BELLUM PATRONUM


Version 34

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Groupes fermés

Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes

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par Invité, Jeu 7 Fév - 7:25 (#)

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L'éclat opalin de la lune transcende le ciel. Un ciel noir et sans étoiles. En cet univers grisâtre où l'obscurité s'immisce dans l'atmosphère comme dans les esprits, cette lumière est dérangeante. Trop pure. Excessivement belle. Elle donne presque un air joyeux au silence quasi religieux qui règne dans les couloirs bientôt déserts du château. Seuls quelques pas résonnent ici et là. Le peu d’étudiants encore debout rejoint les salles communes. Ou travail à la bibliothèque. Un sourire aux lèvres, le jeune homme jette un dernier coup d’œil par dessus son épaule avant de s’engouffrer dans le couloir du troisième étage. Non pas qu’il essaye de passer inaperçu. Mais à cet instant, il aurait du mal à se savoir suivi. Il sourit toujours, et le monde disparaît. Il ne reste plus que l'adrénaline qui enflamme le sang de ses veines. Ce petit quelque chose qui sautille en vous quand l’instigateur d’un plan sent que ses efforts de préparation font finir par payer. Il ne se presse pas, malgré son envie ardente d’arriver au bout du couloir. Il espère ne croiser aucun Professeur ; ils rendraient l’entreprise encore plus périlleuse qu’elle ne s’annonce déjà. Un « Noblecourt ! Regagnez votre dortoir, je doute que vous songiez à trouver les étagères érudites de la bibliothèque ! » lui resterait en travers de la gorge. Il préfèrerait se passer d’une remarque ironique, quand bien même elle ne soit pas complètement erronée. Car effectivement, il c’est précisément cette bibliothèque qu’il a pour destination. Enfin, comme escale. Mais une remarque des plus insolente lui aurait encore échappée, et il avait suffisamment fait perdre de points à sa maison cette année pour réitérer l’expérience. Ce que tu t’apprête à faire n’est pas complètement sans risque non plus, tu le sais.

Il a envie de lever les yeux au ciel. Fidèle à elle-même, Séraphine ne peut s’empêcher de jouer son rôle de conscience. Son pas lent et élégant traine à côté de lui, un air supérieur au coin des babines. Une sorte de jubilation. Il faudra qu’il lui explique un jour que si elle lui est indispensable, elle peut parfois s’avérer particulièrement casse pieds. Et irrespectueuse. Le respecter ? Il sait déjà ce qu’elle va lui répondre. Dans le fond, il ne l’en aime que d’avantage. A sa manière, Séraphine est merveilleuse. Cela ne fait que quelques semaines qu’elle est à ses côtés, mais il ne peut déjà plus s’imaginer sans elle. Il la voit montrer ses canines aussi blanches que des perles. Moi aussi, je t’aime. Ce qui est bien, c’est qu’elle lui parle en Français. Et tandis qu’il arrive à la hauteur de la bibliothèque, il la sent proche de lui. Mine de rien, elle aussi appréhende. Non pas la rencontre entre son maître et elle. Mais la réaction de l’autre. Un brusque vent vient cogner contre les fenêtres. Une violence rare, mais qui ne les déconcerte nullement. C'est un peu comme si paradoxalement, la tempête du dehors calme celle que se livrent ses entrailles. Il est partagé entre la force qui le pousse vers sa destination, et l'envie folle de tout plaquer et de courir vers sa salle commune. Mais à cette heure, il sait qu'il ne peut plus reculer. Il n'en a pas le droit. Quand bien même il risque d'avoir très mal, encore une fois, il ne peut pas revenir en arrière. Il a besoin de savoir. Il a besoin de la pousser dans ses retranchements. Et pour ça, il n'y a qu'un seul moyen. Il commence un peu à comprendre comment elle fonctionne, il sait que sa meilleure arme reste encore la provocation. Appuyer volontairement là où ça fait mal, là où elle doit se flageller intérieurement. Un baiser ? Elle serait la première à regretter que tu l'embrasses ! Camille sourit. Serait-ce une pointe de dédain qu'il décèle ? Séraphine a toujours eu des amabilités pour les filles dont il s'approche d'un peu trop près. Quelque chose qui l'amuse, mais qui parfois l'agace aussi. Il espère que Séraphine est consciente qu'elle n'est pas sa mère. Mais beaucoup plus que cela.

