BELLUM PATRONUM


Version 34

Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec !
Vous pouvez la commenter ici.
Groupes fermés

Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes

Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens.
Nous manquons également de Mangemorts.
Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €

Laughin' like it works, bleeding like it don't hurt FT Maja
BELLUM PATRONUM ::  :: Nox
Invité
Invité
Anonymous
Laughin' like it works, bleeding like it don't hurt FT Maja Empty
Message Laughin' like it works, bleeding like it don't hurt FT Maja
par Invité, Mer 11 Déc - 21:04 (#)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Turn all the water on
bury that sound, so no one hears anything anymore
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
 Il est tard et la preuve est que je baille en pleine ronde, un truc que j’évite normalement. Maintenant que je suis préfet, je suis sensé roder quelques heures dans les couloirs avant de pouvoir filer au lit aussi, voir terminer des devoirs, même si normalement je trouve le temps ailleurs pour ça. Je suis un gars organisé moi quoi ! Mais ce soir, ouais ce soir il se fait tard et je suis crevé, en fait être préfet ça demande pas mal de temps finalement et si je ne suis pas un chieur en puissance, qui inspecte les fait et venus de tous ceux qui passent près de moi, j’essaie quand même d’être attentif à ce qui m’entoure. Je regarde l’heure en passant près d’une horloge et je décide que ça suffit, j’ai fait le tour de Poudlard une fois en entier, enfin presque, je mérite mon repos, mais avant… je me renifle et je décide que je dois me laver. C’est donc en fronçant le nez que je me dirige d’un pas rapide jusque dans la salle de bain des préfets, maintenant que j’y ai accès, pourquoi s’en priver hein ? Dum est bien d’accord et elle trottine joyeusement devant moi, son écharpe de soie jaune brodé d’un « préfète » en noir flottant doucement autour d’elle. Il n’y a pas à dire, avoir des responsabilités ça me fait du bien et à elle aussi.

«Plus vîîîîîte Jordy, j’ai hâââââte me baigner !! »

Ça me fait sourire et voilà, j’ouvre la porte de la salle de bain sans plus attendre. Elle devrait être vide à cette heure, il reste encore une heure avant la fin « habituelle » de nos rondes, d’ailleurs si j’étais avec Tess en ce moment, je continuerais probablement, mais tant pis ! Pas de dragée, mais plus de repos, de temps en temps ça ne fait pas de mal, surtout que je n’ai pas encore retrouvé toute mon énergie, celle qui me caractérise si bien. Sauf que voilà, la salle de bain n’est pas vide, pas parce que la lumière est allumée, non ça c’est moi qui la met en marche, mais parce qu’une fille pleure. D’ailleurs la soudaine lumière la fait hoqueter, de la surprise ou de la peur ? Aucune idée, mais moi je m’avance déjà lentement, refermant derrière moi. Dum est moins prudente, moins respectueuse aussi, elle fonce directement dans la direction des pleurs et je soupire, la suivant, presque à contre cœur. Bon, juste un peu, parce que je suis quand même curieux quoi et puis qui sait, je vais peut-être pouvoir me rendre utile !

I … Bonsoir ? Ahem… désolé de m’inviter comme ça, je croyais qu’il n’y avait personne.

Et ça explique bien évidemment que je m’avance jusqu’à la silhouette recroquevillée d’une fille. Elle a les cheveux foncés, brun ou noir, je ne sais pas trop, mais il lui dissimule le visage. Elle ne fait plus de bruit, mais à voir son petit corps tressauter, je devine qu’elle pleure encore. Bon, je suis un peu mal, je ne suis pas vraiment doué pour consoler mes proches, alors les inconnus… mais Dum insiste et m’envoie un bon coup de crane dans les fesses, me faisant presque tomber en pleine face. Je grogne, balaie l’air de ma main, comme pour chasser la chèvre rebelle, puis je m’approche de la fille, me frottant la nuque.

I Hmmm… je ne sais pas trop ce que tu as mais… parfois parler ça fait du bien, alors si tu veu- Maja ?!

