21 ans ϟ Offensive Magique ϟ Panda roux et Lion d’Afrique ϟ Sang-mêlée
Depuis sa naissance le 13 mars 1957, Qualila n’as jamais été une jeune femme qu’on remarquait particulièrement. Elle est affreusement discrète en public et en classe en général. Elle ne parle pas beaucoup et pas très fort. Timide, elle déteste être interrogée en classe lorsqu’elle ne connait pas les réponses. Poser de questions en classe la rend également très nerveuse et elle préfère souvent rester après la classe pour poser ses questions en privé aux professeurs. Sa timidité ne lui empêche pas pourtant d’avoir des amis. Lorsqu’on la connait, elle se montre très gentille et accueillante. Elle est très attachante, attentionnée et fidèle aux gens qui lui sont importants. Qualila est adorable dans toute sa naïveté et son innocence. Gamine calme et sage, elle respecte habituellement l’autorité, même s’il lui arrive d’être rebelle à ses heures. Elle est trouillarde, mais ça ne l’empêche de se retrouver souvent les pieds dans les plats dans des situations qui pourraient lui être dangereuse. Heureusement, Qualila est une sorcière étonnante. Malgré toute sa douceur et son air faiblard, au combat c’est une toute autre chose. Elle est puissante, douée et acharnée. Elle n’abandonnera jamais un combat, aussi dangereux et difficile soit-il que ce soit pour ses propres intérêts, ceux de ses amis ou des pauvres innocents. En effet, si quelqu’un abuse de sa puissance sur quelqu’un de plus faible, elle n’hésitera pas à prendre les faibles sous son aile, sans pour autant chercher la bagarre. Qualila n’as jamais attaqué et n’attaquera jamais personne. Elle se défend pourtant avec brio. Renvoyant sort sur sort jusqu’à la fin du combat qui ne se solde pas pour elle par une mort. Elle est clémente et si elle blesse un adversaire elle l’apportera surement à l’infirmerie. Elle n’apprécie pas la violence même si elle est douée au combat de corps à corps comme à celui de baguette. Elle le fait bien malgré elle lorsqu’on l’attaque. Évidemment, elle doit tout cela à ses frères qui se bagarrait gentiment avec elle quand elle était gamine. D’ailleurs, même si sa mère a tenté d’en faire une bonne petite femme de maison, elle a toujours été un garçon manqué qui allait jouer dans la boue avec ses frères jusqu’à en tacher toutes ses robes. En effet, sa famille est très importante pour elle. La malheur qui s’est abattu sur celle l’as gravement marquée au point où il lui est impossible de développer une relation amoureuse avec qui que ce soit. Elle est le genre de gamine trop positive qui voit le bien même au sein du coeur du plus noir de mages. Pourtant, elle a une dent contre les nés-moldus et elle à du mal à voir de gens de ce sang tourner autour d'elle. Qualila est également une fille très imaginative qu’on qualifie parfois d’étrange lorsqu’il lui arrive de se parler seule à haute voix. Ça lui fait parfois de la peine lorsqu’on lui dit qu’elle est étrange, mais elle finit par y survivre. Ce n’est pas de sa faute si elle est étourdie et lunatique en plus de son imagination. Elle est trop polie de toute façon pour insulter qui que ce soit. Elle est également très cachottière et peu de personne savent qu’elle est une artiste née aux multiples talents. Que ce soit pour peindre un paysage, jouer du Sophocle, danser, écrire des vers, pousser la chansonnette ou jouer de divers instruments. Parfois des gens la surprennent à chanter joyeusement, mais ils sont très rare. Ce n’est pas comme si elle voulait en faire une carrière. Non, depuis sa première altercation sérieuse lors de sa première année, elle veut devenir auror. Pourtant, du fond de son Angleterre, ce n’est pas un métier qu’on lui laisse le droit de faire. Sa famille, assez conservatrice, prévoit qu’elle soit femme à la maison ou professeur, le métier d’auror étant trop dangereux pour elle. Pourtant Qualila n’as jamais été d’accord avec les idées de ses parents à ce sujet. Ses parents sont également la raison pour laquelle elle n’as pas d’animaux de compagnie, ceux-ci n’acceptant autre chose que des chouettes. Elle fut d’ailleurs l'avant dernière de sa famille à entrer à Poudlard et à aller choisir sa baguette sur le chemin de traverse. 32 cm, bois de d’Épicea avec en son cœur un crin de licorne. Une baguette très dure à manier parce qu’elle a l’habitude de n’en faire qu’à sa tête. C'est aussi une baguette liée de près avec le monde de la divination.
