| MEVORA ϟ color my life with the chaos of trouble.par Invité, Sam 21 Sep - 22:10 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Joséphine Mevora Levalois-Storm FEAT. ashley benson 17 ans ϟ 7ème année, cycle primaire ϟ Columbus, panda roux et cabri Boer ϟ Sang-mêlée Noms : Levalois-Storm ϟ Prénoms : Joséphine est le prénom mentionné dans le registre de l'Etat Civil comme sien, or elle lui préfère de beaucoup son second prénom, Mevora. Seule sa mère s'obstine à l'appeler presque continuellement Joséphine. ϟ Âge : 17 ans. ϟ Date de Naissance : seize juin 1962. ϟ Lieu de Naissance : Montepellier, France. ϟ Statut du sang : Sang mêlée ϟ Nationalité(s): Française de par son lieu de naissance, naturalisée Britannique. Les Levalois-Storm se sont mariés en Angleterre, avant de déménager en France pour se rapprocher de la famille de Philippe sur les conseils de Moira. C'est la mort précipitée d'un cousin éloigné de cette-dernière qui les a forcé à rentrer brièvement en Angleterre. Après les funérailles, le couple a décidé, en tant que jeunes parents de Mevora, de s'installer définitivement à Londres pour éviter d'éventuels soucis par la suite, les Levalois ne connaissant pas le moins du monde un éventuel monde magique. ϟ Situation sociale : Célibataire. Son côté raisonnable lui dit d'attendre la fin de ses études pour commencer à y songer, qu'il vaut mieux être concentrée pour réussir, tandis que son côté frivole se désespère d'attendre le prince charmant. ϟ Situation financière : Moyenne, mais plutôt aisée. ϟ Situation familiale : Philippe et Moira Levalois-Storm vivent mariés depuis désormais dix-huit années. Après la naissance de Mevora, c'est au tour de sa petite soeur, Livie, de venir au monde, deux années plus tard. Mevora est très souvent comparée à sa mère, à laquelle elle ressemble beaucoup, ainsi qu'à Livie, qui a emprunté le même chemin; mais elle supporte moyennement ces comparaisons, même si elles sont flatteuses. ϟ Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. Mevora a été éduquée de façon traditionnelle et considère la question de l'homosexualité avec une certaine perplexité. ϟ Épouvantard : Le corps de son père. ϟ Baguette : Elle est faite en bois de baobab 26 centimètres, avec une écaille de Sirène. ϟ « Mevo ? Elle se prend la tête pour tout. Vraiment. Pour des broutilles en plus. C’a toujours été comme ça ; quand on était petites, elle se prenait déjà la tête comme pas permis parce qu’elle avait la trouille de ne pas avoir hérité de la magie de maman. Après elle flippait jour et nuit parce qu’elle croyait qu’on allait forcément oublier de lui envoyer une lettre pour Poudlard, que son hibou se serrait perdu dans la campagne landaise, ou crashé sous un bus. Je vous le dis ; c’est une pure stressée de la vie. » Sa petite sœur. « Joséphine ? C’est une jeune fille tellement responsable. Elle est toujours très attentionnée envers les autres. Elle donnerait ses vêtements à un SDF si elle en croisait un dans la rue. Elle aime profondément aider les gens, je vous assure. Bon, c’est vrai, elle est aussi très maladroite. Il lui arrive souvent de se prendre les pieds alors qu’il n’y a rien devant elle. » Sa mère. « Ma petite Mevora, ça c’est un bout de gamine ! C’est un vrai garçon manqué. Quand elle était petite, elle voulait être un garçon pour que je sois fier d’elle, mais je l’ai toujours été, je vous assure. Une vraie casse-cou, toujours à sauter partout, à courir dans le jardin, à faire les quatre cents coups. Dieu sait combien de choses elle a bien pu se casser en sautant d’une chaise ou dans les escaliers. Il fallait toujours qu’elle fasse rire tout le monde. Le pitre, ça elle sait le faire. » Son père.
