BELLUM PATRONUM
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Version 34
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Groupes fermés
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équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| georgie . tu es tout le contraire d'un porte-bonheur | | | georgie . tu es tout le contraire d'un porte-bonheurpar Invité, Ven 4 Avr - 12:08 ( #) | Lundi. Quelles horribles journées que les lundis. La fin du week-end, le début d’une semaine. Se lever pour aller en cours à huit heures, rejoindre les troupeaux d’étudiants se dirigeant, lentement, vers les salles de cours. Un calvaire, pour le jeune Serpentard. Et, pour rendre cette journée plus horrible encore, il n’avait pas beaucoup dormi. C’était comme si son cerveau avait décidé de ne pas se reposer et de cogiter jusqu’à l’aube. Les évènements de ces dernières années l’avaient épuisé. Une guerre se préparait, tous le disaient. D’autres disaient qu’elle était déjà commencée. Le temps de l’insouciance était-il déjà fini ? Peut-être était-ce le fait qu’il grandissait, prenant de plus en plus conscience de son environnement… peut-être que le monde avait toujours été aussi noir. Curieusement, Ophis eut envie de retourner chez lui. Qu’importe que ce soit auprès des deux fous qui lui servaient de parents. C’était calme, là-bas, en comparaison de ce qui se passait à Poudlard. Dans la maison familiale, tout était routinier. Même la violence. Et les attouchements. Le châtain s’emplit de gêne à la pensée de cela et se recroquevilla sous ses couvertures. Voilà quelque chose dont il ne pouvait parler à personne. Jamais il ne pourrait demander si c’était normal ou acceptable. Il se doutait que non, mais ses parents l’avaient élevé d’une telle façon que parfois, Ophis se demandait si, du fait de leur particularité et de leur sang, ce n’était pas quelque chose d’attendu et d’accepté par les autres. Son patronus, éveillé et agité, glissait entre les lits de la chambre. Il était sorti chasser plus tôt, mais avait encore envie de se dépenser. C’était un animal nocturne. De plus, passer sa vie sur les épaules du Gaunt l’empêchait de se dépenser. Il allait devenir obèse, si cela continuait ! Et, lié à l’esprit du jeune homme torturé, lui aussi se sentait mal. Ce ne fut que vers deux ou trois heures du matin qu’Ophis s’endormit, pour se réveiller encore de temps en temps du fait de cauchemars étranges. Puis, à sept heures, ce fut l’heure de se préparer pour aller en cours.
Il avait fait des progrès, en tout cas ! Avec fierté, Ophis réussit à boutonner sa chemise seul. Cela lui arrivait de plus en plus souvent, alors qu’il y a quelques mois, ce n’était encore qu’un empoté de première. Changer ses boutons pour des plus épais (mais toujours discrets) avait été une excellente chose. Il mit quand-même dix minutes à fermer ses manchettes, ce qui fit qu’il arriva en retard dans la Grande Salle, pour le petit-déjeuner. Mais dans sa joie d’avoir réussi à fermer lui-même sa chemise, il oublia de complètement la mettre dans son pantalon. Un pan s’en échappait, derrière – et Uraeus ne le manqua pas. Dès qu’il fut déposé sur les épaules de son maître, le python de compagnie se glissa sous le col de ce dernier et ressortit sa tête par le pan de chemise échappé. Quant à Typhon, le patronus, il ne dit rien : c’était amusant. Ainsi, il semblait qu’Ophis avait une queue. Une longue queue aux écailles brillantes et à la langue sifflante. Mais comment ne pouvait-il pas s’apercevoir ce que qui se passait dans son dos ? Le jeune homme devait être terriblement fatigué.
