| mo majewski ~ grow on grow onpar Invité, Mer 5 Fév - 17:03 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Mortimer Prince Majewski FEAT. tim borrmann 19 ans | Cursus secondaire, première année d'enseignement | Mamba noir & lévrier | Sang-mêlé Intelligent. La vivacité, la perspicacité, futé et acharné, Mo est le compétiteur né. Se montrer le meilleur, être le meilleur, c'est ce qui fait battre son cœur, pulser le sang dans ses veines et qui étire le coin de ses lèvres vers le ciel. Il se sent roi, petit être privilégié, grâcié par la nature elle-même. Charismatique, joueur. C'est ça, jouer avec les autres, se jouer des autres, les voir se précipiter vers lui, le regard avide, et tomber lamentablement à ses pieds. Se tenir droit et fier, être celui qui vous regarde d'en haut d'un air faussement bienveillant. Calculateur, mielleuse perfidie. Pas froid pour un sou non plus, le Mo choisit avec un soin tout particulier ceux qui se montrent dignes de faire partie de son entourage proche ; il n'accepte ni les idiots, ni les lèches-bottes, ni les trouillards. Vous aurez sans cesse l'impression de ne pas être assez bien pour lui, et en définitive, c'est aussi l'impression qu'il aura. Puisque, il est le meilleur. Dans un coin de son brillant cerveau, Mo garde toujours à l'esprit que même ses amis les plus proches sont susceptibles de le poignarder dans le dos à tout moment. Mo se sait donc dans la capacité de faire de même, si ses intérêts y sont, bien que l'amitié et l'amour ont tout de même une certaine valeur à ses yeux, ce sera toujours lui d'abord. Appelez ça de l'égoïsme si vous voulez, de l'égocentrisme. Mo a toujours su qu'il était spécial, différent de tous ces gens sans aucune particularité. Lui savait faire des choses, des choses spéciales, des choses étonnantes qui ont effrayé sa pauvre mère et l'ont rendu folle. Mo est le manipulateur par excellence, l'envoyé de Satan venu vous pervertir, vous dégrader de l'intérieur. Parce qu'il est lui, parce qu'il est dessus de vous, sans équivoque possible. Au fond de tout ça, il affectionne tout particulièrement les relations humaines, quand bien même il est incapable de les garder intactes lorsqu'il s'agit de lui. Les statuts de sang, ces histoires de pureté du sang, ça le laisse marbre. Il préférera vous dire qu'il s'en fiche plutôt que d'avouer sa propre faiblesse face à cette discrimination qui le terrifie. C'est l'absence du père, le fait de ne pas savoir qui il est, ou il se trouve, qui le cloue au sol et qui le fait fuir devant la menace d'un sang impur. Lui, si sûr, avec ses airs bravaches, donnerait tout pour évincer cette faiblesse en lui d'un revers de main. Mo, ce qu'il voudrait, c'est devenir professeur de potions à Poudlard. Avoir ses favoris et ses têtes de turcs, créer de petits monstres à son image, manipuler ces jeunes esprits en quête d'identité et les forger conformes à ses idéaux. Maître des potions. Mo, c'est une baguette en bois de houx de vingt-sept centimètres qui l'a choisi, avec un cœur en ventricule de dragon. Une baguette têtue, cajoleuse, capricieuse. a little something from you. Découvrir un mamba noir à ses côtés au réveil, un beau jour 1978, alors que la neige tombait comme un dais blanc sur le monde, ça n'a rien d'enthousiasmant. Mo avait jailli de son lit, s'éloignant de cette bête immonde jusqu'à ce qu'il découvre avec effarement que cette distance le brisait, de l'intérieur. Le serpent cracha, et le garçon tomba à genoux, en prise avec une terrible sensation de déchirement. Il ne pouvait pas quitter l'animal. Un long serpent, noir et luisant, dont il resta le plus éloigné possible pendant de longues semaines. Ô surprise de voir que son jumeau, le gentil, le