BELLUM PATRONUM
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Version 34
Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec ! Vous pouvez la commenter ici.
Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3 | | | Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Invité, Sam 31 Aoû - 13:28 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sirrush Daelomyn Mortensen FEAT. Samuel Oxford Nielsen
(Onvaencoregaléerpourtrouverdesgifs) 17 ans (18 en décembre) ϟ Primaireϟ Asian Golden Cat / Berger Malinoisϟ Sang mêlé de part des mélages incessants au fil des générations ~Sirrush Daelomyn Mortensen. Sirrush, majestueux Dragon de la mythologie Babylonienne, protecteur de l’antique citée de Mésopotamie. Une créature impressionnante dont on peut se dire que quiconque porterait son nom serait certainement une personne à la hauteur de sa réputation. Et c’était sans aucuns doutes ce qu’attendait Gina quand elle a nommé son premier enfant ainsi : Un ainé protecteur, calme, sage et sérieux… Un ainé capable de guider ses deux sœurs, de les conseiller de la manière la plus juste possible… Un garçon capable de s’entendre parfaitement avec ses cousins et cousines sans cris ni éclat, en bref, approchant la perfection selon elle. La pauvre, si elle savait, elle l’aurait certainement baptisé tout autrement, d’un nom évoquant le calme, le zen, la paix et la sérénité… Avec un peu de chance, cela aurait quelque peu influencé le nouveau né… Avec un peu de chance. Quoiqu’elle se serait sans doutes ennuyé, vu son propre caractère flamboyant. Car rien en Sirrush n’évoque le calme, et encore moins la sérénité. Ceci dit, cela ne fait pas de lui un jeune homme sans profondeur pour autant, bien au contraire. On peut distinguer ; ou pas selon votre degré d’attention envers lui ; plusieurs traits de caractère bien distinct comme disposé en plusieurs couches plus ou moins profondes, plus ou moins visible pour la majorité du gens. Première couche~La toute première chose que vous pouvez voir en l’observant ; si on excepte sa vulgarité assez impressionnante voir quelque peu effrayante c’est son hyperactivité, associé à un Trouble du déficit de l’attention pas extrêmement prononcé mais bien présent malgré tout : Il est toujours, toujours, toujours en train de bouger. Mais vraiment toujours, même quand il dort, il remue dans son sommeil de façon relativement importante. Lors des classes, c’est un véritable enfer ; pour lui comme pour les professeurs ; de le faire tenir tranquille et il n’est pas rare que les enseignants aient recours à un sortilège pour le fixer sur sa chaise afin qu’il ne bouge plus. C’est presque devenu la première chose qu’ils font quand il entre dans la salle. S’il ne gigote pas, c’est qu’il est malade, ou déprimé Dans ce cas on le trouve généralement dans des coins isolés, roulé en boule sans bouger ni rien. C’est bien les seuls moments où il recherchera la solitude d’ailleurs, ce qui est plutôt mauvais signe. A l’inverse plus il s’énerve, plus il bouge, quand il est stressé c’est encore pire et quand il est vraiment en colère, là c’est une vrai tornade. Pour revenir aux classes d’ailleurs, Sirrush se révèle être un élève profondément distrait. Il a d’énorme difficulté à se concentrer sur ce que les professeurs racontent durant l’heure de cours et finit immanquablement par lâcher l’affaire au bout d’un moment, faisant alors tout autre chose de plus intéressant selon lui. Il a également beaucoup de mal à rester fixé sur un tache en particulier et au final, il s’en lasse et passe à autre chose. Régulièrement puni pour ses oublis de devoirs ou d’affaires et très peu aidé par le système sorcier peu, voir pas du tout, adapté à ce type de problèmes d’attention, il a simplement finit par abandonner l’idée d’être un bon élève et s’est contenté de réussir ses examens de fin d’année, à la grande surprise à chaque fois renouvelée de ses enseignants. Il possède donc des résultats oscillant entre moyen voir mauvais durant l’année, et bon pour les examens de passage. Il est ainsi qualifié d’ élève médiocre, indiscipliné et sans réelle capacité par les trois quarts du corps enseignant et lui-même, à l’aube de sa septième année, désespère un peu de leur faire changer d’avis, se contentant donc du strict minimum et n’ayant que pour seul but final de travailler avec les Dragons, considérant donc qu’il n’a pas besoin du reste, sauf peut être du Soin Au Créature Magique. Il compte faire tout ce qu’il peut pour atteindre ce but là, son obstination doublé de son côté extrêmement têtu et buté l’aidant bien dans cette tâche. - Bulletin Scolaire :
Cours Obligatoire : - Cours de Botanique P - Cours de Sortilèges et Enchantements E - Cours de Défense Contre les Forces du Mal A- - Cours de Potions D - Cours de Métamorphose P - Cours d'Histoire de la Magie A- - Cours de Soins aux Créatures Magiques O+ Cours Optionnels : - Cours d'Astronomie E - Cours de Vol du Balai O
6 B.U.S.E.S Réussis, 3 Echouées.
Son côté bagarreuret impulsif n’aide en rien à sa réputation auprès des adultes du château, bien au contraire. Actuellement parlant il doit concourir au titre de celui qui à le plus d’heure de colle à son actif, dans tous les élèves actuellement présent au château. Et ce, que ce soit à cause des bagarres, ou bien de sa tendance à parler avant de réfléchir à ce qu’il va dire qui peut donner des réflexions très peu agréable à entendre. Et il en est très fier, sachez le. Il porte son titre de trublion du château avec un contentement certain et si quelques mauvaises langues disent que c’est pour ennuyer les adultes et les punir de ne pas réussir à le comprendre, en réalité c’est simplement parce qu’il aime ça. Il aime se battre, amicalement ou non, et se dépenser physiquement de cette manière est simplement l’expression un peu… Brutale d’une partie de son hyperactivité. Lors des petites bagarre amicale, qu’il en sorte vainqueur ou gagnant, il en sort toujours le sourire aux lèvres, ravit de s’être dépensé à fond. Ceci dit, s’il n’a aucuns soucis avec le fait de faire parler ses poings ou sa magie, étonnement il n’y a pas tant d’occasion où Sirrush pourrait se montrer violent volontairement, et dans le but de faire mal. Dans beaucoup d’entre elles, c’est surtout pour défendre un membre de sa famille. Mais comme il possède une famille nombreuse… Et bien les situations restent tout de même relativement présentes. En effet les liens entre les membres de la famille d’Eleveur de Dragon sont si serrés que, peu importe les disputes du moment, peu importe les tensions si l’un d’entre eux à un problème, c’est tous les autres qui tombent sur le dos dudit problème, baguette à la main, ou simplement poing levé. Et Sirrush est généralement dans les premiers sur place vu combien il adore sa famille et ferait n'importe quoi pour euxLa même réaction, en nettement plus brutale malgré tout, lui vient quand il entend quelqu’un dire du mal de Silas. Il ne supporte pas quand on s’en prend à lui, et se cache derrière l’excuse que seul lui à le droit de lui casser du sucre sur le dos. Si vous lui demandez pourquoi, il y a de grande chance qu’il tente de changer totalement de sujet de conversation de manière moins que subtile. Et pour cause, il ne saurait pas répondre à la question. Une dernière chose qui l’insupporte et qui peut l'emmener à devenir quelque peu agressif, c’est que l’on dénigre la réputation de la famille en général. Il est parfaitement au courant que leur sang mêlé (Et bien mêlé, ils ont tout de même une Moldue dans la famille. ) et leur activité assez spéciale (Il faut avouer que des familles d’éleveur de Dragon, ce n’est quand même pas la chose la plus commune au monde) sont deux points qui font polémique dans le monde de la Magie. Si le deuxième point à tendance à leur apporter une certaine notoriété, le premier, cependant, leur attire les foudres des nobles familles de Sang Pur qui les dédaignent voir les rabaissent. A cela, Sirrush à trouvé la solution ultime. Leur montrer que contrairement à ce qu’ils peuvent penser, sa famille est tout à fait digne d’être au même niveau qu’eux en… Tapant dans le tas. Ceux qui font l’idiotie de le rabaisser, ou rabaisser ses parents devant lui, se reçoivent le poing du jeune homme dans la figure. On peut donc parvenir à cette conclusion qu’il est à l’origine de bon nombre de bagarres générales à l’école, et qu’il est parfaitement connu des autorités du château. Au grand damne de ses parents. Dans le même fil de pensées, il est d’un naturel Blagueur, malicieux mais très peu discret, s’il est extrêmement joueur la majorité de ses tours se retournent malheureusement contre lui faute d’avoir réussis à surprendre ses cibles. Ceci dit, le spectacle reste très drôle à regarder. Sauf peut être pour lui. Et encore. Deuxième couche ~ Quand on creuse un peu plus loin que ces évidences là, on arrive à la deuxième couche qui réserve autant de surprise que la première. Bonnes, ou mauvaises d’ailleurs. Une fois dans son entourage proche, on peut se rendre compte qu’il s’agit d’un véritable chien fou. Très sociable, le fait de vivre constamment avec, en plus de ses deux sœurs et de Silas, ses cousins, cousines et oncle et tante l’a habitué très tôt a toujours être entouré et il ne saurait réellement vivre autrement. Il se sent très à l’aise dans un groupe. Il navigue entre les gens comme un poisson dans l’eau, amusant la galerie par ses imbécilités, ses blagues et sa non discrétion légendaire. A vrai dire, si il peut éviter d’être seul il le fait. Il a terriblement peur de la solitude. Toujours entouré de personnes qui lui sont plus ou moins proches, il n’en est pas le leader, mais quand on pense au groupe, on pense automatiquement à lui tant il est exubérant et impossible à zapper. Il est également du genre très collant envers ses proches, ce qui traduit une nouvelle fois le fait qu’il s’inquiète à l’idée d’être laissé derrière, qu’on l’oublie. Un peu envahissant et difficilement oubliable, on lui pardonne néanmoins généralement ce fait tant il arbore avec facilité une tête de chien battu qui le fait à nouveau rentrer dans les bonnes grâces de son entourage. Il est également plus du style sanguin et fonceur que réfléchis, et a fait du mantra « Je fonce dans le tas et je regarde après si il y avait un panneau DANGER » sa religion. Réfléchir avant d’agir il ne connait pas, ce qui ne veut pas dire qu’il ne sait pas réfléchir attention simplement qu’il trouve inutile et fatiguant de le faire constamment et pour tout. Le plus simple selon lui est donc de faire directement ce qui lui vient en tête, sans songer au fait que ce n’est pas forcément la meilleure option qu’il a choisit. Il préfère nettement obéir à ses pulsions, ses envies du moment et peu importe si ça doit lui apporter des ennuis. Ou des blessures. Les seuls moments où il a apprit à faire réellement travailler son cerveau, c’est quand il s’agit d’approcher les dragons. Là il se montre des plus prudents le temps de leur apporter les soins nécessaires… Après… Ma foi, il est presque certain qu’en le voyant approcher, les Dragons se préparent mentalement à subir ses frasques. Une troisième chose qui suit directement les deux précédentes, c’estle fait qu’il adore se mettre dans les ennuis. En fait, il n’a pas vraiment conscience du danger… Ou plutôt, il mesure parfaitement le danger et plus celui-ci est grand, plus il fonce dedans avec un enthousiasme quelque peu effrayant. Il part du principe que, comme il côtoie tout un tas de gros gros gros lézard et qu’il est toujours vivant et à peu près intact, le reste ne peut pas être aussi dangereux que ce que les autres disent. On peu supposer aussi qu’il s’agit d’un tactique comme une autre pour attirer l’attention sur lui, pour qu’on n’oublie pas qu’il existe. Pour le coup, on peut dire que c’est réussi. Rare sont les situations dangereuse où il ne met pas son grain de sel, d’une façon ou d’une autre. Troisième coucheAu plus profond du jeune Norvégiens se trouve des choses dont on ne se rend pas forcément compte au premier abord, ou que l’on interprète de la mauvaise manière si on est pas assez proche de lui, mais pour les quelques privilégiés concernés, il est visible entre autre qu’il est Possessif. Mais extrêmement. De manière générale, il a du mal à partager ses amis avec d’autres. Et sa famille encore moins. En gros, ce n’est pas la première personne à qui il faut que vous présentiez votre petit(e) ami(e) si vous ne voulez pas le/la voir fuir en courant sous ses insinuations, ses provocations, ou tout