Jude n'a jamais vraiment été proche des enfants de son âge. Depuis toute petite, elle considère que la compagnie des plus grands est beaucoup plus agréable que ceux qui l'entourent en permanence. Rechercher les âmes plus matures, disons, plus intelligentes, voilà ce qui l'intéressait. De nature solitaire, les seules personnes qui ont la permission de briser son espace vital restent son parrain Decimus, son petit frère adoptif Charles et les quelques amis qu'elle a réussi à se créer au château. Les autres, elle les évite. Née de deux parents né-moldus, elle ne pût qu'être également une sorcière. Incapable d'être prise comme sang-pur, elle garde donc ses origines moldues dans son sang, alors, sûrement impur du point de vue de certains. Dans le monde moldu, elle n'a pas ce grand bonheur qui est celui d'avoir des parents omniprésents. Tous les deux journalistes pour la Gazette du Sorcier, ils voyagent tous les mois, obligeant la demoiselle à vivre à Poudlard ou chez son oncle en dehors des vacances d'été. Ce manque de présence familiale est sans doute, diriez vous, la cause de son renfermement. Mais sérieusement, qui se plaindrait de vivre toute l'année à Poudlard ? Je vous le demande. Alors peut-être que, tout simplement, sa timidité en est la cause ?
En dehors de tout cela, la jeune adolescente est une férue de Métamorphose. Une matière commune à la bonne entente entre celle-ci et l'élève en question, dirait-elle. QUI ne pourrait pas apprécier l'atmosphère de la salle, dans sa cour éponyme, aux multiples vitraux devant lesquels de nombreuses cages remplis d'animaux font sans cesse lever les yeux des curieux ? La métamorphose, à ses yeux, reste une matière passionnante. Le sortilège d'extension indétectable, qu'elle a rapidement administré à son petit sac en bandoulière après lectures à la bibliothèque, lui facilite grandement la vie sans parler de celui d'imperméabilité, lui permettant de faire en sorte que son pull en laine ne se transforme pas en éponge ces jours de pluie.
a little something from you.
Mais que serait la jeune fille sans son patronus diriez-vous... Passant de phalène à souris, Jude se vit accorder cette chance de pouvoir facilement le dissimuler aux yeux des moldus. Tyberius, c'est ainsi qu'il s'appelait. Son côté enjoué et courageux n'est pas vraiment associé à celui de Jude. A son opposé, il a tendance à la tirer vers les autres, vers une possible histoire d'amour ou vers une simple fête donnée dans sa salle commune. Ayant l'habitude de se faire toute petite en public, voila sûrement la raison de la taille de Tyberius. Minuscule papillon ou petite souris grise, la poche de la robe de la demoiselle reste une bien bonne cachette si serpents à proximité. Sinon, une épaule est tout aussi confortable.
This one moment when you know you're not a sad story.
•~ "L'inconstance des sentiments est la seule chose durable en ce monde"
Un beau jour de printemps, tes yeux s'ouvrirent sur le monde et sur ceux de tes parents, émerveillés. Leurs sourires, leurs larmes, tout ceci te fit immédiatement te sentir bien. Dehors, un grand Soleil illuminait les rues de la petite ville nord-écossaise, comme s'ils t'attiraient à découvrir cette vie, cette vie qui t'attendait. Tu grandis les pieds dans le sable, les cheveux au vent, les yeux perdus sur l'horizon, derrière la mer. Les colliers de coquillages autour de ton cou, s'entrechoquant les uns les autres, te définissent peut-être le mieux. Fragile, échouée sur le sable et ballotée par les vagues écumeuses, peut-être es-tu de cette nature. Sentimentale, tu t'épanouis dans un amour parental incomparable. Les années passèrent et, au rythme des fougères, valsant au vent sur les bords des falaises, tu découvris la magie.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Assise en tailleur au bord de la terre, l'herbe caressant tes doigts, tu plongeais tout le temps ton regard dans cette eau, glaciale certes, mais terriblement attirante. Combien de fois as-tu eu l'envie de t'y plonger, toute entière, pour n'être qu'emportée par ses courants ? Mais elle trop froide, beaucoup trop froide. Alors, lorsque tu te laisses tomber, sur le dos, les cheveux répandus sur la terre, et que tu contemples le ciel et son astre réchauffant ta peau, tu ne veux que t'y envoler, pour sauter de nuages en nuages rejoindre les oiseaux, rejoindre les cieux, ou rejoindre les étoiles filantes.
