18 ans ϟ Offensive magique ϟ Requin/Hyène ϟ Sang pur
Une vieille famille écossaise aux idées veillottes et au sang pur, tel est l’environnement dans lequel Seth a évolué. Son père l’a éduqué à coups d’imperium et il en garde des séquelles qui se répercutent dans l’ensemble de son caractère. Insensible, il ne réagit pas ni aux supplications ni aux larmes. Parce qu’il en entend souvent, inévitablement. Il est de ceux qui aiment bien persécuter les autres et voir leur visage de tordre de grimaces de douleur. On le dit fou, psychopathe, taré. Dans son dos, rarement de face. Il réagit à toutes les provocations, parfois à retardement, n’hésitant pas à se venger de façon démesurée. Pour lui, les autres ne valent rien. Ils ne sont que des pions sur un échiquier où il est le roi, des larbins qui ne sont bons qu’à lui donner du plaisir ou obéir à ses demandes. Il est possible de gagner son respect – à petites doses – mais jamais il ne mettra quelqu’un sur le même pied d’égalité que lui. Les autres , tous sans exceptions, sont forcément inférieurs. Avec sa belle gueule et son charisme, il réussi étonnamment à manipuler bien des gens, faisant céder sans trop de difficulté les filles qu’il désire. Si sa sinistre réputation le précède, certaines bonnes âmes croient encore à tort pouvoir le changer. Ces personnes naïves sont ses préférées : il aime jouer de leur charité, jusqu’à totalement les briser.
Et puis, il y a ses sœurs. Daedra, qui serait sûrement la honte de la famille si leur idiot de frère cracmol n’avait pas usurpé ce rôle très jeune. Une gryffondor. Parfois, il pense qu’elle est une cause perdue, qu’elle ne vaut pas même la peine qu’il s’intéresse à elle… et d’autres fois, il s’amuse à la persécuter, elle aussi, la rabaisser et montrer aux yeux de tous qu'elle ne vaut rien. Mais jamais il ne s'attaque à elle aussi souvent qu'à Skyler, son autre triplette. Cette fille qui lui ressemble mais que son père n’a jamais touchée. L’agneau vierge. Qu’il compte bien tacher de sang, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle l’implore d’arrêter.
a little something from you.
On dit des requins qu’ils sont vicieux, sournois. Dangereux. Prêts à vous croquer à la moindre goutte de sang qui s’échappe de vos veines, à la moindre bévue dans ses eaux territoriales. Cette description ne vous rappelle-t-elle pas quelqu’un? Le patronus de Seth est d’abord apparu sous sa forme vaporeuse. Un immense requin blanc et noir, malin et pervers, qui ne demandait qu’à suivre son maître dans ses machinations cruelles. Pour des raisons évidentes, Spike prend rarement sa forme physique en tant que requin. Lorsqu’il veut mettre nageoire à terre, c’est sous sa seconde forme, celle de la hyène, qu’il le fait. Il a la mauvaise tendance de briser la convention et de s’attaquer au patronus des autres, lorsque le serpentard lui ordonne. Un geste qui horripile tous les autres mais qui arrache un sourire sadique et satisfait au garçon, lorsqu’il voit maître et patronus se tordre mutuellement de douleur. N’est-ce pas une façon charmante de s’attaquer à quelqu’un? Pour Seth, l’apparition de ces patronus de chair est une chose fabuleuse. Un moyen différent et unique de torturer ceux qui ne veulent pas se soumettre…
This one moment when you know you're not a sad story.
Ses coups contre la porte sonnaient comme une musique douce à ses oreilles. Il s’en délectait, fermait les yeux pour mieux les savourer, heureux bourreau fier d’avoir su couper correctement la tête de sa victime. Qu’elle frappe, qu’elle crie, qu’elle le supplie! C’était ce qu’il désirait et son rire sadique empli l’air pour se répercuter contre les murs, en écho avec le tambourinement inutile. Il avait enfermé Skyler quelques secondes auparavant, d’une simple poussée et d’un coup de poignet. Semblable à lui, peut-être. Mais il demeurait le plus fort, même du haut de ses cinq ans. Son regard noir se posa sur son autre triplette, insignifiante. Sans doute s’empresserait-elle de libérer sa sœur, lorsqu’il aurait quitté le couloir. Ça n’avait pas d’importance. Tout ce qui comptait dans l’immédiat, c’était cette sensation de puissance, ce sentiment malsain de contrôle alors qu’il savait Skyler à la merci de sa haine, là, dans cette chambre.
