This one moment when you know you're not a sad story.
"La vie n'est que la répétition perpétuelle des même mouvements, des mêmes sentiments et des mêmes expressions. Une parfaite routine, millimétrée à la seconde prêt. Telles choses à faire ou à ne pas faire et tout cela dans un temps impartit. Mais tout le monde le sait, la vie fait son chemin et fait des siennes. Et aucun chemin ne peut-être tracé à l'avance, c'est pourquoi on né, c'est pourquoi on meurt. Pour faire nos choix, tracer notre chemins et effectuer nos vengeances." Chapitre 1: Tu vis, tu né, tu te fiches de demain
Tu te rappelles de rien, ta naissance n'est dans ta mémoire que ce qu'on t'a raconté. On t'en a dit des choses. Petite Potter, tu es la deuxième de cette noble famille. Ton père est Ezekiel Potter et ta mère n'est autre que la douce Astrid Potter. Tu as une grande soeur, une merveille de petite fille, elle n'est plus âgée que toi que d'un an. Mais elle t'as attrapé la main dans ton berceau. créant à jamais un lien infini avec toi petite. Un homme était là, parmis tant d'autres personnes qui vinrent féliciter ta mère. On te raconte qu'il te souriait, prenant dans ses bras ce petit bout de personne que son meilleur ami avait ajouté à cette famille. Il prenait également dans ses bras Emya, ta soeur, la petite fille au boucle châtain qui était sa filleule. On te dit que ta mère te serrai contre elle. Embrassant ton front, caressant ta tendre joue pâle, ton petit bras afin de nicher son doigt dans le creux de ta main. Face à une fenêtre à ressasser les souvenirs de ce qu'on t'en a dit. Tu te souviens que c'était à ton manoir, ton chez toi que tu aimes plus que tout.
Quelques années plus tard, tes rires résonnent entre les étages. Alors que tu court, tu court comme jamais, ta soeur devant toi, dans vos belles robes. Sautant l'une après l'autre dans les bras de votre père. Elle y reste mais tu redescend vite pour t’agripper à l'autre homme. Nathaniel, ton oncle, ou presque. Le meilleur ami de ton père pourrait très bien remplacer ce dernier que tu n'y verrais que peu de changement. Il te fait tourner au dessus de lui puis te reposes rapidement au sol. Prenant dans ses bras la petite merveille, sa filleule. A y repenser tu vois que dès ton enfance, ta relation avec ta soeur était vouée à dépérir. Mais tu n'y fais pas attention. Tu continue ce travail de mémoire.
"Danse Selina ! Danse avec moi" Tu souris, tu danses avec ta soeur, tu t'amuses avec elle. C'est l'élue, ton model. Tu fais tout ce qu'elle fait, tu marches dans ses pas. Tes parents si fiers d'elle sont également fiers de toi.
"Viens on va se coiffer !" Tu la regarde s'asseoir, elle te tends une brosse à cheveux, tu glisses tes doigts dans ses boucles, en les démêlants en faisant attention à ne pas lui faire mal. Puis tu ramasses ses cheveux, elle t'observe, t'évalue. Tu fais ce qu'elle t'as appris, tu lui fait une tresse, une jolie tresses faite par tes toutes petites mains. Une fois fini, elle fait de même avec toi, ses yeux brillent son sourire éclatant. Tu rigole aussi.
Ce n'est que plus tard que tu te sens seule. Tes parents attendent impatiemment le jour où tu découvriras tes pouvoirs.
"Raconte moi encore comment ça c'est passé Emya..." Tu as sept ans, elle avait six ans lorsqu'elle a eu sa révélation. Tes parents commencent à s'inquiéter, tu vois qu'ils ont peur que tu n'en ai jamais. Emya te racontes encore une fois, l'explosion, le feu, les brulures. Tu as peur, tu ne veux pas avoir mal. Un soir tes parents partent avec Emya voir d'autres sang-pur. Toi tu refuses d'y aller. Tu veux rester, tu dis ne pas te sentir bien car tu sais qui restera avec toi. Nathaniel viens te voir.
"Papa et Maman, ils ont peur que je ne sois pas une sorcière ?" Le parrain de ta soeur te prends dans ses bras.
