BELLUM PATRONUM
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| KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath. | | | KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Guest, Lun 19 Sep - 15:24 ( #) | Khéops Kwang-ho de Keersmaeker ft. miura haruma né-moldu vingt-six ans célibataire, anciennement fiancé sexuellement confus auror à Poudlard loup à crinière & martre des pins pro-ordre, en plein doute avatar : Schizophrenic | |
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À propos Nom: de Karsmeeker, un nom qui pue la vieille vanité exacerbée de titres poussiéreux, un nom qu'il n'admet qu'à moitié. Comme on attend le "non je rigole" après l'énoncé du patronyme.Prénom: Khéops, une dernière trace de ses origines, une folie de son père avant qu'il ne disparaisse. Âge et Date de Naissance: vingt-six ans, trop jeune pour prétendre savoir quoi que ce soit de la vie mais déjà trop vieux pour avoir gardé une quelconque naïveté au creux de sa moelle. Khéops est né un vingt juillet 1956 sur le sol anglais. Nature du sang: né-moldu, la menace mangemort et les événements qu'il a connu au cour de sa vie n'ont fait que le conforter dans ses choix d'avenir. Situation familiale: l'homme n'a jamais connu son père, ou du moins, trop peu pour pouvoir lier un quelconque lien familial et pour cause, Khéops est le fruit d'une liaison extra-conjugale. Enfant unique il fut fiancé jusqu'à il y a quelques mois. Patronus: invoquer son patronus prit des années à Khéops, la moindre lueur le faisait espérer et aussitôt l'espoir apparaissait que le souvenir s'échappait, le patronus avec. Ce n'est que lors de sa neuvième année que Khéops parvint à faire apparaître un étrange loup à crinière. D'abord vexé et mécontent, la forme de l'animal devint d'avantage familière au jeune homme qui y vit une représentation de son propre sentiment de difformité et d'étrangeté. Puis voilà quatre ans que Méphala fait partie de sa vie, une magnifique louve à crinière, vagabondant aux côtés de l'homme à la peau dorée et prenant la forme d'une petite martre des pins lorsque la discrétion est de mise. Miroir du Rised: même si la possibilité se présentait à lui, Khéops se refuserait à plonger le regard dans les abysses de son plus cher désir. Et si il était déçu ? Et si son seul désir était de finir marié avec trois enfants et une jolie maison ? Quelle banalité, quelle simplicité quand lui et ses envies de grandeur ne l'amènent en temps réel qu'à des vœux de paix et de liberté. Homme d'action, le miroir lui renverrait certainement son reflet, quelques grades accrochés au torse en signe de ses actes remarquables. La grandeur, la reconnaissance... Epouvantard: être auror n'est pas chose aisée, il ne s'agit pas que de faire des rondes dans les rues de l'allée des embrumes ou réprimander quelques vieux saouls sur la place publique. Non. Khéops a vue des choses, il s'est battue, il...un tas de corps, ce serait certainement ça. Oui, c'est presque sûre. L'horreur, le deuil, la tragédie, le gâchis..ou Azkaban, des murs humides, les murmures des prisonniers, la folie qui grince contre les briques glissantes. Composition de la baguette magique: une baguette en bois de chêne rouge, une alliée au ventricule de dragon, . Une arme qu'il manie depuis ses plus jeunes années, la seule en qui il est entière confiance, car c'est lui qui la contrôle. Emploi: cela fait quatre ans que khéops a rejoint les rangs des aurors, la force offensive et protectrice du territoire anglais et écossais. Néanmoins il a rejoint les aurors présents à Poudlard le premier septembre 1981, après que les élèves envoyés en Asie pour convalescence aient été attaqués. Animal de compagnie: il avait un rat à Poudlard, puis il est mort. Triste ou pas, il s'en est très vite remis n'étant pas spécialement porté sur les animaux. Aujourd'hui il n'a toujours pas repris d'animal, cela n'arrivera sans doute