Okay, s’il y a bien quelqu’un que je ne voyais pas dans cette position, genre en petite boule et pleurant sa vie, c’est bien ma cousine. Bon, elle est humaine, mais parfois j’en doute hein ! En fait, je suis dur avec Maja, je m’en rends vaguement compte, mais elle a toujours été une peste petite et puis j’ai vu le petit jeu auquel ils jouaient, avec Magnus, et je n’ai jamais aimé ça. Or, je m’entends bien avec Magnus, donc c’est la sœur qui a tout pris. Je soupire en reconnaissant ses grands yeux, magnifique d’ailleurs, tout comme le reste de sa personne bien entendu. Le frère et la sœur Sznjerdmann ne font pas tourner les têtes sans raison et si j’ai moins de sexappeal qu’eux, je me compte quand même chanceux d’en posséder ne serait-ce qu’un tiers. Ma main s’attarde contre ma nuque, alors que nos regards tardent à s’abandonner, puis je baisse les yeux et sous un gros soupire, je me décide à avancer, pour m’assoir à côté d’elle, un peu maladroit, un peu perdu, un peu mal à l’aise. On est tout sauf proche, Maja et moi, on ne se comprend pas, on ne se connait pas, on est seulement de la même famille et encore, pas du même côté à mon avis. Mais je la juge là, je suppose des choses dont je n’ai aucune connaissance, la dernière fois qu’on a vraiment discuté, elle aimait jouer aux poupées, se maquiller avec la trousse de sa maman et Magnus a faillis la noyer quelques heures plus tard. Joyeux, non ? Ouais voilà.

I Je… je sais pas quoi te dire… merde, je ne pensais pas que ce serait toi. C’est vraiment bizarre… toi qui pleure… c’est comme si je découvrais le père noël en train de tabasser un gamin, tu comprends ? C’est contre nature…
« Mais ta gêêêêule, elle plêêêêêure, dit pas de connerîîîîîe ! »

Ouais, en fait je suis tout sauf doué là et je grogne, me calant le dos contre le mur dans notre dos, vraiment perdu. Merde, je suis sensé dire quoi hein ? Je tourne la tête vers elle, la nuque contre le mur et je fronce les sourcils, me torturant l’esprit pour finalement effleurer sa tête d’une main délicate. Pas comme un type ayant peur de se faire mordre, même si en fait je crains un peu qu’elle le fasse, mais comme un mec ne sachant pas comment s’y prendre et par merlin, je ne sais pas du tout !

I Il s’est passé un truc avec Mag ? … Ton fiancé a été méchant ? Tu t’es cassé un ongle ? … Écoute Maja, ont se connais pas trop mais… ont es cousins, non ? Ça doit vouloir dire un truc alors… tu veux bien que je te console ? T’as besoin d’un truc ? Un câlin ?
code by me; don't be a bitch, ask for it.
Invité
Invité
Anonymous
Laughin' like it works, bleeding like it don't hurt FT Maja Empty
Message Re: Laughin' like it works, bleeding like it don't hurt FT Maja
par Invité, Dim 12 Jan - 3:38 (#)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
     “She was drowning but nobody saw her struggle.  ”
Ils ne savaient pas. Personne ne savait comme ça pouvait être difficile. C'était passé depuis pourtant bien longtemps, mais ça me poursuivait toujours. Chaque jour. Cette peur, cette angoisse, qui ne partait pas, ne s'estompait pas, elle ne faisait probablement que grandir. Quand je regardais le lac du château, j'avais un frisson immense parcourant ma colonne vertébrale. Même chez-nous, je ne m'étais plus jamais approchée du lac depuis cette après-midi là, même si depuis ma naissance s'avait été mon endroit préféré. Il avait gâché, il avait tout gâché par sa jalousie et sans le vouloir il avait mit dans mon coeur cette haine éternelle qui elle non plus ne cessait jamais. Elle se déversait plus souvent sur les autres que sur lui pourtant. Tout le monde goûtait à cette jalousie qu'il m'avait si bien enseignée. Que ce soit la gryffondor qui s'était accaparé son amour ou bien le meilleur ami de celle-ci qui ne méritait que d'être blessé pour lui faire du mal à elle. J'étais forte, folle et furieuse. Un mur, une armée de glace à moi toute seule, une femme infaillible. Pourtant, quand j'étais seule parfois, il n'en était pas autant. Le masque tombant, révélant toute la fragilité qu'on m'avait apprit à cacher. Ce coeur qu'on m'avait apprit à renier, mais qui battait malgré tout avec une violence amoureuse contre laquelle il luttait de toutes ses forces. Après Magnus, je m'étais promis que c'était terminé. Mais il y avait eut Rueben en plus de Seth qui s'était mis à s'amuser à mon coeur. Trop. C'était trop. Ce soir, j'avais simplement envie de respirer, de me détendre, m'était-ce seulement possible. L'idée d'un bain chaud et caressant me tenta, mais aussitôt que je m'imaginais dans un bain, j'imaginais quelqu'un qui arrivait derrière moi. Une ombre ou un être vivant qui m'empêchait de sortir. Dans un bain, il y avait assez d'eau pour noyer quelqu'un, pour me noyer. Une douche, je me rabattrais sur une douche.