bizarre, avait aussi eu droit à sa part de cette blague merdeuse qu'on était en train de leur faire. Mo ne comprenait pas ce qui était en train de se passer, mais sur l'instant, en voyant l'oiseau majestueux, au regard perçant, qui suivait son frère, il songea que ces animaux n'étaient pas là pour rien, et qu'ils n'étaient pas tels qu'ils étaient -un serpent, un harfang, pour rien. Il apprit, avec beaucoup d'hésitation, pendant les deux dernières années, à se faire à l'animal. Le long corps noir s'appropria ses épaules, son cou, les anneaux glissant avec grâce et majesté autour de lui. Mo se voyait en lui, ce sang-froid et ce regard calculateur, à l'affut. Le serpent était lui. Plus tard, il découvrit non pas un serpent mais un lévrier, un jour où il cajolait amoureusement une jolie fille, se montrant affectueux et sensible, loin de lui le serpent. La vivacité et la rapidité d'esprit -manipulateur- de Mo résidait dans le chien, et non plus dans le reptile. Pendant près de deux ans, l'animal n'eut aucun nom, puis, il lui vint, comme une évidence: Sapho. You're not a sad story. Les cris déchirants de la mère et des deux enfants mêlés emplissaient la salle. Ça ne pouvait pas bien commencer, rien ne pourrait jamais être bien après ce bain de sang, ces deux enfants bleus, ces bébés nus et sans défense face au monde cruel dans lequel Amalia Majewski les avait délivrés. Deux garçons livrés à eux-même, sans même l'appui d'une mère aimante et protectrice à leurs côtés, pour les aider, les épauler. Aucun père à l'horizon, ce goujat avait simplement fait sa besogne d'homme avant de s'en retourner auprès de sa femme légitime. Amalia ne sut jamais que l'homme en question n'était pas quelqu'un comme elle, quelqu'un de normal, collé au sol et destinée à subir toute sa vie l'existence trop longue dans un monde sans magie. Cet homme là était un sorcier et il l'avait ensorcelée elle, il l'avait séduite, engrossée, et laissée seule. Depuis ce jour là, rien ne fut plus jamais beau pour la jeune Majewski. La dépression s'empara d'elle et effaça définitivement ce qui aurait pu être une relation harmonieuse entre une mère et ses deux fils. Deux fils. Deux enfants, deux jumeaux. Unis dès les premiers instants à un futur commun. Mo connut son frère dans la lumière sanguine du ventre maternel. A cet instant, qui aurait pu prédire que l'un serait plus abîmé par la vie que l'autre, que l'un souffrirait davantage que le deuxième. Qui aurait pu prédire dans quel précipice allait être jeté ce lien sacré d'entre les jumeaux. Ils étaient un, il étaient tout, et ils ne furent plus rien. Quand leurs rires résonnaient, ils étaient toujours de pair, quand ils riaient, ils riaient avec la même intensité, le même timbre. Et puis, dans ces moyens de locomotion qu'ont les moldus et qui font tant de morts, son frère perdit la vue, et eux perdirent leur complicité. Avec le temps, ils se perdirent, ils s'effilochèrent. Il ne resta d'eux que deux jeunes hommes à la recherche d'eux-même. Deux jeunes garçons dotés de dons qui effrayaient leur mère, et toujours dans ces instants ou les assiettes volaient toutes seules, leur mère entrait dans de terribles colères, des crises effroyables qui les clouaient sur place. Mo ne se privait pas de laisser s'exprimer ses talents magiques, se délectant de se savoir spécial, pas comme les autres, alors que son frère perdait peu à peu la raison, alors que tout espoir de ne jamais revoir un visage familier s'enfuyait. Mo aurait pu être là, mais son frère l'effrayait presque autant que lui-même était la cause principale de l'esprit tourmenté de sa génitrice. Mo savait que Faust avait toujours eu des rêves curieux, des petites visions que personne