| I solemnly swear I am up to no good ♙Ariel E. Weasleypar Invité, Lun 9 Sep - 15:47 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ARIEL EMELINE WEASLEY FEAT. Jane Levy 19 piges ! ϟ ϟ Aigle à ventre roux ϟ Sang-pur
« Quelqu’un veut jouer ? » J’ai mal au dos, j’ai mal aux cuisses, j’ai mal partout. Qui pour avoir une idée pareille ! Faire un entraînement aussi intensif simplement pour les sélections ? Je suis un petit gabarit moi, faut me préserver ! Je couine lamentablement sur le lit de mon dortoir. Ma tête pend dans le vide, mes bras simulent une étoile défraîchie sur mes draps. Le spectacle que j’offre n’est pas beau à contempler, mais je souffre que voulez-vous. Mes camarades de chambrée ne font même plus attention à mes plaintes de douleur. Je souffre mais ça tout le monde s’en tape la baguette ! Un peu de solidarité que diable ! Dire qu’on m’avait vendu cette maison comme un exemple de solidarité et de fraternité, mon... « Oh Weasley, tu veux jouer ? » Si j’avais encore la force de bouger un quelconque muscle, je lui répondrai sur un ton sec que je ne m’appelle pas Weasley mais Ariel et qu’on n’interpelle pas les gens ainsi. Mais ce soir, je n’ai pas la force. « Jouer à quoi ? » A s’échanger les cartes des chocogrenouilles ? Quel âge on a, quatre ans ? Gardant ma réflexion vacharde pour moi, je tente de me lever mais mon quadriceps gauche me lance violemment. « Parle moi de ta baguette et je te dirai qui tu es ! » Oh par Merlin, je jouais à ce jeu avec mes frères lorsque j’avais sept ans. « Allez Ariel, ce sera un moyen de toutes nous connaître ! » La brune à deux lits du mien marque un point. Nous avons intégré Poudlard il y a quelques jours seulement depuis notre seconde rentrée, et je n’ai pas encore pris le temps de faire ami-ami avec toutes mes camarades de chambre. Bien évidemment, j’en connais quelques unes mais la plupart, inconnues au bataillon. Puis, à dire vrai, j’avais l’esprit bien trop occupé par les sélections de Quidditch. Même mon ventre me lance, ce capitaine va m’achever avant même de m’avoir sélectionnée ! Un vrai malade. « J’en suis alors ! » Je tente plusieurs levées, sans grands résultats. Mes muscles me tirent, mes os semblent transpercer lesdits muscles et... non, je n’exagère rien. Je rampe à même le parquet de la chambre pour rejoindre les filles qui se sont mis en arc de cercle. Super, une soirée pyjamas en perspective... J’irai bien voir chez les garçons si c’est un peu plus ambiancé tiens. « Allez Weasley, bouge toi ! Déjà qu’on t’a invitée...» Ayant retrouvé un peu de ma verve, je m’approche de la jeune fille aux longs cheveux noirs qui vient de dégueuler mon nom de famille pour la deuxième fois. « Moi j’t’invite à la fermer McMillan, tu me fatigues...» Les autres filles gloussent tandis que McMillan me foudroie du regard. Oh, Maman va être fière de moi, je me suis enfin faite une copine. « Bon allez, qui commence qu’on en finisse ! » Une petite blonde sautille à côté de moi. Je la regarde du coin de l’oeil, elle a l’air tellement cruche. Ses longs cheveux blonds sont attachés avec une natte à la princesse Morgane, et sa robe rose... Sa robe rose ! Combien de fois vais-je devoir dire que les robes de sorcier doivent rester noires bordel ! « Allez commence Barbie.» Les jeunes filles autour de moi me fixent avec un air interrogateur. Barbie, personne ne connait ici ? C’est une invention moldue, une petite poupée aux courbes à se damner. J’en ai eu une seule durant mon enfance mais les brutes qui me servent de frères ont préféré s’en servir comme épée. « Que les sept prochaines années vont être