Je m'étais dirigée vers la salle de bain de préfet. J'avais eut le mot de passe par le préfet de serpentard. Un peu de chantage et quelques jolis sourires et le tour était joué pour que je sois en toute tranquillité. J'étais entrée dans la pièce luxueuse où de douces bougies étaient allumées. Cet endroit était chaud et réconfortant, pas comme le reste du château. Un peu de chaleur ne faisait pas de mal. Je m'étais lentement dévêtue avant de ne me diriger vers la douche. À la dernière seconde, je m'étais ravisée. Je m'étais retournée vers le grand bassin qui servait de bain. Je fermais mes yeux un moment, tentant de me rappeler le dernier bain que j'avais pu prendre. Cela remontait à plusieurs années auparavant, en fait, quand j'étais gamine. Les souvenirs que j'en avaient étaient bon, mais pas ceux que j'avais de ma dernière baignade forcée. J'ouvrais de nouveau mes yeux, tentant de prendre le contrôle sur cette peur infondée. Qui pourrait bien me faire du mal ici ? Magnus n'allait tout de même pas sortir d'un mur pour venir terminé ce qu'il avait commencé. J'arrivais à me convaincre. Attrapant ma baguette près de mes vêtements, juste au cas. Je m'approchais du bain, faisant couler l'eau d'un cou de baguette. Restant immobile devant le grand bassin qui se remplissait d'eau chaude. J'étais nerveuse, mais je savais que je me devais de vaincre cette peur idiote. Je ne pouvais me convaincre d'être si faible. Suffisait que quelqu'un découvre ce secret et je serais reléguée au rang de faiblarde de service. Hors de question. D'un autre coup de baguette, l'eau cessa de se déverser, il était suffisamment plein. Je poussais un long soupir avant de ne monter les escaliers pour ensuite les descendre et laisser l'eau entourer mes jambes. Mon front se plissait alors que je passais doucement mes mains à la surface de l'eau. Comme j'avais pu aimer l'eau pour ensuite la détester tout comme il en avait été de même pour ma relation avec mon frère. Je prenais doucement place dans la baignoire, assise sur le rebord. Je survivait, mais j'avais une peur infinie du moment où je devrais plonger ma tête sous l'eau. Plus tard. Je fermais mes yeux, tentant simplement de profiter de l'eau chaude qui enveloppait paisiblement mon corps jusqu'au cou. Soudainement, je ne sais pas ce qui se passait, je n'arrive toujours pas à me l'expliquer. Si c'était mon imagination ou encore un des fantômes du château. Je sentais une pression sur ma tête qui fut bientôt plongée dans l'eau. Les bougies s'éteignaient et j'étais prisonnière de l'eau. J'hurlais, mais personne ne m'entendait. Cela ne dura pas longtemps, mais ça me paru être une éternité. Quelqu'un entrait, les lumières s'allumaient et j’immergeais en un hoquet. Je me recroquevillais dans mon coin, retenant les larmes qui coulaient déjà sur mes joues, étouffant ses sanglots et cachant mon corps à la personne présente. Je ne savais pas si elle était responsable de tout cela, mais je n'aurait même pas la force de la tuer si tel était le cas. «  … Bonsoir ? Ahem… désolé de m’inviter comme ça, je croyais qu’il n’y avait personne » Je mis un certain temps à reconnaître la voix de mon cousin. Lui, ne m'avait pas reconnu. Moi et le minuscule chat couché sur le rebord de bassin, inquiet. Ce n'est qu'en s'approchant de moi qu'il me reconnue. «  Hmmm… je ne sais pas trop ce que tu as mais… parfois parler ça fait du bien, alors si tu veu- Maja ?!  » J'avais difficilement ma salive. Il m'avait reconnue, c'était pire probablement. Comme ça, il pourrait s'en moquer avec Magnus, comme quand ils étaient gamins. Mon regard se lève vers lui, le suppliant de partir, de me laisser misérable ici, seule. Son regard croisait le mien et ils restaient l'un sur l'autre un bon moment. Je soutenais son regard pour ne pas être plus faible que je ne l'étais déjà. J'aurais voulu qu'il comprenne et qu'il parte. Il baissait finalement ses yeux, soupirant pour s'approcher et prendre place près de moi sur le rebord du bassin. Je ne disais rien, absolument rien, mais lui ressentit le besoin de parler à travers ce malaise. « Je… je sais pas quoi te dire… merde, je ne pensais pas que ce serait toi. C’est vraiment bizarre… toi qui pleure… c’est comme si je découvrais le père noël en train de tabasser un gamin, tu comprends ? C’est contre nature…  » Continuait-il ne disant rien pour m'aider. Je ravalais un sanglot, sachant d'avance ce qu'il pouvait penser de moi comme le reste du monde le pensait. Il semble se rendre compte lui-même de son manque de délicatesse. Grognant doucement avant de ne se caler contre le mur. Je fixe droit devant moi, ne sachant plus que faire. Je devrais partir probablement, mais je suis incapable de bouger. Sa tête se tourne vers moi puis doucement, sa main était venue caresser mes cheveux trempées. Je n'avais pas osé bouger encore une fois, incertaine de son mouvement, de sa sincérité. « Il s’est passé un truc avec Mag ? … Ton fiancé a été méchant ? Tu t’es cassé un ongle ? … Écoute Maja, ont se connais pas trop mais… ont es cousins, non ? Ça doit vouloir dire un truc alors… tu veux bien que je te console ? T’as besoin d’un truc ? Un câlin ?  » Oui. Oui j'aurais voulu le serrer dans mes bras, mais je n'y arrivais pas. Il m'aurait surement repoussée ou un truc comme ça. Je soupirais doucement sans le regarder.