Enfin, il arrive devant la bibliothèque. Il n'a pas besoin d'y rentrer, il la voit déjà. Penchée sur un long rouleau de parchemin, Théodora griffone de son élégante plume ligne après ligne, la bouche légèrement entre-ouverte. Dans ces moments-là, le sang du jeune homme ne fait qu'un tour. Il a parfois du mal à l'admettre, mais c'est décidément plus fort que lui. Dans ces moments-là, il a envie de se glisser derrière elle. Elle dégage un parfum particulier. Il aime cette odeur. Mais elle ne le laisse pas. Quand ça vient de lui, elle ne le laisse pas. Alors il s'adosse à la porte d'entrée, les bras croisés contre sa poitrine. Et il la regarde.
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par Invité, Sam 9 Fév - 13:48 (#)
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Camille Ҩ Theodora
« Si l’amour est dur avec toi, sois dur avec lui ; perce l’amour qui te perce et possède le. » Mercutio {Roméo et Juliette}.


Théodora se tenait dans la bibliothèque, elle avait un parchemin face à elle, un parchemin qu’elle complétait assidument sur le droit magique. Le professeur avait été clair, il voulait ce rouleau pour demain matin lors du cours, et il fallait qu’il traite du droit des créatures magiques avec pour exemple une espèce au choix. Théodora avait porté son choix sur les vélanes et elle avait étudié de nombreux ouvrages avant de se lancer dans la rédaction de son devoir. Eusclape, son patronus se tenait sur son épaule en forme hibou comme à chaque qu’elle étudiait n’hésitant pas à donner son avis sur ce qu’elle faisait. Lors de son choix sur les vélanes Eusclape avait eut d’ailleurs exprimé son mécontentement face à ce choix. Il n’aimait pas ces gamines un peu trop belle et qui pouvez vous piquer votre copain. Théodora c’était retenue de rire face à cette remarque, elle n’avait pas de copain et surtout elle ne voyait pas en quoi la beauté pouvait être gênante. Eusclape l’avait fixé intensément quand elle avait mentionné son célibat et il lui avait juste murmuré un nom : Camille. Cela avait énervé Théodora qui l’avait fixé se retenant de lui faire du mal, elle ne tenait pas à se faire mal à cause de lui. Elle s’était juste contentée d’une remarque sur le fait que le garçon pouvait aller se faire voir.

Camille et elle cela remontait à longtemps tellement longtemps. Un simple cours de potions avait suffit à leur faire récolter un D, chose que Théodora n’avait pas supporté et elle le lui avait bien fait comprendre. Mais si cela aurait put s’arrêter là, le destin ou plutôt une bande de crétins décida d’en faire autrement. Ainsi, un défi mis à l’épreuve Camille de pouvoir l’avoir, elle l’apprit trop tôt pour qu’il réussisse mais trop tard pour le haïr correctement. C’était ainsi. Elle avait obtenu sa vengeance bien sur l’humiliant aux yeux de tout Poudlard mais le meilleur avait été bien sur quand elle était venue le narguer. Cela avait été une déclaration de guerre simple mais brutal, tout aurait été beaucoup plus simple si un autre sentiment ne s’était entremêlé à la haine, un sentiment qu’elle n’aurait jamais pensé éprouver pour lui, l’amour. Elle n’en avait rien sut jusqu’à ce qu’il pose ses lèvres sur les siennes, qu’elle réponde à son baiser un peu trop passionnément pour être neutre. Elle s’était rendue compte à ce moment-là qu’elle l’aimait lui, qu’elle ne pouvait pas s’imaginer avec un autre et qu’elle lui appartenait plus qu’elle ne l’imaginait. Mais l’avouer se serais perdre son honneur, perdre le peu qui lui restait face à lui. Car elle était passée pour une idiote à cause de lui et malgré sa vengeance elle avait l’impression d’être perdante. Alors elle luttait contre lui, contre ses sentiments refusant de lui dire les mots qu’il attendait. Mais c’était un combat inégale, elle en avait conscience puisqu’elle ne luttait pas que contre lui mais aussi contre elle-même. Autant dire que le combat était perdu d’avance mais elle continuait. Elle ne voulait pas s’abaisser à ce niveau devant lui, être à son bras après toutes les autres, partager son lit où il avait surement amenée d’autres. C’était ses pensées qui l’avaient hantée avant de se rendre à la bibliothèque sans qu’elle ne se doute qu’une nouvelle confrontation aurait lieue à la fin de son devoir.

