[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Laureen Amy Eather FEAT. Mackenzie Foy Âge ϟ Cursus ϟ Patronus ϟ Statut du sang Je suis née d'un père et d'une mère moldu, le 01 Août 1968, dans les environs d'Oxford. Ma mère travaillait comme caissière dans un super-marché et mon père venait juste d'être licensié de son emploi à l'usine automobile suite à un rebondissement du mai 68 français en Grande Bretagne. Si notre pays a connu ces évènements dans une bien moindre mesure, mon père prolongea l'action humanitaire entamée par les français, ce qui finit par lui couter cher. Aux yeux de beaucoup, il était devenu un perdant, mais je voyais toujours des étincelles de fierté dans les yeux de ma mère quand elle le regardait. Il s'est toujours plié en quatré pour moi, et je peux dire qu'il a fait de moi une fille heureuse, dans la modération que peut me mettre ce mot.
Oui, car heureuse ne semble pas être un mot qui me correspond. Du moins ne parviens-je pas à la montrer comme il le faudrait. Je ne suis pas de ces filles mal dans leur peaux, en période rebelle ou en demande de reconnaissance. Bien au contraire, je n'aspire qu'au calme et à la suffisance. Je me contente de ce que j'ai, et si je n'arrive pas forcément à l'exprimer comme il se doit, j'aime profondément mes proches. Mes parents, car je n'ai pas d'amis. Ma timidité est un frein phénoménale de ce coté là, on vient régulièrement me voir pour me proposer telle ou telle sortie entre amis, mais j'ai toujours du mal à m'y sentir à l'aise. On ne viendra pas me reprocher que c'est faute d'essayer.
De taille moyenne, j'affiche mon 1m50 avec assurance. Les cheveux et les yeux bruns me font rentrer dans ce stéréotypes de personnes communes, je ne me démarque pas franchement et cela me satisfait bien assez. Je me trouve même plutôt jolie quelque part, même si bien entendu, je n'ai rien que pourrait envier Emily Saxton, l'idole de tous les garçons de mon école. Juste un léger complexe au niveau de mon ventre, que je trouve un peu rebondi, certainement comme toutes les filles.
Mon Patronus s'appelle Aniel, je lui ai donné ce nom en hommage à un personnage d'un roman que j'avais beaucoup apprécié. Il est du genre très discret, préférant se métamorphoser en un petit animal qui se glisse dans une poche pour ne pas se faire remarquer. Ca me va bien, ainsi je ne risque pas que des badauds moldus se retournent sur mon passage car mon patronus s'affiche en public. S'il n'est pas du genre froussard, on ne lui donnera pas les vertues d'une bête courageuse pour autant. Calme, posé, réfléchi, il ne se laisse jamais envahir par la panique mais il n'est certainement pas du genre à aimer partir à l'aventure. Peu enclin à l'humour mais malgré tout très cynique, il me prodigue toujours les conseils dont j'ai besoin.
a little something from you.
Aniel est apparu à moi sous une forme d'écureuil. C'est là sa forme préférée, celle qu'il conserve au quotidien. J'ai très rapidement tissé de solides liens avec lui, comprenant qu'il parvenait plus vite à comprendre ce que je pensais et voulais que moi-même, il est mon compagnon indispensable dans toutes les situations.
Plutôt du genre fainéant, il aime à se transformer en petit animal afin de se reposer sur mon épaule et ainsi se laisser transporter. Il adopte également régulièrement une forme d'Hermine dans ses moments les plus joyeux.
Très cynique, sarcastique, il porte un oeil très objectif sur ses congénères, condamnant les excès d'humeur au profit d'un comportement plus digne. Il reste pourtant très ouvert sur les choix et les styles de chacun.
Sa plus grande particularité, que nous qualifions modestement de don est sa prodigieuse mémoire, capable de se souvenir du moindre détail de notre vie commune. Cette mémoire enregistre aussi bien nos souvenirs propres que les diverses lectures que nous faisons, c'est une particularité bien pratique qui fait encore de lui quelqu'un d'exceptionnel à mes yeux.
En contrepartie, et chose plutôt rare pour un patronus, Aniel sait se montrer égoïste et égocentrique. Non pas qu'il soit imbus de lui-même, je pense que ces défauts viennent justement plus de sa fainéantise à satisfaire ses prochains qu'à vouloir réellement leur porter préjudice. Il lui arrive même de m'envoyer moi-même promener lorsqu'il pense que j'ai eu tort ou qu'il en a déjà un peu trop fait pour moi pour la journée.
You're not a sad story.
C'est arrivé l'hiver dernier, pendant les vacances de Noël. Je m'en souviens très bien, c'était alors que Papa préparait les fêtes, que l'on passerait à deux comme toujours. Oh je ne vais pas dire que j'ai eu une enfance particulièrement malheureuse, c'est juste qu'avec mon père, on a jamais vraiment cherché à se rapprocher des autres.
Maman est décédée quand j'avais 7 ans, mais à vrai dire je n'ai jamais su comment, je crois que papa ne le savait tout simplement pas. Un jour, deux policiers sont venus et nous ont expliqués que maman avait été retrouvée et qu'elle ne respirait plus. C'est peut être une chose terrible à dire, mais je n'ai même pas pleuré quand papa m'a dit ce qui lui était arrivé. Ma poitrine explosait de centaines de questions et à l'intérieur, tout les sentiments possibles me traversaient les uns après les autres sans que je n'arrive vraiment à les exprimer : L'incompréhension, le dénis, la colère, le chagrin, la résignation puis l'acceptation, ce doit être ce que certains appelent les différentes étapes de la mort.
