| J'ai l'impression de devenir fou c'est l'arythmie dans le myocarde ∂ Adrielpar Invité, Mer 29 Jan - 19:48 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Adriel Calixte Gladstone FEAT. Pierre Niney 16 ans ϟ 6ème année ϟ Tarentule / Mau égyptien ϟ Sang-Mêlé Adriel aime à penser qu'il est différent des autres, qu'il vit à part, voir au dessus du commun des mortels, mais au fond, ce n'est qu'un stéréotype de plus parmi la multitude d'élèves de Poudlard. Taciturne et sardonique, il a peu de respect pour les gens qu'il trouve idiots – puisque, après tout, l'idiotie se soigne par l'éducation, et si vous êtes encore idiots maintenant, c'est votre faute – mais est toujours agréable avec les professeurs. Ce n'est pas leur faute si tous les adolescents de nos jours sont des cancres sans respect plus portés sur l'amour libre et la découverte de leurs nouveaux animaux de compagnie. Peu porté sur l'empathie ou les actes de bonté gratuite, Adriel a tendance à n'agir qu'après avoir pesé le pour et le contre et surtout, ce que cela pourrait lui rapporter. Il n'est pas tendre, pas romantique, est encore moins souriant et respirant la joie de vivre, mais il ne se considère pas comme un dépressif pour autant. Ses plaisirs sont un peu plus fourbes, « élevés », comme il vous le dira. Avoir une bonne note, voir un de ses plans aboutir, se rapprocher un peu plus de ses cousins pour mieux les poignarder dans le dos... vous voyez, il n'est pas dépressif pour un sou ! Il faut toutefois éviter de lui faire un câlin surprise ou de soudainement lui mettre une claque amicale dans le dos, car il garde de son enfance quelques réflexes qui, maintenant qu'il est armé d'une baguette, tournent en maléfices instantanés. Lorsqu'il est surpris, il est souvent désagréable, lorsqu'il est rabaissé, il devient même cruel. Vous l'aurez compris, Adriel est le parfait gendre pour vos parents détestés. Autrement, il est né à Peckham. Ce grand faubourg londonien touché de plein fouet par la récession, où les portraits de Tatcher sont utilisés comme planche à fléchettes, là où le chômage est le plus haut. Il y est né un 21 avril, il y a seize ans, dans un hôpital londonien qui croyait à cette pratique hippie de la naissance dans l'eau. Autant vous dire qu'être accueilli par une semi noyade, ca vous soigne pour un moment. Ses origines sociales vous mettent sur la voie de son statut du sang ; il est sang-mêlé. Son père a, on ne sait trop comment, réussi à serrer et épouser une parfaite fille de sang pur, sorcière et fière de l'être, qui n'a rien trouvé de mieux qu'un alcoolique et un manipulateur pour lui faire des enfants, qu'un pleutre qui finira par la tuer un soir de beuverie. Vous pouvez donc facilement deviner quel est son épouvantard ; cette barrique à la face rouge de Douglas Gladstone, couvert du précieux sang de sa femme, de sa mère, vociférant avec le visage du fanatique qu'il avait tué le diable. Il est donc anglais, vivant entre deux mondes, fils d'une répudiée et d'un criminel. Sa baguette, sa seule alliée jusqu'en 78, est faite d'un ventricule de cœur de dragon, d'un bois de saule, sur vingt-sept centimètres d'une apparence rugueuse et agressive. a little something from you. Il est lui. Sa meilleure part, comme sa plus mauvaise, sous une seule forme distincte. Alors, oui, bien sur, Aester a deux formes comme tous les autres, mais il se complait dans sa première et principale si bien que des rumeurs courent comme quoi Aester est un patronus d'une seule forme. Agile tarentule grosse comme le poing, il passe sa vie niché dans les cheveux de Adriel, n'en descendant que rarement pour faire peur à une ou deux premières années et leurs patronus de proies. Il n'hésite pas à mordre son partenaire quand il pense que Adriel fait une erreur, et est le premier des critiques. C'est même un véritable moulin à « bitchage » qui manque parfois de faire mourir de rire le Gladstone en cours, lorsqu'il se met à critiquer l'intelligence d'une personne présente. Ils s'entendent parfaitement bien, même si le jeune homme a souvent été vu en train de menacer Aester de l'écraser avec un grimoire – voir même de chercher à le faire, le dit grimoire à la main – et maintenant qu'ils ont grandis ensemble, ils n'envisagent plus d'être séparés. La deuxième forme de Aester est en fait un chat, noir, et plus précisément, un Mau égyptien. Il n'est pas très beau, ni très câlin, mais toutes les nuits, il se transforme pour dormir confortablement sur le visage de son alter ego humain, et laisser des poils volontairement sur les draps blancs.
