[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« WE’RE BORN TO DIE »
La sage femme tenait un enfant dans ses bras, qu’elle alla directement apporter à un homme sagement assied sur une des chaises de la salle d’attente. Il avait la tête ailleurs, tellement préoccupé par ses pensées qu’il ne vit même pas la jeune femme arrivée. C’est quand elle le félicita de sa progéniture, qu’il leva enfin la tête et prit l’enfant dans ses bras. Un sourire se tira sur ses lèvres, heureux de voir en chair et en os le fils qu’il avait attendu durant 9 longs mois. Ses yeux brillaient de joie, tandis que l’infirmière baissait la tête, visiblement accablé. L’homme lâcha alors l’enfant du regard, et essaya de lire dans celui de la femme. « Que…Que c’est-il passé ?... » avait-il dit dans l'incompréhension. Il n’était pas pessimiste, au contraire. Seulement le visage pâle et la mine triste de la femme voulait exprimer quelque chose d’inexprimable. « Votre femme…Je suis désolé mais...Elle-Elle a donné sa vie en échange de la sienne. » avait-elle répondu, la voix faible, les yeux rivés sur le bébé.
C'est en ce jour qu'une vie dont un enfant aurait bien eu besoin le long de sa vie, s'est éteinte. C'est en ce jour triste et joyeux que j'ai perdu ma mère. Oui, cet enfant c'était moi, et moi seul. C’était un jour de décembre, un jour définitivement froid.

Ma mère était sorcière. Je l’ai appris lorsque j’avais atteint un âge respectable pour comprendre l’histoire et la vie du monde des sorciers. Elle avait transmis à mon père suffisamment de choses pour qu’il puisse m’expliquer les choses concrètement. Mais c’est avec ma grand-mère que je parle de magie. Mon père lui, ne veut plus rien entendre à ce sujet. Il est là pour moi, en tant que père, mais pas en tant qu’instructeur de magie. Il ne cesse de penser que la Magie est inutile et dangereuse, que même en l'a pratiquant sa femme est morte. Il à tord de penser ça. Mon père à pris un temps fou avant de me laisser partir étudier à Poudlard. Je ne sais ce qui l’a fait changer d’avis. Tout ce que je sais c’est qu’il à passer plus d’une heure, enfermé dans son bureau avec ma grand-mère. Peu importe, comment elle s’y est prise pour le persuader, ce qui importe c’est qu’à mes 11ans, je suis partie à Poudlard.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« HOGWARTS, THAT’S LIFE »
Je venais tout juste de quitter ma meilleure amie et son copain, pour me rendre à la volière. En chemin j’ai croisé plusieurs personnes que je ne peux pas supporter, et je n’ai pas manqué de leur jeter quelques regards noirs. Vous vous doutez bien que j’ai eu le droit à la morale maniaque de Mushu. « La ferme tu veux ? C’est pas l’moment Mushu, j’ai d’autre chats à fouetter ! » Quand il trouve que j’exagère, il ne répond pas. Il me laisse dans ma galère, voulant absolument éviter l’embrouille.
Quelques bises à certaines autres personnes rencontrés en chemin, et me voilà à monter les escaliers de la volière. Je sais que mon père m’envoie une lettre chaque jeudi de la semaine, et il ne manquerait se soit disant rendez-vous pour rien au monde. Il utilise bien sûre l’hibou de ma grand-mère, comment ferait-t-il sinon ? Puis moi je me débrouille avec l’hibou de mes amis pour lui répondre. Je m’étais posé sur le banc, attendant avec impatiente le hibou blanc tacheté brun de grand-mère, quand enfin il arriva. Comme d’habitude, je me suis emparé de la lettre, et je me suis empressé de l’ouvrir pour la lire au plus vite.

« Melody,
Tu sais que nous manque beaucoup ici ? Nous avons très hâte de te revoir, mais il serait préférable que tu ne rentre pas pour les vacances de Noël. Je sais que tu aime recevoir mes lettres, mais celle-ci ne te fera sûrement pas sourire, contrairement aux précédentes. Je serais directe avec toi, car je n’ai pas beaucoup de temps. Sache, pour commencer doucement, que j’ai l’intention d’épouser Joy… » Je m’arrête de lire. J’ai déjà les yeux humides rien qu’en lisant ses mots. Mais qu’est ce que ce sera après alors ? Il va oser épouser cette garce, cette mégère, cette blondasse ? Cette femme est odieuse avec moi, et il ne s’en rend même pas compte. Quand nous sommes tous les trois, elle joue la fausse avec moi, essayant de m’acheter. Puis dès qu’il à le dos tourné, elle me menace. Il sait que je la déteste, mais il ne me croit pas dès que je lui parle d’elle et de ses intentions. Il est en train de faire la pire erreur de sa vie. Je prends mon courage à deux mains, et continue de lire la malheureuse lettre. « …Elle vient définitivement vivre chez nous dorénavant, et c’est pourquoi j’ai prévu d’avance le fait que tu ne veuille pas venir pour les vacances ? Me trompe-je ? Quoi qu’il en soit, tu me tiendras au courant de ta réponse. Le pire est à venir, mon cœur, et une fois de plus je vais être direct. Ta grand-mère est malade, gravement malade. Elle est atteinte d’un cancer, et j’ai bien peur qu’il soit héréditaire. Je t’écrirais jeudi prochain pour t’expliquer en détail ce que je sais, ce que je pense et ce que j’en dis. En attendant, je t’embrasse fort, et je ne veux pas que tu te face du soucis.

Je t’aime, Papa. »

Je pleure. Il est drôle ce mec très drôle ! Il m’annonce que ma grand-mère est malade et que je risque de chopé cette maladie, et je ne dois pas me faire de soucis ? Il en à d’autres des comme ça ? Mon cœur se durcit jour après jour. Le masque commence à se coller à ma peau. Mais heureusement que mes amies et que Mushu sont là, pour détruire les soudures.