Il ne faisait que rétablir la justice dans ce misérable château. Si Sky lui ressemblait autant que ce que les autres prétendaient, elle aussi aurait dû subir ce traitement infernal que lui infligeait leur géniteur. Sauf que ce n’était pas le cas. Pourquoi? Parce qu’elle était une fille? C’était une raison pitoyable et il comptait bien dresser la jolie blonde, de la même façon que lui-même se faisait éduquer contre son gré. Elle aussi allait sentir la douleur et la terreur. Il y veillerait. Ses yeux se fermèrent et il se concentra, indifférent au cri de Daedra. Pauvre gamine inutile. Seulement bonne à gémir, à ternir le nom de la famille. Elle n’apporterait rien de bon aux Mills, il le sentait déjà. Le mieux aurait été de brûler son berceau à la naissance.
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Ses poignets l’élançaient encore furieusement. La veille, son père l’avait forcé à récurer tous les chaudrons de la maison avec une brosse à dents. Il avait refusé, tenace, mais avait été rapidement obligé. Le simple fait d’avoir dû se plier encore lui donnait des envies de meurtre et il resserra sa prise contre la crinière rousse qu’il tenait entre ses doigts, tirant brusquement vers l’arrière les crins de bronze. La propriétaire de cette chevelure rouillée poussa un hurlement de douleur et un sourire satisfait s’étira sur ses lèvres alors qu’il relâchait sa prise. La fillette se recroquevilla aussitôt sur elle-même, serrant dans ses bras frêles un ourson en tissu, les joues baignées de larmes. Loin de l’attendrir, les gouttelettes salées ne firent qu’accentuer le désir de Seth de faire du mal à cette souillon. Il l’avait trouvée dans un village voisin, alors qu’il allait faire des courses. Une pitoyable moldue qui riait, s’amusait avec ses amies, le narguant de ses tresses orangées. Une moins que rien, parfaite pour se défouler et oublier ce qu’il avait lui-même subi quelques heures auparavant. Prétextant une envie de jouer, il avait réussi à convaincre cette pourriture de le suivre jusqu’au parc désert. Et maintenant, elle payait durement le prix de sa candeur.
« Comment te nommes-tu? » murmura-t-il d’un ton doucereux, se penchant vers elle. Il posa ses doigts contre son menton, l’obligeant à le regarder. Il nota aussitôt ses multiples taches de rousseur, son nez plissé et ses lèvres énormes. Les moldus étaient définitivement hideux. À quand l’extermination ?
« Sa…Sarah. Je veux rentrer chez moi. S’il-vous-plaît. »
Son rire perça le silence et la gamine ramena ses genoux contre elle, de plus en plus terrifiée. Le sourire du garçon s’accentua : il aimait qu’on le craigne, qu’on le respecte.
« Rentrer chez toi? Tu ne t’amuses pas avec moi? »
Sarah. Quel prénom affreux, indigne d’un pays aussi beau que l’Écosse. Les tremblements de l’enfant augmentaient, attisant ses désirs de domination. Elle ne répondit pas, reniflant bruyamment. Il déposa ses sombres pupilles sur la peluche qu’elle tenait dans ses mains et doucement, écarta les doigts de la rousse pour s’emparer de l’objet. Un ourson. Un vulgaire ourson. Pitoyable.
« Dis-moi, Sarah…Tu y tiens beaucoup, à ce toutou? »
La moldue hocha la tête timidement, l’implorant du regard. Il ne pu s’empêcher de la trouver stupide ; elle aurait dû mentir, plutôt que de dire la vérité. N’avait-elle jamais appris les règles élémentaires de la prudence? Tant pis pour elle. Sous ses yeux horrifiés, Seth sortit un canif de sa poche. Il l’approcha des yeux du jouet, décapant les deux billes de plastique sous les cris paniqués de l’enfant. Un sourire mauvais éclaira son visage alors que l’arme tranchante poursuivait sa course dans l’abdomen velu de l’ourson. Des rembourrures jaillirent des tissus , se déposant en douceur sur le sable. Il lança la peluche mutilée vers sa propriétaire qui l'attrapa avec dégoût, prise de sanglots. Seth poussa un soupir exaspéré, jouant avec la lame de son canif. Les moldus étaient si faibles…
La plus grande peur de Dae était de le voir tuer leur jumelle. Il avait souri d’un air intéressé, nullement troublé lorsque l’épouvantar avait représenté cette scène atroce et délectable, dans la salle de cours. Un scénario qu’il avait déjà envisagé de différentes manières quand la violence dans ses gestes lui semblait minime et que la haine le submergeait, brouillant son esprit pour ne laisser que des ténèbres. Sky, l’enfant préféré de son père alors que lui avait tout fait, tout vécu. Une poupée sans taches qui lui semblait encore immaculée, malgré les années passées à essayer de la ternir. Parfois, il se la représentait à ses pieds, la nuque brisée. Morte, à sa merci. Et dans ce rêve, Dae criait. Encore. Cette traître n’était bonne qu’à crier, misérable banshee incapable de quoi que ce soit.