jamais d’ailleurs. | Caractère Il y a comme cette vieille habitude qu'ont encore les Hommes. Celle de vouloir se classer par adjectifs, qualificatifs, des défauts et des qualités. C'est plus facile, c'est tellement moins compliqué. Telle personne est perfectionniste, plutôt que de la prendre dans son ensemble, on dissèque. Et pourtant les caractères évoluent tellement, le Khéops d'hier n'est plus celui d'aujourd'hui et l'homme qu'il sera à quarante ans regardera en arrière en se demandant comment il a un jour pu en être ainsi. C'est la vie. C'est l'Homme. C'est la société. Et si il faut en passer par là, alors ainsi soit-il. OBSERVATEUR - l'homme aime être maître de la situation et pour pouvoir ainsi jouer avec son petit monde, il lui faut avant tout apprendre comment il fonctionne. Pour cela, ses yeux sont fixés sur la vie, sur les êtres qui habitent son quotidien. Trop peu de choses lui échappent pour qu'il soit facile à entourlouper. Observateur, à la limite du paranoïaque par moment. Mieux vaux trop que pas assez et quand on a affronté de véritable tarés comme ceux qu'à fait enfermer Khéops...on apprend à observer, analyser et ne jamais rien laisser au hasard. JALOUX - Ne sois pas jaloux Khéops. Ô combien de fois cette phrase lui a été chuchoté, susurré, rappelé, martelé. Et pourtant, malgré cette petite voix au creux de sa raison, Khéops est un homme jaloux. Enfant il jalousait les camarades ayant leurs deux parents présents pour eux. Après ce fut les copines des potes, puis les notes de meilleurs élèves. La jalousie est un trait de sa personnalité qu'il tente néanmoins de garder au maximum pour lui n'étant de loin pas l'homme le plus colérique au monde. Les caprices, très peu pour lui, il préféra jalouser en silence plutôt que de donner satisfaction à qui que ce soit en lui montrant qu'il ou elle possède quelque chose que lui crèverait d'envie d'avoir. On appelle ça la fierté mal placée. COMPÉTITIF - la vie est une course, un sprint où la fin frappe d'un coup. Et pour atteindre le peloton de tête, il faut courir plus vite que les autres. Toujours plus vite, toujours plus fort, toujours mieux. Khéops est en constante compétition, que ce soit envers les autres et envers lui-même. Rester bloqué, stagner, ça l'étouffe, ça l'angoisse. Il veut être meilleur que les autres, que ses collègues, que ses parents, que ses amis. N'y voyez rien de personnel, c'est juste qu'il ne supporte pas que quelqu'un puisse le regarder de haut. POSSESSIF - une vilaine habitude qu'il a prit avec le temps, posséder les choses c'est comme une seconde nature chez les de Keersmaeker. On ne refoule que trop difficilement les vieilles ardeurs de la noblesse, celle d'avoir, avoir et avoir encore. Fils bâtard d'une richesse qu'il ne veut même pas. Il n'en a hérité que les stigmates et réflexes. Ses vêtements, ses amis, ses souffles, son temps, ses souvenirs, c'est à lui et à personne d'autre. SURDOUE - il ne sait pas mieux, il ne sait pas plus. C'est différent, c'est plus large, plus complexe. Une idée en invoque quinze autre et très vite le voila submergé. Comme à part, cette différence qu'il a toujours ressenti. Les autres ne semblaient pas logiques, trop bêtes, trop limités...à l'étroit dans un monde où les plafonds sont bas, il est l'éléphant qui ne parvient même pas à approcher la porcelaine. Il a apprit à l'accepter, même si le contrôler il ne pourra jamais. C'est comme vouloir emprisonner une rivière avec une fourchette. PROTECTEUR - si ce qui est à lui est là, ce qui l'est doit demeuré intact, propre, vierge de toute blessure. Mutilé de souvenirs paternels, on lui a refusé le droit à être protégé par une quelconque figure masculine. C'est lui seul qui a forgé ses armes et qui s'est juré de toujours protéger ceux qu'il aime, ceux qu'il estime, ceux qui n'ont pas le choix, les martyrs de la paix. Protéger les enfants et les faibles. Les vulnérables