange : un père anglais pour une mère porto-ricaine. Personne en doute de la future femme que sera Primrose Malefoy, on pense qu’elle sera mangemort comme Alexander et Andréa, seulement si ce n’est pas une cracmol. Ce qu’elle ne sera pas, dans tout les cas. Alors que la petite est encore toute minuscule, on l’imagine déjà proche des sang-pur, forte tête, ambitieuse, unique. Ils ont raison.

25 décembre 1967 ; manoir des Malefoy
« Cher Journal… Aujourd’hui, on fête mon huitième anniversaire. Huit longues années… la vie est spéciale. Mais je ne suis pas irrécupérable, on a découvert il y a peu que je détiens des pouvoirs magiques comme mes parents, je suis donc une sorcière, c’est super chouette. Papa et Maman sont fiers de moi pour une fois, et j’ai peur. Peur de ne pas assez les satisfaire. Je suis pourtant une Malefoy, j'ai hérité de leur merveilleuses qualités. Et si je ne parviens pas à être estimable auprès de ma famille ? Les gens me voient comme une future "héroïne" de la ligue des mangemort.  Maman est heureuse, cela ce voit à son regard, il est pétillant, il est ambitieux, il est unique.  Elle avait tant voulu que je sois comme elle, une femme à part. Je n’aime pas côtoyer les moldus et les sans-mêlés, eux, me font un drôle d’effet, ils me font peur. Papa et Maman savent ça, ils sont heureux. Je sais où j'en suis, je suis comme eux » PRIMROSE.

21 aout 1969, chemin de Traverse, Ollivander.
Alors qu’elle rentrait dans la boutique, un vieux monsieur se tenait paisiblement derrière son antique comptoir, avec un regard des plus vagues. « Bonjour » dit la petite blonde, d’une voix fluette et mélodieuse. Primrose Malefoy était unique, elle avait un physique particulier, elle était très belle. Elle avait de sombres yeux bruns, une très jolie bouche accompagnée de très jolies lèvres, un nez fin, une peau mate et cristalline, antillaise. Elle avait aussi une longue chevelure blonde platine, ses cheveux flottaient à chacun de ses pas. « Bonjour ma petite » murmura Ollivander. « Tu viens pour une baguette » constata t’il. En effet. Primrose acquiesça, souriante. Le vieux marchant trifouilla dans une étagère de son immense placard et il en ressorti une longue boite fine et rectangulaire qu’il tendit à la brune. A peine cette dernière toucha la baguette qu’elle refusa d’aller plus loin, déterminée. Elle lança un regard confiant au vieil homme et s’avança d’elle-même dans une sombre rangée. Au bout de dix minutes, Primrose prit une boîte et en sortit la baguette. « Vingt-cinq centimètres… En bois de séquoia, avec cheveu de vélane. Elle est faîte pour les ambitieuses, les déterminées, les anticonformistes, les fortes têtes, celles qui veulent pouvoir et réussite. » Dit Ollivander. Primrose sourit, elle remua la baguette. Des filaments dorés, verts et violets sortirent du bout de bois, c’était incroyable, majestueux… Magique. « Au fait, je m’appelle Primrose Andréa Malefoy. » « Une Malefoy ? Tiens donc… J’aurais plutôt cru à une Skyller ou une McLeod. Dans tout les cas, cette baguette est faîte pour toi, mademoiselle Malefoy. »

09 Janvier 1974 ; Ecosse
« Il y a quelqu’un ? » Sa voix se répercutait sur les murs glacials de la pièce. Une silhouette, mince et discrète, apparu. « Une Potter ? Tiens donc… J’aurais plutôt cru à une Skyller ou Une McLeod. Dans tout les cas, tu est une Potter ». Qoui ? Moi, une Potter ? Jamais. Et avez vous déjà vu un Potter blond ? « Fait attention à tes arrières, tu n’étais pas seul ce jour là, dans cette boutique. Si seulement tu n’étais pas une Potter, tu ne serais pas là, très chère. Tu étudierais à Poudlard, dans cette fameuse école qui manque cruellement d’un bon directeur. » Primrose ne dit rien, il ne la croirais pas. L’homme masqué, un mangemort, tournait autour de l’adolescente de quatorze ans, le bruit de ses pas résonnait dans toute là pièce, inconnue. « Tu sais ce qu’ils ont fait à ma sœur, tes putains de parents, Potter ? » Primrose fouilla sa poche… Où était sa baguette ? Le mangemort se mit à rigoler. « Azkaban ! Elle est à Azkaban ! » «  Je ne suis pas une Potter, vous faites erreur. » Lâcha t’elle, tentant de garder son calme, tentant de rester froide et distante. « Et t’es une Malefoy ? Même le plus con des moldus ne te croirait pas, sale petite vermine. Les filles comme toi, on doit les exterminer. T’es bonne à rien, tu finiras comme tes salops de géniteurs. Un Potter ne rejoindra jamais les rangs du maître, alors arrête de faire croire que tu es de notre côté. » « Je ne suis de votre côté, je ne soutiens pas nces enfoirés de Potter. Ils sont naïfs, je suis une Malefoy et j'en sui fière. Les Potter sont bons à rien. » Le mangemort se mit à rire de plus belle. « Trêve de bavardages et surtout de plaisanteries, Endoloris. »

12 Février 1974 ; Ste Mangouste
« Primrose… » Un mois dans le coma. Trois. Trois Endoloris elle avait reçu. Primrose était physiquement fragile, encore plus psychologiquement. Dur pour une fille de quatorze ans de survivre après trois endoloris. Ses nerfs avaient tout simplement lâchés, mais pas son cœur. « Lâchez-moi ! A l’aide ! » Cria t’elle, sursautant dans le lit d’hôpital. Les médecins, quelques jours après la sortie du coma de Primrose, avaient diagnostiqués un grave problème mental. Ils étaient tous d’accord sur le fait que Primrose était devenu paranoïaque. Rien que ça… Ca vie deviendrait un enfer, autant pour elle que pour ses parents. Ses tristes parents. Elle avait peur, elle vivait dans cette peur du sort endoloris qui l’avait fait tant souffrir. Tellement peur qu’elle voulait en soigner les victimes et devenir guérisseuse. « Maman, pourquoi suis-je une Malfoy ? » demandait-elle régulièrement. « Parce que tu es unique Primrose. Tu es forte. Tu es à Poudlard, tu es maintenant en sécurité et tu deviendras une héroine. » « Et je le veux vraiment ? » « Biensur, une Malefoy est une Malefoy. »  « Oui, je sais que je suis mauvaise, je suis comme toi, il va falloir t’y faire, toi et papa, dit elle en souriant. Je ne vous ai pas déçu, j’en suis heureuse, mais c’est ma destinée, d'être comme vous. Papa avait raison, il faut que je reste moi-même Maman. On va tout démonter. »