addy..." Fait la petite fille alors qu'elle prend dans ses bras sa petite peluche. Un petit lapin rose avec un coeur dessiné dessus, le coeur que son père a dessiner. Les larmes de la petite fille ne s'arrête pas de couler mais, l'enfant fait tout ce qui est en son possible pour être le moins bruyante ne voulant pas gêner ses camarades qui eux, arrivaient à dormir sans pleure l'absence de leurs famille. La seule famille que la jeune Shady a, c'est son père, la seule personne qui n'était pas avec elle pour lui chanter une berceuse, c'était son père, la seule personne qui n'était pas présente pour dormir avec elle, c'était son père. La petite serdaigles avait des difficultés à dormir seule dans un lit, après tout, toute son enfance elle avait dormi avec son père, toujours réconfortée par la chaleur douce et aimante que son père lui offrait. Sauf que maintenant, cette chaleur n'était plus présente, elle se retrouvait seule à dormir dans une grande chambre avec des personnes qu'elle ne connaissait pas. Des personnes qu'elle ne voulait pas connaître. Elle n'aimait pas les personnes qui l'entourait, elle avait toujours vécut dans sa bulle avec son père pour la protéger, elle était stressée de voir d'autre personnes, elle avait toujours été ainsi, préférant rester seule ou avec son père que de partager son même espace avec des inconnus. Après tout, on lui disait qu'elle était une sorcière, qu'elle allait devoir rentrer dans une école spéciale. C'était bien trop fou, et elle se retrouvait ici, difficile d'y croire au début mais, au fur et à mesure que cela arrive, la petite fille y a finalement crut mais, là n'était pas le sujet. Pourquoi il fallait que cela arrive à elle ? Elle vivait très bien avec son père, elle se plaisait avec lui, elle ne voulait pas devenir une sorcière, elle ne voulait pas de tout ça, elle ne voulait pas pratiquer la magie, pourquoi il fallait qu'on vienne la chercher ? Elle ?
Les larmes continuent encore de couler, toujours plus. Sortant de son lit la jeune fille va se mettre contre un mur, assez loin des autres tout cela en faisant le moins de bruit possible. La petite Shady porte ses mains contre ses oreilles, retenant les larmes le plus qu'elle peut, la seule chose qui lui venait en tête était les paroles que son père lui avait dit avant de partir. Il savait très bien que sa petite fille allait mal vivre se passage, c'est pourquoi il avait tout fait pour la rassurer. Lui répétant que cela se finira vite et qu'elle reviendra le plus tôt possible et cela sans même qu'elle voit le temps passer mais, comment y croire alors qu'elle ne dort presque pas à cause de l'absence de ce dernier ? Son père lui manquait, ses paroles pourrait paraître réconfortantes mais, la demoiselle n'arrivait pas à se calmer pour autant, les jours passaient et plus ils passaient, plus les jours se retrouvaient longs. Que faisait-il ? Ou était-il ? La seule chose qu'elle avait besoin était de rentrer chez elle, elle voulait ressentir la même chaleur qu'elle ressentait chez elle, la même chaleur que le câlin de son père lui procurait. Parce que c'était ça qui lui manquait. Les larmes coulaient toujours et encore, la petite fille n'a pas changé de position, bien trop bouleversée encore une fois, encore une nuit ou elle va pleurer jusqu'à en tomber de fatigue. Encore et encore la même chose.