ne tomberont pas, pas tant que sa présence est requise, pas tant qu'il sait encore se battre contre les lâches et les ego trop gros pour le rattraper. SUSCEPTIBLE - à l'instar des escargots lancés à pleine vitesse sur les murs d'un village bruyant, il réagit au moindre toucher, à la moindre parole. L'homme se braque ou explose, cela dépend, c'est variable et aléatoire. Il en faut du temps pour apprendre à dompter les pulsions de l'âme lorsque l'on prend à cœur tout et n'importe quoi. Ça lui portera préjudice, ça l'a déjà fait. Cette cicatrice, et celle-là, ce cauchemar récurant, cette peur qui grince au creux des tripes...il est changeant, il réagit trop vite, il s'emporte. La bougie devient brasier en l'espace d'un souffle. CURIEUX - le monde est beau, malgré les traces de sang et d'horreur sur les carreaux de sa demeure. Le monde est grand, le monde est à découvrir. Du plus petit insecte jusqu'aux galaxies éloignées. Il y a tant à savoir, tant à apprendre et si peu de temps à vivre. Les plus grands mages eux-même ne peuvent se prétendre suffisamment cultivés pour pouvoir décrypter le moindre des agissements de mère nature ou des Hommes. Tant à savoir, tant à découvrir et les yeux ne cesseront jamais de s'émerveiller devant une connaissance nouvelle et précieuse. PHYSIQUE - l'être à besoin de sentir ses pores contre ceux des autres, la proximité, la vie, le souffle, la peur, la joie. Khéops est de ceux qui préfèrent les bains de foules à la solitude. De ceux qui quand ils aiment agrippent les hanches et laissent des marques rosés qui ne s'effacent que quelques nuits plus tard. Les crocs et les griffes qui tranchent, tracent, marquent. Les bras qui encerclent, qui soulèvent, qui plaquent, qui rassurent. Il a besoin de contact, d'échange, de sentir les ouragans tout contre son torse. | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Patronus Méphala est le phare au bout de l’océan infini. Elle est le repère, le soutient, la présence qui rassure l'esprit tourmenté de l'enfant que Khéops est encore au fond de lui. Un pauvre enfant aveuglé par ses responsabilités et le danger ambiant. Pas le temps de s'épancher sur les profondeurs de son âme quand le Seigneur des Ténèbres peut frapper à tout instant. Méphala est le temps qu'il n'a pas a passer, elle est l'incarnation de sa dualité, de son étrangeté psychologique. Parce qu'il se sent bizarre, parce que d'une certaine façon il n'a jamais vécu comme les autres. C'est son cerveau, il marche pas correctement. Mais Méphala est là, et il a de la chance qu'elle soit là, à deux ans près et l'auror se serait retrouvé seul face à la vie, seul face à l'horreur. Ô non...non...heureusement qu'elle est là. Avec ses longues pattes, ses oreilles de lynx, ses yeux sombres, sa fourrure de feu et sa démarche équine. Elle est belle, elle est étrange. Sa voix est douce dans l'âme de Khéops, douce et autoritaire, compatissante. C'est une ami, une confidente, une stratège redoutable. Elle est intelligente, elle a réussi à manier les affres d'un cerveau surdoué pour en faire son mode de penser. Elle a su, elle. Alors elle guide le pauv'gars a qui elle tient tant. Elle est le phare, elle est rassurante. Méphala est comme une jumelle prête à sortir les crocs au moindre danger. Elle a un fort caractère, elle est sarcastique et parfois ça ne passe pas avec Khéops. Il arrive que durant des jours entiers ni l'un ni l'autre ne s'adresse la parole. Un silence souvent brisé par des excuses, ou un vanne lamentable...ils tiennent l'un à l'autre plus que tout au monde. Qu'on lui retire Méphala et Khéops perdrait pied, perdrait la face, perdrait la vie. |
Pseudo et âge: baba yaga & vingt ansOù as-tu trouvé le forum ? par bazzart Personnage: Inventé As-tu un autre compte sur BP ? pas pour le moment m'dame Présence: je passerais quotidiennement néanmoins il se pourrait que dû à mes partiels et mémoires j'ai des périodes d'absence. Je vous tiendrais au courant, soyons logiques. Une remarque ? depuis le temps que j'hésite à m'inscrire ici...oui ça se compte en plus d'un an. Ouai, je suis indécise comme ça. |