Elle inscrivit les derniers mots sur le parchemin en soupirant avant de se délier les doigts. Elle ne l’avait pas encore vu, adossé à la porte d’entrée en train de l’observer les bras croisé. Elle se leva regardant Eusclape changer de forme pour passer de hibou à lynx puis s’attaqua à ranger ses affaires sans se soucier de lui. Mais bien vite une de ses pensées vint la perturbée. Séraphine est là. Il avait sentit l’odeur du patronus de Camille cela signifiait forcément que le garçon n’était pas loin. Elle se mordit la lèvre inférieure pensant une nouvelle fois aux lèvres de celui-ci avant de soupirer. Il était hors de question qu’elle se laisse aller, elle refusait de se laisser aller. Quand elle se retourna pour le voir, elle était prête, prête à ne pas céder même si elle ne savait pas ce qu’il lui avait réservé cette fois-ci. Elle mit son sac sur son épaule et décida tout simplement de le snober, de passer devant lui sans s’arrêter. Eusclape grogna et lui jeta un regard furibond. Tu ne pourras pas toujours fuir Camille et encore moins tes sentiments à son égards. Théodora fit une grimace face à la remarque un peu trop véridique de son patronus mais elle refusait de céder même face à ses arguments. Elle se dirigea donc vers la porte d’un pas décidé et passa devant le garçon pour s’arrêter à un mètre après. Eusclape ne la suivait plus, elle l’avait sentit mais aussi entendu. Je ne bougerais pas tant que tu ne lui auras pas adressé la parole. Théodora bouillait de rage au fond d’elle, elle ne voulait pas adresser la parole à l’autre abruti mais si elle s’éloignait trop, elle allait souffrir parce qu’Eusclape ne voulait pas bouger. Si elle ne souffrirait pas en lui collant un coup de pied elle lui en aurait mis aussi mais elle ne pouvait clairement pas le faire. Elle serra les poings regardant son Lynx s’approchait du Lycalopex comme pour la draguer. Séraphine ne semblait pas spécialement à l’aise face à Eusclape comme à son habitude et cela faisait sourire à chaque fois la demoiselle Malefoy qui se voyait presque dans le patronus de Camille. Des fois, elle se demandait si leurs patronus n’avait pas été inversé, vu le comportement du sien et le comportement de l’autre. Bah tient, dit tout de suite que tu préfèrerais avoir Séraphine en patronus, miss. Théodora se retint de rire face à la remarque d’Eusclape sachant pertinemment que rien n’avait été échangé il suffisait de voir le comportement complet pour le comprendre. Finalement, elle fixa Camille dans les yeux en croisant les bras. Elle était assez furieuse de le voir et de la perte de temps que cela lui imposait mais elle était aussi ravie de pouvoir le mater sans aucune gêne. « Alors ? Tu es venue travailler ? Cela m’étonne, d’habitude tu te donne pas cette peine… » Théodora avait craché ses mots avec fureur elle n’aimait pas qu’on lui fasse perdre son temps et c’était précisément ce que le garçon faisait. J’espère que tu es content Eusclape. Son patronus lui sourit à sa manière avant d’approuver tout en faisant remarquer qu’un peu de gentillesse ne la tuerait pas. Non mais franchement, pourquoi pas l’embrasser immédiatement ou hurler qu’elle l’aimait dans la grande salle. Autant rêver que Merlin débarquer ici pour anoblir Camille ce qu’il était déjà l’enfoiré.
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Message Re: Forbidden Games
par Invité, Dim 10 Fév - 13:15 (#)

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Au moment où elle lève la tête et où leurs regards se croisent, il a sent comme une décharge électrique. Il serre les poings sous ses bras, pour s’empêcher de laisser libre court au tourbillon d’envies qui le prend et qu’il aimerait laisser exploser. Mais il se garde bien de le faire. Pas question de tout gâcher maintenant. Il a réussi à la tirer de son travail, un exploit suffisamment grand pour ne pas le savourer. Alors, il continu à fixer son regard au sien. Il a envie de sourire mais encore une fois, il se retient. Il sait que cela risque de l’agacer plus qu’autre chose. Plus qu’elle ne l’est déjà. Parce que dans le fond, la jeune fille n’a aucune envie de lui montrer qu’elle l’a remarqué. Il la connaît. Trop peut-être, car le plaisir de l’inconnu lui manque. Parfois, il aimerait que leur histoire dure depuis moins longtemps, simplement pour ressentir le frisson de celui qui essaye de déceler se qui peut bien pousser son aimée à réagir de telle ou telle façon. N’est-ce pas une sensation des plus grisante ? Les questions qui s’enchaînent sont autant de trésors qu’il voudrait pouvoir chérir des heures durant. Malheureusement, il ne peut pas. Il sait parfaitement qu’elle essaye par tout moyen de diminuer l’effet qu’il peut avoir sur elle. Car de l’effet, il lui en fait. Il en est persuadé. Le nier est aussi bête que l’autruche qui croit se cacher en mettant sa tête dans le sable. Mais elle est fière. Et c’est ce qu’il aime aussi chez elle. La situation peut être des plus critiques, jamais elle ne s’avouera vaincue. Elle n’est pas une Malefoy pour rien. Camille, s’il te plait. Fais ce que tu as à faire, qu’on en finisse ! Une nouvelle fois, Séraphine le ramène à la réalité. Celui qui ne l’a pas pour compagne ne se douterait jamais à quel point elle est mal à l’aise en cet instant. Un peu comme la dame de ses pensées, la renarde a cet air de défi permanent accroché au museau, qu’elle tient droit et haut, de façon presque hautaine et supérieure. Très droite à ses côtés, elle semble fixer le Lynx de la jeune fille avec un air presque dédaigneux. Alors qu’il en est tout autre. En son fort intérieur, Séraphine est tétanisée. Comment pourrait-il en être autrement, quand on sait ce que s’apprête à faire le jeune homme. S’il s’approche de la fille, elle devra en faire autant avec son patronus. Une chose qui la répugne. Enfin, c’est ce qu’elle dit.