Etonnant, personne ne lui fit remarquer ce qui se passait derrière lui à la table commune des Serpentards. Tous étaient occupés à rapidement avaler leur repas pour ne pas arriver en retard en cours… et peut-être était-ce normal ! Il faisait plutôt froid, ce matin. Et un serpent, cela a besoin de chaleur. Personne ne se dit que ce n’était pas le genre d’Ophis, toujours tiré à quatre épingles, de laisser sa chemise ainsi baillante. Même pour un de ses serpents ! Puis les cours du matin suivirent, mais aucune remarque sur le sujet n’arriva aux oreilles d’Ophis. Certains trouvaient cela hilarant, pensant exactement comme Typhon : cela faisait une queue à Ophis. Il se transformait en monstre, que cela lui allait bien ! D’autres pensaient plutôt que c’était mignon. Cet oubli, ce relâchement donnait un côté plus sympathique au jeune Serpentard. Mais le professeur d’Arts et Musiques Magiques ne trouva pas du tout hilarant ou mignon quand Ophis se mit à chanter une chanson paillarde (il n’y avait aucun mot inconvenant dedans, mais les sous-entendus étaient trop présents). Il lui dit alors d’aller se calmer cinq minutes dans le couloir (le temps que la classe cesse de rire) mais le Serpentard préféra… s’en aller vagabonder dans les couloirs. Tout ce qu’il fallait, c’était qu’il ne croise pas le moindre préfet… ou qu’il trouve un mensonge suffisamment correct pour expliquer sa présence si loin de la salle de cours où il devait normalement être. Et oui, sa chemise était toujours défaite derrière, avec un serpent en sortant.
Ses pas finirent par le porter jusqu’à la Galerie des Armures, dans laquelle il pénétra. Quitte à faire le zouave, autant aller jusqu’au bout… Pourrait-il prendre le heaume d’un des chevaliers pour le mettre sur sa propre tête ? Ou étaient-ils fixés au reste de l’armure ? Ophis s’arrêta devant une d’elle, suspicieux. |
| | Re: georgie . tu es tout le contraire d'un porte-bonheurpar Invité, Ven 4 Avr - 23:29 ( #) | Les cours avaient toujours eu un côté rassurant pour Georgie qui, bridée par le caractère acéré de son meilleur ami, ne pouvait guère libérer sa fougue et contrairement à leurs camarades Gryffondors, c’est dans les études que la jeune femme se tuait alors. A vrai dire, elle ne se trouvait pas particulièrement enthousiasmée par le Savoir mais d’une certaine manière, travailler encore et encore lui permettait de garder la tête sur les épaules. Oui avant, être meilleure que les autres avait été un jeu pour elle, aujourd’hui cela était devenu une nécessité, un exutoire, un besoin presque aussi vital que respirer ou manger. Et puis, entre-nous, elle préférait remplir son esprit de diverses définitions pathologiques plutôt que de laisser son image à Lui la hanter. « Ferme ce livre et mange. » intervint Hacker au fond de son esprit, se posant sur son livre ouvert, gonflant ses plumes pour se donner plus d’importance, de taille peut-être. « Dégage, t’es sur ma définition du duodénum. » gronda la brune sans lever le regard de son livre, évitant de regarder son patronus droit dans les yeux, refusant de communiquer avec la part raisonnable de son esprit, refusant de le laisser l’aider. « Mange. » répéta-t-il, imperturbable et, malheureusement pour lui impuissant face à sa tête de mule de sorcière qui le fuyait, il en avait bien conscience. Voilà plusieurs semaines qui s’étaient découlées depuis le suicide manqué de Dante et pourtant, il avait comme la sensation que le temps s’était arrêté depuis cette nuit pour Georgie. Ne pouvait-elle donc pas prévoir que l’Homme qui l’avait rendue heureuse l’espace de plusieurs mois saurait tout aussi bien détruire tout ce qu’ils avaient construit ensemble ? Volant tour à tour le cœur, la virginité et l’innocence de la brune ? Il avait tenté de la prévenir, elle ne l’avait pas écoutée. Aujourd’hui, il se demandait réellement ce qu’elle regrettait le plus dans cette histoire mais de toute évidence, elle refuserait de le lui dire. Fermant