longues...» Je hausse les sourcils en attendant qu’une de mes camarades commence. Sept années à partager leur chambre. Dans quelques années, si je parviens à devenir préfète, je peux vous jurer que j’essayerais de changer les règles. Un dortoir mixte, ce sera la première loi Weasley-femelle ! Je souris en entendant les autres filles se décrire. « Mes parents sont de grands sorciers travaillant au Ministère, nous habitons un immense man...» Tout en massant mon mollet, j’interromps McMillan. « On s’en tape de ça McMillan, personne ne veut t’épouser ici. Tu déclineras ton offre un autre jour tu veux bien ? » Je lui adresse un sourire des plus hypocrites. Qui en a quelque chose à carrer de sa fortune, des emploies de ses parents ou à quelle fréquence ses parents font l’amour ? Personne, en tous les cas pas moi. « A toi, Ariel.» La jolie petite brune un peu frêle a l’air bien plus aimable et gentille. Tout en lui adressant un sourire chaleureux, je remets mes cheveux en place. Mes cheveux roux ne tromperont personne ici. « Je suis Ariel Weasley. Fille de...enfin on s’en tape. J’ai souvent appelé SOS soeur battue à cause de mes quatre grands frères.» Là encore l’allusion à SOS femme battue ne semble pas faire mouche. Elles ne connaissent vraiment rien au monde moldu. C’est navrant. Navrant de voir qu’elles préfèrent rester dans leur petit microcosme social. Le monde magique est fascinant certes, mais le monde moldu est à portée de mains. Pourquoi ne pas partir à l’aventure, l’explorer, s’y intéresser. Devant leur regard bovin, je perçois que ce n’est pas le moment de déclamer mon amour pour le monde moldu, une main sur le coeur. « Je suis née le 12 mai 1958 dans la campagne londonienne à...non en fait, vous n’allez pas connaître. Personne ne connait le petit patelin où j’ha...» Le visage de McMillan se crispe légèrement, que lui arrive-t-il encore ? « Et ton sang Weasley ? » Je souris devant son manque de verve. Elle n’a pas mieux comme réplique, c’est bien dommage. Et dire que je pensais avoir trouvé en cette jeune fille une adversaire de taille. J’entends Maman d’ici me dire qu’il ne faut pas toujours titiller les gens. J’ai hérité cette envie de pousser les gens dans leurs retranchements de mon père, ainsi que de mon amour pour le monde moldu. « T’es si prévisible McMillan... Je suis une sang pure.» « Ton père a été viré de Sainte-Mangouste non ? Pour avoir prescrit des médicaments moldus à ses patients non ? » Mes yeux gris perle fixent son visage, ma mâchoire est crispée. « Temporairement mis à pieds.» Elle agite sa main comme si elle n’en avait que faire. « Et ta mère ? Elle est mère au foyer, c’est ça Weasley ? » La douleur qui assaille mes muscles est passée. Mon coeur frappe dans ma poitrine à la faire exploser. Calme toi Ariel, ce n’est rien. Respire. Pour qui se prend-elle ? Je n’en ai que faire de ses insultes ou de ses tentatives pour me rabaisser. « Vu comment tu parles et de qui tu viens, ça m’étonne que tu sois une sang-pure.» Je saute à la gorge de McMillan. Ne jamais insulter ma famille, jamais. Peu importent les grands discours que je pourrais faire. Peu importent tous ces mots mis les uns à la suite des autres et qui n’ont souvent aucun sens. Agir, c’est le maître mot. Ne jamais laisser personne les insulter, jamais. « Espèce de...» Mon poing est sur le point de rencontrer le visage encore épargné de McMillan lorsque je sens une force le retenir. « Weasley ! McMillan ! Dans mon bureau ! » Mes joues ont un teint presque pourpre alors que McMillan respire bruyamment. Oups, maman ne va pas être contente.
a little something from you.