a little something from you. Columbus, c'est un panda roux espiègle, tout doux, une vraie peluche. Columbus, c'est une grosse boule de poils, rouge vive, têtue, bornée. C'est aussi un animal cleptomane, pickpocket, fanatique des portes clés et des colliers en argent, qui adore se prélasser sur le lit en y laissant des poils, se dorer la pilule au soleil et qui déteste la pluie quand elle mouille son pelage. Columbus, c'est aussi la métamorphose en un cabris Baer quand il est vexé et jaloux, qui saute partout, s'en donne à coeur joie pour se faire remarquer et ainsi exercer sa petite vengeance personnelle. Columbus, c'est un sacré numéro qu'il vaut mieux avoir dans sa poche sous peine de perdre tout ce qu'elle contient. Columbus c'est une tête de cochon, qui a ses humeurs, qui boude pour un rien, qui a peur des trop gros patronus et qui adore se faire passer pour une écharpe en fausse fourrure. Columbus c'est des millions de défauts et d'infinies qualités. C'est à la fois une partie de moi qui m'est indispensable et un morceau que j'aimerai laisser dans une cage pour lui faire les pieds. Mais bon. Il est ce qu'il est, et je l'aime comme ça. You're not a sad story. « Ca va bien se passer, Philippe. Il n’y a aucune raison que ça n’aille pas », sourit doucement Moira en lui serrant la main. Philippe hocha la tête en silence puis regarda le paysage défiler par la fenêtre. Il était sur le sol français pour la première fois depuis cinq ans, et les choses lui paraissaient d’ores et déjà si différentes. Il blêmit encore un peu plus lorsque se découpa au loin la haute et sinistre façade de pierres de l’immense demeure qui appartenait à sa famille depuis plusieurs générations. Toute son enfance, il avait voulu fuir ces pierres grises, ces véritables murailles qui encerclaient le jardin au point qu’on n’apercevait plus l’horizon qu’à partir du deuxième étage de la maison. Le jardin était toujours fidèle à lui-même, taillé au cordeau, sans une mauvaise herbe ; mais sans aucune fantaisie, cependant. La voiture longea l’allée jusqu’au perron où les attendaient une femme d’un âge avancé, petite et menue, les cheveux gris perle ramenés en arrière, se tenant très droite pour paraître plus impressionnante. Mais Philippe, de l’intérieur de la voiture, voyait déjà ses yeux bleu glace se figer sur eux. Les mêmes yeux bleus qui l’avaient toujours plus ou moins terrifié pendant son enfance et sa jeunesse. « Bonjour maman », balbutia faiblement Philippe en gravissant les marches du perron. « Philippe », répondit-elle obligeamment. « Je suis ravie de vous revoir, Amélie », sourit vaillamment Moira, pleine de bonne volonté. « Madame », répliqua froidement Amélie Levalois avec un hochement de tête sec. Moira blêmit mais ne dit rien de plus. Son mari l’avait toujours mis en garde contre la personnalité écrasante de sa mère, mais chaque fois qu’elles se rencontraient, Moira ressentait une envie incontrôlable de la frapper avec toute la rage d’une femme amoureuse qui ne supporte pas qu’on touche à son homme. « Que venez-vous faire par chez-nous ? », s’enquit poliment Amélie tandis que tous trois traversaient le hall de la maison familiale. « Eh bien, pour tout te dire, Moira et moi envisageons de nous installer près d’ici. Nous trouvons que cela serait probablement plus commode. J’ai déjà quelques opportunités de carrière dans le coin, avec le bébé cela sera sans doute plus simple », expliqua Philippe en tentant de dominer cette peur stupide de sa propre mère. « J’ose espérer que c’est une opportunité intéressante. Tu sais sans doute que ton frère est le numéro deux de la banque dans laquelle il travaille. Essaye tout du moins de lui faire honneur, même si je sais que c’est difficile pour toi », répliqua Amélie. Philippe serra les dents mais n’ajouta rien. Guillaume, toujours Guillaume. Elle n’avait toujours eu que ce prénom à la bouche.
Moira poussa un long soupir fatigué en refermant le livre qu’elle feuilletait et le posa sur le guéridon se trouvant à la gauche du fauteuil confortable sur lequel elle était assise. C’était le troisième qu’elle lisait depuis le début de l’après-midi, et toujours rien. Qu’est-ce qui avait bien pu passer par la tête de Chandra pour qu’elle décide du jour au lendemain de lui envoyer par coursier une dizaine de ces bouquins débiles pour choisir le prénom idéal de son bébé ? « Allez, Mo, je suis persuadée que tu trouveras ton bonheur là-dedans », s’était enthousiasmée Chandra lorsque Moira l’avait eu au téléphone un peu plus tôt. Ben voyons. Chandra n’avait pas d’enfant, et même pas l’ombre d’un homme dans sa vie. Comment pouvait-elle s’estimer la maîtresse incontestable des livres parfaits pour choisir le prénom d’un bébé ? « Je n’ai pas besoin de ton aide, Chandra » avait répliqué Moira. « Ah ouais, c’est pour ça que ma nièce qui est censée naître dans environ quinze jours n’a toujours pas de prénom ? », avait malicieusement répondu Chandra, moqueuse. « Ta nièce ? Je te trouve bien sûre de toi », avait rétorqué Moira. « Chérie, il serait temps que tu te décides. Je t’ai déjà dit plusieurs fois que Willem me convenait pour un garçon, mais arrête de faire autant de manière pour un prénom féminin », avait soupiré Philippe un peu plus tard. « J’attends de trouver le prénom parfait », avait répliqué Moira. « Comme tu le sens. En attendant, tes sœurs n’arrêtent pas de harceler ma secrétaire », avait poursuivit Philippe. Songeuse, Moira caressa son ventre rebondi. Bientôt, ce petit être verrait le jour. Et elle était absolument convaincue qu’il remplirait son existence toute entière de bonheur.