Camille fait mine de faire abstraction des suppliques de sa moitié. Il garde les yeux rivés sur la silhouette féminine qui vient de terminer sa dernière phrase, et qui commence à ranger ses affaires. Bien. Il a réussit à la trainer hors de son sanctuaire. Oui. Il a beau n’éprouver aucun attrait pour ses études, il ne veut pas gâcher celles de Théa. Il pense à son surnom. Elle déteste qu’il l’utilise. Parce que ça lui rappelle cette fois où il a posé ses lèvres sur les siennes. Ou plutôt, juste avant. Juste avant les vacances de Noël, une autre fois où il coinça sa proie : un petit placard à balais, sans prétention, à quelques mètres de la grande porte d’entrée qu’elle devait passer pour rejoindre le Poudlard Express. Il avait voulu se venger pour l’humiliation qu’elle lui avait fait subir, un bras autour de sa taille, une main forçant le joli visage à le regarder dans les yeux. Il lui avait préparé un long discours, avec une fin particulièrement atroce et déshonorante. Mais il n’avait jamais réussi à mettre son plan à exécution. A la place, les beaux yeux de la jeune fille lui avaient inspiré tant de douceur et tant d’émotions contradictoires qu’en bon prédateur qu’il était, il avait fondu sur cette bouche qui le narguait depuis tant d’années et qu’il s’était décidé de prendre. Parce qu’il ne pouvait pas faire autrement. Parce qu’il en avait besoin. Plus qu’instinctif, c’était désespéré. Et surtout, il voulait savoir. Savoir si la hargne avec laquelle elle s’était acharnée à l’humilier n’était pas significative d’un autre sentiment qu’elle se forçait à cacher. Elle avait répondu à son baiser avec une ardeur qui l’avait bouleversé, tant et si bien que le rompant à contrecœur, les mots avaient débordé de ses lèvres. « Tu m’aimes ? » C’était un peu gauche, pas franchement à la hauteur de l’image d’Aristo qu’on lui donnait. Mais rien à cet instant n’était à la hauteur. Seule comptait sa réponse. Le « Non ! » presque hurlé, les yeux fermés et la tête violemment secouée de droite à gauche, tandis qu’elle se débattait furieusement pour qu’il la lâche, lui avait arraché un horrible sourire de satisfaction. Alors, il avait desserré son étreinte et elle s’était enfuie. Depuis, personne ne lui faisait sortir de la tête que Théodora Malefoy éprouvait bien plus de sentiments à son égard qu’elle ne l’admettait. Mais c’était précisément son but : l’entendre lui dire les trois petits mots convoités.