Dernière édition par Khéops de Keersmaeker le Mer 28 Sep - 22:06, édité 8 fois |
| | Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Guest, Lun 19 Sep - 15:25 ( #) | Histoire Happiness can be found even in the darkest of times [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Suppose it’s good we left hard and abrupt. We’re soft creatures; Had I etched you any deeper into my heart, I would have bled to death. ± deux ans L'air est lourd, la chaleur reste tenace même dans les plus sombres heures de la nuit. Il fait chaud. Trop chaud, ça en devient étouffant. Cette sensation désastreuse que le cerveau demande trop de place dans une boite crânienne acculée, que la sueur perlant au bout du nez et sur le reste du corps ne peut être vaincu. On prit à la brise, au moindre coup de vent. Et lorsque ce dernier arrive, il n'est que trop rapidement effacé par la canicule revenant au triple galop. Étalon sauvage dont on se passerait bien. La nuit n'offre aucun repos aux londoniens épuisés. On redouble de tactiques, on somnole, on s'hydrate, on laisse la lune caresser la peau nu car à quoi bon, il fait trop chaud. C'est dans cette chaleur que s’élève des éclats de voix, tantôt en colère, tantôt déçus, et accusateurs...Une femme au sang bleu pointe son amant du doigt, l'accusant de tout les maux. C'est de sa faute, c'est lui qui ne lui a rien dit. C'est lui qui est marié. C'est lui qui est allé voir ailleurs. C'est lui qui a engendré un bâtard. Pas elle. Elle n'avait fait que tomber amoureuse. Stupidement. Elle n'avait fait que porter un enfant qu'elle pensait être le fruit de l'amour. Pauvre idiote, trop naïve pour se rendre compte qu'elle n'était que l'autre femme. Celle que l'on appelle en cachette, celle dont on retire les traces de rouge à lèvre avant de franchir le pas de la demeure familiale, la vraie. Celle que l'on ne quittera jamais, et certainement pas pour l'autre femme. Enfant ou pas. L'homme ne dit rien, il la regarde. Elle perd de sa superbe, là, à hurler des insanités. Elle qui était si belle allongée entre les draps blancs. Elle qui avait ouvert tant de fois ses bras les soirs où rien n'allait, même pas les enfants à la maison, la vraie maison. Elle avait été si belle, si compréhensive, si naïve...Avait-elle réellement cru qu'il laisserait tout tomber pour elle et le bébé ? S'était-elle si bien persuadé que sa richesse déchue valait le coup ? De ce nom, il ne restait que quelques terrains, de vieilles peintures, trop d'argent en banque et pas assez d'or sur les blasons...une vieille famille qui brillait jadis et s'effrite aujourd'hui. Non, il n'allait pas quitter sa femme. Jamais. Et rien de tout cela ne devait sortir de cet appartement trop bien isolé pour que les voisins ne soupçonnent quoi que ce soit. Les accusations cessèrent, la femme se tait...elle l'observe. Elle attend. Une réponse. Un geste. N'importe quoi. Alors il lève ses yeux noisettes, dont la forme en amande hypnotise encore son amante, ne lui adresse qu'un regard, se retourne, s'empare de ses clés, et quitte l'appartement. Il ne laisse derrière lui qu'une enveloppe, une enveloppe remplie d'argent. Elle regarde le morceau de papier blanc, elle grimace, lâche un juron. Elle n'a pas besoin de cet argent, elle n'en aura jamais besoin. Son silence n'est pas à vendre, mais elle ne dira rien. Essuyant une larme de frustration du coin de son oeil droit, elle va fermer le verrou de la porte d'entrée avant de se diriger vers la chambre à coucher. S'approchant du berceau, elle dénoue son peignoir en satin. Le bébé dort. Il a les yeux de son père. Son portrait craché. Malédiction d'une femme qui élèvera le fils d'un homme dont elle ne reverra les yeux que par leur enfant.