brutalement son livre, Georgie se leva de table et le jeta dans son sac sans le moindre ménagement avant de tourner des talons, le ventre aussi creux que son esprit pour aller arpenter les couloirs de Poudlard, impatiente de commencer les cours. Enfin, pas tant que cela mais au moins de fixer son attention sur quelque chose et pas sur les réclamations de son patronus qui spammait ses pensées des siennes. L’humeur de la brune était pour le moins maussade alors qu’elle montait les escaliers d’un pas lent tel un requin fondant à travers l’océan dans le calme le plus absolu, le calme du roi de la chaîne alimentaire. Etait-ce ainsi qu’elle se voyait ? Absolument pas mais vu son humeur, c’était tout comme. Un carnassier. Un monstre. N’était-ce donc pas le cas ? Elle avait partagé la vie d’un psychopathe, elle l’avait aimé et l’avait protégé et quand le moment était venu, elle regrettait de ne pas l’avoir laissé mourir. Elle regrettait d’avoir été sur son chemin. Oui, elle aurait préféré qu’il meure plutôt que de récolter son indifférence. Invisible et insignifiante, voilà ce qu’elle était pour lui, pour Ebenezer et même pour Lester. Pas même assez importante pour qu’on daigne la mépriser, juste de l’indifférence. Quand enfin les cours commencèrent, Georgie retrouva un semblant de paix, grattant son parchemin assidument, se gardant néanmoins de poser la moindre question malgré certains doutes par ci ou par là et quand sonna la fin de son premier cours, elle se hâta de rejoindra la salle suivante mais la déconvenue fut grande : souffrant, le professeur ne saurait assumer les cours et plutôt que de leur donner de quoi travailler, il leur avait simplement laissé libre ! Oui juste comme ça ! La nouvelle fut accueillie avec grande joie par la plupart des élèves mais pas Georgie qui se sentit comme une funambule sans son filet de sauvetage. « Ca ne va vraiment pas, tu devrais en parler à quelqu’un… » reprit la voix d’Hacker, volant aux côtés de la brune alors qu’elle redescendait les escaliers, errant comme une âme en peine à travers Poudlard, nonobstant les conseils avisés de son Patronus jusqu’à parvenir à la salle des armures. Tiens ? Que venait-elle foutre ici ? Relevant son regard méfiant, il ne lui fallu que quelques secondes avant de repérer l’élève planté devant l’une des armures, visiblement absorbé par sa contemplation. Ce n’était qu’une armure poussiéreuse quoi. Hésitant un instant, elle reprit son chemin, passant derrière lui pour rejoindre l’autre bout de la pièce et si elle s’était promit de l’ignorer, elle s’arrêta pourtant à sa hauteur en arquant un sourcil devant l’étrange spectacle de sa chemise et de la queue du serpent en dépassant. Effet de style ? Etrange. A vrai dire, elle ne connaissait rien du jeune homme devant elle et n’avait pas souvenir lui avoir adressé la parole par le passé mais sans même y réfléchir, elle s’adressa à lui en désignant du doigt la queue dépassant de son dos. « Ton patronus te fait une queue. C’est…bizarre. »
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| | Re: georgie . tu es tout le contraire d'un porte-bonheurpar Invité, Sam 12 Avr - 11:47 ( #) | Une voix retentit derrière lui, le faisant sursauter. Oh, non ! Il aurait dû faire plus attention. S’agissait-il d’un préfet, d’un professeur ? C’était les pires des choses qui, pour le moment, pouvaient arriver à Ophis. Même un centaure fou, cela passerait mieux qu’un membre de l’équipe éducative de Poudlard. Ce dernier ne risquerait pas de lui enlever des points et de ce fait, d’encore l’enfoncer auprès de ses camarades. La Coupe des Maisons, certains prenaient cela très au sérieux. Un peu trop, même. Le châtain, quant à lui, s’en était rapidement désintéressé : cela ne lui apportait, finalement, rien. Il ne dormait pas mieux, ne travaillait pas mieux. Ses draps étaient les mêmes ainsi que ses repas. Ce n’était qu’un stratagème pour inciter les élèves à bien se comporter et, hélas, cela