a little something from you.
Maintenant plus d’un an que les patronus ont pris la forme matériel pour hanter chaque jeune sorcier. Pour beaucoup se fut difficile, pour Qualila, ça dépendait des jours. Chez les Luwin, lorsque cet évènement se produisit, leur mère cru perdre la tête. Elle qui n’aimait pas les bêtes et qui n’avait jamais voulu qu’ils possèdent le moindre petit moineau. D’un moment à l’autre, 8 bêtes étaient dans leur résidence. Surgissant de nul part pour arriver à leurs côtés. Ce fut un magnifique petit panda roux qui apparut aux côtés de Qualila et qui tira sur sa robe pour avoir son attention. Son regard croisa celui de l'animal et il ne lui en fallu pas d'avantage pour comprendre que son songe se produisait. Les images lui étaient revenues, la bestiole qui se transformait en deux, les huit autre animaux et le message du ministère qui suivrait le lendemain. Elle avait vu tout cela, mais n'avait pas prévu pourtant qu'elle tomberait si profondément sous le charme de son patronus. Elle la prénomma Sahar. Pourtant, lorsque la bête se transforme en loup, Sahar passe d'attachante à chiante. Elle tente d'aller contre les volontées de Qualila et la pousser à faire des choses qu'elle se refuse de faire. La plupart du temps elle perd, mais parfait, elle réussit. C'est qu'elle est convaincante. Heureusement, Qualila n'as pas la violence et la rage de s'attaquer à la bête, aussi énervante peut-elle être. Guibor, de cinq ans le frère aîné de Qualila, n'eut pourtant pas cette chance. De caractère flamboyant, il ne tarda pas à en venir aux mains avec son patronus et il s'est retrouvé à Ste-Mangouste en fâcheux état. Ce fut assez pour enlever à Qualila l'envie de se dissocier du loup.
ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1979 dans le jeu), ni avant ni après.
You're not a sad story.
Haskel Luwin et Adina Osha se connaissaient depuis toujours. Leurs famille étant amis, ils ont littéralement grandit ensemble. Le couple qu'il allaient former était pourtant bien loin de se produire alors qu'Haskel et les frère Adina lançait de la boue aux filles réunis à faire agérablement un pique nique. Même ne grandissant, l'affaire n'était pas plu aisée. Haskel développa un béguin violent pour la demoiselle qui lui était totalement indifférente face à l'immaturité du jeune homme. Pourtant, Adina s'était tout de même laisser prendre au jeu de ses charmes et ne tarda pas à tomber pour lui alors qu'ils étaient dans la douce vingtaine d'années. Un amour brûlant qui ne tarda pas à donner un mariage très rapidement alors que les âmes soeurs réalisaient qu'elles s'étaient trouvées. Le premier poupon de la bande naquit en 1951, deux ans après leur union. Le petit Kaleb. Un enfant ne leur suffisait pas et le couple enchaîna bébé sur bébé. Guibor fût le deuxième, après se fut Khalil, Lior et Maskil arrivèrent ensemble suivit de Nadir. Qualila fut le septième enfant de la fratrie et la première fille. Comme si Adina n'attendait que la naissance d'un fille pour fermer l'usine, la production s'arrêta par la suite. Les Luwin étaient transportés par l'arrivée de la petite fille. Les grands frères allaient enfin avoir leur première petite soeur, ils avaient soigneusement préparer son arrivée et l'attendait avec impatience, en faisant de petite attentions malgré leur jeune âge. Kaleb (6 ans) alla chercher des fleurs qu'il mit dans un pot dans la chambre de Qualila, Guibor (5 ans) lui fit un dessin, Khalil (4 ans) lui avait fait un bricolage, Lior (3 ans) et son jumeau Maskil lui cueuillièrent des fleurs du jardin et Nadir (1 ans) lui léguait sa peluche préférée. Dire qu'ils étaient excités était peu dire. Dès qu'Adina perdit ses os, ils entassèrent les mômes dans la voiture magique et se dirigeait vers Ste-Mangouste. Qualila ne mit pas longtemps à venir au monde. Heureusement, parce qu'au dehors de la chambre, l'impatience était palpable et les mômes surexcités.
