Junans, c'est un cocktail explosif d'émotions refoulées, de souffrance enterrée, entravée derrière le masque très étudié de sa froideur. Un œil brillant qui jauge et juge sans paroles. Junans avarde de mots. Junans incapable de discerner le bien du mal. Morale élastique. Junans c'est une folie de naissance, exploitée jusqu'à sa maturation, une folie qui prend très largement le pas sur sa raison. Junans ne ressent rien, et en souffre. Junans a besoin de se prouver qu'elle est en vie. Junans courageuse, mènera sa guerre seule. Motivée par une volonté unique, celle de prendre le dessus sur tout être, toute chose, vivant prêt d'elle. Junans autoritaire, sait ce qu'elle veut et fera tout pour l'obtenir. Junans, demoiselle aux cheveux dorés, aux yeux océan. Créature splendide à laquelle vous confiriez les clés du paradis sans crainte. Ne pas se fier aux apparences. Junans est un tyran, un piège dans lequel vous vous engouffrez sans le savoir. Un marais qui va vous engloutir, vous étouffer lentement, dans la souffrance qui est la sienne. Pas de fierté, pas de peur, et peu de points faibles. Trop peu en tout cas, pour conserver correctement le peu de santé mentale qui lui reste. Junans sourit à son défunt père, ne pense qu'à lui. Elle en a fait son obsession. Le père Mills-Davidson, voilà sans doute la plus grande faille du système Junans. Son trépas l'a mutilée, oubliée les boucles blondes, et les fossettes. Junans a sombré dans un monde peuplé de cauchemars où les ombres sont des menaces, où les bruits de ses pas des avancées ennemies. Chaque nuit est une bataille dont elle ne sort pas toujours victorieuse. Pourtant son regard reste de glace. Et même au cœur de l'angoisse, Junans mordra sa langue, serrera les mâchoires de toute ses forces, pour couper court à ses propres cris. Plutôt crever que de s'avouer vaincue ; la mort est une amie qu'elle accueillera les bras ouverts, qu'elle serrera contre elle avec impatience. Junans s'est lancé à la poursuite d'un fantôme quelle n'a pas que très mal connu, ce père volé que son esprit malade lui permet de rencontrer encore par le biais d'hallucinations répétées. Ce n'est biensur qu'un beau mirage dont la sorcière se délecte : l'apparition personnifiée de son délire. Ainsi n'est-il pas rare de l'entendre murmurer des paroles sans aucuns sens, ou de la découvrir plongée dans la contemplation de celui qu'elle appelle « père » mais qui n'est rien moins en réalité qu'un vide. Vide, c'est bien là le maître-mot. Rongée jusqu'à la moelle par ces souvenirs d'un autre temps. Elle ne le sait pas, a anesthésiée le champs de ruine qui lui tient lieu de corps. L'esprit et la chaire baignant dans une souffrance qu'ils sont incapable de sentir, ou de comprendre. Pas de conscience chez cette enfant maudite. Juste une maladie qui se développe à toute vitesse. Voilà qui est profondément Junans Mills-Davidson. Mais deviner tout ceci demande un long travaille d'observation, un travail qu'elle vous empêchera de mener à terme avec la rage du désespoir. Cachée. Que sa psychose reste cachée, que personne ne sache.

Un point de vu simplement extérieur ne permettrait jamais de débusquer le démon qui l'habite. Elle se tient droite, l’œil mauvais. Un vague sourire s'attardant sur ses lèvres douces et pleines dans un rictus supérieur. La tête haute, elle semble se pavaner, alors qu'une aura malfaisante flotte autour d'elle. Junans est hypocrite. Manipulatrice et menteuse. Tous les outils sont bon pour parvenir au déguisement parfait, celui qui répugnera suffisamment l'assistance pour qu'elle reste à l'écart, et ne s'approche en aucune façon de la vérité. Sournoise, rusée. Junans ne fait jamais rien par hasard. Junans n'a pas la gentillesse infuse comme d'autre les mathématiques. Pas de pitié ou d'intérêt pour qui que ce soit en dehors de sa propre personne. Biensur, elle vous fera croire le contraire à la perfection si tel est son souhait. Et dissimulera avec brio sa vanité, sa vantardise, et les accès de colère qui la prennent aux tripes aux moments les plus inopportuns. Une rage venue des profondeurs, pour briser le silence, détruire l'équilibre précaire qu'elle s’astreint à faire perdurer. Tout sera perdu dès l'instant où cette fureur immonde s'éveillera. C'est un chose qu'elle ne dévoile pas, qu'elle garde au fond d'elle, même si ça tremble et qu'elle menace de s'écrouler. Enfin, Junans attache une importance capitale à la pureté de sang, selon elle, seuls les sorciers au sang pur devraient avoir accès au savoir magique. Les autres n'ont aucunement leur place à l'école Poudlard. Une idéologie pro-mangemort donc.


Junans est l'heureuse détentrice d'une baguette en bois d'aubépine, 29 centimètres, rigide et pourvue d'un ventricule de cœur de dragon. Gregorovitch, le fabricant de baguettes, a écrit que l’aubépine « produit une baguette étrange, contradictoire, aussi pleine de paradoxes que l’arbre d’où elle est issue, un arbre dont les feuilles et les fleurs ont un pouvoir de guérison mais dont les branches coupées ont une odeur de mort ». Bien que je sois souvent en désaccord avec les conclusions de Gregorovitch, nous nous rejoignons sur les baguettes d’aubépine qui sont d’une nature complexe et fascinante, tout comme les sorciers qui les possèdent. Les baguettes d’aubépine peuvent être particulièrement bien adaptées à la magie de guérison mais elles sont aussi efficaces pour lancer des maléfices, et j’ai observé qu’en général elles semblent très à l’aise avec les natures conflictuelles ou les sorciers qui traversent des périodes tourmentées. L’aubépine n’est cependant pas facile à maîtriser et je ne placerais une baguette de ce bois qu’entre les mains d’une sorcière ou d’un sorcier au talent reconnu, sinon son utilisation pourrait avoir des conséquences dangereuses. Les baguettes d’aubépine présentent une singularité notable : lorsqu’elles ne sont pas manipulées correctement, les sortilèges qu’elles lancent peuvent avoir l’effet inverse.

Le patronus de Junans a prit une forme pour le moins inattendue. Ainsi c'est une énorme hyène qui trône aux côtés de la sorcière blonde. Une bête d'un mètres soixante de longueur pour un mètre vingt de hauteur. Soixante-dix kilogrammes de muscles prêt à se jeter sur vous. Par jeu, par méchanceté. Ovid, puisque c'est ainsi qu'elle s'appelle, représente toute la cruauté brutale dont souffre Junans. Cette pulsion toute animal qui la pousse à

Dans cette partie,  vous pourrez parler du patronus de votre personnage, du lien qu'il a avec celui-ci, s'il s'adapte bien à la situation actuelle et des formes qu'il peut prendre. Minimum de 10 lignes.

ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1980 dans le jeu), ni avant ni après.

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