simplement ses menaces plus ou moins discrète… Oui. Il a VRAIMENT du mal à partager. Et ça peut aller loin. Il faut vraiment que vous lui fassiez bonne impression pour qu’il finisse par vous accepter mais même à partir de là, il vous fera bien sentir que vous n’êtes qu’une pièce rapporté et absolument in désirée. J’espère que vous avez les nerfs solides, car il vous fera la vie dure et Merlin seul sait quand est-ce que cela s’arrêtera… Mais bon. Il est adorable, on lui pardonne ? En tout cas, c’est ce que ses amis doivent penser, vu qu’ils sont toujours à ses côtés. D’une manière plus précise, il l’est surtout envers Silas. Même à partir de ce moment fatidique où il lui a hurlé qu’il ne faisait pas partie de la famille, et même en considérant intérieurement qu’il le déteste, il ne supporte pas bien longtemps de le voir s’intéresser un peu trop à d’autre personne, et le lui en fait d’ailleurs souvent le reproche ce qui donne lieu à des disputes aussi impressionnante que… Puérile. Il considère une nouvelle fois qu’il est le seul vers qui doit se diriger la complète attention de son aîné. Il a également l’habitude de jouer de son charme, de provoquer un peu, de séduire mais juste pour le jeu. Cela ne va généralement pas loin. Ce qu’il aime lui, c’est tout ce qu’il y a avant la mise en couple. Plus la personne lui résiste, plus il s’amuse. Et s’il atteint finalement son but, il s’ennuie vite, se lasse, et ça se finit généralement dans les cris et les larmes. Il considère que c’est parce qu’il n’est pas fait pour vivre en couple, ou que la bonne personne n’est simplement pas arrivée. Du moins, ça c’est ce qu’il croit. Du point de vue de ses quelques petites amies, le jeune homme est simplement bien trop centré sur une certaine autre personne pour ne serait ce que réussir à les rendre heureuse. (Ce à quoi il vous répondra que « De toute façon, les nana sont jamais foutues d’être contente ! » et que « Merde, si ça leur plait pas, j’les retiens pas. » Et encore, j’ai retiré le maximum de vulgarité. ) C’est un garçon également plein d’incertitudes. Dès qu’il se retrouve confronté à un choix il perd totalement ses moyens et ne sait plus quoi faire. Par exemple… Vous savez, des fois vos parents sont là à vous demander ce que vous voulez regarder ce soir à la télé, en vous proposant deux ou trois programmes au choix et vous, vous ne savez pas lequel prendre parce que vous les aimez autant l’un que l’autre ? Bah voilà, Sirrush est 100 fois pire. Il est simplement incapable de choisir. Thé ou Café, le matin ? Il reste durant mille ans planté devant les deux boissons jusqu’à ce que quelqu’un de son entourage prenne la peine de le servir, lui épargnant d’avoir à choisir. Il s’enfui devant un danger mortel et doit choisir entre prendre le chemin de droite, ou le chemin de gauche ? Il y a de grande chance qu’il meurt à l’intersection, parce qu’il n’aura pas réussit à faire le choix qui lui aurait sauvé la vie. Que ce soit pour les plus futiles, ou les plus importantes des décisions, s’il s’agit d’un choix, il ne saura simplement pas le faire, c’est maladif et si on le presse c’est encore pire, il panique et ce n’est pas beau à voir. C’est d’ailleurs certainement l’une des raisons qui font qu’il agit instinctivement et sans réfléchir, cela lui évite ce genre de blocage. Niveau tic et manie, il en est bourré. Il a, entre autre, le tic d’amener sa main à bouche et de se ronger les ongles dans certaines situation. Quand il réfléchit, il se mordille l’ongle du pouce, quand il est nerveux, c’est l’ongle du petit doigt qu’il maltraite. Plein de petits détails que l’on ne peut vraiment noter que si on le connait bien. Du coup, il est très facilement lisible comme garçon. Il est strictement incapable de dissimuler ses émotions, son corps le trahit à chaque fois. Ce qui amène à des situations parfois cocasse (Ou dramatique selon l’élément qu’il veut dissimuler. ) quand il essaie très fort de cacher quelque chose, généralement cela produit l’effet inverse et tout ce qu’il veut cacher se dévoile sans qu’il ne le veuille. Très très mauvais menteur, il a tendance à s’embourber dans des explications rocambolesque, même si on lui met le nez directement dans son mensonge. Il n’avouera jamais qu’il est en train de vous mentir, mais entre nous, c’est tellement visible qu’il n’y a pas besoin de sa confirmation pour s’en rendre compte. Et au final,On arrive a un point de sa personne que vous ne pouvez savoir que parce que vous en avez été témoins, ou parce qu’il vous l’a dit. Il souffre de terreur nocturne depuis toujours. Cette pathologie s’est aggravée lors de l’accident de son cousin qui lui a couté un bras, ainsi qu’après la mort brutale de Veronika. Il peut arriver qu’il se blesse durant ces fameuses terreurs, même si cela reste relativement bénin. - Explication approfondie.:
En gros, il se réveille en hurlant, terrorisé, pâle comme la mort, en pleine crise de panique et mets un temps fou avant de se calmer, totalement insensible aux restes du monde durant de longues, longues minutes. Suite à cela, contrairement à a majorité des Terreurs nocturnes, quand il est « calmé » il ne se rendort pas, il est comme… Bloqué, encore terrifié par son environnement. Quand il était âgé entre 3 et 6/7 ans, il quittait précipitamment son lit et allait alors se cacher dans la chambre de Silas, se glissant dans son lit, marmonnant parfois des trucs incompréhensible, restant blotti et s’endormant contre lui jusqu’au lendemain matin. Arrivé là, il n’avait qu’un souvenir flou des évènements de la nuit et serait bien incapable de vous en parler. A cette époque, il n’avait pas de crainte particulière pour aller dormir, parce que Silas était là et que pour lui, ça signifiait qu'il chassait tout ce qui pouvait lui faire peur, donc il était protégé. Après la cassure, le rejet, les crises ont continuées sauf qu’il ne va plus se réfugier dans la chambre de Silas. Même dans cet état semi inconscient, il SAVAIT que ce n’était pas bien, qu’il ne pouvait plus le faire, que les choses avaient changé. Du coup, au lieu de se précipiter hors de sa chambre, il se cache dans un coin (Souvent dans son placard d’ailleurs. ) et restait là, tremblant jusqu’à la fin de la nuit, s’endormant généralement quelques heures à peine avant le véritable réveil. Pareil, le matin venu il ne sait plus réellement ce qu’il c’est passée durant la nuit, par contre, contrairement à avant, le fait de se réveiller ainsi blotti comme si le placard était sa dernière protection angoisse quelque peu le jeune homme, (Il n'a pas du tout le même sentiment de protection que quand il se réfugiait chez Silas ) et il lui arrive régulièrement d’avoir peur d’aller dormir mais, n’étant pas insomniaque, il a beau reculer le moment de sombrer, il finit toujours par craquer et s’endormir. Une fois à Poudlard, la première chose qu’il a apprise, c’est le sortilège de Silence pour ne déranger, et surtout n’avertir, personne de son problème.
Il manque de confiance en lui et il est possible que ses terreurs nocturnes proviennent en partie de cet aspect de sa personnalité qu'il cache du mieux qu'il peut en exagérant toujours tout de lui. Né dans une famille nombreuses avec chacun des membres plus différents les uns que les autres, il craint quelque part de ne pas être assez intéressant, ou au contraire, d'être trop spécial comme garçon pour que l'on puisse réellement vouloir de lui. Cela c'est développé durant son enfance, alors que Gabriel faisait tout son possible pour réprimer ce que lui qualifiait comme étant de gros défauts de comportement : L'hyperactivité, l'incapacité à se concentrer, son trop grand amour des dragons... Depuis, il reste au fond, inconsciemment persuadé que son père ne l'aime pas, et que si cet homme là ne l'aime pas, alors il est tout à fait possible que les autres non plus au final et qu'ils se décident tous à l'abandonner à force d'en avoir marre de lui... Et voilà comment née une phobie. Les derniers détails _Il possède le don typique de la famille Ingherneils : Les dragons et lui ont une affinité assez particulière et il peut leur faire à peu près ce qu’il veut sans qu’ils ne réagissent plus que ça. _Il est né le 31 Décembre 1961 _ Sa baguette est en bois de Saule et cœur de Dragon qui représente la fougue, l’instabilité et la puissance. - Le Saule:
Le saule est un bois de baguette peu commun qui est doté de pouvoirs curatifs et j’ai remarqué que le possesseur idéal d’une baguette de saule éprouve un sentiment (généralement injustifié) d’insécurité, même s’il parvient très bien à le cacher. Alors que des clients très sûrs d’eux insistent pour essayer des baguettes de saule (attirés par leur belle apparence et leur réputation méritée d’exécuter des sortilèges informulés de haut niveau), celles que j’ai vendues ont choisi avec constance des personnes douées d’un grand potentiel plutôt que celles qui pensaient n’avoir plus grand-chose à apprendre. On a toujours répété ce proverbe dans ma famille : Qui doit voyager loin ira plus vite avec le saule. Source : Pottermore.
_ Son épouvantard est lui-même, tout seul. Il se voit généralement blottit dans un coin, avec un air désespéré sur le visage et à chaque fois qu’il apparait lui vient la certitude que cette attitude provient du fait qu’il a été abandonné par toutes les personnes qu’il aimait. Il n’a jamais réussi à vaincre son épouvantard et en ressort la plupart du temps profondément perturbé, à la limite de la crise d’angoisse. Voir totalement dedans. _ De son Amortencia lui provient l’odeur de chez lui, en Norvège, quand il passe ses journées au milieu des Dragons. Derrière cette odeur là se cache également une senteur plus discrète, celle qu’il se rappelle vaguement avoir perçu certaine nuit quand il était plus jeune sans que le souvenir soit assez clair pour dire réellement d’où elle provient. a little something from you. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sirrush raconte : Les vacances de Noël 1979 : « Et c’est ainsi que j’ai rencontré pour la première fois Kaliya. D’ailleurs, c’est elle qui a décidé de son nom. Cette chieuse. »Nos deux regards s’affrontent en silence. Marrons clair virant au presque doré sous le soleil contre marron identique. Des étincelles de suspicions et de méfiance dans mon regard, et de l’amusement tirant sur la moquerie avec un brin de provocation dans le sien. On est installé non loin de la porte d’entrée, moi les fesses sur une volée de marche et… Elle… Il ? J’ai même pas été voir d’ailleurs ! Et j’ai pas duuu tout envie de m’approcher de cette bestiole à vrai dire. Elle est énoorme, avec des crocs gigantesques que je suis sûr qu’ils peuvent m’arracher la gorge si j’fais pas gaffe. Bref. Lui, assis tranquillement dans la neige à quelques mètres de là, ses griffes se déployant et se rétractant ensuite, comme s’il s’amusait avec la poudreuse, nullement perturbé par l’ambiance lourde que j’essaie de maintenir du mieux que je peux. Et qui est totalement décrédibilisé par le ronronnement sourd qu’il s’obstine à sortir depuis tout à l’heure. Un ronronnement satisfait. Comme s’il était parfaitement heureux d’être ici. Comment veut-il que je réussisse à faire une ambiance angoissante quand il fait tout pour ressembler à un chaton inoffensif ? De taille XXL, d’accord, mais un chaton inoffensif quand même. Ca casse tout, je déteste ça. Sale bête va. A peine là depuis quelques heures, que déjà elle me gâche mes effets. Déjà que si j’avais pas ; pour une fois ; pris mes medocs, je serais moi-même en train de courir partout depuis qu’il est là… Sans y prendre garde je commence distraitement à me ronger l’ongle en y repensant. Je sais ce que c’est, à peu près. Je suis pas le premier à avoir vu apparaître ces créatures là, dans la famille. Moi j’étais tranquillement en train de me servir mon jus de citrouille dans le frigo, je me suis retournée et PAN ! Il était là. Et j’ai suicidé mon jus d’ailleurs, dans la surprise. Et depuis il me suit partout. Représentation de mon âme ou quelque chose comme ça. Genre mon âme, c’est un matou énorme quoi. Et qui se fout de ma gueule. Tout le temps, depuis qu’il est là, je le vois dans ses yeux. En gros, mon âme se paie ma tronche. Agréable. Je m’acharne encore plus sur mon ongle, et suite à ce geste, un ricanement moqueur semble sortir de nulle part, me faisant brusquement sursauter et dévaler les trois marches qui me séparent de la poudreuse trop froide ce qui me fait atterrir les fesses en plein dedans. Un couinement étranglé m’échappe à la sensation froide