« Je vais lui enfoncer le vif d’or par le bas...» Je rumine, je rumine. Laissez-moi vous exposer la situation, et ensuite, vous verrez si je suis dans mes droits. Pour votre belle petite gueule, il serait bon que vous pensiez que j’ai raison. Je m’écarte du sujet. Je suis sur un balais, non pas le dernier modèle avec la courbure adéquate ou le bois doux au toucher. Non, du tout, sinon ce n’est pas drôle. Je suis sur un balais vieux modèle, datant de... Merlin seul le sait ! Des échardes vont finir par rentrer dans le postérieur, mais il s’en contrefiche. « Quelque chose à dire Weasley ? » Ariel. A-r-i-e-l. Ce n’est tout de même pas compliqué à prononcer bordel ! Je lui fais un geste de la main qui ressemble de près (mais alors de très près !) à...oh un doigt ! « Rien Wendorth. Tout baigne ! » Mon sourire forcé en dit long sur mon état. J’ai mal. Mal au cul, mal aux doigts et mal au moral surtout. Donc je continue. Je suis sur un balais datant de la naissance de Dumbledore, et il neige. Ce n’est pas la neige où quelques flocons se perdent dans vos cheveux. Non, bien sûr que non. C’est une tempête de neige. Celle qui, à chaque bourrasque de vent, vous emmène à dix mètres du terrain. « Si j’perds un orteil, je le lui fais bouffer ! » Je suis vulgaire. Oui, j’assume ma vulgarité. A cet instant très précis, j’en ai tous les droits. « Weasley ! Tu vas bouger tes grosses fesses et...» Je m’arrête à quelques mètres de son balais. Qu’ai-je entendu ? Une insulte à propos de mon physique ? Je jette un coup d’oeil dans mon dos. Mes fesses sont très bien, de quoi parle-t-il ? Puis, j’en ai marre. Oui, j’en ai marre de l’entendre me beugler dessus comme si j’étais un troll. J’en ai marre de l’entendre ruminer que sa femme l’a plaquée pour le capitaine de l’équipe d’Hongrie. Il a un caractère de gobeline, une haleine de Sombral et des choix stratégiques à chier ! Je suis vulgaire, oui, je sais (pardon Maman !). M’accrochant de toutes mes forces à mon balais pour ne pas finir dans les épicéas à côté, je vole vers lui. Les courbes de mon vol ne sont pas aussi arrondies que je le voudrais. J’ai plus l’habitude de voler sur le dernier volais en date, mais ça, il n’en a rien à cirer. J’atteins enfin la terre ferme. J’aime voler, j’aime ça plus que...plus que l’école, ce n’est pas la question ! C’est une façon pour moi de me sentir vivante, de m’échapper un peu du bordel monstre qui règne dans notre monstre. Depuis quelques mois, une folie presque étrange s’est emparée de la communauté magique. Certaines personnes disparaissent, d’autres sont assassinées. J’ai besoin de hauteur par rapport à tout cela. Besoin de voler pour oublier que ces personnes pourraient être ma famille... Un pincement au coeur me sort de ma léthargie ! C’est que j’avais quelque chose à lui dire à ce gros...voilà. Il descend de son balais et s’approche de moi, l’air menaçant « Weasley ! Remonte tout de suite ! Weasley ! » Le sang pulse dans mes tempes, je ne vais pas tenir longtemps. Je jette un coup d’oeil à Jiminy. Oui, vous ne connaissez pas Pinocchio ? Jiminy Cricket ? Non, mais faut tout vous apprendre. Jiminy n’est pas un cricket non, c’est mon patronus. Oui, ça a merdé au Ministère et depuis quelques mois, je l’ai au bout du balais. Il vole au-dessus de nous, je remarque à l’ampleur de ses ailes que je dois me calmer. Lorsque son vol est bas et que ses plumes ne s’ouvrent pas complètement, je dois me calmer. C’est comme un miroir. Il me montre ce que je ne souhaite pas voir, ou du moins, ce que je fais semblant de ne pas voir. « Tu sais quoi Wendorth ! Merde ! J’en ai marre. Marre de me geler le cul sur ce morceau de bois ! Marre de t’entendre me cracher à la figure que j’ai un gros cul ! Figure toi que beaucoup d’hommes aimerait voir mon cul ! Ce n’est pas ce que je... en fait, va te faire foutre ! Va te faire foutre si tu n’es pas capable de reconnaître que je sais bien voler ! Va te faire foutre si t’as pas les couilles pour reconnaître que t’as merdé avec ta femme et que ce n’est pas une raison pour me maltraiter ! Va te faire foutre avec ton manque de tact ! Et achète toi des boules quoi merde à la fin ! Ce n’est pas trois poils au torse qui feront de toi un homme ! J’en ai marre, je me casse ! Rien à foutre que t’ailles voir Papa et Maman ! Ce ne serait pas la première fois qu’ils me menaceraient de me déshériter ! Puis, ça me fait marrer. Pour ce qu’il y a à hériter ! Je réviserai