« Tu ne peux pas comprendre Jordan, tu peux pas. »

Murmurais-je difficilement au travers de mes larmes. Luttant toujours contre cet amour qu'il m'offrait. J'avais suffisamment été jeté dans ma vie pour ne plus risquer que cela ne se reproduise de nouveau. Je me protégeais simplement de cet amour qu'il voulait m'offrir, mais qu'il n'hésiterait pas à reprendre la seconde d'après. Il ne pouvait pas comprendre. Il ne pouvait pas savoir comme tout cela m'avait marquée au fer rouge.
Invité
Invité
Anonymous
Laughin' like it works, bleeding like it don't hurt FT Maja Empty
Message Re: Laughin' like it works, bleeding like it don't hurt FT Maja
par Invité, Ven 7 Fév - 16:39 (#)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Turn all the water on

bury that sound, so no one hears anything anymore.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Dès que je croise le regard suppliant de ma cousine, j’ai une vague de culpabilité. Parfois, je suis vraiment nul, voir détestable, la franchise c’est bien, mais comme disait souvent ma mère, ça peut aussi faire très mal aux autres, il faut faire attention à la façon dont on l’utilise. Or, là, j’ai foiré et c’est très clair. En plus, qu’est-ce que je sais de Maja au fond hein ? Les rumeurs qu’on colporte à son sujet et celui de Mag ? Je n’y crois pas. Qu’elle est fiancée à un taré ? Tout le monde le sait. Bref, je n’ai pas vraiment le droit de la juger, parce que je ne la connais pas au final. Si ça se trouve, j’ai toujours été injuste avec elle, putain je n’aurais jamais cru que je réfléchirais ainsi à son sujet, mais je ne croyais pas non plus un jour tomber sur elle, complètement nue et vulnérable. À mon avis, le fait qu’elle soit nue aide pas mal à ce que je la trouve aussi vulnérable, on est jamais plus faible qu’exposé au regard des autres, mais tant pis ! Elle mérite que je me comporte mieux et comme pour me donner raison, Dum me décoche un regard et rejoins tranquillement le patronus de Maja, le chat installé près de la baignoire. Utilisant toute sa grâce caprice, soit rien du tout, elle s’installe à côté du félin, les jambes toute croches, avant de se coucher et de bêler gentiment vers celui-ci. Je ne sais pas si le patronus comprendra le mien, mais Dum tente d’appeler le chat, de l’inviter à venir se coller à lui, afin de le rassurer. Ça aussi, c’est un message de la part de ma biquette, pour que je sois plus gentil, mais ce n’est pas la peine, je compte l’être, tsk ! Alors j’offre un câlin à Maja, même si elle est toute nue, après tout je sais me détacher du physique moi hein, je ne suis pas un animal !