"Mais non ne t'inquiète pas" La petite fille se blotti contre lui
"Si ils ont peur que je sois une cracmol...toi tu n'as pas peur...dit tu veux être mon papa ?" Le jeune homme te serres contre lui mais ne réponds pas. Tu t'endors il te pose dans ton lit. Inutile d'y penser, il ne peut prendre soin d'une fillette de sept ans.
Chapitre 2: Les premiers écarts, la rébellion.
Tu as huit ans lorsque tu sors de chez toi. Tu vas dans la rue, ton père derrière toi t'ordonnes de rentrer tu t'en fiches, tu ne l'écoutes pas. Tu veux vivre, marcher dehors. Loin de tes parents qui ne voient que ta soeur. Tu aime ta soeur, plus que tout, mais tu commences à être jalouse. Tes parents ne jurent que par elle. Tu fais tout pour lui ressembler mais voilà, elle a quelque chose que toi tu n'as pas...Elle est sûre elle d'être une sorcière alors que toi, tu n'es sûre de rien. Tu marches, il te rattrape et te crie dessus. Tu lui dis de te lacher, de toute façon il n'est jamais là quand t'as besoin de lui et tu repars en courant t'enfermer dans ta chambre. Tu pleures seule. Emya entre. Elle te prends dans ses bras sans rien dire, elle te sers contre elle c'est tout. Ton coeur est déchiré, mais tu la laisse faire, tu pleures, dans les bras de ta soeur. Tu n'es qu'une enfant pourtant mais tes parents, tu es en conflit constant avec eux...déjà...
En t'en souvenant tu frémit, tu gémit, recommencerais-tu à pleurer ? Non, plus maintenant. Tu te souviens à tes neufs ans, toujours rien, aucune petite apparition de magie avec toi. Nathaniel te surveille encore une fois, alors que tes parents sont une fois de plus allé quelque part avec ta soeur. Tu as l'impression d'être une étrangère, la fille d'un autre.
"Je veux vivre avec toi Nathaniel, pas avec eux" La colère fait trembler ta voix, tu sais que tu veux les quitter, que tu ne peux plus supporter leur fausses joie, et leurs gestes d'amour qui sonnent tellement creux alors qu'à côté ils brillent devant ta soeur. Tu t'es coiffée comme elle, tu fais ce qu'elle fait. Tu ne marches plus dans ses pas, plus le temps passe et tu marche dans son ombre.
"Tu ne peux pas Selina, je ne peux pas m'occuper d'une gamine de ton âge" Tu restes bouche-bée, tu te débrouilles très bien seule, tu es grande. Tu ne comprends pas pourquoi il refuse. Tu le fixe dans les yeux. Tu sais plus que tout que tu le feras céder. La manipulation tu sais faire...
10 ans son passés depuis ta naissance, Emya s'en va. Poudlard, elle a reçut sa lettre alors que toi tu n'as toujours pas eu de révélation. Tu as peur, peur de ne pas pouvoir y aller d'être condamnée à être la honte de ta famille.
"J'écrirais tous les jours" Tu lui tiens la main, le grand train rouge derrière elle
"Tu promets ?" Emya t'adresses un clin d'oeil avant de sauter dans le train, te laissant seule avec tes parents. Vous rentrez en silence. Tu fixe la route, tu ne dis pas un mot, Nathaniel est partit lui aussi comme tous les ans. Il est professeur a Poudlard. Tu es désespérément seule, Ta mère te prends dans ses bras, mais dans ce geste tu ne lis que de la déception. Tu montes dans ta chambres. Les jours passent, chaque jours un grand hibou blanc viens te donner les lettres de ta soeur, elle te parle de Poudlard. Te décris les lieux, ton coeur se serre tu as tellement l'impression d'y être. Tes parents te voient mais tu as l'impression qu'ils sont étrangers. Au fil des semaines, tu reçois de moins en moins de lettres. Un jour tu as besoin d'elle, elle n'est pas là, elle n'est plus là, elle la parfaite apprentie sorcière avec ses notes merveilleuse. Ta soeur. La colère te fait pleurer, ton père t'as traité de Cracmol pendant le repas. Tu as serré les poings fulminant et la table s'est renversée contre lui. Tu t'es enfermée dans ta chambre. Cette fleur que tu aimais, la fleur préférée de Nathaniel, et celle de Emya qui fanaient instantanément. Tu étais une sorcière. Mais tu étais en colère. Ta mère monte et te prends dans ses bras. Te murmurant qu'elle est fier de sa fille. Tu ne lui réponds qu'une chose.