Ne me laisse pas seule avec lui ! Alors qu’il voit Eusclape s’approcher de Séraphine, Théa, elle, fait mine de l’ignorer en passant devant lui. Ses boucles blondes frôlent un instant les bras dénudés du jeune homme. Alors qu’il bouillonne de l’intérieur, il se contente de secouer la tête, amusé. Décidément, elle ne changera pas de sitôt. Mais il sait qu’elle n’en restera pas là. D’une, la tentation est bien trop forte pour résister à lui envoyer une pique. Plus ou moins cinglante, car elle sait aussi que trop d’agressivité risque de lui mettre la puce à l’oreille. Elle se retourne. Il arque un sourcil. Il a envie de la titiller. Tiens, on daigne finalement m’adresser la parole ? C’est trop d’honneur. Mais il se tait. Il aura tout le temps pour ça, après. Car pour ce soir, c’est un autre face à face qu’il lui réserve. Et qui ne doit pas avoir lieu dans cette bibliothèque. « Alors, tu es venu travailler ? Cela m’étonne, d’habitude, tu ne te donnes pas autant de peine… » Il éructe un petit rire. Elle est bien décidée à sortir les griffes, ce soir. Ce qui n'est pas pour lui déplaire, bien au contraire. « Doucement, Chaton, ne miaule pas si fort, je ne t’ai rien fait. Du moins, pas encore… » Il décroise les bras et s’approche lentement de la jeune fille, un sourire à présent carnassier aux lèvres. La cravate nouée d’une façon savamment négligées, les manches de la chemise repliés jusqu’aux coudes et les cheveux ébouriffés, il est conscient qu’il arbore la parfaite panoplie de tête à claques. Mais il n’attend que cela, qu’elle le frappe. Avec ses mots, pas avec ses mains. Ses douces mains qu’il devine prêtes à dégainer sa baguette s’il se montre trop menaçant. « Je pourrais m’étonner de la même façon : d’habitude, cela t’es égal que je prenne mes études au sérieux ou non. Mais il faut croire qu’il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Et toi, tu es loin d’être une imbécile, n’est-ce pas ? » Il s’approche encore, il va la dominer d’une tête. Et toujours ce sourire aux lèvres. Oui, elle n’est pas une imbécile et elle sait où il veut en venir. Mais, Merlin, c’est tellement jouissif de la voir essayer de dénicher une chose fracassante à lui envoyer ! Non, cette fois-ci, elle ne lui échappera pas. « Je n’avais pas l’intention de parler droit des créatures magiques ce soir. Vois-tu, j’ai terminé mon devoir avant hier, et je n’ai aucune envie d’y passer plus de temps qu’il n’en faut. Mais dans un sens, tu as raison… » Ils sont à présent à quelques centimètres l’un de l’autre, et il peut sentir son souffle contre sa peau. « Je suis effectivement venu travailler. Travailler sur un projet qui me tient particulièrement à cœur, et qui me donne bien du fil à retordre. Tu dois pouvoir me comprendre : il n’y a rien de pire que de ne pas aller au cœur du problème. »
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Message Re: Forbidden Games
par Invité, Mar 12 Fév - 21:30 (#)
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Camille Ҩ Theodora
« Si l’amour est dur avec toi, sois dur avec lui ; perce l’amour qui te perce et possède le. » Mercutio {Roméo et Juliette}.


Théodora était en colère, très en colère contre Eusclape son fichus patronus qui l’avait forcée à parler à Camille. Elle l’aurait bien frappée mais elle préféra éviter, elle croisa donc les bras attendant une réaction de la part du Serpentard. Un Serpentard un peu trop sexy, un peu trop aristo mais si parfait à ses yeux tellement parfait qu’elle ne pouvait s’empêcher malgré sa fierté de répondre à ses baisers. Elle fixa Eusclape qui tournait autour de Séraphine et fronça les sourcils quand elle entendit le rire de Camille, un rire éructer qui ne lui plaisait absolument pas. Elle le fixe farouchement et quand il commence se tirade, elle voit rouge. Chaton ? Vraiment, il a osé l’appeler ainsi, chaton. Elle n’avait maintenant plus qu’une envie lui faire ravaler sa superbe et elle maudissait Eusclape qui trouvait le surnom mignon. Elle se mordit la lèvre inférieure en le voyant se rapprocher avec sa tenue désinvolte qu’elle avait envie de lui enlever et quand ses yeux se posèrent sur son sourire carnassier elle se retint de fondre sur ses lèvres. Elle ne tremblait pas mais elle réfléchissait à une parade, un moyen de le faire redescendre et surtout de fuir. Elle savait qu’elle ne tiendrait pas éternellement contre lui hors il s’agissait d’un combat qu’elle refusait de perdre. Elle haussa un sourcil quand il parla de son intelligence et des études. Oui, elle ne s’était jamais souciée des études du garçon sauf la fois où ils leur avaient fait récolter un D un souvenir cuisant puisqu’il s’agissait à ce jour du seul D qu’elle avait écopé. Mais le fait qu’il ose mettre ne doute son intelligence lui fit froncer ses sourcils. Bien sur qu’elle était loin d’être une imbécile et elle comptait bien le lui faire comprendre. « En effet… » Elle ne put pas enchaîner, refusant de lui rappeler le D qu’elle avait récolté par sa faute puisque le souvenir l’assaillit.