They all used you because they saw you were alone with no shelter. I saw that too but all I wanted was for you to be the owner of my shelter; but you came, burnt my shelter down, every bit,with me in it ± neuf ans le bruit ambiant des enfants qui jouent remplit la cours de récréation depuis dix minutes déjà. Bientôt les enseignantes frapperont dans leurs mains et chaque enfant reprendra le chemin de sa classe, trouvant un binôme à qui tenir la main le temps de faire le compte et rentrer en classe. Un enfant aux yeux d'amande joue avec un autre de son âge, ses yeux à lui sont verts. Un très joli vert, Khéops aime bien les regarder, ils sont si différents des siens. Et puis l'autre aime bien ceux du garçon aux traits asiatiques hérités de son père, qu'il n'a jamais connu. Alors parfois, au beau milieu d'une conversation sur les filles de la classe ou du programme de jeu qu'ils mettront en place une fois rentrés chez eux, ils s'arrêtent..et se regardent. Dans le blanc des yeux. Parfois ça dure deux secondes, parfois plus. Personne ne remarque rien, eux ne se posent pas de questions. C'est comme ça, et c'est tout. C'est rassurant. Khéops fait rouler une bille sur le sol bétonné de la cours de récréation. Son camarade regarde l'orbe approcher de la sienne et laisse échapper un soupir de défaite lorsqu'elles entrent en collision. Khéops vient de gagner sa bille, c'est le jeu. Le garçon a à peine le temps de savourer sa victoire que le bruit des mains frappées conjointement par madame Lewis les ramène à la réalité. C'est la fin de la récréation. Khéops affiche une moue triste, il aurait préféré rester à jouer avec Timothy encore un peu, et c'est réciproque. Mais le rappel à l'ordre de l'enseignante ne se fait pas attendre et les deux élèves se hâtent de rejoindre le rang, leurs mains se joignant naturellement pour se mettre deux par deux. La file reste relativement tranquille avant de rentrer à nouveau dans le bâtiment puis dans la salle de classe. Timothy glisse une blague à son camarade et ce-dernier rit de bon cœur. Une camarade, Esther, les interpelle deux binômes derrière. Elle leur demande de répéter la blague, pour qu'elle puisse en rire aussi. Elle est gentille Esther, elle aime rire et généralement ses blagues à elle sont drôles. Peut-être est-ce parce qu'elle en entend tellement qu'il lui suffit de les ressortir comme bon lui semble ? Khéops se racle la gorge avant de commencer son petit récit humoristique. Ce qu'il ne voit pas, c'est le rebord du bureau vers lequel sa hanche se dirige inévitablement. Le choc est surprenant, la blague est interrompue et quelques petits cris surpris viennent cogner dans l'air. Khéops grimace, se masse la hanche, avant de relever la tête vers ses camarades. Quelque chose ne va pas...leurs regards sont braqués vers le tableau. L'enfant suit leurs regards et découvre l'objet de leur stupéfaction. Le tableau. Une fissure de l'ardoise verte scinde en deux l'espace de travail de la maîtresse. C'est...est-ce que c'est lui qui a fait ça ?
When you met eye to eye, and let your selves unfold. Did it frighten you to see a reflection of your own soul? And that she was, after all, underneath her layers, the one you’ve been searching for?. ± quinze ans la salle commune des serpentard est silencieuse, humide, glaciale. Tout le monde dort, ou est censé dormir. Après tout, tant que personne n'est vu dans les couloirs, cela ne regarde que l'éveillé et lui seul. L'adolescent à la peau dorée profite du calme, de ce moment de répit dans un rythme qu'il ne pensait jamais connaître. Cela fait quatre ans à peine qu'il connait Poudlard, ses murs, ses professeurs, sa magie...la magie. Est-ce que c'est à cause d'elle qu'il s'est toujours senti différent ? Non..ce n'est qu'une partie de la réponse, il le sait. Il y a autre chose, mais peut-être ne parviendra-t-il jamais à mettre le doigt dessus. Ça lui va, pour le moment. Là, dans l'obscurité de la nuit, des cachots ornés de serpents, il demeure silencieux. Seul sa respiration transpire contre les murs tandis que ses doigts enveloppent ses pieds, tenant fermement une coupe en bronze contre ses doigts de pieds meurtris. Une moue froissée barre son visage, une paire de pointes repose un peu plus loin. Quelques traces carmins indiquent le dur labeur, celui qui l'a fait s'asseoir et prendre soin de ses instruments principaux. Ses jambes. Ses pieds. Ils sont ses armes et ses bijoux. La dans a toujours été là, présente, ancrée. L'héritier poussiéreux, de par sa passion, a souvent du faire face à des critiques puérils, des railleries, des idiots questionnant jusqu'à sa sexualité. Idiots. La danse est son moyen d'expression et malgré la magie, malgré la quantité absurde de sports ici..rien ne remplacera jamais les pointes, la musique, l'expression corporelle. Un homme ça porte pas de pointes. C'est un truc de nana...une idée qui lui traverse souvent l'esprit. C'est pour ça qu'il s’entraîne en cachette, quand tout le monde dort. Personne ne le voit. Personne ne le sait. Poudlard et ses habitant resteront à jamais inconscient de la beauté simple et grandiose à la fois cachée entre ses murs, dans ses cachots, dans une maison stigmatisée.