n’avait pas beaucoup d’emprise sur Ophis ! La seule chose qu’il craignait, c’était le moment où il se ferait prendre : il n’aimait pas qu’on lui reproche quoi que ce soit. Après, la perte de points, ce n’était pas aussi effrayant qu’un savon de la part d’un professeur. Surtout si c’était devant d’autres élèves. Mais un centaure fou n’arriverait jamais jusqu’ici dans le château. Et n’aurait pas une voix féminine. Le Serpentard pivota, les yeux ronds de stupeur. En même temps, ses mains s’étaient portées sur son patronus, qui somnolait sur ses épaules. Car non, ce n’était pas ce dernier qui dépassait de sa chemise. C’était son animal de compagnie – mais beaucoup ne savaient lequel des deux était l’un ou l’autre. Ophis les traitait tous deux de la même façon, étant capable de communiquer aussi bien avec Typhon qu’avec Uraeus et personne ne les approchait : on pouvait les regarder, mais pas les toucher. Tout du moins, pas sans l’accord d’Ophis, qui n’offrait cette permission qu’à ceux le connaissant bien et sachant, de ce fait, déjà faire la différence entre son patronus et son animal de compagnie. Et il y avait déjà eu, par le passé, des incidents dont le souvenir tenait les curieux loin des deux animaux : si les deux rampants semblaient calmes, ils avaient quand-même de quoi se défendre. L’un des crocs, l’autre du venin. Il y avait eu toujours plus de peur que de mal, heureusement. Puis, en apercevant qui lui avait adressé la parole, Ophis eut un hoquet. Mademoiselle porte-malheur venait d’apparaître dans son dos. Quelle catastrophe allait lui tomber dessus ? Finalement, un préfet serait de meilleure compagnie. Georgie n’avait pas bonne réputation, bien malgré elle. Ce n’était pas une caïd ou quelqu’un d’indiscipliné, mais les personnes avec qui elle s’était liée l’avaient mêlée à des affaires sombres, puantes et désespérées. C’est toutefois ce que le Gaunt en concluait, d’après ce qu’il avait pu entendre sur la charmante Serdaigle. Qui semblait fatiguée, d’ailleurs. Cela lui donnait le teint pâle et le regard morne, ce qui n’allait pas en sa faveur. Parce que le châtain était couard et avait baigné toute sa jeunesse dans des croyances étranges, il préférait se tenir loin des individus qui semblaient attirer les malheurs et la tristesse. Il recula d’un pas, sourcils froncés et joues rosies par la surprise. « Hein mais qu’est-ce que vous heu… » Racontez ? Voulez ? Il avait oublié ce qu’il désirait dire. Et ce qu’elle lui avait dit, aussi. Ah, oui : elle lui avait dit que son patronus lui faisait une queue. Ce dernier leva son visage reptilien pour regarder le jeune sorcier, qui avait tourné son faciès vers le sien. En quoi il lui faisait une queue ? « Peut-être veut-elle parler d’Uraeus, qui depuis ce matin se balance derrière toi » lui siffla la vipère, en dodelinant légèrement de sa grosse tête. Et en quoi cela était un souci ? Le python avait bien le droit de regarder ce qu’il se passait dans le dos du jeune sorcier. Le Gaunt passa une main dans son dos et trouva la tête d’Uraeus, qui lui mordit gentiment un doigt. Bref, rien ne semblait anormal. Non, il n’avait pas remarqué que le corps du serpent était sous sa chemise et que cela l’avait relevée. C’était la première fois que cela arrivait et de ce fait, Ophis ne pouvait pas l’imaginer. Quel esprit limité ! « C’est quoi le souci ? » Peut-être avait-il mal compris. Ou avait-elle peur qu’il ne s’assoit sur l’animal ? Cela ne risquait pas, Uraeus était bête, mais quand-même pas à ce point. Depuis le temps que les deux âmes évoluaient ensemble, ils avaient appris à vivre en symbiose. Il ne risquait de s’assoir dessus que si Georgie restait dans les parages ! Déjà que le jeune Gaunt se mettait souvent dans la panade, si en plus on lui collait une malédiction dessus, il n’allait pas s’en sortir. Allez, du vent, Georgie ! [Je mettrai en forme plus tard, sur cet ordi je ne peux pas ! ] |
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