mes exam’ avec quelqu’un d’autre ! Puis t’es radin ou quoi ! T’as vu ce morceau de bois, c’est pas un balais, c’est un cure-dent pour troll ! Tu m’étonnes que ta femme se soit barré si t’es aussi proche de tes galions et...» L’aigle à ventre roux qui me sert de patronus s’approche de moi, c’est la première fois que je le vois aussi... vrai. C’est stupide de dire ça, mais son vol est si bas, son plumage si majestueux. Il s’approche de nous, il pose ses serres sur l’épaule de Wendorth et me regarde. Ses immenses yeux noirs me fixent, et je ne bouge plus. C’est étrange cette connexion, c’est... indescriptible. Il existe un lien invisible, non palpable, inodore. J’ai l’impression d’avoir un miroir, un miroir qui ne reflète pas mes cheveux roux ou mes yeux gris. Non, c’est plus fort que ça. Quand je plonge mes yeux dans ses immenses pupilles, je me vois sans me voir. C’est... avoir sa conscience en face de soi. Son regard est dur, aurais-je dépassé les limites ? Je... « Wendorth, je... Je suis désolée. Je n’avais pas à te parler ainsi. Tu sais les exam’ arrivent dans même pas un mois, et je suis angoissée. C’est... J’ai déjà redoublé pour avoir mes ASPIC, je ne veux pas non plus foirer mes études secondaires.» Jiminy me regarde avec des yeux plus doux, moins sévères. Pour les autres, son regard ne changerait mais pour moi... C’est différent. Wendorth s’approche de moi, et l’aigle en profite pour retourner à son vol. Il me prend dans ses bras. Ce n’était pas nécessaire vraiment pas... il me pelote les fesses ou je délire ? Je reste les bras contre le corps à faire un... câlin à Wendorth. C’est un pote de mes parents depuis qu’ils sont en cinquième année. Sa femme l’a quittée il y a peu et... pauvre gars, je n’ai pas été tendre. Arrête de me toucher les fesses ! Je jette un coup d’oeil à ce traître d’aigle, son vol est de nouveau bien haut. Ne me nargue pas toi là haut !
You're not a sad story. « Jusqu’à il y a quelques minutes, je ne pensais pas prendre la parole. Je pensais rester derrière, en retrait. Vous savez... On n’a jamais réussi à vraiment parler tous les deux. C’était plutôt un dialogue de sourds. Tu parlais, il parlait mais enfin de compte, on s’écoutait pas vraiment. Alors aujourd’hui, je vais continuer sur ce même schéma. Je vais parler, mais il ne me répondra pas. Il ne répondait jamais. Pourtant, je suis sûre qu’il m’écoutait. Il avait l’habitude de dire que le silence vaut mieux que mille mots, mais là... Je n’arrive pas à garder le silence tu sais. J’ai essayé de rester à ma place, à côté de Papa et Maman et des frérots mais... J’ai pas réussi. Parce que j’ai envie de gueuler, envie de crier. De gueuler au monde que tu me manques, gueuler au monde qu’on n’a pas eu assez de temps. Oh je sais que c’est stupide, mais... on n’a jamais eu le temps. Je suis née, tu avais déjà onze ans. On n’a presque jamais vécu sous le même toit. Toi à Poudlard, moi dans les bras de Papa et Maman. Moi à Poudlard, toi en France. Moi ici, toi dans cette putain de boîte. Il n’aimerait pas que je dise des gros mots, il me reprenait souvent. Ça nous valait quelques engueulades, des bagarres même. Tu te souviens dis quand on avait cassé le balais de Tommy ? On l’avait cassé parce qu’on essayait de rattraper la goule qui était parti dans un arbre. Je me souviens encore de ton rire tonitruant, il m’avait englobée ce jour-là. C’est ce jour-là putain que j’ai su qu’on était frère et soeur. Avant, j’avais tendance à penser que tu n’étais qu’un étranger. T’étais roux comme moi, t’aimais le quidditch comme moi, tu détestais les tartes à la rubarbe comme moi mais... à part ça, on n’avait pas grand chose en commun. Mais ce jour-là bordel, quand on s’est fait copieusement engueuler par Maman, j’ai su qu’on était plus que deux rouquins en mal de bêtises. On était frère et soeur bordel. Tu sais ce que ca signifiait pour moi à l’époque ? T’étais mon grand-frère, celui travaillait loin, celui qui ne passait que pour Noël et l’anniversaire de Papa mais... t’étais là putain. Même absent, t’étais là. J’avais pris ta chambre, tu sais celle où tu refusais que j’enlève l’affiche des Canons de Chudley, elle était collante mais tu ne voulais pas que je l’enlève. Alors le soir, quand je me couchais, mes yeux regardaient cette affiche. Je t’emmerdais à dire que je voulais l’enlever mais je ne l’aurais pas fait tu sais. Quand je la regardais, j’avais l’impression que tu étais avec