« Chut, tu vas la réveiller » « Mais non, je sais ce que je fais » « Philippe, attention à la tête ! » Le jeune papa n’avait pu s’empêcher de soulever le minuscule nourrisson de son berceau. Il passa avec précaution la main sous la tête de sa nouvelle petite fille, et la contempla dormir avec adoration. Moira leva les yeux au ciel en ne pouvant toutefois ôter un sourire doux de son visage. Le travail avait été long et elle avait une furieuse envie de dormir, dormir, dormir. Mais contempler son mari et leur petite fille lui procurait une euphorie si intense que l’envie de dormir passait immédiatement lorsqu’elle posait le regard sur eux. Philippe continuait à déambuler dans la pièce tout en berçant doucement la petite. « Au fait, j’ai appelé la société qui s’occupe du déménagement. Ils s’occupent de tout, les choses seront régularisées dans la quinzaine qui vient », annonça-t-il. Moira réfléchit un instant. Philippe et elle avait réellement essayé de renouer un dialogue évolué et tendre avec la famille Levalois. Mais Amélie était d’une telle froideur que les choses avaient d’emblée été compliquées. « Tu es sûr de ce que tu veux ? », soupira encore Moira. Cela faisait des jours et des jours qu’elle ne pouvait s’empêcher de lui répéter les mêmes mots. « Oui », répondit simplement Philippe sans regarder sa femme. Il était convaincu depuis ce jour de novembre où ils avaient revu sa mère qu’elle n’avait pas sa place dans la vie de leur enfant, ni même dans la leur. La petite se remit à pleurer dans les bras de son père. « Donne-la moi », soupira Moira avec un sourire fatigué et en tendant les bras vers le père catastrophé. Philippe regarda sa femme bercer leur fille avec une tendresse teintée d’amertume. Qu’ils aillent au diable, tous. Il était heureux comme cela, après tout.
Mevora scrutait avec une attention maladive la rue déserte par la fenêtre. Il ne faisait même pas encore totalement nuit et déjà elle trépignait d’impatience. « Joséphine, chérie, viens dîner », appela Moira de la cuisine avec une pointe de lassitude. « Elle peut pas, elle est collée à la vitre », répliqua une petite voix moqueuse de la cuisine. « J’ai pas faim », s’écria Mevora en fixant toujours attentivement l’extérieur. Dans la cuisine, Moira soupira longuement en fixant l’horloge suspendue au mur. La nuit allait être longue. Mevora attendait depuis le matin la fameuse lettre de Poudlard avec une impatience qui frisait l’hystérie ; et elle avait beau lui expliquer avec une patience infinie que la lettre, si elle devait arriver, n’arriverait pas avant minuit, date officielle de son onzième anniversaire, Mevora ne voulait rien entendre. En conséquence elle alternait toutes les cinq minutes environs entre le salon pour observer l’intérieur de la cheminée — sait-on jamais, avait-elle argumenté —, la salle à manger par laquelle on apercevait le jardin, et la chambre d’amis du premier étage d’où l’on voyait le bout de la rue. Le tout à une allure effrénée. « C’est à Ste Magouste, que tu vas finir », ricana encore la petite voix. « Livie, mange ta soupe », répliqua Moira. Mevora ne répliqua même pas, tellement elle bouillonnait. Sa petite sœur n’avait qu’à rire, elle se fichait bien de ses moqueries. Elle espérait du plus profond d’elle-même que la lettre arriverait. Mais elle avait peur, tellement peur qu’elle se perde on-ne-sait où !
« Joséphine ? Joséphine, mon cœur, réveille-toi » Mevora ouvrit les yeux avec difficulté. Penchée sur elle, Moira chuchotait à son oreille pour une raison qu’elle n’arrivait pas à comprendre. « Regarde ce que j’ai pour toi », sourit Moira en lui mettant entre les mains un morceau de papier rendu froid par la brise extérieure nocturne. Le cri de joie que sa fille poussa faillit bien rendre Moira sourde. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: PINGUS., 17 ans. ϟ Où as-tu trouvé le forum? Bazzart. ϟ Personnage: Inventé. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Non. ϟ Présence: 7j/7. ϟ Une remarque?
Dernière édition par J. Mevora Levalois-Storm le Dim 29 Sep - 11:36, édité 5 fois |
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