n'avaient considérées comme telles avant l'accident, et surtout, avant qu'ils n'arrivent à Poudlard. On put alors poser des mots sur ce don qu'avait Faust, et cela ne fit que creuser le fossé entre eux. Mo s'éloigna. Il en vint à le considérer comme un simple frère, le cœur serré à l'idée de ce qu'il traversait, mais gardant ses propres peines pour lui-même. Il était le jumeau, l’aîné, le premier. Élève modèle, petit roi parmi les princes, Mo n'est pas aimé de tout le monde, mais de tous les professeurs, de ça il est certain. Doué et travailleur, sérieux en classe. Mo est le parfait élève modèle, et bien plus. Mo est celui que l'on a envie d'être, celui que l'on a envie d'approcher. Peut-être pour briser cette parfaite image, peut-être parce qu'il vous attire, peut-être à cause de son extraordinaire façon d'être, cette aura d'assurance et de sérénité qui émane de lui. Quelle qu'en soit la raison, Mo est conscient de l'attraction qu'il est. Mo est toujours heureux d'être au centre des attentions. Quand le hibou apporta la nouvelle, la nouvelle, Mo se sentit terriblement important. Bien sûr, il l'avait toujours su. Toujours. Ils avaient ce quelque chose en plus, lui et Faust, chacun à leur façon. Ils firent donc leur entrée à Poudlard, évoluant chacun dans une sphère différente, éloignée, bien plus qu'elle ne l'avait été dans leurs jeunes années. L'école, les amis, les patronus, tout les éloignait. Mo était le plus prétentieux des deux, baignant dans le cynisme de ses amis, cynisme qu'il cachait bien, et imbu de son propre sentiment d'importance et de supériorité. Ses années passèrent comme une lettre à la poste, brillant dans toutes les matières hormis l'histoire de la magie et la métamorphose, ou il devait se contenter d'un petit A passable. Mo excellait en sortilèges et en potions, son dada, l'enseignement dans lequel il se sentait réellement tout puissant. En quatrième année, il réussit à concocter un philtre de mort vivante absolument exceptionnel, exploit qu'il garda pour lui, hormis son jumeau à qui il fit part de sa réussite. En cinquième année, il se fendit d'une superbe solution de force, potion imposée qui lui valut l'admiration de l'enseignant. On eut également vent au cours de sa scolarité, d'un incident qui mêla Mortimer et un autre élève. On parlait de magie noire, de sortilèges interdits dans l'enceinte de Poudlard. On ne connut jamais le fin mot de l'histoire et Mo s'en sortit sans une égratignure, à son habitude, sa réputation à peine entachée. Le jeune Majewski avait-il réellement un penchant pour le côté obscur du monde magique ? Probablement. Néanmoins, on n'eut encore jamais l'occasion de le confirmer. L'absence du père fut une épreuve de plus à surmonter pour les jumeaux. Mo, lui, se demandait si son père était quelqu'un d'important. Etait-il lui aussi un sorcier ? Etait-il doué comme eux l'étaient ? Etait-il quelqu'un qui compte dans ce monde-ci ? Sait-il que l'on existe ? Un jour viendra, Mo, ou tu connaîtra la vérité sur tes origines, les affres qui t'ont donné le jour. Ce jour-là, tu auras tout à craindre de ta propre famille et bien plus encore, de toi-même, car on ne sait jamais ce qui sommeille en nous dans un silence de mort. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: rastafa'y, 19 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? on bazzart ϟ Personnage: Inventé ϟ As-tu un autre compte sur BP? aucun (pour l'instant, haha) ϟ Présence: assez souvent mais surtout le week-end ϟ Une remarque? le mélange HP/croisée des mondes, j'applaudis et j'adhère, plutôt deux fois qu'une *.*
Dernière édition par Mo Majewski le Dim 9 Fév - 17:10, édité 24 fois |
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