"Je sais maman, je sais que tu es fière d'Emya"Chapitre 3: Poudlard, alias ta renaissance
Tu tiens ta lettre entre tes mains, ton coeur battant, comme une gamine attendant depuis des années l'arrivée du père noël sans jamais le voir par la fenêtre et qui enfin est dans ses bras. Tu trembles, ton père viens te voir et vois la lettre. Entre toi et tes parents il y a des hauts et des bas mais ça va mieux maintenant que tu es une sorcière. Il te dit de l'ouvrir. Tu le fais, tu lis la lettre. Soulagée comme jamais. Emya te prends dans ses bras
"Tu vas voir tu vas adorer". Ta mère te serres contre elle puis tu vois Nathaniel
"Et bien jeune fille on va se voir plus souvent !" tu lui souris et sautes dans ses bras. Tu l'adores, tu sais qu'elle arrivera un jour à le convaincre de la garder avec lui. Pour quitter tes parents.
Tu grimpes dans le train, sans un regard derrière toi, tu vas commencer une nouvelle vie ta première année. Pour une fois dans ta vie tu ne veux pas suivre ta soeur, tu veux être meilleure qu'elle. Mais elle est là a tes côtés à te sourire. Tu lui rends son sourire. Tu le sais, tu as commencé ton jeu. Doucement petit à petit l'hypocrisie se glissera dans ta vie. Elle va dans un compartiment avec ses amies, elle t'invite. Tu refuses. Tu te trouves un autres compartiment, te fais des connaissances. Tu es une Potter après tout, tu restes appréciée de nature. Tu te fiches du sang des gens. Tu trouve un Moldu tu deviendras son ami comme son ennemie. C'est là que tu le vois pour la première fois, il est avec ses amis. Il a la tête haute, le regard droit. Il te vois le fixer et te lance un sourire froid. Tu tournes la tête, te sentant toi même rougir. Tu te souviens de cette première rencontre n'est-ce pas ? Après tout, ce n'est pas ce qui s'oublie facilement.
Tu es en troisième année, treize ans. Tu marches dans les couloirs de l'école. Il te retrouve quelques couloirs plus loin. Tes yeux brillent à son approche. Castiel Queen. Ton unique et seul amour. Un jeune serpentard. Tu lui souris, tu sens ton coeur brûler lorsqu'il touche ta joue. Tu sens ton âme se consumer lorsque ses lèvres entrent en contact avec les tiennes. Tu passes tes mains dans son dos. Te collant contre son corps. Cherchant ses lèvres encore plus fougueusement. Tu es folle de lui. Tu sais que lui se joue de toi, mais tu veux lui faire changer d'avis et tu es prête à tout pour ça. Il t'emmene avec lui, te tenant la main dehors sous les étoiles. Puis dans une vieille salle. Il t'embrasse encore. Tu glisses ta main tremblante sur son torse. Il glisse ses mains assurées sur tes hanches. Tu te laisses modeler par ses mains qui ont déjà plusieurs fois caressé des femmes. Après ça tu penses l'avoir pour toi. Tu es heureuses après cette nuit. Tu le regarde au loin...tu t'approches, et tu le vois qui te souris avant de partir. Vous rompez quelques mois plus tard. Il te brise le coeur. Tu l'aimes tellement.
14 ans, tu veux te changer les idées, tu ne veux plus penser à lui qui se balade de filles en filles. Tu sais que tu auras toujours des sentiments pour lui mais tu ne dis rien, tu vas voir d'autres mecs. Tu les enchaînes à ton tour, tu leurs brise le coeur. Tu t'en veux mais tu te sens mieux. Nathaniel te regarde faire, il ne te reconnaît que peu. Tu lui as encore demandé de rester avec lui, il a encore refusé. Pendant des vacances, tes parents l'invitent à manger comme tout le temps. Tu es encore en conflit avec eux. Ils ne jurent toujours que par Emya, te disent sans cesses de suivre son exemple alors que c'est exactement ce que tu tentes de faire. Il est à côté de toi. Dans la salle à manger. Tes parents et Emya ne sont pas encore arrivé. Tu le regardes.