qui s’infiltre dans mon pantalon et je me relève précipitamment, avançant de deux pas avant de sentir quelque chose buter contre mes genoux et de me rétamer lamentablement le nez enfoui dans la neige. Je reste un moment immobile, choqué par la brusquerie de l’action, et quand je me décide enfin à me relever, une masse imposante s’installe délicatement sur mon dos et s’applique à s’y allonger avec beaucoup de joie, m’empêchant totalement de bouger alors que je sens le froid s’infiltrer un peu plus encore dans mes vêtements. « Non mais ça va pas espèce de truc débile que je sais même pas ce que t’es ? Dégage de là j’peux pas bouger ! T’es lourd ! Il est lourd… Non mais, il me comprend au moins ? Dégaaaage j’te dis, tu peux pas faire atten-mmmmfffhh ! » Interrompant ma tirade qui risquait de devenir de plus en plus vulgaire, le truc débile en question a soigneusement appuyer sa patte à l’arrière de ma tête et me l’a enfoncé dans la neige, me la faisant manger avec beaucoup de joie. « Au fait, stupide gosse, c’est Elle, pas Il. » « Et très franchement, je l’aurais bien étranglé. Si j’avais pu bouger. Elle est insupportable. Vraiment. »« Au moins autant que toi, mon grand. » « Oh la ferme. » « Moi aussi je t’aime sweety. » « Le pire, je crois, c’est ses réflexions bizarre. »Ca fait quelques jours maintenant qu’ils sont là et j’ai… Beaucoup de mal à m’habituer à leur présence. Enfin, ceux des autres ça va. Même le serpent de Silas, il a l’air cool lui. Elle. Whatever. C’t’un serpent, j’irai pas regarder. Même si j’irai pas lui dire, évidement. Mais j’ai l’impression que je suis le seul à avoir hérité d’un cas clinique. Je veux dire… Sérieusement, elle est obligée de faire des réflexions louches dès qu’elle ouvre la bouche ? Ca fait peur. On est installé à la table du déjeuner, avec la majorité de tout le monde, et comme d’habitude depuis qu’ils sont arrivés, la discussion porte sur eux. Tous les matins c’est la même chose, comme si on faisait une sorte de compte rendu. Tonton Orion n’arrête pas de nous poser des questions sur comment on se sent avec eux, si tout se passe bien entre nous et tout… Et moi je boude en les écoutants d’une oreille. Devant le bol de chocolat que je me suis servi en arrivant dans la pièce et jouant avec mon verre, je boude. Ils ont tous l’air super content avec leur bestiole ; sauf peut être Solveigh ; alors pourquoi moi j’ai une chieuse ? « Tant d’amour pour moi… Je suis touchée tu sais ? » « Laisse moi penser en paix tu veux ? » « Laisse moi réfléchir…. Non ! Tu as des pensées très… Intéressantes. Trop pour que je passe outre… » Sa voix ronronnante me fait brusquement tousser alors que je m’étrangle presque avec ma tartine et que je suis obliger de me frapper le torse pour éviter de mourir bêtement. Sérieusement, c’est mon âme ce truc ? On parle même pas de la même manière. « Ha bah il est clair que je suis beaucoup plus distinguée que toi. » Du bout du pied j’essaie de la pousser un grand coup, mais elle roule sur le dos, attrape mon pied entre ses pattes et roule à nouveau, m’entrainant avec elle et … Me faisant tomber de ma chaise dans un grand bruit et manquant par la même de frapper le lion blanc de Plato qui s’était lui aussi casé sous la table. Toutes les conversations s’arrêtent alors et je vois apparaître la tête de ma mère qui se bat visiblement pour ne pas éclater de rire. A ce que j’entends, Heidi ne se gène pas, elle. Boudeur, je croise les bras sur mon torse et lui adresse un regard noir. « Ca va aller Sirrush ? » « Ca va très bien aller. Dans le meilleur des mondes. Tout est parfaitement parfait et cette sale petite… » « Sirrush ! » « … Chose… A l’air d’adorer me foutre le cul par terre. » « Sirrush… ‘’Cul’’ ce n’était pas forcément mieux que le mot que tu comptais dire tu sais… »Je grommelle sans répondre en me relevant, ignorant du mieux que je peux les ricanements satisfait de Kaliya. Saloperie. Tiens, bim maman ! Tu peux pas m’engueuler là ! Je me frotte douloureusement le bas du dos alors que tout le monde repars dans leur discussion, rassurer sur le fait que je suis toujours en vie. Du moins j’espère. Alors que je commence à me rassoir, j’aperçois Silas du coin de l’œil qui se lève avec les restes de son déjeuner et qui se dirige vers l’évier pour y déposer tout. Distraitement et sans vraiment m’en rendre compte, je le suis du regard alors que ma bestiole se relève à son tour et jette un œil à ce qui à coupé court à toutes les pensées qu’elle suivait avec attention. Son ronronnement se fait un peu plus puissant quand elle constate de qui il s’agit et elle finit par lâcher, moqueuse. « Ha bah… On a une belle vue. Je comprends qu’avec des fesses pareilles tu ne vois pas d’objection à ce qu’il fasse mal aux tiennes hein… ? » Il me faut quelques secondes pour enregistrer réellement ce qu’elle vient de me dire et quand j’ai enfin compris, je m’étouffe littéralement de… de… De rage et de gène et de… Plein de chose. Comment est-ce qu’elle peut ne serait-ce que penser que je… Bwaaaa… Elle est dans ma tête elle doit savoir combien je ne le supporte pas ! Perdu dans ma colère intérieur, je manque la chaise sur laquelle j’étais censé atterrir et finit à nouveau par terre mais cette fois j’en profite pour me jeter sur Kaliya qui esquive souplement et se dirige rapidement vers la sortie de la cuisine. Sans me soucier du regard de tout le monde, je me relève et part à sa poursuite, hurlant « KALIYA ! Reviens là espèce de garce, j’vais te transformer en tapis de cheminée ! Tu vas morfler ! Ca va pas de dire des trucs pareils espèce de cinglée totalement stupide et sans aucune forme de raisonnement logique ! Je le hais tu m’entends, j’ai pas envie qu’il… Bwaaa ! Et toi aussi j’te hais ! ET ARRETE DE RIIIRE ! »« … Quelqu’un à compris quelque chose… ? » « Tout à fait ma petite sœur adorée. C’est Sirrush. C’est tout ce qu’il y a à comprendre je pense… Ca, et le fait qu’on va très certainement avoir le droit à pas mal de scène amusante maintenant qu’ils sont là. » Et l’idée semblait beaucoup plaire au professeur de sortilège, alors qu’ils pouvaient tous entendre encore parfaitement les jurons et autre feulements amusés provenir des autres pièces. « Et elle arrête pas. Jamais. Elle me sort touuut le temps ce genre de choses, c’est gonflant. »« Et encore, j’suis restée soft. » « …. » « Faut bien ça pour te faire ouvrir les yeux. » « BREF. Dans tous les cas, je préfère largement quand elle est en Berger Malinois. Au moins, LA, elle est drôle. Et pas provocatrice, chiante, à parler de truc dont je veux pas parler… »« Forcément que je suis drôle. Sous cette forme je suis le toi que tout le monde voit, à 100%. Toujours à gigoter de partout, courir dans tous les sens, faire le chien fou… Pfff… Je préfère cette forme là. » « Ca te fais chier, hein ? De pas arriver à rester sur un long terme dans la même forme ? De parfois changer plusieurs fois dans l’heure ? »« Je t’emmerde, toi, ton trouble de l’attention et ton hyperactivité de merde ! » *Aboiement* *Ricanement moqueur* *Course poursuite* *soupirs blasés du reste de l’assemblée* You're not a sad story. Sirrush raconte… Sa vie ! Et par le début s’il vous plait. Enfin… Son début à lui. (Qui a mit du Véritasérum dans son jus de citrouille … ? Mmmmmh ?
Toute ma vie tourne autour de ma famille. Et particulièrement autour de lui, ce qui est un peu ironique quand on sait que je ne le considère pas comme y appartenant, que je le considère comme un intrus...
Mais les tous premiers souvenirs que j’ai actuellement en moi sont totalement centrés autour de lui. (Et je dois vous avouer que les plus clairs que j’ai de façon générale… Et bien ce sont ceux qui le concernent. Peut être parce que je suis toujours en train de le regarder… Enfin, ça c’est Kaliya qui le dit, je n’y apporte pas beaucoup de crédit. ) J’ai beau faire des efforts de concentration assez important, je n’arrive pas à remonter plus loin que ça. Je n’arrive pas à remonter plus loin que ce jour précis, alors que j’avais quelques choses comme… 4 Ans ? Quelques choses comme ça. Il en avait 6 je crois. Il est arrivé chez nous à 6 Ans. Maman l’a ramené à la maison, le tenant contre lui d’une manière tellement protectrice… Pour moi, elle avait tout l’air d’une des dragonnes que j’avais seulement pu apercevoir de loin, et qui protège farouchement l’un de ses petits. Je me souviens… C’est tellement clair que s’en est frustrant, parce que hormis pour ça, je n’ai pas du tout une bonne mémoire. Mais je me souviens. J’étais tout petit, mais en voyant maman le tenir de cette manière, l’entourer ainsi de son amour, en voyant tout ça… Instinctivement, dans mon jeune esprit… Je l’ai directement intégré à notre immense cercle familial. Parce que pour moi, si maman se comportait ainsi envers lui, ça voulait forcément dire qu’il faisait parti des nôtres. Je ne le connaissais pas encore, c’est tout. Il ne ressemblait pas à mes cousins ou cousine, il ne ressemblait pas à mes deux petites sœurs… Il ne ressemblait à personne de présent dans la pièce à ce moment là… Mais il avait l’air tellement… Pour mon regard de petit garçon qui s’émerveille de tout, Silas était juste… Fascinant. Impressionnant, même s’il ne semblait pas du tout rassurer par nous tous, parce qu’il voyait. J’avais vraiment envie de le connaître… Alors quand elle l’a poussé doucement vers nous pour qu’on fasse connaissance je me suis levé avec plus ou moins d’adresse et j’ai marché vers lui, avant que les autres n’aient pu réagir. Je crois que maman avait dit quelques choses à ce moment là, mais j’avoue que ça par contre je ne m’en souviens plus. Elle nous le présentait sûrement, nous disait son nom et expliquant brièvement le pourquoi du comment de sa présence à la maison mais… Je crois juste que toute mon attention était totalement tournée vers lui, trop pour que je note autre chose dans ma tête. Pour une fois que je réussissais à me concentrer sur quelques choses… Et bien je ne m’en privais pas et je ne faisais attention à rien d’autre. Quand je suis arrivé près de lui, je lui ai fait un grand sourire, mon plus beau j’en suis sûr !, mais ça n’a pas vraiment eu l’air de le rassurer ou quoi… Du coup, je lui ai tendu à bout de bras ; vous savez comme un gosse qui offre des fleurs à sa mère, avec le grand sourire plein de boue parce que les fleurs viennent de son propre jardin ; ce que je tenais fermement dans ma main, et comme il ne le prenait pas et qu’il restait simplement immobile, je lui ai saisi sa propre main et j’ai mis mon jouet dedans. Mais ce n’était pas n’importe quel jouet hein ! Après Drage, ma Peluche, ce jouet là c’était mon préféré. Je le trainais partout avec moi. Mais genre vraiment partout. Dans mon lit, dans le bain, à table, quand on allait se promener dehors, en ville… Absolument partout. Je l’adorais, ce jouet en forme de… Dragon. Encore un, évidement. « Moi c’est Sirrush ! Et lui, c’est Venn ! J’te l’donne, il est à toi maintenant ! » Et je lui ai effectivement donné, et puis je l’ai entrainé derrière moi pour l’amener vers les autres. Mais je ne l’ai pas lâché du début à la fin. Et après, plus tard, j’ai continué comme ça, je ne l’ai plus quitté, et je le je suivais tout le temps. Un vrai pot de colle je pense. Dès qu’il quittait sa chambre, j’étais sur ses talons… Je crois que des fois j’étais carrément en embuscade devant sa porte parce que j’avais peur de le manquer, mais je n’y pouvais rien, je voulais juste… Tout le temps être avec lui, faire plein de truc avec lui, jamais le quitter. Ca a bien changé aujourd’hui… Quoique… Au final, je garde toujours les yeux sur lui, mh ? Je me demande souvent ce qu’il a fait de Venn… Je suppose qu’il à largement eut le temps et la possibilité de le jeter, maintenant mais ce cadeau que je lui ai fait… C’est un peu le début de mon histoire. De celle dont je me souviens parfaitement en tout cas.
Pour être tout à fait honnête, et franchement profitez en je ne dirai sans doute plus jamais ça, même en répétant sans cesse que je le déteste que je ne le supporte pas… Je ne sais pas comment aurait été ma vie sans lui. Je n’arrive pas à l’imaginer. C’est le cas pour chacun des membres de la famille, évidement. Plato, Rein’ et ses frères, Hannah et même Heidi, Sol’, Hella, Aksel mes parents, mes oncles et tante… C’est pareil… Mais… En même temps… C’est comme si sans lui précisément il m’aurait manqué quelque chose d’encore plus important. Il m’a toujours aidé. Quand je faisais des bêtises… Ou quand je n’allais pas bien… Toujours. Même sans que je n’en n’ai conscience.