C’était dans les cachots, elle se tenait à sa place habituelle quand le professeur leur parla de binôme. Elle jeta déjà un regard aux élèves de sa maison jusqu’à ce que la sentence tombe, c’était lui qui ferait les groupes. Elle dut se résoudre à attendre que ce nom soit mentionné avec celui d’un autre. Et quand ce fut le cas, elle tourna son regard vers le Serpentard qui avait été mis avec elle. Elle le connaissait plus ou moins, un aristo, coureur de jupons et pas forcément bon élève cela promettait d’être génial. Elle se leva et s’installa à ses côtés avant de lire les instructions marquée aux tableaux sur la potion du jour. Elle commença doucement la préparation et déléguant des tâches au garçon puis, il y a eut cette erreur, l’ingrédient de trop qu’il mit dans le chaudron. Elle le vit faire et essaya de l’arrêter trop tard. Elle se souvint de son expression atterrée avant de sortir son parchemin pour réfléchir à une solution. Et malgré tout ses efforts, elle n’avait jamais réussit à rattraper l’erreur. Le souvenir de la manière dont il s’était fichu de la note lui revenait bien cuisant. Finalement, cette première rencontre aurait dut l’alerter sur qui était réellement Camille. Un crétin trop imbu de lui-même qui ne s’intéressait aux filles que pour des paris. Et pourtant elle avait crus quand il était venu lors du premier de l’an et par la suite jusqu’à apprendre pour le pari. La trahison avait été vive et pourtant elle voulait croire encore qu’il pouvait l’aimer malgré ses doutes. Elle voulait y croire mais elle n’y arrivait pas et surtout elle ne souhaitait pas répondre à ses sentiments sans avoir une certitude.

Elle le laissa approcher encore jusqu’à ce qu’il puisse la dominer d’une tête. Mais qu’il ne se mette pas à croire que le fait qu’il la dépassait physiquement représentait quelque chose pour elle, car c’était tout le contraire. Elle ne eut beaucoup de difficulté à s’empêcher de retenir un rire nerveux quand il lui parla du devoir qu’elle venait de faire. Elle se doutait bien qu’il n’était pas venu pour parler de celui-ci, non il était surement venu pour tenter de lui faire avouer ses sentiments. Sauf que voilà, Théodora comptait bien ne rien lui dire et surtout lui faire comprendre qu’elle ne serait jamais à elle. Certes c’était paradoxal puisqu’elle lui appartenait déjà mais elle refusait. Et alors qu’il se rapprochait encore, elle jeta un regard presque suppliant à Eusclape pour qu’il daigne enfin à bouger. Mais le lynx était bien trop occupé à tourner autour du Lycalopex pour daigner lui accorder un regard. Elle serra ses poings un peu plus laissant ses jointures blanchir quand Camille repris la parole. Elle se mordit un peu plus la lèvre inférieure quand il parla de projet avec le mot cœur. Elle sentit un frisson glacial la parcourir à ses paroles et détourna le regard face à celui du garçon. Elle avait peur de la suite et pourtant elle avait envie d’en savoir plus. C’était un dilemme, elle ne savait pas quoi faire et elle hésitait énormément sur la conduite à tenir. Eusclape vint immédiatement à sa rescousse avec un murmure par pensée assez tentateur. Laisse-lui une chance, demande-lui ce qu’il veut et accepte pour une fois. Théodora ne savait pas trop quoi faire et finalement elle vrilla son regard dans celui de Camille « Et que souhaite-tu faire pour régler ce problème dans ton projet ? Je suis curieuse de l’apprendre tu vois. Et peut-être que pour une fois je pourrais me montrer coopérative avec ton projet… » Théodora lui sourit de manière provocatrice. C’était la première fois qu’elle lui laissait cette opportunité, celle de coopérer avec lui. Une première que Camille ferait mieux de saisir s’il ne voulait pas perdre définitivement une chance qu’elle lui avoue ses sentiments.
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Message Re: Forbidden Games
par Invité, Lun 18 Fév - 15:01 (#)

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« En effet. » Il se retient de se jeter sur elle. Il a croisé les bras derrière son dos, et c’est une bonne chose : elle ne peut ainsi pas voir que ses poings sont serrés jusqu’à montrer la protubérance de ses os sous la peau aussi blanche que de la craie. Il a besoin de rester provocant s’il veut arriver à ses fins. Il a essayé la douceur, déjà. Il l’a beaucoup regretté, même si sur le moment, rien ne lui a paru plus beau. Il y a quelque chose de profondément magique dans la mise à nue. Elle dépasse celle qui précède la jointure des corps par amour physique. Ce moment où on laisse derrière soit ses barrières et qu’on ne parle plus qu’avec son cœur, les yeux à demi clos parce que l’image du réel risque de gâcher la plénitude des sentiments offerts à la personne aimée. Un moment qu’il aurait voulu aussi stupéfiant que dans l’acte II de la tragédie shakespearienne dont il s’est inspiré pour la séduire. Il sait que l’histoire de Juliette et de son Roméo est la grande faiblesse de la jeune fille. Il sait qu’il avait toutes ses chances avec lui en lui déclamant certains passages. Il sait aussi qu’au moment où ses lèvres ont touché les siennes, il était loin, très loin de la motivation initiale de son rapprochement avec elle. A cet instant, le pari conclu plus tôt ne joue plus aucune importance. D’ailleurs, il se demande s’il y avait un intérêt pour lui à entrer dans le jeu ? Se pose alors la difficile question de savoir à quel moment les sentiments du jeune homme ont basculé. Il a beau fouiller son cœur en sang, il n’arrive pas à déceler le premier crépitement de l’étincelle. Dès la Deuxième Année ? Il en doute. Même si dès l’instant où elle s’en prit à lui alors qu’il venait de réduire en cendres leur travail de potions, elle lui avait jeté son regard noir de chaton en colère qui amusait le garçon de 12 ans qu’il était alors. Un caractère félin qui depuis, ne faisait plus que simplement l’amuser. Il lui donne envie. Envie d’être avec elle. Tout simplement.

