Sixten, c'est une contradiction à lui tout seul. Il est courtois, aimable et gentleman, mais seul, ses traits se durcissent et toutes les émotions qu'il a refoulé le jour explosent la nuit. Personne n'a jamais assisté à ce genre de chose, et Sixten lui-même évite de voir son reflet. Il se considère même parfois comme une bête dangereuse, incapable de se maîtriser lors de ses "pertes de contrôle". Et il a beau lutter de toutes ses forces, assécher son coeur et rester stoïque en toutes circonstances, certains événements vous mettent simplement hors de vous. Jamais il ne supporterait que cela se sache. Quel genre de personne deviendrait-il aux yeux des autres ? Un homme violent, cédant à ses pulsions une fois isolé ? Que deviendrait alors cette belle image qu'il donne aux autres ? Non. Cela est impensable pour lui. Alors il s'évertue à ne plus rien ressentir. Ni colère, ni tristesse. Le vide. Et pour éviter de sombrer dans la folie, il s'abandonne à la chaleur féminine, encore et encore. Peut-être pour s'assurer qu'il ne ressent rien envers ses êtres. L'amour est une erreur. Cela rend faible. Sixten l'a appris dès son plus jeune âge de par sa mère, trop impuissante pour dire quoique ce soit ou s'affirmer auprès de son mari, lâche et infidèle. Le garçon qu'il était s'était alors promis de ne jamais aimer et de ne jamais devenir comme son père. Un mariage est inenvisageable pour lui, bien trop aimant des relations courtes et sans avenir. Il ne pourrait jamais se lier à une femme pour toujours et la faire souffrir comme a souffert sa mère. Par dessus tout, Sixten veut rompre tout lien avec l'entreprise familiale comme il la nomme depuis toujours. Il veut se démarquer de cela et jusqu'à présent, cette ambition lui réussit. Pour le moment touche à tout, il n'envisage pas de se mettre derrière un bureau dans un Ministère quelconque. Non, lui il négocie, s'enrichit en s'associant à des projets prometteurs. Personne ne sait vraiment dans quelle filière il est, mais peu importe. Il est prodigieux et s'enhardit à chaque succès. Il s'éloigne progressivement de l'argent que lui donne ses parents en s'affirmant seul. Il brise ses chaînes petit à petit. Des rêves, il en a plein et il veut qu'ils deviennent réels. Ambitieux, peut-être un peu trop, il a des étoiles plein les yeux et se voit déjà devenir quelqu'un de plus influent que son père. Un désir de revanche qu'il mènera à son terme. On lui a bien trop répété qu'il n'allait rien faire de sa vie et qu'il allait rester à la botte de ses parents pour le restant de ses jours. Sottises. Son nom est un fardeau qu'il porte jour après jour, le maudissant toujours un peu plus. uc 

Dans cette partie,  vous pourrez parler du patronus de votre personnage, du lien qu'il a avec celui-ci, s'il s'adapte bien à la situation actuelle et des formes qu'il peut prendre. Minimum de 10 lignes.

ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1979 dans le jeu), ni avant ni après.

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