| ◊ E L I J A Hpar Invité, Sam 16 Nov - 20:27 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sparte Elijah Pendragon FEAT. hugh dancy 28 ans ϟ Vivant dans une prison dorée ϟ L'on crie que l'on est pur puis l'on chuchote que l'on est mêlé. ϟ Ancien Serpentard Imaginatif. S’il fallait choisir un unique mot pour définir Elijah, alors on s’accorderait tacitement pour choisir cet adjectif. Ce serait oublier une grande partie de la personnalité du jeune homme, ce serait taire l’étendue d’une capacité bien trop prononcée. Il était certain que cela lui avait valu d’être admiré quand, enfant, il inventait et racontait des histoires aux détails foisonnants et étranges comme si chaque mot se rapportait à ses propres expériences. Pourtant, ce n’était que le fruit d’une imagination trop développée, si fournie qu’elle détruisait peu à peu son innocence, ses idéaux, ses relations et retournait bien vite tout le monde contre lui. Il était fou, pensait-on, à penser à ces choses-là, c’est un menteur, rien n’est vrai, rien de ce que gamin dit ne s’est vraiment passé, il ne comprend rien, il vit sur une autre planète. C’était vrai, dans sa tête, dans sa toute petite tête de petit garçon sage. Il avait appris à dire oui à tout ce qu’on lui demandait, le ‘on’ se rapportant aux membres de sa famille. A vrai dire, il ne les quittait que très peu, complètement soumis à leur autorité, complètement nécessiteux de leur amour. Jamais il ne rechignait, jamais il ne se plaignait, il était le petit garçon que l’on chérissait profondément mais dont on se demandait ce qu’il allait venir quand on ne serait plus là pour lui dire quoi faire, quoi penser. Au moins, il acceptait de vivre dans le mensonge et d’y croire dur comme fer, ce mensonge visant à dissimuler leur sang souillé, leur lignée ruinée, ce mensonge qui cachait la vérité de leur sang mêlé. On disait à tout le monde que l’on était de sang-pur, et il hochait bien gentiment la tête, répétait les mots de ses parents aux quelques camarades (de sang pur, évidemment) qu’il avait le droit de côtoyer. Il avait fini par vraiment y croire et s’était convaincu qu’il était supérieur aux autres sorciers. Il courbait l’échine sagement lorsque son père lui demandait de saluer leurs invités de sang pur venus assister à leurs nombreuses réceptions. Il racontait à qui voulait l’entendre qu’il faisait partie de la grande société, et qu’il n’avait rien à voir avec ceux qui ne faisaient pas partie de cette élite. Il se disait que s’il acceptait cette vérité, alors c’était cela qui le rendait différent, cela qui lui valait ces nombreux regards, et pas ses histoires, pas ces paroles confuses qu’il déblatérait lorsqu’on lui demandait ce qu’il pensait à l’instant même.
Elijah était quelqu’un de très introverti, rêveur, l’esprit constamment absent. Pendant son enfance, ses professeurs lui faisaient souvent remarquer lorsqu’ils l’interrogeaient et restaient sans réponse, sans avoir réussi à attirer l’attention de l’enfant. Avec le temps, Sparte avait tenté vainement de s’endurcir, devenant parfois artificiellement agressif, froid. Le plus souvent, il avait tendance à imiter le phrasé de son interlocuteur et de calquer son attitude pour ne pas paraître trop réservé. Il ne se laissait que rarement aller à sa ‘vraie’ personnalité tant ses interlocuteurs avaient alors du mal à suivre la logique de ses pensées, toujours ponctuées des même phrases qu’il répète, répète, répète. Il n’avait jamais eu de vraies longues relations amoureuses. Peut-être parce qu’il n’avait pu côtoyer que les filles que ses parents choisissaient pour lui, peut-être parce qu’il était un peu long à la détente, peut-être parce qu’il n’était pas fait pour ça, peut-être parce qu’il lui fallait encore attendre. Le fait est que cela ne l’angoissait pas pour autant, il se plaisait de l’amour de sa famille, et n’estimait pas avoir à s’en contenter. On lui collait souvent à la peau la réputation de celui qui ne tiendrait jamais la culotte dans le couple, et il se contentait de penser que c’était une étrange association d’idées, sans chercher à aller plus loin.
