Narcisse est le seul garçon d’une fratrie de quatre enfants ; comme ses sœurs, il appartient à la branche principale des Sade. Il est grand et mince, il a des cheveux flamboyants blonds platine et son visage est expressif et chatoyant. C’est un jeune homme concupiscent en dépit de son âge et c’est sans nul doute l’influence séculaire libertine des Sade qui se répercute en écho à travers le jeune héritier. Narcisse se fait appeler par son deuxième prénom Ambroise. Il s’est toujours senti heureux dans sa famille et ses proches ont très bien accepté son orientation sexuelle ; Étant bisexuel, il aime aussi bien les hommes que les femmes. Il n’hésite pas à clamer sa sexualité dans son dortoir mais l’image de sa famille reste prépondérante, il tient compte des mœurs admis dans le monde sorcier. Narcisse est fier de son sang, moins de celui qu’on prête officiellement à sa famille, que de celui qu’il partage réellement avec ses sœurs. Il possède du sang de vélane, ce qui fait de lui un Sang-mêlé. Ses manières de charmeur invétéré et zélé sont redoutables mais tout lien avec des pouvoirs veela est incongru.
Narcisse porte plus ou moins bien son prénom, c'est un joueur égocentrique à première vue mais son caractère est plutôt bienveillant. Il est fier mais pas hautain, communicatif et très volubile. La réputation de modéré de sa famille lui convient bien et elle justifie sa tolérance envers les autres sang-mêlés. Parler avec dédain des sorcier de ce type le met mal à l'aise et il préfère éviter ce genre de situation ; parfois il considère qu'il n'a rien à voir avec les autres sang-mêlés et il peut se montrer odieux et le regretter sur le tard. Il a trois sœurs à Poudlard dont une cadette et des cousins d'autres branches des Sade dans l'école. Son patronus est une Harpie féroce.

Tout d’abord, il y avait cette brume incandescente qui flottait dans les airs, elle avait une forme fuligineuse et incertaine. Elle se déplaçait dans le sillage de Narcisse, lorsqu’il se trouvait à l’extérieur par un ciel vespéral, elle s’élançait vivement en tous sens et ne se stabilisait qu’une fois Sade rentré à l’intérieur du château. Les jours passèrent et un matin, Narcisse venait d’ouvrir des yeux rond sur un oiseau argenté qui décrivait des cercles dans le dortoir autour de son lit. Cette nuit-là, il avait bien dormi et une fois de plus avec étrange sensation oppressante… Une sensation de sécurité qui donnait paradoxalement l’impression d’être un moldu bénéficiaire d’un programme de protection des témoins, ce qui n’était pas très agréable. L’oiseau avait alors déployé ses ailes dans une fabuleuse animation et il fallait certainement l’interpréter comme un geste amical. Il  était finalement très fier de sa Harpie féroce surtout lorsqu’elle virevoltait dans les couloirs, s’insinuant entre les montants des escaliers ou tournoyant éperdument dans tout l’espace à sa disposition. Monty avait pris pour habitude de s’immiscer dans sa vie en général, sur tous les plans, Narcisse trouvait cette présence encombrante. D’autres fois il remerciait Monty pour ses conseils pleins de bon sens en caressant sa crinière de plume fuligineuse mais il ne s’attendait pas à s’attacher à elle. Tout au plus, cette situation devait durer un petit moment, pourtant plus le temps passait moins il souhaitait quitter sa harpie. Il s’était accoutumer de sa présence et après tout, il était allé jusqu’à lui donner un nom.