"Nathaniel, aide moi à les quitter, j'en peux plus, tu sais très bien que je tiens plus à toi qu'à eux !" Il soupire
"Tu as grandis maintenant mais je ne peux pas te prendre avec moi Selina !" Tu te mords la lèvre
"C'est à cause d'Emya hein ? Elle a toujours tout eu ! Tu aurais dut être MON parrain pas le sien ! Il jouait avec son verre buvant une longue gorgée.
"Cela n'a rien a voir avec ta soeur " Tu le fixes. Tu t'approches, et tu l'embrasse tendrement. Instinctivement tu l'embrasses, il reste figé quelques micro seconde puis te repousse violemment.
"Tu es folle ??? Ne refais plus JAMAIS ça ! Je te l'interdis !" Ce geste de la part de Selina fut une véritable sottise. Un froid énorme c'était installé entre eux. Autant chez les Potter, qu'à Poudlard.
Chapitre 4: Quand le présent est malheureux, le futur le rattrapes.
Tu es toujours en quatrième année. Tu suivait ta soeur dans Poudlard. Bavardant avec tes amies comme chaque matin quand tu vois le hibou de tes parents s'arrêter devant Emya. Tu la vois lire la lettre, tu sens son malheure, son désespoir comme s'il était tien. Mais tu ne comprends pas. Tu la vois se diriger comme une furie vers quelqu'un, un jeune homme. Ce jeune homme, que tu ne connais que trop bien. Castiel...Tu t'approches d'elle. D'eux et ce sont les mots de Castiel. Rapide, clair qui entre dans ton coeur comme un poignard plongé dans de l'acide.
"On est fiancés" Tut titubes. Te raccroches à un mur...Comment ? Comment ? Tu ne comprends pas, tu en veux à tout le monde, tu vas voir Emya.
"Non, ne me dis pas que c'est vrai..Ils...Ils ont osé ?" Et ce fut ta soeur qui plongea dans tes bras en sanglots. Tu te retenais Selina, tu te retenais de hurler, de détruire tout ce qui se trouvait sur ton passage. Tu te retenais de jeter cette personne qui comptait plus que tout à tes yeux sur le sol et de lui hurler ta rage. Non tu ne pouvais pas. Une fois encore tes parents brisaient ta vie. Ils t'enlèveraient donc tout ? Tu les déteste. Tu lâches ta soeur, la laissant à ses amies. Tu te retournes, tranquillement alors que ton coeur se bats comme un forcené dans ta poitrine. Alors que ton sang bouillonne et que ta respiration se fait haletante. Alors que tu maudits intérieurement ceux qui t'on donné la vie. Tu monte dans ton dortoir. Tu fixe la fenêtre et tu pleures, tu hurles ton desespoir. Tu pleures des larmes acides, des larmes meurtrières qui creusent des tranchées sur tes joues. Tu te griffes le dos. Tu te revois dans ses bras, tu sens ses mains sur toi qui te salissent. Tu sans l'amour que tu as pour lui te hurler de te battre mais tu ne peux pas. Tu hurles...c'est tout ce que tu peux faire...hurler.
Tu es en cinquième année. Tu joue le rôle parfait de l'hypocrite avec ta famille. Tu continue de leur en vouloir. Tu regardes ta soeur, tu l'aime, tu l'adule, mais tu ne vois que la mère de ses futurs enfants. des futurs enfants de l'homme que tu aimes. que tu aimais ? Non parce-que tu sais l'aimer encore. Tu vis des aventures insensées, attendant celui qui vraiment te fera te sentir entière. Tu vis avec ce Patronus, cette partie de toi qui te suit et partage ta douleur. Tu es forte. Tu es plus forte que ce que veulent croire tes parents. Et tu es libre surtout, tu as bon espoir de ne jamais finir fiancée de force. Alors que ta soeur n'as plus de choix. Elle n'est plus libre. Tu en veux à Castiel d'aller voir ailleurs. Et le temps passe. Tu les vois se rapprocher, toi qui fais tout pour annuler les fiançailles. Tu le veux. Pour toi, tu le veux. Tu te sens craquer, encore une fois. A les voir de plus en plus proches. Emya ne semble même plus le détester. Tu dois faire quelque chose, tu le sais. Quoi, tu ne sais pas...mais tu le feras.
Tell me who you really are.