Qualila, un nom qui lui avait été prédestinée signifiant légèreté. Ortal, lumière de rosée. Un nom tout en douceur qui lui irait encore mieux qu'on avait pu l'imaginer. Enfant, elle était un petit angelot aux yeux foncés. Lorsqu'on l'entendait pleurer, on savait que l'heure était grave, qu'elle mourrait de faim ou que c'était une question de survie. Autrement, elle avait toujours se petit sourire aux lèvres et on la surprotégeait tandis que ses frères attendait qu'elle grandisse pour avoir le droit de jouer avec elle comme bon leur semblait. Pour Khalil pourtant, il n'eut pas besoin d'attendre qu'elle grandisse. Malgré son jeune âge, il montrait un intérêt particulier envers sa petite soeur et bien avant qu'on ne s'en rende compte, les deux étaient inséparables. Qui aurait pu s'en douter de toutes façon en le voyant tous deux endormis sur le canapé, l'un sur l'autre, une histoire interminée à la main ? Le temps passa et leur amitié forte devient évidente aux yeux de tous. Peu importe ce qui arrivait, Qualila et Khalil étaient toujours là l'un pour l'autre. Que ce soit parce que Qualila s'était réveillée d'un mauvais rêve ou parce que Khalil s'était blessé en jouant farouchement avec ses frères, ils s'aidaient. Qualila n'était pas seulement importante pour lui, ses autres frères l'adorait aussi. Ils aimaient surtout lui prouver leur amour en se bagarrant avec elle. Leur mère avait peur que ses frères lui fassent mal, mais elle ne pu que constater au fil du temps que c'était sa jeune fille qui donnait une raclée à ses fils lorsqu'ils s'amusaient à lui tirer les nattes pour l'énerver. Entre Qualila et Khalil, c'était plutôt de batailles de chatouillis desquels les autres frères s'exaspéraient.
