Au printemps 1963 vit le jour un bébé Rosenbach, le fruit d’une sorcière et d’un moldu. Seulement ce n’est pas la seule particularité dont Eden aurait à se satisfaire. En effet, l’arrière-grand-mère de sa mère était une vélane, les précédentes générations n’avaient pas été affecté mais voici qu’aujourd’hui la génétique avait frappé Eden à travers une beauté époustouflante. Cette beauté qui était un vrai cadeau du ciel pourrait également s’avérer un vrai fardeau. Quand les alentours ne sont pas sûres, que des phénomènes étranges et effrayant se produisent dans le monde magique il est normal de vouloir protéger ses enfants du danger. Mais trop de protection ne devient-elle pas plus néfaste pour l’éducation et le caractère de cette personne au fil du temps ?

Pendant son enfance, Eden était une enfant enjouée pleine de curiosité qui ne demandait qu’à apprendre et découvrir de nouvelles expériences. Chose difficile à réaliser quand il est interdit de sortir de la maison sans accompagnant. Néanmoins elle était très aimée par sa famille et attendait toujours les visites mensuelles de ses oncles et tantes qui la divertissait et la faisait rire à merveille à travers des histoires fantastiques.
Un jour, alors qu’elle était assise sur les genoux de son oncle à écouter une histoire de licorne sa mère se mit en colère sans raison apparente pour que celui-ci arrête ses histoires abracadabrantes et se limite à des contes connus. Cet épisode marqua peu les esprits excepté le sien qui voyait toutes ses échappatoires imaginaires disparaître petit à petit. Une réunion de famille plus tard, des termes inconnus interpellèrent la jeune fille, lorsqu’elle posa ses questions, ses parents s’empressèrent de répondre des banalités tandis que le reste de la famille paraissait contrarié. Tout le monde ne comprenait pas cette manie de vouloir garder Eden dans l’ignorance de tout ce que le monde avait à lui offrir.

Le jour de son onzième anniversaire alors qu’elle reçue la lettre de Poudlard, ses parents se refusèrent à l’idée de la laisser partir loin d’eux, même si Eden était conciliante et loyal envers ses parents elle voulait partir et décida de partir qu’ils le veuillent ou non. Tant de choses lui avaient été cachés, tant de détails important sur sa vraie nature qu’elle ne rêvait que d’une chose : la découvrir.

Lors du départ pour Poudlard, Eden se rendit compte qu’elle serait seule, désespérément seule. Elle ne connaîtrait personne. Elle n’avait pas peur mais se demandait si elle arriverait à se faire des amis, ses premiers amis. D’un autre côté, dans le pire cas, si personne ne venait la voir elle devrait supporter sa solitude mais aurait une chance unique d'apprendre tout ce qu'un sorcier doit connaître et bien plus si elle puise des connaissances supplémentaires dans la bibliothèque.

Juste après la lettre, une fois qu'elle avait affirmé son choix pour intégrer l'école ses parents cédèrent et furent contraint d'accepter le départ de leurs fille. La culpabilité les ont légèrement rattrapé et pour la préparer à son entrée lui ont passait un carnet contenant des conseils magiques pour qu'elle puisse se défendre et faire attention, des mots d'amour, des photos... Un carnet pour se rappeler d'eux à tout instant.

Au moment de faire sa valise, Eden fut quelque peu troublée par la chemin de traverse, toutes ces personnes étranges et pourtant qui paraissaient inoffensive feraient-elles désormais parti de son quotidien ?
Il y avait tant d'objets à acheter sur sa liste qu'elle se complaisait à regarder chaque vitrine. Dans la première elle pu acheter sa baguette magique, une baguette en bois de rose, de dimension 24.20cm contenant un cheveux de Vélane. Vint ensuite la chouette pour rester en contact avec sa famille, une chouette hulotte de couleur beige. Les autres boutiques servirent à acheter son balai, son chaudron, sa robe et son chapeau de sorcière, des livres...

Une fois à l’école, malgré sa timidité il ne lui fut pas très compliqué de se faire des connaissances, des amis. Les cours, les dortoirs, le réfectoire obligeait quelque peu les élèves à se connaître et à faire connaissance.
Avec un enseignement dispensé à la maison des difficultés auraient pu être envisageable mais elle n'avait pas réellement de problèmes excepté dans sa culture du monde magique, elle ressemblait à une simple moldue à ce niveau-là. Pour compenser ce manque elle aimait prendre des livres à la bibliothèque pour pouvoir les lire dans le parc, sa chambre, tout endroit qui était paisible.