I Tu ne peux pas comprendre Jordan, tu peux pas.
« Insîîîîste !! »
I Peut-être pas… mais je peux quand même écouter et te serrer dans mes bras ? …

Ça ne pouvait pas lui faire de mal, ça j’en étais persuadé, mais c’était probablement parce que moi, je n’avais jamais été rejeté par un frère ou exclu du reste de mes cousins. Alors, dans ma grande naïveté, dans un souci de bien faire aussi, je tends une main et lui caresse doucement la tête, pour soupirer et laisser ma main glisser plus bas, s’emparant d’une épaule, afin de faire basculer le corps délicat de ma cousine dans les miens. Là, elle est toute trempée et du coup, ça traverse rapidement mon propre pull, mais tant pis. Elle en a besoin et puis, les câlins c’est un peu ma force. Je la serre donc un instant, puis j’observe l’eau et tout en refermant un bras autour d’elle, mon autre main continuant de lui cajoler la tête, comme si de jouer dans les cheveux humides de Majken allait l’apaiser. Là, une idée me vient et je baisse les yeux sur le sommet de tête foncé qui se trouve contre moi. Je me racle la gorge un instant, pas pour la virer de mes bras, mais ce doit être son impression, mais bien pour lancer une idée, Dum m’encourageant de son regard pénétrant.

I Alors… tu veux terminer ton bain ? Tu veux que… je vienne avec toi ? Bon, je garderais mon caleçon hein ! Je ne suis pas non plus un pervers, peu importe ce qu’on raconte à mon sujet, mais voilà… si tu restes comme ça… tu vas attraper froid, voire pire. On ne veut pas ça, hein ?

J’essaie d’être gentil, de parler doucement et même, mon sourire se fait sentir dans ma voix. Alors je la relâche doucement, lui offrant un petit sourire parfaitement agencer à mes mots, à mon attitude, à ma voix.

I Là… je vais seulement retirer quelques vêtements d’accord ? Parce qu’avec mes fringues, j’ai un peu peur de couler.

Je grimace, tentant de faire de l’humour, mais c’est assez raté je crois, tant pis. Je retire donc mon pull, puis je me tortille et après avoir kicker mes chaussures, mon pantalon suit le mouvement, puis mes chaussettes. Là, seulement en sous-vêtement devant ma cousine, je souris à nouveau, apaisant autant que possible, une main glissant à nouveau dans ses cheveux.

I Bon, je vais t’aider à retourner dans l’eau okay ? … Je vais même t’aider et te laver les cheveux, ça va toujours mieux après que quelqu’un nous ait lavé les cheveux, non ? Viens… doucement…

Bah oui, moi quand j’allais mal, tout petit, ma maman me lavait les cheveux et ça allait tout de suite mieux. Je peux bien rendre la pareille à Maja et lui faire profiter des talents que ma mère m’a cédé. Je me rapproche donc doucement du bassin, une jambe tendue devant moi, une main posé sur le bras de Maja, que je le tire doucement contre moi, lui souriant avec un air rassurant. Je ne vais pas la toucher plus qu’il ne le faut, je veux simplement qu’elle vienne avec moi, qu’elle ne reste pas là, frigorifiée sur le rebord de la baignoire.
code by me; don't be a bitch, ask for it.
Invité
Invité
Anonymous
Laughin' like it works, bleeding like it don't hurt FT Maja Empty
Message Re: Laughin' like it works, bleeding like it don't hurt FT Maja
par Invité, Sam 8 Fév - 20:19 (#)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
     “ il a jeté son corps comme une encre, comme un morceau de sucre et il s'est dissous.   ”