Dans une belle chambre rendue sombre par la nuit tombée et les rideaux fermés se trouvait un grand lit, large et recouvert de lourdes et épaisses couvertures pour lutter contre le froid de la région, aidé en cela par des sortilèges spécifique posés sur chaque pièce où les membres de la famille Ingherneils vivaient. Grace à ces sorts ils régnaient toujours une douce température quelque soit l’heure de la journée et l’ambiance familiale naturellement chaleureuse ne faisait que renforcer cette sensation d’unité et de bien être que n’importe qui de normalement constitué pouvait ressentir en mettant ne serait-ce qu’un seul pied dans la demeure. Mais pour cette nuit, cette ambiance précise n’était pas du tout au rendez vous, bien au contraire. Dans le dit lit se trouvait la frêle silhouette d’un garçon de 4 ou 5 ans endormi depuis moins de 3 heures, brun et pâle. Il avait été couché par sa mère après avoir passé une soirée éprouvante à se faire sévèrement disputer par son père qui avait vainement tenté durant un long moment de lui apprendre quelques bases du monde sorcier. Vainement car il n’avait à aucun moment réussit à capter son attention Jusqu’ici il n’y avait rien de vraiment étrange car malheureusement c’était une scène qui se reproduisait de plus en plus souvent depuis quelque temps, mais là où se trouvait l’inhabituelle et l’anormal c’était quand on constatait qu’il était réellement agité. Ses couvertures étaient de plus en plus repoussées vers le bout de son lit, le découvrant peu à peu, son visage se crispait doucement à l’image de ses poings qui se serraient et se desserraient dans le même rythme et d’un seul coup, il se redressa violement en position assise, un cri de terreur franchissant ses lèvres, les yeux grands ouverts et affolés. Dans le même temps et, comme pour répondre à la violente agitation de l’enfant, un bref éclat de magie sortie de son corps et s’occupa de garder tout ce qu’il se passait à l’intérieur de la chambre à l’écart des oreilles parentales, empêchant ainsi quiconque de lui venir en aide, mais exauçant le souhait inconscient de Sirrush de n’avertir personne de ce qu’il se passait. Il se débattait violement, la respiration excessivement courte et saccadée à s’en étouffer, le cœur battant à tout rompre - à lui en rompre les côtes -, comme s’il tentait d’échapper à un ennemi présent dans la pièce, mais que lui seul pouvait voir à travers ses pupilles dilatés à l’extrême. Un sanglot ; presque fatale tant il chamboula encore plus sa respiration déjà bien malmenée ; coupa ses cris terrifiés et laissa passer quelques mots peu compréhensible si quelqu’un avait tendu l’oreille à ce moment là, « Pas… Seul… revenez… » Un nouveau gémissement de peur, plus faible, alors que l’agitation de l’enfant se calmait lentement, trop lentement. Il fallut encore quelques minutes pour que le corps épuisé et en sueur ne s’apaise finalement presque totalement. Allongé sur le lit complètement défait, les paupières encore ouverte sur un regard pas vraiment éveillé, pas vraiment endormi, comme dans un autre monde il contemplait la chambre sombre et soudainement trop grande, trop vide. Seul Là où normalement il aurait du se rendormir sans y penser plus longtemps, il se leva, et d’une démarche hésitante il quitta son lit, sa main serrée sur sa peluche qu’il avait attrapé plus par automatisme que par réelle volonté. Il arriva rapidement près de la porte de sa chambre et l’ouvrit directement, s’engageant dans le couloir et, sans marquer de pause, il se dirigea immédiatement vers une chambre occupée depuis pas si longtemps que ça. Sa main encore un peu tremblante attrapa la poignet et la porte s’ouvrit en douceur. Il se faufila à l’intérieur de la pièce et s’approcha du lit occupé par une silhouette plus grande que lui. Sans prononcer une parole ou émettre un seul bruit – il n’aurait pas pu de toute façon, il n’avait pas réellement conscience de ce qu’il était en train de faire, il se rendait tout simplement à l’endroit où il était inconsciement persuadé d’être le plus en sécurité. – il se glissa sous les draps et se colla directement contre le corps qui reposait là avant lui. Un mouvement de surprise assez brusque de sa part ne le dérangea pas, au contraire, il se contenta de se resserrer un peu plus contre lui, échappant un soupir de bien être. « Sirrush ? Qu’est ce que tu fais là ? Ca va ? » Aucune réponse, l’enfant c’était déjà rendormi, rassuré par la chaleur des draps, par sa présence à lui et par son odeur qui resterai gravé dans son inconscient. « … Sirrush ? » Un soupir face à la respiration régulière qui est la seule réponse au ton interrogateur, une hésitation, puis finalement Silas se tourna un peu de manière à pouvoir entourer celui qui était désormais son petit frère avec un de ses bras, hésitant, mais quand Sirrush se cala plus confortablement il raffermit sa prise et retourna doucement dans le monde de Morphée, dans le rôle de protecteur du plus jeune pour chasser les cauchemars et autres visions indésirable qui pourraient vouloir l’attaquer.
…C’était la première fois où il m’a… Protégé. Protégé contre quelque chose que je n’avais même pas réellement conscience de subir… Ces terreurs nocturnes ont commencé à me pourrir mes nuits vers l’âge de 5 ans, quand mon père à lui-même commencé à essayer de venir à bout de ma tendance à m’agiter trop dans tous les sens, tous le temps. Il… Ne s’y prenait pas de la bonne manière je pense. Il était trop centré sur le fait que c’était indigne du comportement que devait avoir un de ses enfants pour comprendre le fait que je n’y pouvais rien. Que ce n’était pas de ma faute, que c’était quelque chose que je ne maitrisais simplement pas. Ce n’est pas de sa faute non plus, au final il ne faisait que se référer à sa propre éducation mais le fait est là : c’est certainement son comportement qui est à l’origine de mes angoisses, de mes peurs nocturnes et de ma phobie… Être persuadé que son propre père ne nous aime pas vraiment n’aide pas à grandir tout à fait sainement. Heureusement, il avait aussi ses bons côtés. Le meilleur pour l’enfant que j’étais, c’était sans aucun doute le fait qu’il se laissait presque tout le temps mener par le bout du nez par ma mère, Gina. En même temps, ma mère c’est une sacré femme. Elle sait parfaitement comment agir avec mon père pour qu’il fasse exactement ce qu’elle veut. Je pense qu’il le sait, depuis le temps… Je pense aussi que c’est l’une des raisons qui fait qu’il l’aime aussi fort. Ca m’a évité à un très grands nombre de reprises pas mal de punition à sa sauce, qui aurait pourtant été quelque fois méritées…
Mon objectif est atteint. La cuisine de notre maison ! Ravi, je jette un coup d’œil autour de moi et m’avance dans la pièce, mes pieds nus tapant avec légèreté sur le carrelage froid. Ca a été dur de l’atteindre la cuisine vous savez ! J’ai du sortir de ma chambre discrètement sans rien faire grincer ou tomber, et ensuite j’ai du arriver jusqu’ici sans me perdre dans les couloirs ; elle est grande notre maison j’y peux rien ! Surtout quand on a à peine 6 ans ; et puis maintenant que j’y suis, faut que je fasse attention de ne pas réveiller Berit et Bodil. Je sais pas où ils dorment, maman veut pas me le dire, elle dit que j’irai tout le temps les déranger sinon, du coup faut que je sois discret. Je m’avance vers les placards tout au fond, et j’attrape une chaise au passage que j’essaie de glisser le plus silencieusement possible jusque là bas. Je jette un coup d’œil vers la petit peluche que j’ai lâché quand je suis entré dans la cuisine et qui du coup s’est mise à voler, me suivant de près. « Soit sage Drage ! Ils doivent pas nous entendre tant qu’on a pas accomplit notre mission ! » Une mission de ravitaillement. Très importante. Le petit dragon couleur émeraude ne bouge pas d’un pouce, voletant toujours mollement à côté de moi. J’en conclus évidement qu’il est d’accord avec moi, et je commence l’ascension de ma chaise. Debout bien droit sur celle-ci, je me dresse sur la pointe des pieds, me penche dangereusement vers l’avant en me tenant à peine, et c’est en équilibre totalement instable que je réussis à ouvrir le placard aux trésors, celui qui contient tout un tas de gâteaux. Un sourire gourmand apparait sur mon visage et je tends la main vers une boite de cookies fait tout juste la veille. Encore un peu… quelques centimètres… je tire la langue sous l’effort et la concentration et laisse presque échapper une exclamation de victoire quand mes doigts frôlent la boite… Jusqu’à ce que qu’elle m’échappe totalement et que je me casse la figure, ma chaise s’étant renversée sous les contorsions que je lui faisais subir, m’envoyant rouler plus loin. Ma tête se cogne contre le placard et j’atteins finalement le sol, à peine conscient du vacarme que je viens de faire. Les larmes me montent aux yeux sous la douleur et le choc de ma cascade et je tente courageusement de les retenir mais, en entendant la cavalcade des gens de la maison, les deux pop successifs des elfes alerté par le bruit, je craque et éclate en sanglot, serrant très fort Drage contre moi. « Sirrush ! » Je lève les yeux, reniflant faiblement et voit maman, debout à l’entrée, contemplant avec effarement l’état de la cuisine, et juste derrière papa qui ferme les yeux d’un air blasé et en colère. Je vois quelques autres adultes dans le tas et surtout tonton Orion qui se mord la lèvre, hésitant entre froncer les sourcils d’inquiétude, et éclater de rire je crois. Je dois donner un spectacle vraiment étrange, affalé par terre, entouré de gâteaux et de miettes et la chaise renversée derrière moi… Un mouvement plus bas me fait baisser les yeux et Silas apparaît, se glissant entre leurs jambes pour voir ce qu’il se passe. Je lui adresse un grand regard humide, regrettant presque de ne pas avoir été le chercher pour qu’il m’aide à attraper les gâteaux… Peut être qu’il m’aurait évité une chute comme ça… Mais en même temps, c’était une mission secrète, personne devait savoir ! Même pas Silas qui était celui à qui je disais tout plein de choses pourtant. « Mais qu’est ce qu’il c’est passé ici, j’ai cru que l’un des dragons s’était échappé et qu’on se faisait attaquer ! » Je chouine un peu plus, enfonçant mon nez dans ma peluche quand finalement maman bouge pour accourir près de moi suivit par Silas. « J’ai…je…. C’est… C’est Drage ! Il avait faim ! Alors il est venu ici ! Je voulais pas moi ! Mais il avait trèèèès faim, Il voulait des cookies et il est venu se servir, il m’a pas écouté ! Et après quand j’ai essayé de l’arrêter il… Il m’a jeté la chaise dessus et… » Un mouvement du côté de mon grand frère me fait taire et je croise son regard alors qu’il me fait les gros yeux comme pour me dire de me taire. Je fronce le nez et m’apprête à en rajouter une couche quand maman m’interromps d’un soupire, posant sa main sous mon menton pour me relever la tête et observer mon front ou une bosse à déjà commencer à faire sa place. « Sirrush… Tu sais que Drage est une peluche… » « Noon ! C’est un vrai bébé dragon ! Et il avait faim… » « Sir… » « Ca suffit ! » La voix de papa claque et je sursaute, me rapprochant de Silas sans y penser alors que je jette un œil inquiet à l’adulte en colère. J’ai encore fais quelque chose qu’il a pas aimé … ? « Jeune homme, qu’est ce qu’on avait dit ? Pas de grignotage la nuit, tu reste dans ta chambre sauf si tu as un cauchemar, tu ne te ballade pas dans les couloirs, et par l’enfer tu ne monte pas sur une chaise comme ça, comme un inconscient ! » « C’est pas moi c’est Dra… » « J’ai dit CA SUFFIT ! De toute façon j’ai toujours été contre cette idée d’offrir cette peluche à cet enfant, Gina ! Un Dragon sérieusement ? Il n’y en a pas assez dehors ? Pas besoin de nourrir encore plus son imagination. Donne la moi Sirr’, ce sera ta punition pour avoir désobéi une nouvelle fois! » Je le vois s’avancer vers moi, la main tendu vers Drage et mes pleurs redoublent alors que je m’accroche fort à elle. Comme je vois qu’il ne compte pas s’arrêter, je saute sur mes pieds me dégageant de la main de maman et je vais me cacher derrière Silas, agrippant son teeshirt entre mes doigts. Il le laissera pas faire lui au moins… « Ha ça suffit les gamineries, tu en a assez fait pour ce soir ! Viens ici. Tout de suite. » Malgré le ton sans appel je me contente de secouer vivement la tête en me serrant un peu plus contre mon aîné, jetant un coup d’œil aux autres adultes. Tonton Orion fronce légèrement les sourcils et hésite à se rapprocher, et les autres laissent la scène se dérouler sans intervenir, rassurant les Elfes sur le fait qu’il n’aurait rien pu faire. J’entends vaguement un « De toute façon, vous savez bien que dès que Sirrush à une idée en tête… » sans vraiment comprendre. Silas finit par prendre la parole à son tour. « Il y peut rien… Il avait surement très faim, et il voulait déranger personne… » « Mais non c’est… » Je me tais en sentant une pression contre mon bras et me mords la lèvre, dépité. Elle est crédible mon histoire pourtant. « Lui prendre sa peluche ce serait méchant, il l’adore ! » « Je ne… » « Silas à raison chéri… Ne lui prends pas Drage, je suis d’accord il n’aurait pas du faire ce qu’il à fait mais le priver de sa peluche préférée ce n’est pas une solution au contraire… » Un profond soupir résonne et je jette un coup d’œil au dessus de l’épaule de mon bouclier, voyant papa croiser les bras en jetant à ma mère un regard agacé mais… Habitué. Peut être un peu boudeur aussi. « Et tu propose quoi ? Il faut bien le punir. » Un sourire amusé apparaît sur ses lèvres et elle m’envoie un coup d’œil malicieux. « Ho oui, je vais le punir. Demain matin, alors que tous les enfants seront occupés à jouer dehors ou a admirer nos chers Dragons, toi jeune homme, tu seras coincé avec moi pour le double d’heure de cours d’Anglais. Sans pause. » un Couinement horrifié m’échappe et je tente de protester, m’interrompant net au regard noir qu’elle me lance. « C’est ça ou Drage, Sirrush. Tu choisis. » Les larmes me montent à nouveau aux yeux et je les baisse, dépité. Pourquoi l’excuse de la peluche à pas marché, hein ? Elle était bien trouvée pourtant. Choisir… Rester enfermé à étudier, ou perdre Drage… Choisir… Je remue nerveusement, serrant et desserrant mes mains sur le tee shirt incapable de savoir quoi dire, m’a bouche s’ouvrant et se fermant plusieurs fois de suite. « Reste à l’intérieur Sirr… Tu pourras jouer dehors après… » Je réagis au murmure de mon frère et suit finalement le choix qu’il a pris pour moi, sans protester, heureux que l’on décide pour moi. « D’accord… Je resterai l’intérieur avec toi… » « Je savais que nous trouverions un accord. Et maintenant au lit, Silas, tu le ramène dans sa chambre et tu vas te recoucher directement okay ? Je passerais dans vos chambres après. Là je reste ici avec votre père, Berit et Bodil histoire d’arranger un peu tout ce bazar. Et pas de détour ! Je le saurai. » Elle nous lance un coup d’œil faussement menaçant et je me laisse entrainer vers la sortie, trainant un peu des pieds pour le principe. En passant à côté de papa, il laisse sa main ébouriffer mes cheveux en soupirant à nouveau. « Qu'est ce qu'on va faire de toi... » Et je me mords à nouveau la lèvre. Est-ce que ça veut dire qu’il ne veut plus de moi s’il ne sait pas ce qu’il veut faire avec moi … ? Une fois rendu à l’écart et à mi chemin entre nos deux chambres, Si' se retourne vers moi, les bras croisés, les sourcils froncés clairement mécontent. Je le trouve vraiment impressionnant quand il fait ça et je me mords la lèvre, inquiet. « A nous deux maintenant ! T’aurais pu vraiment te faire mal tu sais ça ? Monter sur une chaise, t’as pensé à quoi sérieusement et tu… » Je ferme les yeux, en grommelant, boudeur, le laissant parler tout seule en faisant comme si je ne l’écoutais pas, à son plus grand agacement. Il devrait avoir l’habitude pourtant, je fais toujours ça. Je sais que ça l’ennuie, moi ça m’amuse de l’embêter un peu. Et puis, dans tout ça, moi, j’ai pas eu mon cookie.