Mais ces deux univers si froids ou si éloignés furent remplacés par un tout autre domaine qui vint t'envahir des pieds à la tête. Tu étais une sorcière. Et ça tu ne le découvris qu'à l'âge de tes huit ans. Tu t'en souviens encore, et peut-être t'en souviendras-tu toute ta vie. La pluie battante au dehors martelait la fenêtre de la petite pièce. En accord avec ton moral, elle illustrait très bien ta tristesse suite à ce qui c’était passé à l’école ce jour-ci… Mais ne nous attardons pas sur cette histoire. L’idiotie de certaines personnes avait littéralement tué ta bonne humeur et les larmes qui coulaient le long de tes joues rougies par la colère ne pouvaient s’assécher. La petite fille fragile que tu étais à l’époque ne pouvait encaisser tant de choses en une journée. Le visage dans tes mains, tu n’entendis pas ton père entrer dans ta chambre. Lorsqu’il s’agenouilla à tes côtés, et qu’il posa ses mains sur tes genoux, tu ne pus que lever la tête vers lui et plonger ton regard dans le sien. Tes bras vinrent immédiatement enlacer son cou et un sourire illumina ton visage ruisselant de larmes. Ce changement d’humeur, si soudain, fut l’enclenchement d’un changement de météo, tout aussi conséquent. Dehors, il ne pleuvait plus, mais un grand soleil surplombait désormais la côte de Wick. Tu te précipitas à la fenêtre pour regarder le ciel. Plus aucune goutte. Ta surprise fut partagée avec ton père qui te prit dans ses bras et éclata d’un rire sincère. Voir ton père rire ainsi, voir l’amour qu’il te portait, ne pouvait que te rendre heureuse et te faire oublier tes malheurs. Tu descendis avec lui au salon pour terminer la journée dans les bras de ta mère, dans lesquels tu t’endormis, bercée par les battements de son cœur. Le feu qui crépitait dans la cheminée te maintenait endormie, et ce ne fut ni la faim ni rien d’autre qui te réveilla. Portée dans ton lit, tu te recroquevillas sous tes couvertures presque instinctivement.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Assise au bord de la terre, cette fois-ci tu n’étais plus seule. Un an avait passé et le petit garçon qui te rejoignit n’hésita pas à se laisser prendre dans tes bras. Ce frère adoptif, pour toi, n’en n’est pas un. Il est ton frère de sang, ton vrai frère, tu ne peux pas le considérer comme quelqu’un d’autre, ou comme un adopté. Il fait partie intégrante de la famille, et vous avez tant de points communs… Allongé dans tes bras, ce petit garçon de quatre ans ton cadet avait quitté sa dernière famille d’accueil pour vous rejoindre, et tu n’en étais que plus heureuse. Charles était ton frère, et l'intérêt qu'il portait à la magie, malgré son jeu âge, t’indiquait qu’il était comme toi, qu’il irait sans aucun doute à Poudlard, comme toi.
Deux années passèrent, et bientôt, tu t’engageas à bord du Poudlard Express direction l’école de magie de tes parents. Tu te réfugias dans un compartiment vide dans lequel tu passas toute l’après-midi, à l’abri d’éventuelles menaces et autres soucis dont, racontait-on, les Premières années et surtout nés moldus étaient victimes. Répartie dans l’une des quatre maisons de Poudlard, tu ne fus en aucun cas déçue car toutes celles-ci te plaisaient. Ta première année au Château passa à une vitesse phénoménale. Tu rentras, pendant les vacances de Noël, chez ton oncle Decimus rejoindre Charles qui t’attendait avec la plus grande impatience du monde.
Habitant une grande maison en plein centre de Bristol, ce changement d’environnement lorsque tu appris le voyage d’affaire de tes parents te perturbas, certes, mais tu gardais la tête haute pour ton frère, pour lui montrer que sa sœur savait rester forte. A à peine onze ans, tu n’étais malgré tout pas comme les autres enfants de cet âge-là. En admiration devant ton parrain, tu pouvais passer des heures à le regarder jouer du piano dans le salon. En enregistrant ses morceaux dans ta mémoire, tu emportais ces mélodies avec toi à Poudlard et ne cessait de les fredonner pendant tes heures de cours.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Trois ans après, Charles t’ayant rejoint à Poudlard, tu ne peux qu’être plus heureuse en ce moment. Ta cinquième année a commencé, et tu restes toujours aussi distante vis-à-vis des adolescents de ton âge. Bien que très romantique, ta timidité te garde en retrait et tu rêves du moment où quelqu’un te serreras dans ses bras, te prendras la main et t’embrasseras. Gardant ces rêves en toi, tu fais tout pour mener à bien tes études bien que certaines matières te posent problème. Tu n’es pas la meilleure élève de ta classe, loin de là, mais tu ne t’en soucies guère, tu sais que ton oncle – cracmol – ne t’en voudras pas comme tes professeurs ne t’en veulent pas. Ta joie de vivre surpasses tes soucis, et bien que tu n’oses pas marcher vers les élèves du château, les professeurs restent et demeurent tes plus grands modèles et tu n’hésiterais pas à te confier à eux. Tu espères que Charles ne sera pas aussi réservé que toi, et tu fais tout pour qu’il aille bien. Le voir souffrir serait, pour toi, le pire des cauchemars.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Quink c'est mouah '-' J'aurai 16 balais en Mai ϟ Où as-tu trouvé le forum? Je vous ai trouvé sur Forumactif.net ϟ Personnage: Jude est une inventée ϟ Présence: Etant mordue d'RP, je ne peux vous dire que : "LE PLUS POSSIBLE" ! ϟ Une remarque? C'est pas facile de séparer le blanc du jaune quand on n'a pas le matériel adapté... Même dans sa coquille, un oeuf, c'est mesquin... Et en plus ça colle aux mains !!
Dernière édition par Jude Fallangel le Dim 10 Mar - 12:18, édité 26 fois
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Re: Hey Jude ♫ Tu avais à peine quinze ans, tes cheveux portaient des rubans...
J'ai pas dit que j'aimais pas les serpents Je voulais pas te vexer, et encore moins ton reptile C'est juste qu'un serpent à deux têtes, ça fait peur '-'
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Re: Hey Jude ♫ Tu avais à peine quinze ans, tes cheveux portaient des rubans...
PS : Fais attention à Erachteus et ses reptiles. Il sont sournois et mesquins comme les oeufs, ces trois-là è.é Mais bon, en général, un bon coup dans le pif et ça calme la bestiole /pan
Sur ce, encore bienvenue
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Re: Hey Jude ♫ Tu avais à peine quinze ans, tes cheveux portaient des rubans...