“ Little girl, why don't you stop your crying? I'm gonna make you feel alright. ”
Il n'y avait pas très longtemps que les lumières étaient éteintes dans les dortoirs pour la toute première nuit de Malkiéla à Poudlard. Son arrivée l'avait fascinée, même si elle ne laissait pas voir qu'elle était impressionnée par ce nouveau monde qu'elle ne connaissait en rien du tout. La journée avait filée. Ce matin encore, elle s'était réveillée en égypte dans un dortoir semblable à celui qu'elle avait à Poudlard cette nuit. Partagé par seulement des filles à l'exception qu'ici, personne ne se connaissait vraiment. Une envoyée du ministère était venue la cherchée pour aller chercher sa baguette magique. Tout avait déboulé. On lui avait sa robe de sorcière et surtout ses livres. Depuis qu'elle les avaient, elle ne les avaient presque pas lâchés. Elle en avait même traîné un avec elle dans la grande salle. Le choixpeau s'était à peine posé sur sa tête qu'il avait hurlé serdaigle. Heureusement, parce que Malkiéla n'appréciait pas spécialement qu'on la regarde et il fallait dire qu'elle ne passait pas vraiment inaperçue. Du haut de ses onze années, pas très grandes et ses cheveux bruns descendant plus bas que son dos, ses yeux noirs et ses deux presque entièrement tatoués ainsi qu'une bonne partie de son corps cachée par ses vêtements. Elle en avait donc été des plus soulagée et de plus, elle pouvait plonger de nouveau son nez dans son livre et ne pas se préoccuper des gens qui pouvaient la regarder. Elle avait lu jusqu'à l'extinction des feux. Elle fermait alors son livre en même temps que ses yeux profonds. La gamine tomba rapidement dans un état second où de cours rêves l'assaillaient déjà, mais son sommeil était foutrement léger. Elle n'eut pas l'impression de dormir avant de n'être dérangée. Ses yeux s'ouvraient doucement, étrangement plus habitués au noir. Près de la fenêtre, elle vit une tignasse blonde de dos, légèrement éclairée par la lune. Malki s'était relevée dans son lit, fronçant ses sourcils à la fois pour comprendre, mais également pour voir de qui (ou quoi) il s'agissait. Elle arriva enfin à reconnaître une jeune femme qui apparemment pleurait. L'enfant soupira en se laissant tomber sur le dos. Les pleurnicheries du genre, c'était pour les mômes pourris gâtés. À l'orphelinat, les gosses avaient tous vécus des choses moches, traumatisantes et pourtant, aucunes ne pleuraient la nuit. Malki portait ses mains à ses oreilles, mais rien à faire : elle entendait ses larmes malgré tout. La serdaigle se levait donc pour se diriger d'un pas rapide vers la gamine. Pas très sympathique à prime abord, Malki se plantait en face d'elle en croisant ses bras sous sa poitrine.
« Arrête de pleurnicher et vas dans ton lit. Tu m'empêche de dormir ! » Grogna la petite demoiselle à l'autre, se fichant bien de qui elle était. Malkiéla n'était pas venue à Poudlard pour se faire des amies. Apprendre la magie était tout ce qui comptait pour elle et elle ne pourrait certainement pas le faire demain si elle ne fermait pas l'oeil à cause d'elle.
a peur. La peur de ce qui l'entourait, la peur de l'inconnu, la peur de faire face à un monde qui se trouvait encore plus effrayant que celui que son père la protégeait quand il était encore là pour elle, c'était bien trop dure pour la demoiselle. Et elle le faisait savoir silencieusement, par des pleurs, par des gestes maladroit mais, elle était encore qu'une petite fille perdu sans la présence de son père près d'elle. Plus le temps passait, plus cela commençait à être de plus en plus dur même si son père lui avait dit que cela allait passer vite, elle commençait à ne plus y croire. Car les nuits se trouvaient être encore plus longues que les journées où elle devait étudier, même si elle faisait tout pour avoir de bonnes notes, le temps ne passaient pas plus vite, au contraire, cela le rendait encore plus long et dur. Elle avait du mal à avancer, elle avait du mal à ne pas faire face à la réalité des choses sans son père près d'elle pour la protéger mais, elle le devait, après tout elle n'allait pas vivre toute sa vie dans les pattes de son père. C'était tellement dure pour la petite qu'elle ne savait pas comment gérer, comment faire pour s'en sortir alors, la seule solution qu'elle avait trouvée, c'était de pleurer jusqu'à en tomber de fatigue, dans un coin de sa chambre. Le lendemain, les gens avec qui elle partage sa chambre trouverons encore cela marrant de la voir endormie sur le sol, la comparant avec un petit chien de salon mais, à son âge la petite fille n'en a que faire, c'était le seul moyen qu'elle avait trouvée pour ne pas les déranger pendant qu'eux, dormaient paisiblement. Car oui, elle pensait aux autres, peut-être un peu trop comparé au problème qu'elle avait. Toujours être silencieuse, toujours avoir de bonnes notes, toujours être transparente pour éviter les ennuis. Elle voulait simplement être un fantôme pour faire avancer le temps plus vie, si elle aurait eu un voeu à faire, cala aurait été de rentrer chez elle sans se retourner vers ce maudit château qui avait osé l'arracher des bras de son père, juste parce qu'elle était une sorcière. « Arrête de pleurnicher et vas dans ton lit. Tu m'empêche de dormir ! » Se fait entendre une voix, la petite fille enlève délicatement ses mains qui se trouvaient sur ses oreilles, retirant d'un coup de main les pleurs qui avaient prit d'assaut ses joues. « Pardon... » Fait-elle alors qu'elle regarde d'un air curieux les tatouages de la petite fille, comme-ci cela était une oeuvre d'art. C'était intrigant mais tellement anormal de voir ça, surtout sur une petite fille. Son père avait des tatouages mais, quand la demoiselle lui demandait si elle pouvait en avoir, il disait que seul les adultes pouvaient en avoir. Puis la demoiselle se mit à regarder étrangement l'autre enfant, comme-ci, elle voulait l'envoyer bouler au loin, alors que ce n'était pas le genre de personne qu'elle était. "Dit lui qu'elle parte se recoucher, depuis quand t'as pas le droit de pleurer ?!" Se fait entendre une vois dans sa tête, ah oui, elle avait oubliée qu'elle était là elle aussi. Avec sa solitude et sa tristesse, il y avait eu cette personne qui lui tenait de temps à autre compagnie. La plupart du temps elle ne l'écoutais pas, du moins pas totalement car cette voix, la plupart du temps lui disait de simplement faire ce qu'elle voulait, quand elle voulait, histoire qu'elle arrête de se sentir seule et si triste mais, elle lui disait d'une mauvaise manière alors, la petite Shady écoutait simplement mais, ne faisait rien. « Je vais essayer de faire moins de bruits... » Finit-elle par dire tout en cachant sa tête dans ses genoux recroquevillés.