Il était intelligent et ne s’était jamais froissé pendant son éducation. A vrai dire, rien de ce qu’on lui proposait ne l’intéressait réellement, et il s’était contenté pendant toutes ces années de s’assurer les notes suffisantes pour être considéré comme bon élève, mais sans motivation. On le lui reprochait souvent, ce manque de participation, ce manque d’entrain, et l’on répondait à sa place qu’il était inutile de se répéter. De toute façon, il n’avait jamais voulu travailler, et ses parents lui offriraient quoiqu’il arrive le droit de poursuivre dans cette voie. Il était pourri gâté sans réellement s’en rendre compte, obtenant simplement ce qu’il voulait. Il se faisait entretenir sans avoir l'impression que c'était le cas. On retenait souvent de lui qu'il fallait creuser pour l'approcher, et que l'on se décourageait souvent bien trop vite. Lui, il avait l'obsession que tout le monde pouvait entendre ses pensées, le moindre petit mot qu'il s'adressait, et parfois la peur lui venait que l'on pouvait percevoir ses drôles de pensées, d'humeurs. Alors il lui arrivait de se forcer à penser, de se forcer à se raconter de belles choses,à prononcer d'agréables mots. Il se sentait con et ridicule, et c'est ce qu'il était, mais il ne pouvait s'en empêcher.
Bref, Elijah était un brouillon, un mélange imparfait, un truc étrange qui commençait tout juste à prendre forme. Sparte, il devrait arrêter de penser. Il pense toujours un peu trop, ne trouve pas de réponses à ses questions, ni de questions à ses réponses. Il était un peu naïf, à croire en ses rêves, mais il faisait doucement confiance à sa famille et se taisait.
a little something from you. Trop vieux lorsque tout est arrivé, quelques années de trop, et le petit garçon tapis en Sparte ne connut jamais le privilège qu’était avoir un patronus. Pendant un long moment, lorsqu’il s’abandonnait à penser à ce manque, il se blâmait d’être venu au monde trop tôt, il haïssait ces quelques années qui l’avaient privé de cette présence, contre lui, tout contre lui. Il se lançait des regards froids lorsque ses yeux rencontraient son reflet dans une glace, il se grimaçait et se regardait se grimacer, il s’accusait lui-même et se punissait lui-même. Il se sentait seul, seul avec lui-même.
Un jour, il s’arrêta de penser quelques instants et ouvrit les yeux. A quoi aurait ressemblé son Patronus s’il avait un jour vécu ? Ses sourcils formèrent une ligne tremblante. Cette question le terrorisa soudainement à mesure que son imagination venait dessiner devant ses yeux une masse informe, un fouillis constitué de membres d’animaux différents, une chimère difforme et souffrante, incapable de trouver sa forme définitive. Il vit un magma vivant, mouvant, instable et put apercevoir l’espace d’un instant le reflet succinct de son propre esprit, son imagination débordante, son instabilité émotionnelle, son incapacité à choisir, à décider, sa soumission.
Finalement, tout était mieux ainsi. Il n’avait pas à supporter la présence physique de son propre esprit, il n’avait pas à supporter son inconscient, tout ce qui bouillonnait tout au fond de lui. Il préférait continuer à dissimuler ce tourbillon, caché derrière ce sourire timide, un peu triste.
You're not a sad story. « Depuis le temps que je patiente dans cette chambre noire j'entends qu'on s'amuse et qu'on chante au bout du couloir. Quelqu'un a touché le verrou et j'ai plongé vers le grand jour, j'ai vu les fanfares, les barrières et les gens autour. Dans les premiers moments j'ai cru qu'il fallait seulement se défendre mais cette place est sans issue je commence à comprendre. Ils ont refermé derrière moi, ils ont eu peur que je recule. Je vais bien finir par l'avoir cette danseuse ridicule... Est-ce que ce monde est sérieux ? » D’aussi loin que pouvaient remonter ses souvenirs, Elijah pouvait peindre très clairement les couloirs bordés des tissus que l’on sortait pour embellir l’immense maison, l’argenterie que l’on faisait méticuleusement briller quitte à s’en arracher la peau, les bougies que l’on venait planter un peu partout comme pour donner vie aux murs. Il pouvait presque, si l’on lui tendait une feuille et un crayon, écrire les partitions des mêmes mélodies que l’on jouait pour faire danser les invités, le bruit de leurs talons sur le sol dont chaque vibration faisait trembler le cœur du petit garçon, l’écho qui se répercutait de mur en mur jusqu’à sa petite chambre au fond du long couloir. Cette petite chambre entièrement bleue, cette unique pièce qu’il pouvait construire, façonner, peindre et dessiner, loin de la rigidité de l’immense maison, de ses escaliers en marbre et ces personnages vivants, emprisonnés dans les peintures accrochées aux murs, qui vous