La coupe se réchauffe au contact de la peau endolorie. Il pourrait se lever, chercher sa baguette et essayer tant bien que mal de se rappeler un sort de guérison rapide. Il pourrait faire apparaître un paquet de glace et le problème serait réglé. Mais il ne le fait pas. La danse est la chose qui le suit depuis bien avant la magie, alors tout ce qui en découlera sera toujours réglé sans magie. C'est buté, peut-être un peu bête. Mais c'est comme ça. Le mérite, le succès, le talent qui l'entoure, l'entourera, ne sera pas trafiqué par la magie. Que ses chevilles se brisent qu'il s'y refusera encore. "Tu ne dors pas ?" il sursaute, retourne son visage et ses yeux rencontrent ceux de Sarafina. "Non je...je..tu ne dors pas non plus ?" un sourire discret se dessine sur ses lèvres alors qu'elle entre pleinement dans la pièce, elle ne semble pas surprise face à la posture de son camarade. Et lui ne bouge pas d'un pouce quand elle se penche pour ramasser la paire de chausson. Elle les lève devant ses yeux "Qu'est-ce ?" demande-t-elle, inconsciente de l'instrument qu'elle tourne et retourne entre ses phalanges. "Des pointes." qu'il lui répond, le plus normalement du monde, presque comme si c'était logique. Comme si ça faisait des années qu'ils se connaissaient. C'est un peu le cas, mais Sarafina et Khéops n'ont jamais vraiment parlé. Ils sont camarades, sont dans la même maison, et jusqu'à ce soir ça s'arrêtait là. "A quoi ça sert ?" "A danser." elle détourne son attention des pointes et dirige son regard vers Khéops. Quelques secondes de silence s'imposent, leurs silhouettes restent immobiles. La situation est presque irréelle, c'est la première conversation sereine qu'il a avec une jeune fille de sang-mêlé côtoyant quotidiennement des sangs purs. Lui, le sang-de-bourbe envoyé chez les serpents, il a l'habitude d'autres propres, d'autres façon d'être. Mais pas elle, et ça lui fait du bien, ça le rassure. Le silence se rompt lorsque Sarafina s'avance et s’assoit en face de Khéops. "Montres moi." il la regarde, elle le regarde, lui tend la paire. L'adolescent aux yeux d'amande s'empare de la paire et se relève, envoyant aux oubliettes les douleurs scindant ses pieds et orteils. Il lui montrerait, si tel était son souhait. "Ça sera notre secret."