… Oui, j’étais un garçon turbulent. … Kaliya me signale que je suis soit de mauvaise foi, soit totalement aveugle, je vais donc corriger pour lui faire plaisir : Oui, j’étais et je suis toujours un garçon turbulent. Et à mon avis ça ne cessera jamais d’être comme ça. C’est juste… Ma façon d’être, je ne le contrôle pas. Et pourtant, merlin seul sait combien j’ai pu essayer, pour faire plaisir à Papa entre autre. Très fort. D’être plus attentif, de ne pas m’éparpiller, de le rendre fier quoi… j’aurais pu m’en rendre malade, en fait, si à côté il n’y avait pas eu l’amour de Maman et du reste de la famille. Mais le fait est que dans ma tête tous mes efforts ne fonctionnaient pas. Pour moi j’échouais à chaque fois, j’étais moins bien que les autres à ses yeux, moins bien que la calme Hanna et même moins qu’Heidi malgré son caractère… Et moins bien que Silas. Et pourtant je l’aimais Silas, mais inconsciement et sans que j’en ai réellement conscience il y avait toujours ça qui revenait régulièrement. Silas était mieux que moi qui étais pourtant là avant. Silas était mieux… Et sûrement plus aimé, n’est ce pas ? C’était logique. Du coup, c’était tout aussi logique qu’un jour ils se décident à m’abandonner, à son profit… Et plus les semaines et mois passaient, plus cette idée se faisait plus précise dans un coin de ma tête, plus j’accumulais, plus j’avais peur. Une peur insidieuse qui se faisait sa place sans me demander mon avis… Et puis un jour le vase a débordé.
Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Carlia / Aimy' 21 ans ** ϟ Où as-tu trouvé le forum? Ecoutez, il semblerait que j'y vive. Enfin, entout cas j'ai fait mettre mon courrier à cette adresse, mon téléphone... J'ai un lit et tout et tout... ϟ Personnage: Inventé et faisant partie de la Famille INGHERNEIIIIIIILS ϟ As-tu un autre compte sur BP? C'est une vrai question ou...? Okay Sebastian le Chevelu Pervers Plum l'Hypermnésique chieur Silver l'adorable petite chose que j'aime et que j'adore (rangecettemachetteBraoilestàtoi.) ϟ Présence: Everyday,everytime all the year. Oh yeah. 8D ϟ Une remarque? J'vous aime tous très fort, BP C'est une famille et ... Voilà. Love you Et INGHERNEILS EN FOOOORCE
Dernière édition par Sirrush D. Mortensen le Mar 17 Sep - 16:20, édité 9 fois |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Invité, Sam 31 Aoû - 13:28 ( #) | You're not a sad story. Sirrush raconte… Sa vie ! Et par le début s’il vous plait. Enfin… Son début à lui. (Qui a mit du Véritasérum dans son jus de citrouille … ? Mmmmmh ?
Toute ma vie tourne autour de ma famille. Et particulièrement autour de lui, ce qui est un peu ironique quand on sait que je ne le considère pas comme y appartenant, que je le considère comme un intrus...
Mais les tous premiers souvenirs que j’ai actuellement en moi sont totalement centrés autour de lui. (Et je dois vous avouer que les plus clairs que j’ai de façon générale… Et bien ce sont ceux qui le concernent. Peut être parce que je suis toujours en train de le regarder… Enfin, ça c’est Kaliya qui le dit, je n’y apporte pas beaucoup de crédit. ) J’ai beau faire des efforts de concentration assez important, je n’arrive pas à remonter plus loin que ça. Je n’arrive pas à remonter plus loin que ce jour précis, alors que j’avais quelques choses comme… 4 Ans ? Quelques choses comme ça. Il en avait 6 je crois. Il est arrivé chez nous à 6 Ans. Maman l’a ramené à la maison, le tenant contre lui d’une manière tellement protectrice… Pour moi, elle avait tout l’air d’une des dragonnes que j’avais seulement pu apercevoir de loin, et qui protège farouchement l’un de ses petits. Je me souviens… C’est tellement clair que s’en est frustrant, parce que hormis pour ça, je n’ai pas du tout une bonne mémoire. Mais je me souviens. J’étais tout petit, mais en voyant maman le tenir de cette manière, l’entourer ainsi de son amour, en voyant tout ça… Instinctivement, dans mon jeune esprit… Je l’ai directement intégré à notre immense cercle familial. Parce que pour moi, si maman se comportait ainsi envers lui, ça voulait forcément dire qu’il faisait parti des nôtres. Je ne le connaissais pas encore, c’est tout. Il ne ressemblait pas à mes cousins ou cousine, il ne ressemblait pas à mes deux petites sœurs… Il ne ressemblait à personne de présent dans la pièce à ce moment là… Mais il avait l’air tellement… Pour mon regard de petit garçon qui s’émerveille de tout, Silas était juste… Fascinant. Impressionnant, même s’il ne semblait pas du tout rassurer par nous tous, parce qu’il voyait. J’avais vraiment envie de le connaître… Alors quand elle l’a poussé doucement vers nous pour qu’on fasse connaissance je me suis levé avec plus ou moins d’adresse et j’ai marché vers lui, avant que les autres n’aient pu réagir. Je crois que maman avait dit quelques choses à ce moment là, mais j’avoue que ça par contre je ne m’en souviens plus. Elle nous le présentait sûrement, nous disait son nom et expliquant brièvement le pourquoi du comment de sa présence à la maison mais… Je crois juste que toute mon attention était totalement tournée vers lui, trop pour que je note autre chose dans ma tête. Pour une fois que je réussissais à me concentrer sur quelques choses… Et bien je ne m’en privais pas et je ne faisais attention à rien d’autre. Quand je suis arrivé près de lui, je lui ai fait un grand sourire, mon plus beau j’en suis sûr !, mais ça n’a pas vraiment eu l’air de le rassurer ou quoi… Du coup, je lui ai tendu à bout de bras ; vous savez comme un gosse qui offre des fleurs à sa mère, avec le grand sourire plein de boue parce que les fleurs viennent de son propre jardin ; ce que je tenais fermement dans ma main, et comme il ne le prenait pas et qu’il restait simplement immobile, je lui ai saisi sa propre main et j’ai mis mon jouet dedans. Mais ce n’était pas n’importe quel jouet hein ! Après Drage, ma Peluche, ce jouet là c’était mon préféré. Je le trainais partout avec moi. Mais genre vraiment partout. Dans mon lit, dans le bain, à table, quand on allait se promener dehors, en ville… Absolument partout. Je l’adorais, ce jouet en forme de… Dragon. Encore un, évidement. « Moi c’est Sirrush ! Et lui, c’est Venn ! J’te l’donne, il est à toi maintenant ! » Et je lui ai effectivement donné, et puis je l’ai entrainé derrière moi pour l’amener vers les autres. Mais je ne l’ai pas lâché du début à la fin. Et après, plus tard, j’ai continué comme ça, je ne l’ai plus quitté, et je le je suivais tout le temps. Un vrai pot de colle je pense. Dès qu’il quittait sa chambre, j’étais sur ses talons… Je crois que des fois j’étais carrément en embuscade devant sa porte parce que j’avais peur de le manquer, mais je n’y pouvais rien, je voulais juste… Tout le temps être avec lui, faire plein de truc avec lui, jamais le quitter. Ca a bien changé aujourd’hui… Quoique… Au final, je garde toujours les yeux sur lui, mh ? Je me demande souvent ce qu’il a fait de Venn… Je suppose qu’il à largement eut le temps et la possibilité de le jeter, maintenant mais ce cadeau que je lui ai fait… C’est un peu le début de mon histoire. De celle dont je me souviens parfaitement en tout cas.
Pour être tout à fait honnête, et franchement profitez en je ne dirai sans doute plus jamais ça, même en répétant sans cesse que je le déteste que je ne le supporte pas… Je ne sais pas comment aurait été ma vie sans lui. Je n’arrive pas à l’imaginer. C’est le cas pour chacun des membres de la famille, évidement. Plato, Rein’ et ses frères, Hannah et même Heidi, Sol’, Hella, Aksel mes parents, mes oncles et tante… C’est pareil… Mais… En même temps… C’est comme si sans lui précisément il m’aurait manqué quelque chose d’encore plus important. Il m’a toujours aidé. Quand je faisais des bêtises… Ou quand je n’allais pas bien… Toujours. Même sans que je n’en n’ai conscience.