suivaient lorsque vous montiez les nombreuses marches. Il haïssait cette maison et l’adorait tout autant, effleurant du bout des doigts le blason de sa famille que l’on retrouvait sculpté presque tous les deux pas, il caressait doucement le velours, les étoffes, toutes les lettres de noblesse que l’on exposait fièrement, mais il méprisait ce que l’on dissimulait, cette décadence, l’artificialité, la nostalgie de temps oubliés. Pendant des années, les parents Pendragon avaient ordonné à leurs fils de ne sortir de la pièce sous aucun prétexte, effrayés à l’idée que l’enfant, encore inconnu au Mensonge, ne vienne saboter les façades, les faux-semblants et les prétentions. On se contentait alors de dire qu’il était trop jeune pour supporter les réceptions qui se tenaient presque tous les soirs, incapable de supporter telle fanfare, telle foule, telle agitation, et que la condition qui était la sienne (on prétextait ici une hyperactivité) l’empêchait de rester éveillé passée une heure trop tardive. A de rares mais précieuses occasions, on le faisait jouer avec les enfants de sang-pur venus accompagnés leurs parents, certains arrivaient même à rentrer dans les histoires que Sparte s’inventait, ces mondes que l’on pensait appartenir à son enfance mais qui l’avaient suivi bien au-delà. Le petit garçon ne prenait pas la peine d’espionner les adultes par le trou de sa serrure, ni de tendre l’oreille, collé contre la porte, pour percevoir une discussion lointaine. Il restait là, assis par terre, à l’autre bout de la chambre, adossé contre un mur, à imaginer sa propre réception, sa propre fête, où son père serait le roi et sa mère la femme la plus belle de toutes. Ses paupières recouvraient d’un sombre rideau ses prunelles bleutées, et il dansait, là, tout seul, dans cette petite pièce, dans le noir, il dansait avec lui-même, ses pensées et ses images, cette vie parallèle qu’il menait parfois. Ses mouvements ne s’arrêtaient que lorsque les invités s’éclipsaient un par un, comme une poupée mécanique que l’on éteint lorsque l’on n’en a plus besoin, ses petites mains venaient frotter ses yeux jusqu’à ce que cela en devienne douloureux, il s’allongeait, attendait que sa mère se glisse dans sa chambre pour venir l’embrasser. Et tous les soirs, le même manège se répétait, encore et encore, inlassablement, comme si tous étaient emprisonnés dans cette même histoire. Il patientait des heures durant pour ce moment précis où il sentirait tout l’amour de sa mère condensé en un baiser, en quelques bonnes, bonne nuit, comme si elle lui ouvrait enfin les portes du sommeil, que ses petits bras n’avaient pas la force d’ouvrir seuls. Il n’était pas vraiment costaud, le petit Pendragon, toujours fourré dans les jupes de sa mère, dans l’ombre de son père, derrière, toujours derrière eux.
Quand il eut grandi, ses parents l’autorisèrent à prendre enfin part aux festivités, le montrait à tous comme une fierté, sans oublier d’essayer de le présenter à tous les enfants de sang purs qui accompagnaient leurs parents. Leur idée était simple, il fallait trouver pour Elijah une compagnie de haute société, et si la chance frappait à leur porte, peut-être pourraient-ils lui trouver une future épouse. C’était comme si les deux Pendragon planifiaient la vie de leur fils au détail près, à la virgule près, comme s’ils écrivaient son histoire à sa place, dans ce grand livre que l’enfant n’avait jamais pu effleurer ni signer. Il n’avait pas vraiment l’air de s’en plaindre, le petit Sparte, tant il n’avait d’yeux que pour ses parents, ses héros, ses protecteurs, son tout, son monde. Il hochait la tête lorsqu’il le fallait, répétait leurs mots quand le contexte l’exigeait, lançait des regards froids à ces sorciers nés moldu que l’on devait apparemment tant haïr. Il y croyait, dur comme fer, comme si les paroles de ses parents était la seule vérité, la Vérité. C’était l’unique, n’est-ce-pas ? Leurs mots tissaient des fils d’or entre leurs esprits et le sien, et le petit garçon tremblait de peur lorsque l’idée lui venait qu’un jour il devrait s’en défaire. Il semblait nouer ces filaments sur l’ensemble de son corps, réduisant ses mouvements, ses capacités. Mais qu’importe ! jamais il ne voulait voir ces temps s’échapper, il voulait rester un enfant pour toujours, ne jamais voir vieillir ni s’éteindre ses parents, il ne voulait aucune responsabilité, il voulait rester ce petit garçon aux cheveux noirs et aux grands yeux bleus, il voulait rester dans sa petite chambre et attendre que l’on vienne l’embrasser, il voulait que tout reste comme cela, sans aucune exception, sans aucun compromis, il le voulait, en rêvait, en pleurant, en criant, en crachant sur une réalité qui détruisait toutes ses envies.