« Et que souhaite-tu faire pour régler ce problème dans ton projet ? Je suis curieuse de l’apprendre ! Et peut-être que pour une fois, je pourrais me montrer coopérative avec ton projet… » Un sourire provocant illumine le visage de la jeune fille, ses dents d’un blanc perlé se dévoilent sous la douceur des lèvres rosies par le triomphe de lui avoir répondu aussi sûrement que si elle avait dégainé un sort particulièrement désagréable. Elle pense peut-être l’avoir déstabilisé ? C’est un peu vrai, mais pas dans le sens où elle l’entend. Il ne s’attendait franchement pas à ce qu’elle lui lance une telle perche ! A ce train, il n’a plus qu’à creuser et il arrivera à ses fins ce soir. Du moins, c’est ce qu’il espère. Encore faut-il qu’il gère la situation avec Séraphine. Je le fais pour toi, mais ne t’imagine rien : plutôt toucher une moldue que d’apprécier toucher Eusclape ! Il ne sourit qu'à moitié. Il ne préfère pas imaginer la sensation de toucher le patronus d'un autre. L'idée même de souiller avec un toucher humain l'essence même de l'âme d'autrui lui fait dresser les cheveux sur la nuque. Il léger frisson le parcours. Mais devant le sourire toujours étincelant de sa belle victime, il doit décider s'il ira vraiment au bout de ses plans. Le risque est double : elle a l'air consentante, mais il n'imagine que trop bien la réaction de la jeune fille ; et Séraphine a de quoi ne pas être enchantée, elle qui ne raffole pas de moments trop longs passés en compagnie d'Eusclape . Mais tant pis. Ce soir, il veut en avoir le cœur net. Ce soir, il veut la faire avouer. Ce soir, si elle n'ouvre pas sa bouche et son cœur, elle ne pourra plus rien espérer de lui. Du moins, c'est ce dont il essaye de se persuader. Mais tant pis : pour le moment, passer à l'action est tout ce qui compte. « Tu dois me connaitre suffisamment pour savoir que je ne souhaite jamais. Et d'ordinaire, j'exige. Mais puisque tu sembles si avide de m'aider, ne perdons pas de temps ! » Il a tout prévu. Comme à son habitude, il ne laisse jamais rien au hasard. Il n'y a rien de pire que d'abandonner son destin à une succession de points d'interrogation. Il a beau être un homme réfléchi, il a suffisamment mûri son idée pour la mettre à exécution. Aussi, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il attrape la main de la jeune fille ; au même instant, Seraphine s’aggripe à Eusclape. La jeune homme sort alors un foulard noir de la poche de son pantalon et, avec un sourire malicieux, bande les yeux de la jeune fille. Pour s'assurer que le nœud est bien fixé, il lance un sort de protection. Au cas où elle ne tiendrait pas sa promesse. La prenant par la main, il la guide alors à travers les couloirs, laissant derrière eux une bibliothèque vide. Et silencieuse.

Lorsqu'il pousse la porte, il a à peine le temps de la refermer derrière lui qu'il entend un sifflement à ses pieds. Il passe le verrou. Au moins, on ne les dérangera pas. En face, une baignoire. Remplie d’eau. Et de mousse multicolore. Ils sont dans la Salle des Préfets. Et ils sont seuls.
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Message Re: Forbidden Games
par Invité, Sam 23 Fév - 9:00 (#)
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Camille Ҩ Theodora
« Si l’amour est dur avec toi, sois dur avec lui ; perce l’amour qui te perce et possède le. » Mercutio {Roméo et Juliette}.