Dans une belle chambre rendue sombre par la nuit tombée et les rideaux fermés se trouvait un grand lit, large et recouvert de lourdes et épaisses couvertures pour lutter contre le froid de la région, aidé en cela par des sortilèges spécifique posés sur chaque pièce où les membres de la famille Ingherneils vivaient. Grace à ces sorts ils régnaient toujours une douce température quelque soit l’heure de la journée et l’ambiance familiale naturellement chaleureuse ne faisait que renforcer cette sensation d’unité et de bien être que n’importe qui de normalement constitué pouvait ressentir en mettant ne serait-ce qu’un seul pied dans la demeure. Mais pour cette nuit, cette ambiance précise n’était pas du tout au rendez vous, bien au contraire. Dans le dit lit se trouvait la frêle silhouette d’un garçon de 4 ou 5 ans endormi depuis moins de 3 heures, brun et pâle. Il avait été couché par sa mère après avoir passé une soirée éprouvante à se faire sévèrement disputer par son père qui avait vainement tenté durant un long moment de lui apprendre quelques bases du monde sorcier. Vainement car il n’avait à aucun moment réussit à capter son attention Jusqu’ici il n’y avait rien de vraiment étrange car malheureusement c’était une scène qui se reproduisait de plus en plus souvent depuis quelque temps, mais là où se trouvait l’inhabituelle et l’anormal c’était quand on constatait qu’il était réellement agité. Ses couvertures étaient de plus en plus repoussées vers le bout de son lit, le découvrant peu à peu, son visage se crispait doucement à l’image de ses poings qui se serraient et se desserraient dans le même rythme et d’un seul coup, il se redressa violement en position assise, un cri de terreur franchissant ses lèvres, les yeux grands ouverts et affolés. Dans le même temps et, comme pour répondre à la violente agitation de l’enfant, un bref éclat de magie sortie de son corps et s’occupa de garder tout ce qu’il se passait à l’intérieur de la chambre à l’écart des oreilles parentales, empêchant ainsi quiconque de lui venir en aide, mais exauçant le souhait inconscient de Sirrush de n’avertir personne de ce qu’il se passait. Il se débattait violement, la respiration excessivement courte et saccadée à s’en étouffer, le cœur battant à tout rompre - à lui en rompre les côtes -, comme s’il tentait d’échapper à un ennemi présent dans la pièce, mais que lui seul pouvait voir à travers ses pupilles dilatés à l’extrême. Un sanglot ; presque fatale tant il chamboula encore plus sa respiration déjà bien malmenée ; coupa ses cris terrifiés et laissa passer quelques mots peu compréhensible si quelqu’un avait tendu l’oreille à ce moment là, « Pas… Seul… revenez… » Un nouveau gémissement de peur, plus faible, alors que l’agitation de l’enfant se calmait lentement, trop lentement. Il fallut encore quelques minutes pour que le corps épuisé et en sueur ne s’apaise finalement presque totalement. Allongé sur le lit complètement défait, les paupières encore ouverte sur un regard pas vraiment éveillé, pas vraiment endormi, comme dans un autre monde il contemplait la chambre sombre et soudainement trop grande, trop vide. Seul Là où normalement il aurait du se rendormir sans y penser plus longtemps, il se leva, et d’une démarche hésitante il quitta son lit, sa main serrée sur sa peluche qu’il avait attrapé plus par automatisme que par réelle volonté. Il arriva rapidement près de la porte de sa chambre et l’ouvrit directement, s’engageant dans le couloir et, sans marquer de pause, il se dirigea immédiatement vers une chambre occupée depuis pas si longtemps que ça. Sa main encore un peu tremblante attrapa la poignet et la porte s’ouvrit en douceur. Il se faufila à l’intérieur de la pièce et s’approcha du lit occupé par une silhouette plus grande que lui. Sans prononcer une parole ou émettre un seul bruit – il n’aurait pas pu de toute façon, il n’avait pas réellement conscience de ce qu’il était en train de faire, il se rendait tout simplement à l’endroit où il était inconsciement persuadé d’être le plus en sécurité. – il se glissa sous les draps et se colla directement contre le corps qui reposait là avant lui. Un mouvement de surprise assez brusque de sa part ne le dérangea pas, au contraire, il se contenta de se resserrer un peu plus contre lui, échappant un soupir de bien être. « Sirrush ? Qu’est ce que tu fais là ? Ca va ? » Aucune réponse, l’enfant c’était déjà rendormi, rassuré par la chaleur des draps, par sa présence à lui et par son odeur qui resterai gravé dans son inconscient. « … Sirrush ? » Un soupir face à la respiration régulière qui est la seule réponse au ton interrogateur, une hésitation, puis finalement Silas se tourna un peu de manière à pouvoir entourer celui qui était désormais son petit frère avec un de ses bras, hésitant, mais quand Sirrush se cala plus confortablement il raffermit sa prise et retourna doucement dans le monde de Morphée, dans le rôle de protecteur du plus jeune pour chasser les cauchemars et autres visions indésirable qui pourraient vouloir l’attaquer.
…C’était la première fois où il m’a… Protégé. Protégé contre quelque chose que je n’avais même pas réellement conscience de subir… Ces terreurs nocturnes ont commencé à me pourrir mes nuits vers l’âge de 5 ans, quand mon père à lui-même commencé à essayer de venir à bout de ma tendance à m’agiter trop dans tous les sens, tous le temps. Il… Ne s’y prenait pas de la bonne manière je pense. Il était trop centré sur le fait que c’était indigne du comportement que devait avoir un de ses enfants pour comprendre le fait que je n’y pouvais rien. Que ce n’était pas de ma faute, que c’était quelque chose que je ne maitrisais simplement pas. Ce n’est pas de sa faute non plus, au final il ne faisait que se référer à sa propre éducation mais le fait est là : c’est certainement son comportement qui est à l’origine de mes angoisses, de mes peurs nocturnes et de ma phobie… Être persuadé que son propre père ne nous aime pas vraiment n’aide pas à grandir tout à fait sainement. Heureusement, il avait aussi ses bons côtés. Le meilleur pour l’enfant que j’étais, c’était sans aucun doute le fait qu’il se laissait presque tout le temps mener par le bout du nez par ma mère, Gina. En même temps, ma mère c’est une sacré femme. Elle sait parfaitement comment agir avec mon père pour qu’il fasse exactement ce qu’elle veut. Je pense qu’il le sait, depuis le temps… Je pense aussi que c’est l’une des raisons qui fait qu’il l’aime aussi fort. Ca m’a évité à un très grands nombre de reprises pas mal de punition à sa sauce, qui aurait pourtant été quelque fois méritées…
Mon objectif est atteint. La cuisine de notre maison ! Ravi, je jette un coup d’œil autour de moi et m’avance dans la pièce, mes pieds nus tapant avec légèreté sur le carrelage froid. Ca a été dur de l’atteindre la cuisine vous savez ! J’ai du sortir de ma chambre discrètement sans rien faire grincer ou tomber, et ensuite j’ai du arriver jusqu’ici sans me perdre dans les couloirs ; elle est grande notre maison j’y peux rien ! Surtout quand on a à peine 6 ans ; et puis maintenant que j’y suis, faut que je fasse attention de ne pas réveiller Berit et Bodil. Je sais pas où ils dorment, maman veut pas me le dire, elle dit que j’irai tout le temps les déranger sinon, du coup faut que je sois discret. Je m’avance vers les placards tout au fond, et j’attrape une chaise au passage que j’essaie de glisser le plus silencieusement possible jusque là bas. Je jette un coup d’œil vers la petit peluche que j’ai lâché quand je suis entré dans la cuisine et qui du coup s’est mise à voler, me suivant de près. « Soit sage Drage ! Ils doivent pas nous entendre tant qu’on a pas accomplit notre mission ! » Une mission de ravitaillement. Très importante. Le petit dragon couleur émeraude ne bouge pas d’un pouce, voletant toujours mollement à côté de moi. J’en conclus évidement qu’il est d’accord avec moi, et je commence l’ascension de ma chaise. Debout bien droit sur celle-ci, je me dresse sur la pointe des pieds, me penche dangereusement vers l’avant en me tenant à peine, et c’est en équilibre totalement instable que je réussis à ouvrir le placard aux trésors, celui qui contient tout un tas de gâteaux. Un sourire gourmand apparait sur mon visage et je tends la main vers une boite de cookies fait tout juste la veille. Encore un peu… quelques centimètres… je tire la langue sous l’effort et la concentration et laisse presque échapper une exclamation de victoire quand mes doigts frôlent la boite… Jusqu’à ce que qu’elle m’échappe totalement et que je me casse la figure, ma chaise s’étant renversée sous les contorsions que je lui faisais subir, m’envoyant rouler plus loin. Ma tête se cogne contre le placard et j’atteins finalement le sol, à peine conscient du vacarme que je viens de faire. Les larmes me montent aux yeux sous la douleur et le choc de ma cascade et je tente courageusement de les retenir mais, en entendant la cavalcade des gens de la maison, les deux pop successifs des elfes alerté par le bruit, je craque et éclate en sanglot, serrant très fort Drage contre moi. « Sirrush ! » Je lève les yeux, reniflant faiblement et voit maman, debout à l’entrée, contemplant avec effarement l’état de la cuisine, et juste derrière papa qui ferme les yeux d’un air blasé et en colère. Je vois quelques autres adultes dans le tas et surtout tonton Orion qui se mord la lèvre, hésitant entre froncer les sourcils d’inquiétude, et éclater de rire je crois. Je dois donner un spectacle vraiment étrange, affalé par terre, entouré de gâteaux et de miettes et la chaise renversée derrière moi… Un mouvement plus bas me fait baisser les yeux et Silas apparaît, se glissant entre leurs jambes pour voir ce qu’il se passe. Je lui adresse un grand regard humide, regrettant presque de ne pas avoir été le chercher pour qu’il m’aide à attraper les gâteaux… Peut être qu’il m’aurait évité une chute comme ça… Mais en même temps, c’était une mission secrète, personne devait savoir ! Même pas Silas qui était celui à qui je disais tout plein de choses pourtant. « Mais qu’est ce qu’il c’est passé ici, j’ai cru que l’un des dragons s’était échappé et qu’on se faisait attaquer ! » Je chouine un peu plus, enfonçant mon nez dans ma peluche quand finalement maman bouge pour accourir près de moi suivit par Silas. « J’ai…je…. C’est… C’est Drage ! Il avait faim ! Alors il est venu ici ! Je voulais pas moi ! Mais il avait trèèèès faim, Il voulait des cookies et il est venu se servir, il m’a pas écouté ! Et après quand j’ai essayé de l’arrêter il… Il m’a jeté la chaise dessus et… » Un mouvement du côté de mon grand frère me fait taire et je croise son regard alors qu’il me fait les gros yeux comme pour me dire de me taire. Je fronce le nez et m’apprête à en rajouter une couche quand maman m’interromps d’un soupire, posant sa main sous mon menton pour me relever la tête et observer mon front ou une bosse à déjà commencer à faire sa place. « Sirrush… Tu sais que Drage est une peluche… » « Noon ! C’est un vrai bébé dragon ! Et il avait faim… » « Sir… » « Ca suffit ! » La voix de papa claque et je sursaute, me rapprochant de Silas sans y penser alors que je jette un œil inquiet à l’adulte en colère. J’ai encore fais quelque chose qu’il a pas aimé … ? « Jeune homme, qu’est ce qu’on avait dit ? Pas de grignotage la nuit, tu reste dans ta chambre sauf si tu as un cauchemar, tu ne te ballade pas dans les couloirs, et par l’enfer tu ne monte pas sur une chaise comme ça, comme un inconscient ! » « C’est pas moi c’est Dra… » « J’ai dit CA SUFFIT ! De toute façon j’ai toujours été contre cette idée d’offrir cette peluche à cet enfant, Gina ! Un Dragon sérieusement ? Il n’y en a pas assez dehors ? Pas besoin de nourrir encore plus son imagination. Donne la moi Sirr’, ce sera ta punition pour avoir désobéi une nouvelle fois! » Je le vois s’avancer vers moi, la main tendu vers Drage et mes pleurs redoublent alors que je m’accroche fort à elle. Comme je vois qu’il ne compte pas s’arrêter, je saute sur mes pieds me dégageant de la main de maman et je vais me cacher derrière Silas, agrippant son teeshirt entre mes doigts. Il le laissera pas faire lui au moins… « Ha ça suffit les gamineries, tu en a assez fait pour ce soir ! Viens ici. Tout de suite. » Malgré le ton sans appel je me contente de secouer vivement la tête en me serrant un peu plus contre mon aîné, jetant un coup d’œil aux autres adultes. Tonton Orion fronce légèrement les sourcils et hésite à se rapprocher, et les autres laissent la scène se dérouler sans intervenir, rassurant les Elfes sur le fait qu’il n’aurait rien pu faire. J’entends vaguement un « De toute façon, vous savez bien que dès que Sirrush à une idée en tête… » sans vraiment comprendre. Silas finit par prendre la parole à son tour. « Il y peut rien… Il avait surement très faim, et il voulait déranger personne… » « Mais non c’est… » Je me tais en sentant une pression contre mon bras et me mords la lèvre, dépité. Elle est crédible mon histoire pourtant. « Lui prendre sa peluche ce serait méchant, il l’adore ! » « Je ne… » « Silas à raison chéri… Ne lui prends pas Drage, je suis d’accord il n’aurait pas du faire ce qu’il à fait mais le priver de sa peluche préférée ce n’est pas une solution au contraire… » Un profond soupir résonne et je jette un coup d’œil au dessus de l’épaule de mon bouclier, voyant papa croiser les bras en jetant à ma mère un regard agacé mais… Habitué. Peut être un peu boudeur aussi. « Et tu propose quoi ? Il faut bien le punir. » Un sourire amusé apparaît sur ses lèvres et elle m’envoie un coup d’œil malicieux. « Ho oui, je vais le punir. Demain matin, alors que tous les enfants seront occupés à jouer dehors ou a admirer nos chers Dragons, toi jeune homme, tu seras coincé avec moi pour le double d’heure de cours d’Anglais. Sans pause. » un Couinement horrifié m’échappe et je tente de protester, m’interrompant net au regard noir qu’elle me lance. « C’est ça ou Drage, Sirrush. Tu choisis. » Les larmes me montent à nouveau aux yeux et je les baisse, dépité. Pourquoi l’excuse de la peluche à pas marché, hein ? Elle était bien trouvée pourtant. Choisir… Rester enfermé à étudier, ou perdre Drage… Choisir… Je remue nerveusement, serrant et desserrant mes mains sur le tee shirt incapable de savoir quoi dire, m’a bouche s’ouvrant et se fermant plusieurs fois de suite. « Reste à l’intérieur Sirr… Tu pourras jouer dehors après… » Je réagis au murmure de mon frère et suit finalement le choix qu’il a pris pour moi, sans protester, heureux que l’on décide pour moi. « D’accord… Je resterai l’intérieur avec toi… » « Je savais que nous trouverions un accord. Et maintenant au lit, Silas, tu le ramène dans sa chambre et tu vas te recoucher directement okay ? Je passerais dans vos chambres après. Là je reste ici avec votre père, Berit et Bodil histoire d’arranger un peu tout ce bazar. Et pas de détour ! Je le saurai. » Elle nous lance un coup d’œil faussement menaçant et je me laisse entrainer vers la sortie, trainant un peu des pieds pour le principe. En passant à côté de papa, il laisse sa main ébouriffer mes cheveux en soupirant à nouveau. « Qu'est ce qu'on va faire de toi... » Et je me mords à nouveau la lèvre. Est-ce que ça veut dire qu’il ne veut plus de moi s’il ne sait pas ce qu’il veut faire avec moi … ? Une fois rendu à l’écart et à mi chemin entre nos deux chambres, Si' se retourne vers moi, les bras croisés, les sourcils froncés clairement mécontent. Je le trouve vraiment impressionnant quand il fait ça et je me mords la lèvre, inquiet. « A nous deux maintenant ! T’aurais pu vraiment te faire mal tu sais ça ? Monter sur une chaise, t’as pensé à quoi sérieusement et tu… » Je ferme les yeux, en grommelant, boudeur, le laissant parler tout seule en faisant comme si je ne l’écoutais pas, à son plus grand agacement. Il devrait avoir l’habitude pourtant, je fais toujours ça. Je sais que ça l’ennuie, moi ça m’amuse de l’embêter un peu. Et puis, dans tout ça, moi, j’ai pas eu mon cookie.