“ Little girl, why don't you stop your crying? I'm gonna make you feel alright. ”
En fait, Malkiéla ne comprenait pas vraiment pourquoi les joues de la jeune femme étaient couvertes d’eau. Elle ne connaissait pas ses sentiments personnellement, elle ne les avait jamais vécus, elle n’avait jamais pleuré. Bien sûr, elle savait ce que c’était pour l’avoir lu dans des livres racontant des histoires où les deux pleuraient pour venir abreuver leurs déserts et sauver les pauvres gens qui s’y étaient engouffrés un peu trop loin. Elle n’avait jamais vraiment eu affaire à quelqu’un qui pleurait et donc, elle ne savait pas exactement comment réagir. La petite blonde avait retiré ses mains de sur ses oreilles en effaçant ses larmes du revers de sa petite main. « Pardon... » Répondit-elle alors que son regard se posait sur l’enfant tatouée. Malkiéla remarqua que ses yeux se glissaient sur ses bras remplis d’encre et elle soupira d’exaspération. Tout le monde lui faisait cela, toujours, tout le temps. Elle n’était pas normale et elle le savait, mais est-ce qu’elle devait vraiment en subir les regards sans rien dire ? Ce n’était pas comme si elle avait choisi chacun d’entre eux. Son regard quittait celui de la petite fille pour se poser sur la paume de sa main où était écrit « werewolf » sur ses petits doigts. Elle était convaincue que s’avait un quelconque rapport avec sa mère. Elle ne savait même pas pourquoi elle s’était imaginée comme ça. Elle s’était fait ses propres mythes où son père était mort et sa mère était une guerrière qui l’avais mise au monde et qui continuait à se battre avec elle sur son dos. Rien ne l’arrêtait, ni les fleuves ni les tempêtes de sable ni les volcans ni les bestioles ni rien. Pourtant on lui avait volé sa fille dans la nuit alors qu’elles dormaient paisiblement toute les deux. C’était l’histoire qu’elle s’était fait pour ne pas être emplie d’un vide infini. Parfois, elle racontait une toute autre histoire quand on lui demandait d’où elle venait et pourquoi elle avait tant de tatouages. Elle s’amusait à réinventer son histoire avec les impulsions du moment et les histoires qui lui venaient en tête. Elle pouvait être ce qu’elle voulait après tout et le dire avec tant de force qu’elle y croirait. « Je vais essayer de faire moins de bruits... » Dit-elle alors avec sa petite voix et ses yeux encore brillants de larmes dans lesquels se reflétaient la lune. Elle cachait sa tête sur ses genoux recroquevillés comme un animal. Malki ne comprenait pas. Les lits étaient si confortables ici face à ce qu’elle avait connu dans son pays, c’était un luxe et elle ne se permettrait pas de le gâcher en dormant par terre. La petite serdaigle fut soudainement prise d’une pitié immense pour cette gamine qui l’écoutait au doigt et à l’œil en ayant probablement peur d’elle. Elle soupirait doucement et se disant qu’après tout, la petite fille était peut-être affreusement gentille même si elle était triste. Peut-être qu’elle cherchait une amie et peut-être qu’à elle ça lui ferait du bien de ne pas être toujours toute seule comme à l’orphelinat. Elle s’armait d’un doux sourire, puis se tassait dans son grand lit pour faire de la place.
« Viens me trouver ici, je n’entends pas très bien ce que tu dis. »
Murmurait-elle en tentant de ne pas faire de bruits et d’ainsi réveiller d’autres petites filles qui dormaient à leurs côtés. Elle relevait doucement ses couvertures en lui faisant une place à ses côtés. Elle dévoilait ainsi sans trop y faire attention sa cuisse, sa jambe, son mollet et son pied tatoués.
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