Depuis ce moment là, papa s'est encore plus renfermé qu'il ne l'était déjà et moi, j'ai continué ma vie dans mon coin, à mi-chemin entre la solitude de mes lectures et mes tergiversations intellectuelles. Ce n'est pas que je n'aime pas les autres, au contraire j'apprécie énormément la compagnie, je ne suis tout simplement pas douée pour m'intégrer à un groupe ; les amis m'ont toujours fait défaut.
Cet hiver là a véritablement changé ma vie, nos vies devrait je dire ; papa ne s'attendait absolument pas à cela et les révélations lui ont causé un choc encore plus grand qu'à moi-même. Alors qu'il s'affairait à décorer la maison avec les traditionnelles guirlandes vertes et que je lisais mon livre favori (Bilbo le Hobbit, un ouvrage fascinant), une étrange lumière est sortie droit de ma poitrine. Plutôt devrais je dire "Un mince halo phosphorescent" tellement la brume était légère. Elle s'est mise à tourbilloner autour de moi un long moment sous nos yeux stupéfaits jusqu'à se changer en un petit écureuil de lumière. C'était absolument étrange car je parvenais à lire dans les pensées de cette petite créture, ou plutôt elle était mes propres pensées matérialisées.
Pour papa, cela ne faisait aucun doute qu'il s'agissait d'un miracle, surtout aussi près du jour de la célébration de la naissance du Christ. Son enthousiasme est tombé quelques heures plus tard, lorsqu'une vieille femme bizarre a sonné chez nous pour me voir. Elle m'avoua alors uns nouvelle qui me laissa perplexe jusqu'aux premiers jours de cette année scolaire : j'étais une sorcière. Plus que le fait de renier l'existence du monde de la magie, je ne pouvais surtout pas croire que moi-même, j'étais une sorcière. Je me sentais tellement ... banale. Elle raconta alors à mon père et à moi-même les grandes lignes des institutions magiques et également qu'au cours d'une malheureuse expérience, l'âme des enfants s'était matérialisée à leur coté, comme reflet de leur personnalité.
Suite à cette nouvelle, mon père démeurait silencieux, il avait certainement du mal à réaliser ce qu'il lui arrivait. Sa femme était morte quelques années plus tôt et aujourd'hui, une dame étrange venait lui apprendre que sa fille était une sorcière, malgré toutes les connotations impures auquel ce terme faisait référence en premier lieu. Pour lui, tout cela ne pouvait être qu'un canular, il mit bien vite cette rencontre de coté et tenta de poursuivre notre existence comme si de rien n'était. Mais il ne pouvait ignorer la présence d'Aniel. Aniel. C'est le nom que j'ai donné à ce "patronus". Je pouvais le voir, le sentir, le toucher et même lui parler ; il me répondait toujours. Au fond, je crois bien que c'est moi même qui me répond mais j'ai encore du mal à m'y faire, je pense que ca doit être pareil pour tous les enfants comme moi - sorciers venus d'une famille de ... moldus.?
J'ai reçu une lettre le 1er Août dernier m'indiquant certaines choses concernant "Poudlard", une célèbre école de sorcellerie. C'est là que papa s'est rendu à l'évidence, je n'étais pas la douce petite fille chrétienne qu'il pensait que j'avais toujours été. Je ne pense pas qu'il m'en veuille ; je suis toujours sa fille et quelque part il est toujours aussi fier de moi et m'aime autant. Je suis juste un peu différente à ses yeux, mais je ne puis lui en vouloir, pour moi-même tout cela est un peu gros et soudain.
Une autre femme est venue à la maison, plus jeune, très jolie. Elle s'est présentée à moi comme étant Aurora et chargée d'accompagner les enfants né-moldus pour leurs premiers pas dans le monde de la magie, pour leur apprendre les bases de ce qu'il faut savoir - essentiellement de ne jamais révéler que la magie existe à tout autre moldu -. Elle m'appris qu'un fond de richesse généré par le ministère de la magie permettait aux enfants comme moi d'acheter le matériel nécessaire pour aller étudier. J'ai donc reçu une petite bourse de sa part et après m'avoir accompagné me procurer ce qu'il m'était nécessaire, me ramena chez mon père.
C'est lui-même qui a pu m'emmener à la gare, où après avoir suivi les instructions d'Auroroa, j'ai pu me rendre sur le quai et monter dans le train vers l'école. C'était la première fois que je m'éloignais de lui aussi longtemps. Je sentais que pour lui aussi c'était un déchirement, tout s'était passé tellement vite ces derniers mois.
Aujourd'hui, je me dis que je pars vraiment pour une nouvelle vie.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Laureen, 22 Ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? Sur un site regroupant les forums RPG, après être passé par Google. ϟ Personnage: Totalement inventé. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Absolument pas. ϟ Présence: Peu de disponibilités le week end, le soir essentiellement en semaine. ϟ Une remarque? J'ai régulièrement tenté des RP car j'adore ca, néanmoins les structures trop strictes (50 lignes mini, règles de combats, devoirs de trente pages à rendre en mp, gestion d'argent etc...) me font fuir après quelques jours. J'ai bien parcouru vos règles et je pense qu'elles me conviendront mieux que ce que j'ai pu voir jusqu'alors.
Dernière édition par Laureen Eather le Jeu 17 Oct - 15:45, édité 7 fois |