… Oui, j’étais un garçon turbulent. … Kaliya me signale que je suis soit de mauvaise foi, soit totalement aveugle, je vais donc corriger pour lui faire plaisir : Oui, j’étais et je suis toujours un garçon turbulent. Et à mon avis ça ne cessera jamais d’être comme ça. C’est juste… Ma façon d’être, je ne le contrôle pas. Et pourtant, merlin seul sait combien j’ai pu essayer, pour faire plaisir à Papa entre autre. Très fort. D’être plus attentif, de ne pas m’éparpiller, de le rendre fier quoi… j’aurais pu m’en rendre malade, en fait, si à côté il n’y avait pas eu l’amour de Maman et du reste de la famille. Mais le fait est que dans ma tête tous mes efforts ne fonctionnaient pas. Pour moi j’échouais à chaque fois, j’étais moins bien que les autres à ses yeux, moins bien que la calme Hanna et même moins qu’Heidi malgré son caractère… Et moins bien que Silas. Et pourtant je l’aimais Silas, mais inconsciement et sans que j’en ai réellement conscience il y avait toujours ça qui revenait régulièrement. Silas était mieux que moi qui étais pourtant là avant. Silas était mieux… Et sûrement plus aimé, n’est ce pas ? C’était logique. Du coup, c’était tout aussi logique qu’un jour ils se décident à m’abandonner, à son profit… Et plus les semaines et mois passaient, plus cette idée se faisait plus précise dans un coin de ma tête, plus j’accumulais, plus j’avais peur. Une peur insidieuse qui se faisait sa place sans me demander mon avis… Et puis un jour le vase a débordé.
Je me retourne pour la énième fois dans mon lit, impatient, prêt à bondir sur mes pieds pour enfin rejoindre la cuisine où tout le monde sera sûrement réunis. A plat ventre, mes pieds battant l’air je me concentre sur Drage avec qui je m’amuse depuis une bonne demi heure pour ne pas me fixer sur le réveil pas loin de mon lit. J’attends l’heure du lever avec impatience… « Tu sais, aujourd’hui c’est l’anniversaire de Silas ! Il a… » Je fronce le nez et lâche le dragon pour commencer à compter sur mes doigts d’un air concentré ; maman à eu du mal à me faire rentrer ça dans la tête, soi disant que je suis pas assez attentif et que je préfère regarder les papillons voler plutôt que me concentrer sur la leçon !; et finalement je m’exclame avec un air victorieux, « 10 ans ! C’est vieuuuux dix ans. Moi j’en ai juste 7 tu sais ? J’suis encore un bébé. Enfin c’est ce que maman dit quand je veux les accompagner pour aller voir les dragons. Que j’suis un bébé et que les Dragons ça mange les bébés. Surtout les bébés pas sage. Pas juste. J’suis sûr Silas il aura le droit lui… » Je fronce le nez boudeur en roulant sur le dos, tenant le dragon a bout de bras sans faire attention à ses ailes qui battent faiblement. « Enfin non quand même pas, même si il est saaage et tout. C’est pas drôle d’être sage d’toute façon… Et puis, si il pouvait, il m’emmènerai hein ? Il sait que j’adore les dragons… Oui, il m’emmènera forcément, parce qu’il est génial Silas d’abord. » J’ignore la pointe douloureuse qui me prend la poitrine alors que je pense à ça. Je la connais bien cette pointe là. Je sais pas trop d’où elle vient, mais elle arrive surtout quand je pense à Silas en ce moment, et quand ça arrive ma gorge se sert, et mon ventre se noue et soudain je déteste le fait d’être tout seul dans une pièce et j’ai peur et j’ai envie de pleurer et j’arrive plus à respirer… Alors je préfère juste ne pas faire attention et continuer à expliquer à Drage pourquoi être vieux c’est bien et combien j’envie Si’ de l’être avant moi. Moi aussi je veux avoir 10 ans ! « Et bientôt il va partir sans moi tu sais ? J’lui ai demandé, il veut pas que je me cache dans sa malle… Je veux dire, déjà que Johan il s’en va lui aussi et ça c’est nul parce qu’il va trop me manquer, mais Si’ ! Dans… un an il s’en va… Et nous on restera ici. Il va me manquer aussi… j’veux pas qu’il s’en aille… Tu crois qu’il va nous oublier ? Imagine… Après tout il est arrivé, il… Pourrait repartir aussi, comme ça, pouf ? J’veux pas qu’il parte… Je crois… » Je vais pour continuer de lui dire toutes mes pensées quand la porte de ma chambre s’ouvre et je me redresse légèrement pour apercevoir la tête de Plato passer par l’ouverture. Il m’adresse un grand sourire et je lui réponds directement « Qu’est ce que tu fais encore au lit Sirr’ ? Dépèèèche ! Comment tu veux t’amuser si tu reste dans ta chambre hein ? » Surpris je tourne les yeux vers mon réveil et je pousse un cri d’alarme en constatant que l’heure que j’attendais était sûrement déjà passé. Je saute sur mes pieds et me jette vers la porte, « Désoléééé ! J’ai pas vu l’heure ! Tu sais si Silas est déjà debout ? » « Sa chambre est ouverte… » Je fais la moue et baisse les yeux, triste. Je voulais être le premier à lui souhaiter son anniversaire en sautant sur son lit et tout… « Pas grave, j’me rattraperai dans la cuisine ! » Je décrète en levant le poing, attirant un rire de mon cousin. On s’élance tous les deux vers la cuisine, se fichant du bruit que nos pas font dans le couloir et c’est quand on prévoit de tenter discrètement de s’éclipser durant la journée pour s’approcher des barrières nous séparant des dragons que je me souviens d’un détail important et je pile net « Atteeeends ! J’ai oublié quelque chose ! »Je m’exclame et fait directement demi tour sans attendre sa réponse. Je déboule à nouveau dans ma chambre et ouvre un des tiroirs de ma commode, fouillant dans mes vêtements pour finalement réussir à en sortir ce que j’y ai caché il y a quelques jours maintenant. Je tiens la feuille de papier à bout de bras, l’observant en plissant les yeux, puis un grand sourire me viens, « J’espère qu’il va l’aimer… » Je souffle à voix basse, pliant soigneusement mon cadeau pour le ranger dans une grande poche. Je retourne rapidement vers Plato et on arrive finalement dans la cuisine ou tous les adultes sont réunis. On a à peine mis un pied dans la pièce que je me fige, mon sourire se perdant légèrement alors que de nouveau je sens cette douleur familière dans la poitrine. Maman est en train de serrer très fort Silas contre elle et ils se sourient et… Et… C’est normal… C’est… Son anniversaire… C’est normal… Alors pourquoi je me sens comme si mon cœur allait se briser ? Je détourne rapidement les yeux, sans comprendre pourquoi la joie pourtant tellement sincère que j’avais juste avant avait disparu. Une main passe dans mes cheveux et je relève les yeux, souriant à maman, sourire qu’elle me rend immédiatement. Pourquoi cette stupide impression qu’il est moins éclatant que celui qu’elle lui a donné ? Doucement alors que la journée s’écoule dans les rires et les jeux, ces sentiments disparaissent – enfin c’est ce que je crois, en réalité ils sont juste cachés dans un endroit que je ne peux pas atteindre, prêt à ressurgir à nouveau – et ne reste alors plus que la joie de fêter son anniversaire avec tous le monde. Malicieux et incapable de rester en place ; surtout pour une journée pareille ; je ne peux pas m’empêcher de courir partout, entrainant les autres dans une partie de cache-cache – et si, se planquer derrière le canapé alors que tout le monde est dans la même pièce EST une bonne idée non mais ! Ils ont justes eu de la chance de m’avoir trouvé, c’est tout. – je veux juste qu’il y ait toujours une ambiance festive aujourd’hui. Parce que je veux qu’il ait un anniversaire génial. Qu’il s’en souvienne toujours. Plusieurs fois papa m’a ramené à l’ordre mais à chaque fois maman lui a dit de laisser faire parce qu’aujourd’hui c’est un jour spécial et même si je suis content de pas être disputer, je me sens quand même bizarre. Je me fais pas disputer parce que c’est sa fête à lui… Secouant la tête, je fais une pause dans mes pitreries et regarde autour de moi, essayant de trouver Silas. Je finis par envisager qu’il doit être dans la pièce à côté, mais Plato m’attrape avant que j’ai pu faire un pas faire elle. « Sirr ! On y va ? » « Uh ? » « Tu saiiiis ! Les dragons ! Ils sont tous occupés, on peut y aller non ? » « Awww, c’est vraiii… »Je commence alors que l’illumination me vient, me rappelant soudain ce qu’on avait décidé plutôt et que j’avais totalement mis de côté sur le moment. « Bien sûr qu’on peut y aller ! Mais d’aboord… j’veux lui donner mon cadeau ! » « [color:a51e=#blue]Awwn, tu lui as fait un cadeau ? C’est quoi ? Moontre ! » Je secoue la tête en riant et recule hors de sa portée. « Naon, lui d’abord c’est son cadeau j’veux qu’il le voit en premier ! » « Alleeer ! Montre le moi ! » Et il commence à partir à ma poursuite, m’arrachant un éclat de rire. Pour échapper à mon camarade de bêtises en tout genre, je m’enfuie en courant, me faufilant entre toutes les personnes présentes dans la pièce, les bousculant parfois un peu trop brusquement. J’atteins presque ma cible ; la sortie du salon ; quand je sens une main qui m’attrape vivement le bras, me tirant brusquement en arrière alors que je retiens un cri de surprise plus que de douleur. « Sirrush ! Sirrush ! Que t'avais-je dis ! » Je rentre la tête dans les épaules, conscient que maman n’est pas là pour me sauver la mise et je balbutie quelque mots hésitants. « J’voulais juste… » « Tu restes tranquille, tu m'entends ! J'en ai assez de ton comportement qui semble se dégrader de jour en jour » Je me mords la lèvre, blessé. C’est pas vrai, mon comportement se dégrade pas d’abord ! J’essaie toujours d’être gentil et d’obéir quand on me demande quelque chose, mais j’y peux rien si je ressens tout le temps l’envie de bouger sans cesse… J’essaie même plus de me défendre, parce qu’il me croit jamais de toute façon. Maman arrive non loin de papa à ce moment et Silas aussi, et j’espère quelque part m’en sortir avec leur aide, relevant les yeux et leur envoyant un regard suppliant comme je sens que papa s’apprête à parler une nouvelle fois. « Ce n'est pas sa f... » « Silas je t'en prie retourne dans le salon, c'est ton anniversaire. Tu n'as pas à t'en mêler. » Je me mords plus vivement la lèvre en entendant ça et je baisse à nouveau les yeux. Ouais... Va t’amuser… T’occupe pas de moi… Laisse moi… « Mais.. . » Je laisse échapper une exclamation involontaire et remue sur place souhaitant juste m’écarter d’eux, juste le laisser retourner la bas, juste… Qu’il arrête de faire comme si j’étais important. « Ecoute moi bien Sirrush... C'est la dernière fois que je te le dis pour aujourd'hui. Tu pourrais au moins te tenir tranquille le jour de l'anniversaire de ton frère ! Prend donc exemple sur lui. » J’ouvre la bouche, choqué, en colère. C’est justement parce que c’est l’anniversaire de Silas que je veux mettre un peu d’ambiance. J’veux embêter personne, juste que tout l’monde s’amuse… Prends exemple sur ton frère Je tourne les yeux vers lui alors que je sens une colère sourde et une peine, une douleur encore plus grande gronder en moi. Prends exemple sur ton frère Et si j’ai pas envie hein ? Si