Jeune élève de sang-mêlé, étudiante en justice magique, propriétaire d’une baguette à ventricule de coeur de dragon. Elle tient sa chevelure du côté paternel originaire du pays des fjords et son accent anglais de son côté maternel. Une élève brillante et vive d’esprit qui n’a jamais eu peur de se retrousser les manches et de se salir pour les cours de potions ou bien ceux de botanique. Étant donné le statut financier de sa famille, ainsi que de son sang impur, Harriet s’est armé d’une soif de savoir et d’une répartie hors pair pour lui permettre de survivre dans le monde parfois cruel des sorciers. Elle n’est pas le genre de fille se déambulant dans les couloirs du château en troupeau, gloussant et battant des cils lorsqu’un joueur de Quidditch croise leur chemin. Harriet sera probablement seule, marchant hâtivement et la tête haute vers sa destination. Elle est parfaitement consciente de son potentiel intellectuel et elle ne doute pas un instant de son intelligence. Pour ce qui est de l’apparence physique ainsi que des relations amicales ou amoureuses, Harriet est un peu tête en l’air. Elle ne se trouve pas laide, non, mais elle n’est pas au courant de son plein potentiel. Elle ne remarque pas les têtes qui tournent lorsqu’elle passe près d’une table de garçons ou bien elle ne réalise pas que les regards vénéneux des étudiantes de sexe féminin sont causés par de la jalousie. L’abordée est à vos risques et péril, elle cache son manque de confiance sous le sarcasme et un peu d’arrogance. Si vous réussissez à faire tomber son mur et gagner sa confiance, vous verrez qu’au fond elle est une femme douce et affectueuse qui a besoin d’être rassurée.

Klauss et moi avons les mêmes yeux. On se fixe souvent, cherchant à savoir qui baissera les yeux en premier. Je l’aime bien Klauss. Il est plutôt tranquille, il ne me dérange pas beaucoup. Quand il communique avec moi, c’est parce qu’il a quelque chose d’important à dire. Entre nous pas besoin de paroles. Et puis il est beau Klauss, je le trouve noble et fier. Sa présence est apaisante, on dirait qu’il a vécu des centaines d’autres vies avant d’atterrir ici avec moi. Je ne l’ai vue seulement qu’une fois sous forme de loup. Il était beaucoup plus gros et plus intimidant. C’était dans une période où j’étais en colère et ou le danger était imminent. Je me demande s’il est destiné à devenir loup plus qu’un simple bébé husky. Enfin bref, ça n’a pas duré longtemps. Il y en a qui ont de mauvaises relations avec leurs patronus, personnellement je crois qu’ils ne sont probablement pas en paix avec eux-même donc ils ne peuvent pas être en paix avec la partie de leur âme qu’est le patronus. Klauss me suit partout, pas le choix sinon je souffre et il souffre. Il n’est pas très gros et son pelage est simplement... captivant. La première fois que je l’ai vu, j’étais un peu surprise. Je me souviens de l’avoir dévisagée longuement, probablement avec une tête d’une fille un peu perdue car il a fini par me lancer une remarque cynique. Il est bon pour ça, il a de la répartie. Et il a souvent raison, même si je n’aime pas l’admettre. Une chance qu’il ne parle pas souvent, car sinon je crois que je deviendrais folle. Je ne peux pas me permettre de perdre ma concentration sur mes études. Il est vaillant mon petit husky et puis je ne me plains pas de la compagnie lors des soirées passées à étudier jusqu’à très tard dans la bibliothèque. Je suis plutôt contente de ce qu’il a l’air d’ailleurs, je n’aurais pas voulu me retrouver avec un iguane ou une tarentule... Enfin bref, je ne vais pas m’étendre sur le sujet, mon patronus c’est le meilleur et c’est tout.