Quand il eut sa lettre d’entrée à Poudlard, il ne sauta pas de joie comme les autres enfants. Il leva ses grands yeux remplis de larmes vers sa mère, dont la main se baladait dans les boucles de ses cheveux, cherchant du regard ce réconfort qu’il trouvait dans son sourire. Non, Maman n’allait pas le suivre où qu’il aille, quoi qu’il fasse, et cette soudaine claque brisa quelque chose en lui, quelque chose enfouit dedans, tout contre son petit cœur. Il pinça ses lèvres fines, fronça les sourcils pour se donner de la force, du moins essayer, il enfouit la lettre dans sa poche en la froissant et enfouit son visage dans le cou de sa mère pour taire sa voix tremblante. « Tu es du côté des anges. » murmura-t-elle alors qu’il acquiesçait en silence. Il fit l’expérience de la solitude, de ce certain déchirement qui emplit son petit cœur les premiers moments dans cette nouvelle école. Bien docile, il étudiait un minimum pour s'assurer de bons résultats, ne faisait jamais un pas de travers et rejoignait par automatismes ses camarades quand ceux-ci se régalaient d'insultes contre les sang de bourbe.
Même à Poudlard où il avait suivi la voie de la Justice Magique, le jeune Pendragon tenta de répéter les schémas que ses parents lui avaient enseignés, côtoyant autant que possible ceux qui se prétendaient sang-pur, ignorant le moindre sang de bourbe contre lequel il nourrissait une haine quasi viscérale, retenant presque sa respiration lorsque l’un deux croisait son chemin. Il ressemblait à une caricature tant il respectait à la lettre les paroles de ses aînés, tant il se pliait à leurs enseignements, tant il se fermait, se renfermait, oubliait le monde extérieur. Il disait à qui voulait l’entendre que Poudlard perdait de son prestige à chaque fois qu’un né moldu atterrissait dans son enceinte et que, que voulez-vous, on leur laisse tout faire dorénavant. Dorénavant, diplômé sans conviction, Il vivait sur le compte de la richesse de sa famille, sans vraiment réellement travailler, du moins sans passion, parfois il quittait sa branche pour vendre des machines à écrire magiques, sans motivation. Il était devenu avocat dont la spécialité inavouée était le règlement de conflits entre sang-purs et sang-impurs, bien sûr, il était aisé de deviner quel parti il avait l'habitude de défendre. Le regard vide, le visage fermé, le jeune Pendragon ne montrait aucune passion à la tâche, répétant les mêmes mots, les mêmes gestes, les mêmes procédures, encore et encore, sans relâche, comme si sa vie entière n'était que répétition d'un grand rôle de cinéma. Il s'en contrefoutait, de son boulot, de ce qu'on pouvait penser de celui-ci, tant qu'il pouvait aider des sang-purs et répondre aux aspirations de ses parents. Il y avait quelque chose de terne en lui, d'éteint, de froid, de fatigué, quelque chose bien enfoui et oublié. On lui disait qu’il était doué pour raconter des histoires, et une partie de lui voulait pouvoir en publier sans jamais avoir le cran de se lancer dans l'aventure, dans quelque aventure que ce soit à vrai dire. Il entassait les papiers couverts d’encre noir sur son bureau, sur le sol, sur son lit, partout. Mais il craignait les mots qu’il pouvait coucher sur papier, craignait leur poids, leur pouvoir, leur agressivité. Lui, si jeune, se plaignait de la décadence d’un monde dont il ne voyait qu’un reflet tordu, manichéen, corrompu.
En sortant de Poudlard, il s'était acheté (du moins son père) un luxueux appartement non loin de son ancienne école, inconsciemment terrorisé à l'idée de perdre ses repères. Il fallait dire que c'était dans les alentours que se réalisaient le plus de rencontres entre sang-purs et ce qu'il appelait "reste". Il retrouva son amie la solitude et la pria de se retirer en adoptant un chien (il ne prit même pas la peine d'en acheter un issu d'une grande lignée, et le geste le surprit) qu'il surnomma O'Queenie of Nexia, s'arrachant parfois un sourire à la pensée que ce nom sonnait si royal pour une créature aussi dépendante.
Des années qu'il répétait le même manège, qu'il naviguait d'affaires en affaires, crachait sur les sangs de bourbe dès que son entourage l'obligeait, qu'il rendait visites à ses parents, qu'il prenait part aux réceptions sans grande conviction. Pour combien de temps? Et les plus beaux moments étaient ceux passés avec son chien, si impur, si mêlé, si rien du tout, mais si doux.
Pourtant, il y avait ce petit feu, là, dans son cœur, tout au fond de celui-ci. Ce petit feu que l’on venait à peine d’allumer, et qu’un grand vent tentait d’éteindre à tout prix, de son souffle glacial et de ses bourrasques violentes. Ce petit feu frémissant, qui commençait tout doucement à danser, à enflammer les parois de sa cage pour les consumer, les détruire et les abattre, pour s’évader, pour se répandre et exister.
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Dernière édition par S. Elijah Pendragon le Lun 23 Déc - 22:27, édité 8 fois |
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