Don’t be scared to walk alone, and don’t be scared to like it. ± vingt-deux ans C'est encore tellement bizarre, de la voir. Là, en chair et en os. Elle est l'incarnation même de la magie, des merveilles possibles grâce à elle. Jamais Khéops n'aurait pu espérer cela si il ne savait pas que c'était possible. Elle est là et soudain ça va mieux, le poids sur les épaules du sorcier semble allégé. Méphala. Au début simple brume ancrée contre les pores du jeune homme, elle a fini par glisser, se former, et voilà qu'elle existe. C'est étrange, cette sensation d'être deux à la fois tout en étant toujours soi. Elle ne sera jamais Khéops et Khéops ne sera jamais Méphala. C'est bien plus que ça, elle est ses poumons, sa vision de lui. Elle et ses pattes trop grandes. Elle et ses oreilles bizarres. Elle et son pelage de feu. Elle et son jappement mi-loup mi-chien. On dirait un mélange alcoolisé par un dieu taquin. Khéops ne savait même pas que ça existait les loups à crinière avant qu'elle n'apparaisse au bout de sa baguette en cours de défense contre les forces du mal. Et encore, au début elle n'était que brume argentée. Khéops se souvient encore de son incompréhension, de sa colère, lorsqu'elle est apparu sous sa vraie forme. Elle est moche. Trop étrange pour qu'on discerne sa beauté au premier regard. Elle n'est pas un lion, un cheval ou un chat. Elle n'est pas majestueuse. Elle n'est pas élégante. Elle est Khéops. Et Khéops n'est rien de cela. Alors il leur a fallut du temps, puis finalement il l'a accepté. Parce qu'elle représente parfaitement ce sentiment profond de pas être à sa place, d'être un mélange difforme de plusieurs espèces. Moldu, pas moldu mais moldu quand même de par le sang. Londonien mais aux racines belges et un père trop asiatique pour que ça ne soit pas gênant quand il dit son nom de famille et affirme que, non, il est pas chinois. Il ne sait même pas parler japonais à vrai dire. C'est encore trop douloureux, de se dire que t'as pas de père, qu'il t'a jamais reconnu. Tu sais pas d'où tu viens, ce que t'aurais pu être. C'est comme être un rassemblement de trucs qui vont pas ensemble. C'est Méphala. La belle louve de feu se redresse en sentant le regard du sorcier sur son encolure. Elle le regarde et il la regarde. Ses yeux à elle disent tant là où ceux de l'homme ont appris à s'éteindre face au monde trop dangereux pour se permettre d'être faible. Méphala se lève doucement, se hissant sur le haut de ses pattes agiles. D'un pas chaloupé elle rejoint le fauteuil où est assis Khéops et pose sa tête sur ses genoux. Khéops fait glisser ses doigts contre les oreilles de l'animal. Elle le calme, l'apaise. Au début les autres se moquaient d'elle, de sa forme, de sa couleur, de cette aspect hybride. Un sang-de-bourbe serpentard qu'à un monstre comme patronus. C'était trop drôle pour ne pas en profiter. Ca a duré un mois, deux mois, puis il a explosé. Elle lui a donné la force de ne pas se taire, de ne pas garder le silence et se soustraire aux situations gênante. Méphala a écrasé le serpent pour le transformer en prédateur. Un loup solitaire qui n'avait qu'une hâte: quitter Poudlard pour suivre une formation d'auror.
You don’t need water to feel like you’re drowning, do you ? ± vingt-cinq ans La valise rejoint le sol familier de l'appartement londonien. Il flotte une odeur d'encens, si chère à Sarafina. Ca lui a manqué, cette odeur. Et Sarafina aussi. Khéops avait dû laisser sa fiancée à Londres en acceptant une mission du ministère. Aller en Asie, transporter et installer les sorciers en convalescence...les protéger, les rassurer et leurs transmettre quelques notions de-ci de-là. Khéops avait accepté en un claquement de doigt, rejoindre l'Asie lui titillait l'esprit depuis quelques années déjà mais jamais encore il n'avait eu le courage de le faire. C'était encore trop douloureux, à ce moment-là, cette terre paternelle qu'il ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam. Et voilà que l'erreur est réparé, que les élèves sont en sécurité. Il n'aurait pas dû rentrer si tôt, à vrai dire il ne savait pas réellement quand été sensée terminer sa mission au monastère. Mais une lettre avait tout changé. Godric's Hollow a été attaqué et Khéops fut rappelé. Pour son plus grand bonheur et malheur. Bonheur car sa fiancée lui manquait terriblement, et malheur car cela n'était la conséquence que d'un massacre de plus. Navrant. Désastreux. Encore des morts, des gens qui n'ont