Théodora lui avait tendu une perche, poussée par Eusclape mais aussi par sa curiosité. Elle se doutait que le garçon avait un plan et elle voulait en apprendre plus. Elle ne comptait pas pour autant lui laisser trop de marges. Un parce que ce ne serait pas amusant pour eux deux et deux il ne fallait pas trop qu’il s’y habitue. Elle garde donc son sourire provocateur face à un aristo français qui ne semble pas le moins perturbé. Elle attend donc patientant juste quelques secondes avant qu’il ne s’exprime à nouveau. Elle se retint de fondre sur lui pour l’embrasser, ses paroles la remuant plus que d’ordinaire. Il faut avouer que le simple mot d’exigence laisse son cœur s’emballer. Oui, elle le connaissait bien et savait que quand il souhaitait une chose, il ne demandait pas mais prenait tout simplement. Elle le fixa son sourire provocateur transformé à moitié en un sourire réel. Elle se demandait s’il allait jouer la carte de la provocation ou tenter la douceur ou changer complètement de registre. Sur l’instant face à lui avec son regard braqué sur elle, elle oubliait pourquoi elle continuait à s’obstiner. C’était la première fois qu’elle venait à oublier la rancune qu’elle vouait, sa peur qu’il ne cherche qu’à accomplir son pari perdu, son honneur qui en pâtirait si elle lui avouait ses sentiments. Car Théodora avait conscience qu’elle l’aimait mais elle refusait tout simplement de lui dire mais plus le temps avançait et plus elle avait mal de leur lutte incessante. Et alors qu’il venait prendre sa main, elle sentit Eusclape se faire assaillir par Séraphine. Son cœur s’emballe face au contact de leurs patronus mais elle n’en laisse rien paraître malgré le fait que son lynx ne semble pas à l’aise. Sous le choc, elle laisse Camille lui bander les yeux d’un foulard noir. Elle ne peut s’empêcher de voir qu’il a été prudent, si elle avait voulus se débattre il lui aurait juste fallut demander à sa compagne de s’en prendre à son compagnon. Elle ne trouve rien à dire préférant s’assurer qu’Eusclape va bien avant tout chose. Je vais bien, t’inquiète pas. Elle m’a juste surprise à me sauter dessus comme ça. D’habitude, elle a tendance à être comme toi vis-à-vis de Camille. Théodra retint un soupir face à la remarque du lynx. Oui, c’est vrai qu’elle a tendance à fuir Camille mais elle le fait pour éviter de céder et elle se doute que Séraphine agit de même face à Eusclape. Elle sent Camille lui prendre à nouveau la main et la guider. Elle se laisse faire, à quoi bon lutter, elle ne risque pas d’aller bien loin dans le noir. Et puis, le côté mystérieux de leur destination ainsi que la méthode utilisée lui font un peu pensé à leur première rencontre quand il lui avait sortit du Shakespeare. Finalement, ils arrivent à leur destination et Eusclape grogne. Lui, n’a pas les yeux bandé et il se doute déjà de ce qui va suivre. Dès que Séraphine le relâche, il jette un regard noir à Camille et se dirige vers sa sœur d’âme. La jeune fille est bientôt délivrée du foulard et son regard se pose immédiatement sur l’étendue d’eau pas si loin que ça. Elle gémit et se recule tombant instinctivement dans les bras de Camille.

Les souvenirs remontent à la surface et elle se revoit se diriger vers la mer alors qu’elle était gamine. Elle plongeait dans l’eau et s’éloignait de la côté en riant jusqu’à ce que l’eau l’engloutisse. Elle revit la masse d’eau au-dessus d’elle alors qu’elle cherchait en vain à crever la surface pour reprendre de l’air. Sa panique de jadis refit surface et la jeune fille se mit à avoir du mal à respirer. Elle avait l’impression que ses poumons se remplissait à nouveau d’eau et qu’elle allait couler comme à l’époque. Elle fixait l’eau complètement paniquée sans même pouvoir aligner une pensée cohérente, tout se bousculait en elle. Elle n’avait qu’une envie partir, loin très loin d’ici sans pouvoir bouger. Elle ne pleurait pas mais commençait doucement à trembler au souvenir néfaste de ce qui lui était arrivé. Elle ne voulait pas que cela recommence, elle voulait fuir ce lieu. Elle commença à se calmer quand elle sentit Eusclape se frotter contre elle, lui envoyant des pensées positive et calme.

Son corps tremblait toujours et elle craignait de devoir plonger dans l’eau ou du moins que le garçon ne l’y force. Elle avait complètement oublié leur jeu, oublié qu’elle voulait se venger et le détruire. Non, à l’instant tout ce qu’elle voulait c’était qu’il la laisse partir, qu’il la laisse tranquille quitte à ce qu’elle lui dise la vérité. « Camille…je…laisse-moi partir…je ne peux pas rester ici… » Elle ne pleurait pas, pas encore mais sa voix tremblait et c’était à peine si elle tenait debout. Elle était prête à tout sauf à plonger dans cette eau.
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