You're not a sad story. mais la porte claque, ma vie vient juste de voler en éclats Que raconter ? Raconter cette enfance grise et noire, qu'il a passé dans une maison miteuse d'un quartier où toutes les briques avaient cette même couleur défraichie, cette odeur de pluie et de boue constante, le mince voile de la dépression et de la mauvaise vie recouvrant le paysage d'un linceuil pire que l'étreinte d'un détraqueur. Raconter les coups et les brimades, les phrases qui ont marqué sa vie et sa peau, devoir baisser les yeux face à une sorte de monstre qui ne vivait plus que sur une pension d'invalidité, devoir ravaler une estime de soi qui sortait de nul part et supporter de voir sa mère battue encore et encore sans jamais se venger, sans jamais prendre à son tour une arme et rendre les coups. Adriel n'est pas du genre à raconter. C'est sa vie, son fardeau, sa honte personnelle, celle d'avoir été trop jeune pour s'interposer, celle d'avoir été trop con pour croire un tant soit peu que sa mère voulait vivre et n'était pas encore une créature totalement faible et brisée par son époux. Lorsqu'elle est finalement morte, il n'avait que neuf ans. Il s'en souvient, il était là. Cliniquement, c'était une mort rapide, presque indolore pour elle, comme elle l'a été pour son esprit d'enfant. Un arc de cercle avec ce tesson de verre, presque gracieux malgré le poids de celui qui le tenait, tranchant sa jugulaire d'un geste qui aurait du lui être impossible par sa technicité, mais que porté par l'alcool, il avait effectué à la perfection. Quelques secondes d'hébètements, deux pas en arrière et ses yeux noirs confus croisant ceux d'Adriel, avant qu'elle ne s'effondre au sol comme une poupée dont tous les fils avaient été coupés. Il n'avait pas eu le temps de crier ou de hurler, de chercher du secours, il avait simplement fait demi tour, blème et sachant qu'il serait le prochain, montant à l'étage pour venir enlacer sa petite sœur et la bercer, couvrant ses oreilles de bébés afin qu'elle n'entende pas les hurlements de joie de leur géniteur au rez de chaussée. Il l'avait tuée, cette femme, cette sorcière, oui, parce qu'il n'avait jamais réussi à tuer la magie qui était en elle et en lui, son fils. Il avait réussi avec sa sœur, par contre, et dans l'esprit d'Adriel, elle était donc saine et sauve, mais lui n'était qu'un échec, un monstre. Pourtant, loin de se sentir mal, il en était fier. Fier de ne pas être comme lui, d'être un prince, comme sa mère, d'être au dessus de ce monde pourri. Satisfait, aussi, de le voir en prison, quitte à faire lever les sourcils des rares psychiatres de l'époque en souriant lors du procès, parce qu'il avait tiré un trait sur ce géniteur qui avait souillé son sang. Mais il n'avait pas pensé à l'après. L'après, c'était sa grand mêre paternelle, une femme trop agée et trop stricte pour avoir encore dans son cœur une once d'amour à apporter à un garçon froid qui lui ressemblait trop, et qui était comme sa mère. Elle le disait devant lui, souvent, qu'il ne serait qu'un ensorceleur, comme Eileen, qu'il n'avait pas de beauté mais qu'il saurait se servir de son corps, qu'il ferait tourner les têtes sans jamais être vraiment attrapé. Elle avait entendu les vieilles légendes, les vieux contes, et ses actes de magie accidentelle, cette mamie savait bien qu'ils n'étaient pas le jeu de son esprit. Mais il fallait ne rien dire, ne rien voir, et faire en sorte que les voisins ne voient rien de plus, pour éviter les ragots, pour que leur famille à la réputation déjà ternie ne soit pas plus trainée dans la boue. Dans ce petit village, Adriel n'avait pas sa place, avec son prénom étrange et son histoire. Mais il n'avait pas envie d'en avoir une. Sa mère lui avait dit, qu'il était un sorcier, qu'il irait à l'école, qu'il la rendrait fière. Si la rendre fière n'était plus au programme, il avait toujours l'intention de partir pour Poudlard, et lorsque la lettre vint enfin, deux longues années plus tard, il était prêt, expliquant à sa grand mère tout ce qu'il savait du monde que Eileen avait abandonné. Si elle ne l'aimait pas, elle eut au moins le bon sens de ne pas l'empécher d'y aller, et sans regrets, avec un baiser dans les cheveux de cette petite sœur trop enjouée pour lui être vraiment familière, il était parti chercher une place à lui. on rêve d'un goût inconnu dans la bouche A Poudlard, tout aurait du être plus facile. Pas besoin