| Robin Scullypar Guest, Dim 15 Déc - 0:04 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Robin Damian Scully FEAT. Michael Cera 15 ans ϟ 5ème année ϟ Chouette de Laponie/Rat des moissons ϟ Sang-mêlé Si vous demandiez à un camarade de classe de Robin Scully de décrire Robin Scully, il commencerait probablement par vous parler, hélas, de sa caractéristique la plus notoire : sa médiocrité scolaire. Et en effet, c'est incontestablement par son manque cruel de talent pour les études qu'il se distingue le plus à Poudlard, et on pourrait même se demander si autrement il ne passerait pas tout à fait inaperçu.
De fait, c'est un garçon calme et discret qui n'est pas du genre à causer des remous pour le plaisir. Il suit les règles, même si, exactement comme un élève normal, il peut lui arriver de faire quelques petites entorses sans conséquence. Les autres peuvent le définir comme « gentil » et effectivement, il ne ferait volontairement de mal à une mouche que si elle l'empêchait vraiment trop de se concentrer sur ses devoirs avec ses bzz bzz.
Paresseux, lui ? Même pas, et c'est le plus triste. Comparé à la majorité des étudiants, Robin peut facilement être considéré comme très travailleur, et ceux parmi ses professeurs qui sont justes doivent le reconnaître. Sa persévérance et sa patience figurent parmi ses plus grandes qualités, il lui en faut vraiment beaucoup pour se décourager, et certaines mauvaises langues insinueraient pour cela qu'il est idiot.
En vérité il est intelligent, quoi qu'on en pense et qu'il en pense, sensible et mature. Alors d'où vient sa nullité en cours ? On peut apparemment sans problème isoler les plus grandes causes : puissance magique très faible, énormes problèmes de mémoire volatile, de concentration impossible à maintenir, d'orthographe – on pourrait se demander s'il n'est pas dyslexique à la fin... Parce qu'il aime lire, c'est ça le pire, il lit beaucoup de romans et ça ne change absolument rien à son orthographe, avis aux idées reçues ! Y a-t-il quelque chose de plus profond derrière tout ça ? Une sorte de blocage psychologique ?
Quoi que ce soit, cela l'épuise. Et il a beau faire comme si de rien n'était, les années d'innombrables remarques dépréciatives, et d'échecs, et la solitude, terrible, qu'il ressent en permanence l'ont profondément rongé. En fait, l'un de ses plus gros problèmes, c'est qu'il est plus prompt à se jeter un maléfice Cuisant dans le pied qu'à se confier. Il se peut que ses raisons soient différentes de ce que vous imaginez. Pour commencer, il ne croit pas que parler le soulagerait. Il a tellement l'habitude de s'isoler quand il va mal qu'il ne lui viendrait pas à l'esprit de procéder autrement. Aussi, il détesterait courir le risque de s'entendre dire qu'il est paresseux, comme ça lui est si souvent arrivé, ou qu'il se plaint pour rien. Et ce n'est pas du tout parce qu'il manque de confiance en lui, en fait, ce serait plutôt qu'il manque de confiance en les autres.
Cela ne l'empêche pas d'être un puits de gentillesse et de générosité, mais cela fait de lui un ami distant. On peut le trouver drôle si on apprécie son côté maladroit. Il a tendance à dire tout ce qui lui passe par la tête quand il est nerveux, et comme il est régulièrement légèrement nerveux en société, ça lui arrive souvent. Avec les filles, n'en parlons même pas. Sa maladresse, au-delà d'une simple particularité vaguement amusante, s'étend un peu à tous les champs de sa vie, et complique ses relations. Parmi ses faiblesses, on peut d'ailleurs mentionner une nette tendance à l'auto-destruction. Parfois, il sait au fond de lui qu'il est sur le point de faire une bêtise et pourtant, il fonce quand même. Il est conscient d'avoir un immense talent pour s'obstiner dans ses erreurs en toute connaissance de cause, et cela peut le rendre injuste et difficile à vivre.
Mais c'est encore une raison pour laquelle il a vraiment besoin d'être entouré. Il a besoin d'un ami perspicace qui lui tire les vers du nez et lui remonte les bretelles quand il le faut. La solitude ne lui va pas, même s'il la recherche assez souvent. Ne croyez pas cependant qu'il ne sache pas s'amuser avec les autres, au contraire, il aime autant faire la fête que le commun des mortels... Mais les discussions à cœur ouvert ne sont vraiment pas son fort.