Si la vie de Qualila semblait belle et tranquille, ce n'était pourtant qu'une façade. À l'intérieur d'elle, il y avait un tout autre monde que très peu soupçonnaient. Pendant un moment, ça ne la dérangeait pas, elle ne comprenait pas. On rigolait de la voir partir de la terre pour plonger dans des songes profonds quelque part sur la lune. Pourtant, elle partait réellement. Elle voyait des choses, des gens, des événements, divers, près ou loin, parfois de simples instants qui s'allongeaient en éternité. Au début, elle ne voyait que des coïncidences. Pourtant, un événement abattit toutes ses possibilités. Elle était âgée de cinq ans lorsqu'une vision violente était venue s'emparer de ses rêves. Des flammes, des flammes géantes et dévorant la maison avoisinante, menaçant même la leur. Ses frères qui tentaient d'aider, du moins, les plus vieux connaissant des sortilèges d'eau. Pourtant, la maison s'écroulait sous des cris et des larmes. La jeune femme s'était réveillée en sueur, tremblant et pleurant silencieusement dans la chambre qu'elle partageait avec son frère Khalil. Elle ne voulait pas le réveiller pour une idiotie de cauchemar. Elle s'était consolée toute seule même si le reste de la nuit n'était pas plus évidente niveau sommeil. Les jours suivants, elle tenta d'oublier son affreux rêve, recommençant à jouer avec les enfants des voisins comme si elle n'avait jamais rêvé de leur mort bien malgré elle. Pourtant, une semaine après, jours pour jours, un bruit de fracas les réveillaient dans la nuit. Des cris s'en suivaient et la fratrie Luwin regardait par leurs fenêtre pour voir le monstre orange qui dévorait la maison des voisins. Ils accoururent même pour leur porter secours, mais le manque de sorciers compétent eut raison du toit de la maison. Qualila s'était alors souvenu de ce qu'elle avait déjà vu. Un affreux sentiment de déjà vu et le pire c'était qu'elle n'en avait parlé à personne. Comment pourrait-elle maintenant leur dire sans se sentir coupable. Qui la croirait de toutes façons. C'était sa faute, c'était sa faute s'ils étaient morts. Elle était passée de petite fille aux rêves étranges en meurtrière en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Elle s'était extirpée des bras de sa mère avec violence pour s'enfuir dans la forêt avoisinante en courant à toutes jambes. La culpabilité rongeait son coeur, la faisant se sentir misérable, mais pourtant, elle ne comprenait toujours pas. Elle ne savait pas que c'était pas qu'un rêve prémonitoire, mais que ça allait se répéter et même, devenir pire. Elle ne voulait absolument pas en parler à sa famille de peur du rejet qui pourrait s'en suivre, parce que désormais, elle n'était plus normale. Surtout, elle ne comprenait pas.
Ne pas en parler était facile, mais le cacher, c'était une autre paire de manches. Un semaine plus tard, une vision la frappas hors de ses rêves. Elle était assise à son piano dans sa chambre et jouait tranquillement une mélodie en regardant par la fenêtre. Soudainement, ses doigts se crispaient et elle était incapable de jouer une seule note. Tous ses membres se raidissait et ses yeux se révulsait alors qu'un cris sourd s'échappait de sa poitrine. Elle quittait se monde pour tomber en transe. Plongée dans un songe éveillée, elle n'était plus elle-même. Ses mains étaient celles d'un homme qu'elle ne reconnaissait pas et devant elle, une bête poilue et immense qui fondait sur elle sans lui laisser la moindre chance. Elle sentait des crocs pénétrer dans la chair de son bras à répétition, puis, le vide, était-elle morte ? Elle s'était réveillée par la suite, couchée sur le sol à côté de son piano. Elle était confuse même si ce qu'elle avait vu restait très clair. Elle portait nerveusement sa main à son bras pour le retrouver intact. Encore une fois, elle n'en parla pas. Elle alla dormir malgré l'heure hâtive. Sa tête lui faisait mal et elle peinait à garder ses yeux ouverts. Cette transe l'avait épuisée. Le pire dans tout cela c'est que peu de temps après, elle apprit que l'un de ses cousins s'était fait attaquer par un loup-garou et qu'il s'en était sortit non sans traîner sa malédiction avec lui. Encore une fois, elle resta muette sur les événements qui s'étaient produits. Elle n'en aurait jamais parlé à personne si ce n'avait été de ce que le destin lui réservait par la suite. Elle se laissa torturer par ses visions et cette impression d'être un monstre bien des années avant de comprendre ce qui en était réellement.
