Léora ou « mademoiselle je sais tout », c’était le surnom que lui avait donné ses cousins car elle était toujours en train de faire sa maligne sur tout et sur n’importe quoi. Petite, elle savait toujours tout mieux que tout le monde et aimait le faire savoir, ce qui avait l’art d’agacer les autres enfants de la cours de récréation. Passionnée par la lecture mais surtout par les mathématiques, elle passait ses vacances scolaires à faire des cahiers d’exercices, toujours plus compliqués les uns que les autres, développant une logique hors du commun pour une petite fille de son âge. À 8 ans, elle était capable de faire des calculs d’un adolescent de 13 ans sans aucune difficulté et même si elle faisait la fierté de sa famille, elle était jugée « anormale » par les autres de son âge. Elle écouta les moqueries et les méchancetés sans dire un mot, sans protester. C’était une enfant espiègle et drôle, pleine d’énergie, toujours le sourire aux lèvres. Elle avait bon ne pas avoir beaucoup d’amis à l’école, la présence de ses cousins suffisaient à compenser ce manque. Curieuse de tout et sans peur, elle adorait grimper aux arbres, cracher du haut d’un pont et rouler à vélo sans les mains. Adolescente, elle adorait jouer au football et au quidditch, tout comme boire de la bière et du whisky pur feu (en cachette). En fait, c’était un véritable garçon manqué. Avec les années elle se féminisa, troquant son balai et ses vareuses de Chelsea contre du rouge à lèvre et de l’eye-liner. Radicale, me direz-vous. Léora se rendit rapidement compte, en arrivant à Poudlard, que ce n’était pas en restant collé à ses cousins qu’elle se ferait des amis et, même si elle était appréciée des garçons, ils ne souhaitaient rien de bien sérieux avec elle. Elle était toujours « la bonne copine ». Alors elle observa longuement les autres filles, celles que les garçons désiraient, celles qui ne voulaient pas d’elle parce qu’elle ne portait par la robe de sorcier dernière génération, celles qui ne voulaient pas d’elle parce qu’elle avait de meilleure note qu’elles. En effet, sa passion des calculs ne s’estompa pas avec l’âge, bien au contraire. Lors de ses moments de déprime, elle allait chercher un bouquin d’arithmancie à la bibliothèque et le lisait d’une traite, sans s’arrêter cinq minutes. Avec l’âge, Léora murit et affirma son caractère. Elle devint une jeune fille populaire, copiant sa façon de faire sur celles des autres demoiselles de son âge, même si elle n’appréciait pas forcément leur manière d’être. Elle se la joua petite peste hautaine et séductrice, enchaînant les flirts avec les plus beaux garçons de son âge mais jamais rien de bien sérieux. Aujourd’hui, Léora est une jeune femme avenante et douce, qui sait se montrer patiente et protectrice. Elle a toujours gardé son tempérament de séductrice et est loin d’être la jeune fille timide qu’elle était à son entrée à Poudlard. Il faut croire que jouer les petites pestes l’a décoincé un peu. Très extravertie, elle adore faire la fête mais c’est un côté qu’elle ne montre pas à tout le monde. En classe, c’est une jeune femme très sûre d’elle et elle sait se montrer sévère et intransigeante. Elle est même souvent crainte par les plus jeunes car elle ne se laisse pas marcher sur les pieds. Ce n’est pas parce qu’elle est jeune et que c’est une belle femme qu’on ne doit pas la respecter et ça, elle le fait bien comprendre. Néanmoins, Léora n’est pas aussi forte qu’elle le laisse paraître. Elle remet souvent tout en doute et a constamment besoin d’être rassurée. Elle se retrouve souvent seule, dans sa baignoire, à pleurer à chaude larme pour elle ne sait qu’elle raison. Elle essaie tant bien que mal de surmonter ses sautes d’humeurs qui font qu’elle est incapable de construire une relation stable avec un homme et c’est d’ailleurs pour cela qu’elle préfère enchainer les relations sans lendemain. Impulsive et colérique, il lui est souvent arrivé de sortir sa baguette et, quand elle est énervée, c’est une jeune femme très redoutable. Séductrice hors pair, elle sait ce qui plaît aux hommes et aime les avoir dans ses filets. Néanmoins, ils doivent le mériter. Elle adore les faire languir d’impatience avant de leur accorder un peu d’attention. C’est une jeune femme très mystérieuse, difficile à cerner qui ne se dévoile pas facilement mais qui adore se jouer de vous.  

Léora est de nationalité Anglaise.
Sa baguette mesure 33,45 cm, contient une plume de phénix et est en bois de chêne.
Son épouvantard est une représentation du vide.

Léora et son patronus c’est comment dire… Compliqué. Depuis qu’il est apparu, elle a beaucoup de mal à s’y faire. Elle ne supporte pas avoir ce truc qui lui colle aux fesses jour comme nuit, elle a l’impression d’être sans cesse surveillée, épiée comme si elle faisait constamment quelque chose de mal. Parfois, elle ferme les yeux et prie pour que cette chose ne soit plus là quand elle les réouvre mais en vain. Elle a déjà lu une cinquantaine de bouquin, cherchant une solution à ce calvaire qu’elle subit depuis des mois. Elle a déjà du mal à s’occuper d’elle et en plus, elle doit faire attention à ça en plus. Ce patronus est un fardeau pour elle, elle aimerait le jeter dans une poubelle et lancer cette poubelle dans le lac pour ne plus jamais avoir affaire à lui. Mais Léora c’est bien vite rendu compte que ce n’était pas possible et a tenté de cohabiter avec ce spectre qui reste jumelé à elle depuis un long moment déjà. Elle s’est vite rendu compte que c’était une partie d’elle qui vivait là-dedans et autant vous dire qu’elle s’est déjà disputé bon nombre de fois avec. Ce n’est pas facile tous les jours et le plus souvent, Léa essaie de faire comme si il n’était pas là. Elle ne lui a d’ailleurs pas donné de nom et ne sait même pas si c’est un mal où une femelle. En fait, elle s’en fout carrément.