Je me sentais plus que vulnérable, mais misérable. Jordan aurait pu me sauté à pieds joins dessus que je n'aurais pas bougé, roulée en boule, sans défenses. Si je voulais toujours être forte et puissance, je n'en restais pas moins un être fragile qui n'assumait pas ce côté d'elle-même. Je ne voulais pas être cassable et qu'on soit désolée pour moi comme l'était mon cousin en ce moment. Je n'étais pas une victimes, j'avais choisis de ne pas être une victime, parce que je valais mieux que cela. Cettre phrase résonnait souvent dans ma tête, dite par la voix de ma mère. C'était sa façon à elle de me rendre forte et innateignable. D'enfuir ma douleur dans un labyrinthe où on s'y perdraot avant de ne retrouver ce que j'y avais enfui. Pourtant, ce soir, ce n'était pas bien loin. La peine était grande, si grande que je ne voyais même pas comment elle pouvait être évidente aux yeux de Jordan. Mon patronus me disait que ça allait bien, que ça allait bien allé. Je ne levais pas les yeux, mais je sentais qu'il allait se réfugier contre le ventre de la biquette prénommée Dum. Se blodissant doucement contre un autre patronus qui ne la mangerait pas toute ronde cette fois. Toutes les deux, nous tresaillient au souvenir de cette douleur incommensurable qu'Hoover et sa bête nous avaient infligés. Si mon patronus avait accepté l'amour de l'autre bête instinctivement, je n'arrivais pas à en faire autant. Mon coeur et ma tête avaient des discours contradictoires et je ne savais plus qui écouter. « Peut-être pas… mais je peux quand même écouter et te serrer dans mes bras ? … » Je ne comprenait pas ce qui le poussait à vouloir m'aider aujourd'hui. Ne me détestait-il pas comme mon frère ? N'était-il pas là le jour de ma condamnation ? À hurler qu'on me mette au bucher, pas comme les sorcières de Salem, mais bien sous l'eau, mes poumons se vidant d'oxygène pour se remplir d'eau. Je fixais devant moi, perdu dans ses souvenirs horrible alors que mon cousin glissait l'une de ses mains contre ma chevelure mouillée. Je n'eus aucun mouvement de recul. Je fermais simplement mes yeux pour ne pas pleurer d'avantage. Sa main glissait jusqu'à ma nuque, puis mon épaule. Je le laissais faire. Je ne me battais plus, j'étais perdue dans un tunnel d'ombres et de peur. J'étais à terre et je ne pouvais plus me relevée toute seule. Lorsque sa main fut sur mon épaule, il me fit doucement basculer contre lui. Mon corps s'entrechoquant contre le sien, mêlé d'un frison et d'un sanglot. Il me serre alors doucement contre lui. Je l'aurais bien serré aussi, parce que quelque part, même si je ne suis pas du tout à l'aise dans la situation, il me fait du bien mon cousin. Je crois que c'est les premiers gestes gentils que nous ayons jamais eut l'un envers l'autre. Pourtant, je n'ai plus de force pour le serrer. Je les ait toutes perdues en me battant contre cette force invsible qui voulait que mon passé me ratrappe brutalement. Il me cajole doucement, caressant mes cheveux trempés pour tenter de calmer ma respiration encore saccagée par les pleurs. Il se raclait la gorge comme pour attirer mon attention, je relevais doucement mes yeux vers lui, c'était le mieux que je ne puisse faire. « Alors… tu veux terminer ton bain ? Tu veux que… je vienne avec toi ? Bon, je garderais mon caleçon hein ! Je ne suis pas non plus un pervers, peu importe ce qu’on raconte à mon sujet, mais voilà… si tu restes comme ça… tu vas attraper froid, voire pire. On ne veut pas ça, hein ? » Étant gamine, je n'ai pas souvenir d'avoir pris mon bain avec qui que ce soit. C'était un moment prévilégé entre la princesse que j'étais, en probablement que je suis encore, et ma mère. Jordan et Magnus on probablement déjà partagés une baignoire, mais pas moi. Au point où j'en suis, je n'en ait rien à foutre de me retrouver complètement nue dans une baignoire contre mon cousin malgré notre âge trop avancé pour que ce soit mignon. J'ai juste besoin de sa chaleur, de son reconfort. Qu'il me dise que Magnus ne me déteste pas complètement, que je n'ai pas gâché ma vie, qu'il ne me reste pas plus personne au monde. Que je vaut encore la peine. Je n'étais pas dans mon état normal, j'étais affreusement faible. Il se reculait doucement de moi, mes bras retombant, la peur qu'il parte envahissant mes yeux, mais il vient me rassurer. « Là… je vais seulement retirer quelques vêtements d’accord ? Parce qu’avec mes fringues, j’ai un peu peur de couler. » J'hoche simplement la tête, sans le regarder se départir de ses vêtements. Il revient alors vers moi, sa main glissant dans mes cheveux alors que ma tête se laisse déjà aller contre lui. Les Sznjerdmann, quand ils se mettent à être tendre, quand même... Il souriait tendrement et quelque part, ça me faisiat du bien. « Bon, je vais t’aider à retourner dans l’eau okay ? … Je vais même t’aider et te laver les cheveux, ça va toujours mieux après que quelqu’un nous ait lavé les cheveux, non ? Viens… doucement… » J'hochais doucement de la tête, collaborant, m'accrochant à lui, à sa main sur mon bras alors qu'il passe le pas de la baignoire. Je me relève doucement, chancelante et peu assurée alors que je le suis jusque dans l'eau qui s'est refroidie. Je prennais doucement place sur le banc de la baignoire, ne lâchant pas Jordan, parce que l'eau, c'était l'une de mes plus grandes peur et que je ne m'y sentais pas du tout comme dans mon élément.