pas pu être protégés, sauvés...Il porte le deuil silencieux d'une nation plus déchirée que jamais. Mais là, à l'entrée de cet appartement si familier, ses doutes s'envolent. Khéops respire, enfin. Le stress tendant ses épaules se dissipe et il n'attend qu'une chose, qu'elle arrive. Sarafina. Quelques secondes passent, puis une minute...puis deux...Khéops fronce les sourcils, Méphala se tend, montre les babines. Elle sent quelque chose, elle sent son inquiétude. Ce n'est pas normal. Sarafina est toujours la première à se précipiter à la porte quand elle entend quelqu'un arriver ou entrer...Mais là, elle ne vient pas. Est-elle absente ? C'est possible, c'est le milieu de l'après-midi, elle doit sans doute être à Sainte-Mangouste pour un service d'après-midi. Il aurait dû la prévenir, il le savait. Mais c'est tellement plus agréable ce genre de surprise. Non ? Résigné à ne voir sa fiancé qu'au soir venu, l'auror se saisit de sa valise et s'avance jusque dans le salon. Il s'immobilise. Ne bouge plus. Cesse de respirer. Des soupirs...des soupirs venant de la chambre. Il connait ces soupirs, il les a trop entendu pour jouer l'aveugle ou l'idiot. Méphala ne bouge pas, elle l'observe. Elle a comprit. Elle sent la colère, la surprise...la trahison. Le soir venu, Khéops se coucha dans une chambre du chaudron baveur, son alliance trônant tristement sur la table de chevet, Méphala allongée contre ses mollets et le bas de ses jambes. Elle l'écouta pleurer, elle l'écouta jurer, maudire, insulter. Elle l'écouta se renfermer. Elle posa sa tête sur ses genoux et promit silencieusement de toujours le soutenir. Si il ne devait y en avoir qu'une, ce serait elle.
Dernière édition par Khéops de Keersmaeker le Mer 28 Sep - 22:30, édité 8 fois |
| | Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Invité, Lun 19 Sep - 15:30 ( #) | De Keersmaeker ! /me est déjà fan du perso rien que pour ce nom de famille et puis le prénom Que des bons choix Bienvenue à toi ! et bon courage pour ta fiche ! Et rien que pour tout ce que tu promets déjà j'exige des liens |
| | Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Invité, Lun 19 Sep - 15:32 ( #) | Bienvenue à toi monsieur l'auror né moldu Bon courage pour ta fiche et si tu as des questions n'hésite pas |
| O. Jill Peverell membre - i don't want just a memory Répartition : 11/04/2015 Hiboux Envoyés : 11656
| Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par O. Jill Peverell, Lun 19 Sep - 15:32 ( #) | 1 an J'aurais pas pu résister aussi longtemps Bienvenue par ici alors, depuis le temps que le forum t'attendais |
| | Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Invité, Lun 19 Sep - 15:43 ( #) | Bienvenue |
| | Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Invité, Lun 19 Sep - 15:46 ( #) | Un auror né-moldu, j'approuve totalement Bienvenue parmi nous |
| | Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Invité, Lun 19 Sep - 16:46 ( #) | bienvenue |
| | Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Guest, Lun 19 Sep - 16:50 ( #) | Wooh merci à vous pour l'accueil, je passe en coups de vent avant mon cours (oui il y a bien des gens qui ont l'idée de foutre un cours de méthodo de 18h à 20h...NORMAL), mais je vous remercie du fond du cœur |
| | Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Guest, Lun 19 Sep - 17:31 ( #) | Toi tu es magnifiquement beau! Bienvenue J'aime déjà rien qu'au petit descriptif! |
| | Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Invité, Lun 19 Sep - 17:44 ( #) | Bienvenue |
| Nam So Hyun admin - the universe is full of intentions Répartition : 19/01/2014 Hiboux Envoyés : 1391
| Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Nam So Hyun, Lun 19 Sep - 21:08 ( #) | j'adore le prénom bienvenue |
| | Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Guest, Mar 20 Sep - 0:31 ( #) | Caelum → meh meh meh, quel bel homme dites moi. En plus au ministère, y a moyen qu'on arrive à se trouver un petit lien bien sympathique. Merci encore pour votre accueil, ça fait bien plaisir ! |
| | Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Invité, Mar 20 Sep - 12:08 ( #) | tous ces choix, et ce début de fiche, je suis intriguée bienvenuuue |
| | Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Invité, Mar 20 Sep - 14:08 ( #) | bienvenue parmi nous |
| | Re: KHEOPS ± You made flowers grow in my lungs and I can't breath.par Contenu sponsorisé, ( #) | |
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