Robin est un grand nostalgique. L'enfance représente pour lui la période où tout allait mieux. L'avenir, au contraire, l'angoisse parce qu'il se demande ce qu'il pourra bien faire comme métier, et il accepte difficilement de grandir. Ce n'est pas comme s'il n'avait pas plusieurs centres d'intérêt, mais il se sent incapable de tout. Il adore le Quidditch, mais uniquement depuis les gradins. Voler sur un balai le terrifie, de façon générale, il est aussi sportif qu'une musaraigne. Il est fasciné par l'astronomie, mais aussi nul dans cette matière que dans toutes les autres. Il est également attiré par l'horlogerie magique, plus singulièrement, mais convaincu que ce serait beaucoup trop compliqué pour lui, en fait, il ne se pose même pas la question. Il se voit trouver un petit métier inintéressant pour sorcier incompétent et des fois, ça le décourage au point de se demander s'il ne ferait pas mieux d'essayer de vivre comme un Moldu. Mais en fait plus ça va, plus il a le sentiment qu'il ne s'intégrera jamais où que ce soit. a little something from you. Le Patronus de Robin prend, la plupart du temps, la forme d'une chouette de Laponie. Il prétend s'appeler Scylla, mais Robin trouve ça débile et en plus ça l'énerve un peu parce qu'il est incapable d'orthographier ce nom. Il a l'impression que "Scylla" ne s'est baptisé ainsi que pour l'embêter, ce qui n'est pas impossible, parce que cet oiseau correspond probablement au côté le plus casse-couilles de Robin, entre autres côtés qu'il pourrait représenter. Il se comporte un peu comme un vieux grand-père sage et moralisateur. Est-ce que Robin l'accepte ? Moui... mouais... Disons qu'en tant que personne, enfin, chose, individualité, conscience ou peu importe comment on peut appeler cette projection de lui-même, il ne l'abhorre pas, c'est juste qu'il a du mal à accepter de se faire suivre vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Surtout que "Scylla" n'est pas enclin à la fermer... En fait, son Patronus sait que Robin a besoin d'un interlocuteur, et essaie de remplir ce rôle en pointant sans cesse tout ce qu'il fait de travers. Mais justement, il en fait trop et ça irrite Robin qui, et en réaction, tend à essayer de prouver à l'oiseau qu'il a tort tout en sachant au fond de lui, la plupart du temps, qu'en fait il a raison. En réalité, Scylla est aussi maladroit que lui, dans un autre genre. Il lui arrive tout de même de sentir qu'il est temps de laisser Robin tranquille, dans ces cas-là, il prend la forme d'une minuscule souris des moissons, ne parle plus du tout et se fait oublier. C'est un contrat tacite entre eux. You're not a sad story. « Robin, laisse ce caillou tranquille et viens mettre la table. - Pourquoi faire ? T'as qu'à jeter un sort ! - Parce qu'il est bon que tu prennes part aux tâches de la maison et que je te le demande. Allez. » Le petit garçon jeta violemment le caillou contre le mur et se dirigea vers l'armoire, les poings serrés. Sa mère, qui était toute en sueur au-dessus de sa marmite, poussa un soupir et leva les yeux au ciel. Mais Adamnan Scully sourit, posa son ouvrage de botanique et appela tranquillement son fils. À l'inverse de sa femme, par ailleurs d'excellente composition quoique légèrement soupe-au-lait, ce grand homme mince était un puits de patience. Robin posa brusquement une pile d'assiettes sur la table et s'approcha de lui en courant. « Qu'est-ce que tu essayais de faire, avec ce caillou ? - Un truc magique ! - Tu n'as que cinq ans, Robin. C'est normal que tes pouvoirs ne se manifestent pas encore à cet âge-là. - Mais Cahir, il a déjà fait pousser des poils sur sa cuillère ! - Arrête de te comparer aux autres. Ça viendra. Tu sais, je n'ai pas eu ma propre expérience magique avant mes sept ans. - Oui, il le sait, intervint Brigid Scully en continuant à touiller le ragoût. Vous avez eu cette discussion au moins cent fois, j'ai l'impression d'écouter un disque rayé... - Tu n'as pas du tout de raison de t'inquiéter. Et tu n'en as pas non plus de ramener plus de cailloux à la maison, d'ailleurs, mais enfin soit. Va ramasser celui-ci avant d'obéir à ta mère, tu veux bien ? » Et Robin, satisfait pour le moment, obtempéra.
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« Alors, virgule, le gentil Fléreur... le gentil Fléreur... S'appliquant de toutes ses forces, la langue à demi sortie, le petit garçon aux cheveux bouclés traçait les mots sur le parchemin. - ... s'approcha du vilain gnome pour lui donner une leçon, point. - Attends ! - S'approcha - du - vilain - gnome... Tout en laissant à son petit frère le temps d'écrire, Megan Scully jeta un discret coup d’œil à ce qu'il était en train de griffonner. - ... du vilain gnome, répéta-t-elle en prononçant le "e" de gnome. Une minute plus tard, Robin lui tendait son parchemin. - Attends, prends le temps de relire, recommanda l'adolescente. Et vérifie les accords. » Puis elle passa un quart d'heure à essayer de lui expliquer tout ce qu'il avait orthographié de travers. Pendant qu'elle parlait, Mme Scully entra discrètement dans la chambre et ensorcela quelques jouets (incluant une dizaine de cailloux) pour qu'ils aillent se ranger à leur place.