Vers ses onzes ans, elle recu sa lettre d'admission à Poudlard. Un tour sur le chemin de traverse était donc inévitable. Elle s'y était rendue accompagnée de Khalil et sa mère peu avant son entrée à Poudlard. Son frère adoré avait insisté pour l'accompagner, excité à l'idée que sa petite soeur découvre la magie; il ne voulait pas manquer cela. Ce qui allait se produire les rapprocherait encore elle et son frère. Tout allait bien dans les achats de fourniture scolaire jusqu'à ce qu'ils arrivent à la boutique de baguette. Qualila essayait baguette sur baguette sans qu'aucune ne semble lui être adéquate. Ses sorts étaient faibles et foireux. Le vendeur de baguette ne comprenait pas jusqu'à ce que les doigts de la jeune femme se crispe alors qu'elle allait prendre une baguette. Tout son corps se raidissait. La honte l'envahissait alors qu'elle tombait en transe devant ce magasin bondé. Lorsqu'elle se réveillait, elle était ailleurs et c'était bien moins pire que ce qu'elle avait cru. Doucement lovée dans la bras de Khalil, on l'avait amenée dans l'arrière boutique. Elle sentait de nouveau la fatigue intense qui la possédait. Sa mère avait l'air inquiète, mais le fabriquant de baguette souriait tendrement. Il lui avait tendu un morceau de chocolat qu'elle mangea, sentant qu'elle reprenait un peu vie. Elle s'était relevée, assise sur les genoux de son frère sans dire un mot. Le marchant lui tendait alors une baguette qu'elle prit dans sa main en visant à l'aveuglette devant elle. Un sort puissant s'en échappa qui fit voler en miettes un livre. Le vendeur lui expliqua la composition de sa baguette en même temps que les événement qui s'étaient produits. Le bois d'Épicéa faisant des baguettes capricieuses et souvent liés aux servant de la divination. Il informa les Luwin que Qualila avait probablement eut une vision un peu plus tôt, ce que la jeune femme confirma avec timidité. Son frère était impressionné, trouvant son don particulièrement intéressant, sa mère était inquiète, encore et toujours. Qualila leur fit promettre de ne pas en parler au reste des membres de leur famille. Ils tenir leur promesse, mais leur silence et le silence de Qualila n'allait pas en être moins dommageable.
La gamine fit son entrée à Poudlard où elle fut envoyée dans la même maison que le reste de ses frères. Les sept Luwin étaient maintenant dans les murs du château mystique. Leut âge n'empêchait pourtant pas Khalil et Qualila d'être aussi près qu'ils avaient toujours su l'être. Il lui faisait découvrir Poudlard avec une joie infinie et la jeune femme apprenait à s'y plaire malgré certaines interactions qu'elle trouvait plus difficile, notamment, avec les serpentards qui se prenaient pour les rois du monde. Lors de sa première année, un serpentard plus âgé s'en prenait justement à un serdaigle de son âge et la jeune femme, bien que peu courageuse, était intervenue. Le serpentard l'avait immédiatement attaqué avec sa baguette, mais elle s'était défendue. Après quelques sorts, un préfet était intervenu et le serpent avait prit la fuite. Qualila passa malgré tout une belle première année sans que ses visions ne s'acharne trop à lui montrer des choses horribles.