d'un nom, pas besoin de fortune, seulement d'un cerveau et d'une baguette, de magie puissante. Le monde qu'Eileen lui avait peint n'était pourtant pas parfait, mais tout était plus beau pour le jeune garçon que celui qu'il avait quitté. Et pourtant la couleur de ses premières années, ce ne fut pas le bleu ni le rose, ce ne fut pas le vert de la joie, mais bien le rouge. Le rouge du sang. Le sien, celui qui était souillé, celui qui n'était pas assez bien pour une catégorie de personnes vivant dans le monde sorcier. Il y avait des sang purs, des sang mêlés, et des né moldus. Des castes, voilà ce que c'était, une division par le sang et conséquemment, par la richesse, comme si la naissance était quelque chose dont il fallait être fier alors que l'on avait simplement eu – ou non – de la chance. Le rouge de ses premières colères, avant qu'il n'arrive à contrôler cette rage qui parfois le prenait, le laissant ensuite tremblant et dégouté de s'être servi de ses poings comme un vulgaire moldu, le rouge de ses yeux injectés à force de lire encore et encore, pour absorber une connaissance que ceux élevés dans le monde sorcier avaient reçus sans s'en rendre compte. Encore et toujours du rouge, jusqu'à ce mois de décembre 1978, jusqu'à cette boule qu'il avait au fond du ventre ne se dénoue, que cette brume le suive, et qu'Aester vienne à lui. Soudainement, plus de rouge, mais du noir. Le noir de sa fourrure, le noir de ses pattes tueuses, le noir de ses pensées. Un noir confortable pour lui servir de manteau, pour lui permettre de passer d'adolescent travaillant trop dur à jeune homme prometteur. Un nom l'obsédait, aussi, maintenant. Celui des Prince, celui de sa mère, qu'il avait entendu en passant durant ses jeunes années, mais qui maintenant qu'il n'avait plus besoin de se tailler une place, revenait trop souvent à ses oreilles. Deux préfèts, deux Prince, deux personnes qu'il ne connaissait pas, qu'il n'avait jamais vu. Deux personnes qui portaient le nom de sa mère, et dont il appris qu'ils étaient les neveux. Ses cousins. Jamais Adriel n'avait tant détesté de personnes sur cette terre, que ces deux jeunes gens. Ils avaient tout. Le nom, le sang, la famille, ils avaient même sa mère, leur tante, une femme qu'il n'avait jamais qu'entrapercu. Lui avait connu la Eileen Gladstone, au visage bleui de coups, aux yeux éteints, mais eux avaient eu droit à la Eileen Prince, arrogante et belle, magicienne et fière. Sa jalousie était sans limite, sans raison, le portant à espionner, à terroriser pour savoir plus de choses sur eux, comme si connaître leur vie lui permettrait d'en faire un jour partie. j'ai l'impression de devenir fou Il a survécu à tout. À son père, à l'éducation moldue, à son sang mêlé. Il a survécu aux enlèvements, au camp, il a survécu à la mort encore et à deux mois de vacances insupportables dans ce village perdu de moldus inférieurs. Sourire à sa sœur et faire semblant de s'intéresser à sa vie est de plus en plus difficile, alors qu'il pense encore et encore à ceux qui ne risquent rien dans leur palais d'or, ceux que même les mangemorts laisseront surement en vie, tout ça parce que leur père est un sang pur. Il maudit encore Eileen pour avoir épouser un moldu, il maudit Douglas d'être encore en vie. Il préférait se dire orphelin, se voiler la face et se dire qu'il est le fruit d'une union avec un sang pur déjà marié, tout plutôt que de se savoir lié par le sang à ces êtres qui le dégoutent. Mais Aester ne le laisse pas vivre dans le mensonge. Aester est sa conscience, sa noire conscience qui ne connait ni famille ni pitié, pour qui les liens familiaux ne servent que de marche pied pour accéder à une meilleure place dans l'échelle sociale. Les araignées s'entredévorent et Aester n'est pas de celles qui vivent en communauté, alors Adriel se prépare lentement mais surement à dévorer cette famille qu'il hait sans même plus chercher de raison. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: triaga ; 22 y.o ϟ Où as-tu trouvé le forum? Long ago, on a galaxy far far away... top sites je crois (; ϟ Personnage: Scenario *-* ϟ As-tu un autre compte sur BP? pas encore ~ ϟ Présence: 3/4 jours sur 7. pour les rps, je réponds sous 11 jours environ. ϟ Une remarque? pfeuh, cte forum est trop beau c'est abusé
Dernière édition par Adriel C. Gladstone le Jeu 30 Jan - 0:10, édité 4 fois |
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