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« Il n'a toujours pas fait de magie ? - Non... - Vous pensez que c'est un Cracmol ? - C'est impossible à dire. Cette année, c'est la dernière avant que la lettre de Poudlard ne doive arriver... On sera fixé. Retenue au loin à Poudlard pendant des années, toujours très prise par ses études qu'elle prenait très au sérieux et encore plus depuis qu'elle suivait un cursus de justice magique, Megan s'était beaucoup éloignée de son frère. Mais ce qu'elle venait d'apprendre l'inquiétait. Elle poursuivit. - Et pour écrire, calculer, tout ça, il a fait des progrès ? - Il en fait, mais si lentement... Et son orthographe reste catastrophique. Même s'il allait à Poudlard... Mme Scully fit une petite moue. Je crains que ce soit trop dur pour lui, dit-elle désolée. Peut-être ferions-nous mieux de lui faire la classe nous-mêmes. »
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Mme Scully poussa un soupir agacé en regardant l'objet que tenait le garçon. « Encore ? Robin, ta chambre va finir par crouler sous les bocaux de cailloux... - Allez, au moins, maintenant il ne leur donne plus de noms, blagua l'oncle Alban, le frère de son père, qui était en visite. En passant, Robin, simulant la colère, fit semblant de lui donner un coup de poing sur le genou. Mais ce faisant, le bocal lui glissa de l'autre main. Or, alors qu'il était à deux doigts de se fracasser par terre, il se retourna brusquement sur lui-même et se posa sur le sol, intact. Les deux adultes et Robin lui-même fixèrent pendant cinq bonnes secondes le bocal, la bouche en O, puis ce fut l'explosion de joie. - Aux cailloux ! s'écria l'oncle Alban en trinquant sa Bièraubeurre contre le verre de vin coupé d'eau de Robin. À l'invasion de l'Écosse par l'Irlande, et à ton entrée à la prestigieuse école de sorcellerie Poudlard ! »
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« Salut, Tracy. - Bonjour, euh ?... - Robin. Robin Scully. Tu sais, dans la classe en-dessous de la tienne. - Ah oui ! Robin, fit Tracy, l'air un peu perplexe. - Je trouve que tu n'as vraiment pas si mal joué que ça au match. Je voulais te dire... bravo. Voilà, c'est tout ce que j'avais envie de dire. Allongée dans un lit à l'infirmerie, un bandage enroulé autour de la tête, la jeune fille au teint noir lui jeta un regard d'une distance infinie. - Sincèrement, insista Robin, j'ai adoré le moment où tu as fait le tour du stade. C'est comme si tu étais le balai, comme... si tu le contrôlais par la pensée et qu'il faisait partie intégrante de toi. Quand tu ne tombes pas. Je trouve que tu voles vraiment très bien dans... les moments où tu es sur le balai. - Mais tu supportes l'autre équipe, n'est-ce pas ? dit Tracy d'un ton morne. - ... Ah oui, oui ! Mais tu comprends, ce n'est pas parce que je supporte l'équipe de ma maison que ça m'empêche d'apprécier une performance sportive venue de l'équipe adverse, c'est... l'esprit d'équipe, enfin, le plaisir du sport, le fair-play... - D'accord. Comme l'incroyable performance sportive de cinq chutes en dix minutes ? - Non, mais le bandage te va très bien, marmonna-t-il. »
***
Quelques élèves ricanèrent. Robin rassembla ses affaires, sortit comme les autres et prit la direction de la salle commune. Puis il alla dans le dortoir, qui était désert, s'assit sur son lit et se mit à donner des petits coups de poings inutiles dans le matelas, le regard dans le vide. « Robin » lança la grosse voix de la chouette. Évidemment, c'était toujours aux moments où il avait le moins envie de l'entendre qu'il se manifestait, celui-là. Depuis des années il lui semblait qu'il faisait toujours la même chose : plus. Plus de travail, plus d'efforts, plus de réflexion pour mieux s'organiser, plus de discussions avec les professeurs. Et tout ça pour quoi ? La chouette se lança dans un blabla quelconque sur ce qu'il devrait faire pour améliorer ses relations avec ce professeur. Robin fit la sourde oreille et ne pensa même pas à ouvrir la bouche.
Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Pseudo aléatoire, la vingtaine ϟ Où as-tu trouvé le forum? Sur l'annuaire de Forumactif ϟ Personnage: Inventé ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope ϟ Présence: Normalement quotidienne ϟ Une remarque? L'est bien joli le nouveau design ! L'ancien l'était aussi !
Dernière édition par Robin Scully le Mer 18 Déc - 21:47, édité 14 fois |
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