« J'ai froid... » Murmurait-elle doucement plus lui expliquer que ses bras qui tremblaient et ses frissons sur ses bras n'étaient pas dus à de la peur, mais bien à l'eau du bain rendue trop froide. Elle retenait ses dents de claquer ensemble.
Invité
Invité
Anonymous
Laughin' like it works, bleeding like it don't hurt FT Maja Empty
Message Re: Laughin' like it works, bleeding like it don't hurt FT Maja
par Invité, Mer 23 Avr - 7:28 (#)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Turn all the water on

bury that sound, so no one hears anything anymore.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
C’est la première fois de ma vie que je me sens aussi gauche avec une fille, sérieusement. Ce n’est pourtant pas la faute de l’endroit où du bain, j’en ai pris un avec June Know après tout, mais bien parce qu’il s’agit de ma cousine. Bon déjà, qu’elle soit à poil c’est un peu bizarre, si le gossip met la main sur cette info bonjour la merde d’ailleurs, mais c’est surtout que notre lien est assez merdique aussi. Bon, j’ai réalisé que je ne la connaissais pas et que je ne pouvais pas la juger, mais au fond, c’est encore un peu étrange de la tenir contre moi, mais ce sont des gestes que je connais bien. C’est l’habitude qui me porte au départ, parce que je sais consoler les gens, les serrer dans mes bras, leur parler doucement, me montrer gentil et être prévenant. Sauf que plus ça va et plus les gestes ce personnalisent, tout comme mon patronus qui se met à lécher la tête du chat comme si c’était tout à fait normal, alors que non. Dum fiche quoi hein ? Elle me lance un coup d’œil, de son œil qui louche évidemment.

« Les châââts, ça se lèèèèèche, idiot ! »

L’information de Dum, bien que véridique, ne fait pas de sens, mais j’ai cessé de chercher depuis longtemps. Vrai que les chats se lèchent, mais le fait que ce soit une chèvre qui le fasse… bah c’est con, mais aussi assez attendrissant. Je la laisse donc faire et puis je me concentre sur ma cousine, qui ne va pas vraiment mieux. Bon, ce ne sont certainement pas des câlins et des paroles qui vont la consoler, mais j’ai pour dire que ça ne peut pas faire de mal. Plus tard je serais d’un autre avis, mais là, serrant doucement le petit corps fragile de Majken contre moi, je suis persuadé que mon comportement est correct. On ne va pas sortir de ce bain avec une relation fusionnelle, mais j’ai bon espoir que lors de notre prochaine rencontre, nous saurons nous sourire et discuter, que je pourrais les rapprocher, Magnus et elle. Parce que malgré les histoires atroces qu’on raconte sur le frère et la sœur Sznjerdmann, moi je n’y crois pas, moi j’ai foi en mon cousin et puis je n’arrive pas à croire qu’il n’aime pas sa sœur. Il a peut-être tenté de la noyer gamin, mais elle était vraiment chiante et puis Mag n’a jamais été patient, bref c’est du passé. Il ne risque pas de recommencer.