moi, de faire partie de ta vie. Oh, ça me revient. Tu te souviens du dîner chez l’oncle Warren ? Mais si... souviens-toi ! Celui où t’étais arrivé en retard à cause d’une Française. On s’était moqué de son prénom « Françoise...». Elle t’avait retardé à la zone de transplanage... Maman t’avait copieusement grondé alors que tu avais vingt-sept piges déjà. Là, quand tu m’avais dit, « Alors Poudlard, ça marche tout seul ? », j’étais fière de te dire que j’avais eu un A en potions. C’était ta matière préférée... t’aimais ça les potions hein. Mais vous savez, il ne faut pas pleurer hein. Arrêtez de pleurer. Il était pas comme ça mon frère. Il pétait de vie, mon frère. C’est pour ça qu’il était parti en France, il avait décidé de se spécialiser en tant qu’Auror, apprendre leur langue. Tu te souviens quand t’avais ramené du camembert, cet immonde fromage baveux... ça sentait comme les chaussettes de Papa après une nuit de garde à Sainte-Mangouste. Tu m’avais tenu la bouche pour que je goûte, c’était juste immonde. Qu’est-ce qu’on avait ri bordel... On passait plus de temps à rire qu’à parler. T’étais mon frère, et entre frère et soeur, on préférait se marrer plutôt que de philosopher. Tu disais que t’avais tous tes vieux jours pour le faire mais... T’étais mon frère. Le frère que toutes mes copines auraient aimé avoir. Un protecteur, sérieux quand il le fait, mais avec un sacré potentiel de déconnade... T’étais mon frère. Putain, mais pourquoi je parle au passé et pourquoi vous pleurez ? T’es mon frère, tu resteras toujours mon frère. C’est ancré là, tu sais. C’est comme le roux Weasley, c’est indestructible. Je pensais que... Tu sais, je pensais que t’étais indestructible, je pensais que... Tu me manques déjà bordel. Je vais faire comment moi ? Tu seras pas là lorsque je serais pour la première fois sélectionnée dans une équipe de Quidditch, tu ne seras pas là pour voir Stanislas se vautrer à ses ASPIC... Tu seras pas là pour tout ça. Mais je peux te promettre que... tu seras toujours là.»
Je pose ma main sur mon coeur, tout en te regardant. Cette boîte qui me fait face me fait mal. Elle me nargue, elle me fixe. J’ai l’impression que tu m’appelles. J’ai envie de la gratter, la gratter pour la laisser en lambeaux de bois pour de nouveau voir ton sourire. Je m’avance vers toi, je ne vois pas que les larmes coulent sur mes joues. Je ne sens pas que mon coeur manque des battements. Je ne vois que toi mon frère. Bordel, pourquoi tu es parti ? J’avais tant besoin de toi. Je n’ai pas encore vingt-ans et t’es déjà parti... Pourquoi ? Pourquoi ? Je m’avance vers ta dernière demeure, pose une main sur mon coeur et une main sur ta maison. « Tu sais, c’est moi qui ai mangé ta dernière chocogrenouille.»
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Je réponds souvent au prénom Chloé. Ce n’est pas très original, mais que voulez-vous, mes parents ne sont pas originaux. J’ai échappé à Carlota alors bon, je ne vais pas m’en plaindre ! J’ai 20 ans, et je...j’aime déjà BP ! ϟ Où as-tu trouvé le forum? Pour être honnête, j’ai déjà été inscrite sur BP. C’était en mai-juin de cette même année. Je faisais Mélusine D. Noblecourt. La vie étant une petite pute (et elle aime ça !), je n’ai pas pu finir à temps ma fiche. Je vous prie de m’excuser. Puis honnêtement, le design & le contexte ont atteint un degré d’awesome assez élevé. Je ne pouvais pas passer à côté ! ϟ Personnage: Un inventé ! Une Weasley. Je vais m’inspire de la folie roukemoute qui les caractérise ! Ça manque de roux par chez vous, il faut y remédier. WEASLEY FTW ! ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope ! C’est mal de déjà me faire de l’oeil avec les multicomptes. J’suis faible vous savez. ϟ Présence: Honnêtement ? J’aimerai ne pas vous faire peur d’entrée de jeu. Je suis assez souvent sur les forums. Etant donné que je prends une « gap year» niveau études, je serai souvent là. Très souvent. J’aime bien participer à la vie d’un forum, autant niveau RP que niveau flood. J’aime aussi la CB... Voilà j’vous ai fait peur ! ϟ Une remarque? Le design est magnifique ! Le contexte est très intéressant. Il est bien construit mais laisse de bonnes libertés. Je pense que tout est réuni pour en faire un magnifique forum. Je suis contente d’être (de nouveau) parmi vous !
Dernière édition par Ariel E. Weasley le Lun 9 Sep - 23:30, édité 10 fois |
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