j’ai pas envie de prendre exemple sur lui, si j’ai envie d’être moi et seulement moi ? Prends exemple sur ton frère Si je veux juste être moi est-ce que ça voudrait dire qu’il ne m’aimerait plus ? Il faut que je sois comme lui pour qu’il m’aime enfin c’est ça ? Mais je veux pas ! Je veux être unique moi aussi… Pourquoi il m’aime pas comme je suis, hein ? ? Prends exemple sur ton frère Et puis - Je tourne à nouveau mes yeux vers papa – C’est même pas mon frère à la base ! Et la colère et la peine et la douleur et toutes ces choses enfermer en mois depuis un trop long moment se déverse en parole cruelles alors qu’une haine sourde que je ne savais pas exister prend brusquement la place de tout le reste, comme si elle avait attendue, comme si elle était restée tapie là dans l’attente du meilleur moment pour surgir. Une haine nourrie par des petites rancœurs et blessures accumulées qui n’auraient jamais du être aussi grave mais qui se transforme en vrai drame à cause de cette phobie sourde que je traine. A cause de cette phrase qui fait déborder un vase dont le contenu était arrivé à ras bord sans que je ne m’en rendre compte. « C'est pas mon frère ! C'est pas mon frère j'ai pas à prendre exemple sur quelqu'un qui fait même pas parti de la famille ! » Je lâche tout ça en étant convaincu de ce que je disais. Il fait pas partie de la famille et il est en train de me retirer leur amour. Parce qu’il faut que je prenne exemple sur lui, parce que selon eux faut que je sois comme lui pour qu’enfin papa ne me gronde plus, ne s’énerve plus sur moi, pour qu’enfin il m’aime… Et je le déteste. Je le déteste tellement fort, je suis tellement persuadé que tout est de sa faute que je rejette absolument toute ma peine et ma douleur sur lui. Les larmes me montent aux yeux et ma gorge est beaucoup trop serrée, j’ai presque l’impression que je ne peux plus respirer, et ça s’aggrave quand nos regards se croisent et que j’y vois toute la douleur que j’y ai fait naitre. Mais du haut de mes 7 ans, je pense que ma douleur à moi est plus grande que la sienne et je balaie la sienne d’un regard furieux et blessé, d’un regard peiné et presque désespéré. Je le déteste Toute la joie du début de journée semble avoir disparu, tout comme l’admiration que je lui vouais, l’amour que je lui portais. Tout ça a finit par bruler à cause d’une phrase malheureuse prise bien trop sérieusement. A cause de quelques mots prononcés sans prendre conscience de la portée qu’ils pouvaient avoir. A cause de l’incapacité à voir, à comprendre une peur cachée dans le cœur d’un gamin terrifié à l’idée de se retrouver seul. Je vois maman prendre une inspiration et j’espère presque désespérément qu’elle sera de mon côté, qu’elle comprendra, j’espère qu’elle dira les mots qui répareront tout ça, tout ce gâchis… « Retire immédiatement ce que tu viens de dire, Sirrush. » Mais elle fait tout le contraire. Je secoue violement la tête, sans rien dire. Non. Non j’retirerai rien. C’est vrai. C’est pas mon frère. Il fait pas partie de la famille. J’veux plus qu’on dise que j’dois prendre exemple sur lui. J’veux plus qu’on nous compare. J’veux plus… J’veux le détester pour toujours maintenant. J’aurais jamais du agir comme je l’ai fait, j’aurai jamais du rester proche de lui comme ça, j’suis sûr que c’est pour qu’ils se sont mis à faire la comparaison. J’le f’rai plus. C’est finit… J’veux plus, j’veux qu’on me voir moi et plus qu’on me dise que je dois être comme lui… « Excuse toi » Jamais. Jamais, jamais, jamais. « J'ai pas à m'excuser de dire la vérité ! » Je ne le ferai jamais. Malgré la peur que j’ai toute au fond de moi, malgré cette peur presque panique qu’à cause de ça ils m’abandonnent, je ne le ferai jamais. Parce que c’est de sa faute, c’est de sa faute à lui tout ça. J’ai peur qu’on me laisse à cause du fait que je ne suis pas comme lui, alors je le rejette violement, et en même temps j’ai peur qu’on me laisse à cause du fait que je le rejette ? Tout tourne autour de lui et je le déteste pour ça. Tellement. « Monte dans ta chambre. Monte dans ta chambre Sirrush, et réfléchit bien à ce que tu viens de dire » Je sers les dents mais j’obéis directement, les larmes commençant dangereusement à déborder. Je passe vivement devant eux sans rien répondre à maman et je me jette en dehors de la pièce laissant finalement les perles d’eau couler le long de mes joues, laissant ma respiration se perdre sans que je ne puisse rien y faire. Je commence à monter quatre à quatre les escaliers, je trébuche dans ma précipitation et tombe à moitié sur une marche et au même moment c’est un sanglot lourd qui m’échappe, et plusieurs le suivent alors que je me relève maladroitement et que je finis de monter la volée de marche à moitié suffoquant. Je ferme violement la porte derrière moi et mes jambes me lâchent alors que je m’effondre contre celle-ci. Je me laisse glisser jusqu’au sol, les larmes coulant sans que je puisse les arrêter, mes sanglots bruyant se bloquant parfois dans ma gorge me donnant l’impression que je vais simplement étouffer, inconscient de la crise d’angoisse qui me prend et qui ramène au devant de la scène toutes mes craintes enfouies au plus profond de moi auxquelles je ne prends pas garde normalement, qui ne me touchent pas en temps normal, mais qui m’assaillent totalement aujourd’hui. « Te…Dé..Déteste…Tellement…. J’te déte…ste… » Je répète simplement cette phrase qui tourne en boucle dans ma tête. Et j’aimerai, j’aimerai tellement fort que l’un d’entre eux vienne, que maman vienne, que Papa vienne, que Tonton vienne que Hannah, que Heidi, que Plato, que quelqu’un vienne, n’importe qui. Qu’ils me disent que j’existe, qu’ils m’aiment, qu’ils m’oublient pas, que… Que je suis une vrai personne, que je n’suis pas qu’une déception que je n’sus pas que le garçon qui bouge trop, qui se concentre pas assez, qui parle trop fort, qui rit trop souvent. Je veux juste… juste tellement ça… Juste pas être seul. Pas être seul… Et personne vient. Le gamin que je suis à simplement l’impression de mourir sous les sentiments qui l’assaillent. Sous la respiration trop chaotique, le cœur qui bat trop vite et je ferme les yeux, cachant mon visage contre mes jambes repliées contre moi, tentant de cacher ma peine de la même manière. Personne vient et je suis tout seul. Je ne sais pas combien de temps je reste dans cette position, combien de temps il se passe avant que la crise passe, avant que ma respiration redevienne correct, je n’sais pas… Mais quand je redresse la tête, les larmes coulent toujours mais j’étouffe plus. Je renifle légèrement, hagard, vide alors que la déferlante de sensation s’est tassée en moi. Epuisé. Je passe une main tremblante contre ma joue, tentant d’essuyer les trainées de larmes, sans succès. La seule chose qui me reste en tête désormais, c’est que je le déteste. Qu’il est le responsable. Que c’est à cause de lui si je me retrouve tout seul aujourd’hui, si je me retrouve totalement seul un jour. Et je lui en voudrais toujours. Je me relève lentement, m’aidant de la porte pour ça. Un froissement de papier me fige et je plonge ma main dans ma poche, en sortant le cadeau que je voulais lui faire. Je me mords la lèvre, empêchant un nouveau sanglot étranglé de faire son apparition. Je le déplie et laisse mon regard se poser sur les traits enfantins que j’ai moi-même tracé. Une grande maison, et des personnages disséminés partout représentant toute la famille, avec même un dragon dans le ciel, et au centre, lui. Silas. Le personnage le représentant et à côté, moi qui lui tient la main et qui lui sourit. Et les grande lettres brillantes qui annoncent un flamboyant Joyeux Anniversaire Si’ ! Et les personnages animés grâce à Tonton Orion qui avait accepté de m’aider… Après tout, c’était lui le pro des sortilèges…Stupide, stupide cadeau. Mes doigts humides passent doucement sur le dessin, et je bouge brusquement, le serrant contre moi et me dirigeant rapidement vers mon armoire. J’ouvre alors la porte et me faufile à l’intérieur, la refermant derrière moi. Et je reste là longtemps, roulé en boule, les larmes coulant toujours, les yeux fermés et le dessin mensonger pressé contre moi. Parce qu’on a moins peur du fait d’être seul quand l’endroit où on se trouve est moins grand. Enfin, c’est ce que je me dis depuis à chaque fois que je vais me cacher dedans quand la peur se fera trop importante pour moi.
Dernière édition par Sirrush D. Mortensen le Sam 14 Sep - 17:27, édité 1 fois |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Guest, Sam 31 Aoû - 13:28 ( #) | Bouuuuh Mon futur neveu qui va me faire faire une crise cardiaque ! Rebienvenue ! |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Invité, Sam 31 Aoû - 13:32 ( #) | /me en mode Rubis OWAIIIII SIRRUSH!!! Me tarde de rp avec toi |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Guest, Sam 31 Aoû - 13:39 ( #) | Ton vava ! Re- bienvenue ! |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Guest, Sam 31 Aoû - 13:56 ( #) | Re-Bienvenue |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Invité, Sam 31 Aoû - 13:59 ( #) | |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Invité, Sam 31 Aoû - 14:02 ( #) | Re-welcoooome |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Invité, Sam 31 Aoû - 14:08 ( #) | Monfrèrequej'admire INGHERLNEILSMORTENSEN Je sais même pas si ça vaut la peine que je te dise encore Bienvenue Breeeef HâtedetevoirdanslapeaudeSirrush |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Invité, Sam 31 Aoû - 14:27 ( #) | Le crime de l'année. Re-Bienvenue Amuses toi bien sur ce perso' |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Invité, Sam 31 Aoû - 14:44 ( #) | Merciiii à vous touuus J'aihâtedepouvoirRPaveclui |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Invité, Sam 31 Aoû - 14:52 ( #) | ENCORE TOI Bonne chance pour ta fiche, la question est ... Est-ce que Sirrush va rejoindre la cage aux folles de BP ? En tous les cas, amuse toi bien avec ce nouveau perso ( que je devine ) tordu |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Invité, Sam 31 Aoû - 15:21 ( #) | Mais mais mais, pourquoi j'étais pas au courant que tu débarquais moi? J'EN AI MARRE D'ÊTRE TOUJOURS MISE AU COURANT DE TOUT EN DERNIER MOI A part ça, rebienvenue, on va roxer nous les hommes aux dragons INGHERNEILS |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Invité, Sam 31 Aoû - 15:24 ( #) | |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Invité, Sam 31 Aoû - 15:56 ( #) | INGHERNEIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIILS Merci Ett'inquièteLaurajeteharcèlerai EtsitumemetsaPoufsoufflejetetue LoveUall *-* Merci encore pour votre passage |
| | Re: Sirrush ~ On s'assagit en vieillissant ils disent. Du coup je crois que moi je rajeunis :3par Contenu sponsorisé, ( #) | |
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