I J'ai froid...

L’annonce de ma cousine ne me surprend qu’à moitié, après tout elle frisonne dans mes bras depuis un petit moment déjà et si je suis à peu près certain que ce n’est pas QUE de froid, je décide de la boucler. La fierté suédoise, c’est un putain de défaut, mais ça coule dans notre sang, moins dans le mieux que le leur, mais moi je suis de sang mêlé donc. Je souris donc un peu et tout en la serrant contre moi, l’écrasant contre mon torse en fait, une sensation bizarre quand je réalise que je ne l’ai pas tenu contre moi depuis nos sept ans environ, je nous rapproche des robinets.

I Ok, attend, je vais remettre de l’eau chaude. En attendant, passe tes bras autour de moi si tu veux, j’ai tendance à être chaud et là je ne parle pas de mon charme terrassant ou du fait qu’on me dise « torride » hein !
« Tu racôôôôôntes de ses connerîîîîîîîes…. »
I Et toi tu lèches un chat, alors merci bien hein ! Oh, pardon… je parlais à Dum. Ma biquette.

Bonjour le malaise, mais j’ai l’habitude et si la chèvre bêle pour me gronder, je me contente de sourire à Maja. J’ai recommencé à parler ouvertement à mon patronus, c’est plus fort que moi, donc bon, tant pis hein. Je me rapproche donc des robinets et je mets en route l’eau chaude, serrant plus fort ma cousine, allant jusqu’à abaisser mon visage dans son cou et y souffler mon haleine chaude. Pourvu que je n’aie pas une haleine d’oignon, ce serait moche pour elle, mais impossible de me rappeler ce que j’ai mangé ce soir, tsk ! Sur le bord de la baignoire, le patronus de Maja est trempé, mais parait que la bave de chèvre rend le poil doux, alors qui sait. Dum maintient son point dans ma tête du moins, m’assurant que le chat ne s’en portera que mieux, mouais.

I Ça va mieux ? … Tu as moins froid ? Tu veux que je te frotte le dos ?

Je n’ose pas redresser le visage, tout occupé comme je suis à souffler mon haleine dans son cou, mais du coup je n’ai pas le choix de parler tout bas, pour ne pas lui péter les tympans. Du coup, notre position est assez… compromettante ? Assez pour que lorsque la porte ouvre, que je redresse les yeux et croise le regard de Magnus, j’ai cette impression d’avoir fait quelque chose de mal. Pourtant je n’ai rien à me reprocher, je me contente de consoler sa sœur, de la rassurer, de la soutenir. Je cligne des yeux, puis souris lentement à celui que je considère comme mon frère, celui dont j’ai toujours été fier, cet homme en devenir que j’ai toujours mis sur un piédestal.

I Mag ? Heureusement que c’est toi, pfiou.

Mais non, pas pfiou, pas yay non plus. Quand je saignerais, je pourrais regretter mes paroles, je pourrais me questionner, mais pas maintenant. Non, là, faute d’être fou de joie de croiser mon frère de sang, je suis au moins soulagé. Il vaut mieux que ce soit lui, plutôt qu’un autre, il vaut mieux que ce soit lui, parce qu’il comprendra. Mais non, j’ai tort, comme souvent avec les gens que j’aime.
code by me; don't be a bitch, ask for it.
Contenu sponsorisé
Laughin' like it works, bleeding like it don't hurt FT Maja Empty
Message Re: Laughin' like it works, bleeding like it don't hurt FT Maja
par Contenu sponsorisé, (#)
 

Laughin' like it works, bleeding like it don't hurt FT Maja

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

+

 Sujets similaires

-
»  Let's just say, God works too slow. –Caelum—
» the girl is like a russian doll - maja
» Sometimes it’s better to be alone. Nobody can hurt you δ Davina
» i don't want hurt you (siobhàn)
» and i still dont know why i love you so much ✝ aria

BELLUM PATRONUM ::  :: Nox