Ce fut l'année suivante que les choses se compliquèrent. Un peu après la rentrée, Qualila réalisait que les choses avaient changées. Les habitudes qu'elle avait avec Khalil s'emblaient ne plus être valides. Ils ne prenaient plus le petit déjeuner ensemble. Ils n'étudiaient plus ensemble. Ils n'allaient plus faire de promenades dans la forêt. Elle ne faisait que le croiser et il s'excusait de son manque de temps pour elle. Qualila lui pardonnait, mais non sans se questionner. Elle trouva malheureusement une réponse à sa question. Un mois plus tard il lui présentait la raison de son éloignement. Une jeune femme, blonde, aux yeux de paradis, une née-moldue. À peine le regard de Qualila avait-il croiser la jeune femme que son esprit s'envolait loin, très loin d'elle dans un songe affreux, horrible, fatal. Qualila voyait son frère, en larmes au bord d'un précipice. Elle entendait sa propre voix lui hurler de ne pas faire ce qu'il allait faire. Il lui répondait qu'il avait trop mal, qu'elle lui avait fait trop mal, qu'il lui manquait une partie de lui-même et qu'il ne pouvait plus vivre ainsi. Puis... Qualila s'était évanouie. Lorsqu'elle s'était réveillée devant le visage de cette fille, elle l'avait repoussée avec hargne, serrant son frère dans ses bras. Elle développait immédiatement une haine enver la demoiselle. Incapable pourtant de dire à son frère qu'elle avait vu sa mort, elle mit tout en place pour les séparer avant que la jeune femme ne lui fasse trop mal. Qualila alla même jusqu'à se brouiller férocement avec son frère en lui avouant directement qu'elle détestait sa nouvelle flamme et qu'elle ne voyait que du malheur en elle. Il ne comprit pas et c'est sans son aide que la jeune femme plaqua Khalil. Qualila paniquait, voyant sa vision se réaliser peu à peu. Elle tentait de toute faire pour que son frère aille bien, qu'il s'en remettre. Elle ne le lâchait plus, jamais. Cette année là, pendant les vacances de Noël, elle continuait à jouer l'ange gardien. Encore une nuit, elle s'endormait dans les bras de son frère sur qui elle veillait précieusement. Dans la nuit pourtant, entre le sommeil et l'éveil alors qu'elle allait caresser la joue de Khalil, elle réalisa qu'il n'était plus là. Elle levait ses yeux vers sa fenêtre avec panique, voyant son ombre au dehors. Elle déboulait les escaliers, en chemise de nuit, pied nus. Elle courrait à en perdre le souffle, criant le nom de son frère, mais il ne s'arrêtait pas. Elle le rattrapa malgré tout avant qu'il n'arrive trop près du cap. Hurlant à coeur perdu, elle tenta de le convaincre de ne pas faire cela. Elle lui avoua même qu'elle avait tout cela se produire et que c'était justement la raison pour laquelle elle avait détesté cette née-moldue dès les premières secondes. Khalil rigola mélancoliquement et prononça ses derniers mots. « Si c'est ce que le futur voulait pour moi, je ne vais pas le décevoir...» Qualila pleurait et dans leur maison, les lumières s'étaient allumées à l'entente de tout ce vacarme. Elle c'était avancée vers lui, saisissant sa main alors qu'elle lui disait. « Si tu sautes, je saute aussi. » La panique s'était alors emparée de Khalil, il avait poussé sa soeur avec violence avant de ne se laisser tomber de dos dans le vide. Qualila pu voir une larme couler sur la joue de son frère avant que la gravité ne fasse son oeuvre macabre. Roulée en boule au bord du précipice, elle ne pouvait plus bouger. Sa famille vinrent la chercher en découvrant le malheur. Qualila ne ferma pas l'oeil durant des semaines. Elle avait même prit des vêtements de son frère avec lesquels elle dormait, gardant son odeur auprès d'elle. La famille dût faire son deuil, mais ce fût plus difficile pour Qualila encore, elle du consulter des médecins ainsi que des devins qui l'aidaient à ne plus souffrir de son don. Elle recommença peu à peu à vivre, à manger, mais elle ne s'en remit jamais vraiment. Khalil sera toujours sa moitié, maintenant elle doit vivre pour deux. Elle ne doit plus être que A, elle doit être Qualil. La vie à continuer. Le soleil s'est levé et la lune à continuer son cycle, mais quelque chose d'irréparable s'est cassé en elle. Une peur s'est créer. Une peur de l'amour et une haine des nés-moldus. Une haine puissante qui fait qu'elle ne peut absolument pas fréquenter les gens de ce rang puéril. Elle leur en veut, à eut et à la terre entière.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: loupsoussubstances & 19 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? Ma femme me l'as montré fièrement ϟ Personnage: Inventé :teubé: ϟ As-tu un autre compte sur BP? La blague. ϟ Présence: Trop souvent. ϟ Une remarque?
Dernière édition par Qualila O. Luwin le Sam 11 Jan - 21:56, édité 7 fois