C’était pour la tourmenter qu’il s’était installé dans la grande salle ce jour-là, faussement plongé dans la lecture d’un journal. Du coin de l’œil, il guettait son arrivée. Le scénario parfait, il avait passé une grande partie de la nuit à le concocter, ne laissant aucun détail au hasard. Il voulait la voir trembler, fuir. Il voulait la faire souffrir. Lorsqu’il aperçut la crinière familière de la triplette, un rictus mauvais étira ses lèvres et il attendit qu’elle s’asseye pour passer à l’action. Pas question qu’elle tombe, perdre conscience et rate ainsi le petit spectacle qu’il lui avait si soigneusement préparé. Il prit une gorgée de café dans sa tasse avant d’appuyer son coude contre la table. Ses yeux étaient toujours posés sur la gazette mais il ne lisait pas les lignes, le front plissé. Concentré.
Il commença en douceur. Se canalisant sur l’esprit de sa sœur, il y projeta des souvenirs réels. Lui, en train de rire alors que Sky tapait contre la porte. Ses mains ensanglantées, tandis qu’il empaillait un chat. Des exploits dont il était fier. Et les images changèrent : il se concentra davantage, sans remarquer que ses mains tremblaient contre sa tasse. La scène se déroulait presque au ralenti. Debout, appuyé contre une chaise, l’homme pointait sa baguette vers Daedra. Sous son contrôle, la triplette se dirigea vers une Sky étendue sur le sol, tremblante. Domination. C’était ce qu’il préférait. Les savoir sous sa coupe et sa main, livrées à son bon vouloir. Ce n’était que des illusions mais elles avaient un côté jouissif, tandis qu’il les projetait avec force dans la tête vide de la gryffondor. La suite était savoureuse. La blonde – sous l’ordre de son frère – s’était emparée d’une dague posée sur la table. Elle passait la fine lame sur la peau de sa jumelle, y laissant de minces entailles rougeâtres. Cette fois, c’était Sky qui criait, l’implorait. Seth ferma les yeux, savourant cet instant. Les rêves avaient du bon…Qu’aurait-il donné pour entendre réellement ces mêmes suppliques, à l’instant! Peut-être irait-il faire un petit tour dans leur salle commune, à la recherche de sa sœur, lorsqu’il en aurait terminé avec celle-ci…Parce que ce n’était qu’un début. Il comptait bien pousser l’horreur mentale à son maximum, jusqu’à son apothéose sanguinolente dont Daedra serait la triste héroïne.
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Il aurait préféré pouvoir le tuer plutôt que de devoir se contenter de cette banale humiliation. Plus tard, peut-être que…Comment les autres pouvaient-ils supporter d’être en compagnie de pareilles abominations? À Poudlard, elles semblaient abonder dans tous les sens depuis quelques années. Dégueulasse. Il abaissa sa baguette, fixant avec dédain celui qu’il venait de stupéfixier dans son plus simple pareil. Castiel. Un minable sang-pur qui souillait son statut et trahissait ses pairs, en avouant haut et fort ses déviations.
Le convaincre de se déshabiller avait été presque trop simple. Quelques bouteilles en trop et des insinuations avaient suffi. Lorsqu’il avait vu la flamme du désir s’allumer dans les yeux du plus jeune, Seth avait dû se faire violence pour ne pas lui tordre immédiatement le cou. Il l’avait fait monter dans son dortoir, lui avait demandé d’enlever ses vêtements. L’autre était peut-être trop éméché pour comprendre que quelque chose clochait ou il était tout simplement débile, mais il avait accepté. Et maintenant, il était là, figé dans une pose grotesque au pied du lit.
Le serpentard joua d’un air distrait avec son canif, le faisant passer d’une main à l’autre. Il s’était promis d’être sage, de ne pas exagérer…Le temps n’était pas venu de se faire renvoyer de Poudlard. Mais rien ne l’empêchait d’effrayer cette vermine, non? Il s’accroupit devant lui, pris d’une soudaine envie de gerber. Si seulement tous ces types pouvaient être éliminés en même temps que les nés-moldu!
« C’est agréable, de baiser des hommes? » demanda-t-il à voix base, un sourire carnassier aux lèvres. Il fît passer le tranchant métallique sur le torse du serpentard, prenant soin de ne pas appuyer trop fort. Il ne voulait pas le blesser et lui donner une raison de se plaindre comme la mauviette qu’il était. Il désirait simplement lui flanquer la trouille, le faire pisser dans son froc et lui faire payer cette dérivation qui salissait sa pure lignée.
« Tu pourrais te mettre aux animaux, aussi. C’est la même entrée, non? » rajouta-t-il, écœuré, avant de déposer la lame à la base de son cou.
« J’devrais te tuer. Mais j’peux pas…pas encore. »
Un jour, peut-être; Il éclata d’un rire sardonique, pliant le canif avant de le glisser dans son poche. Il se redressa, pointant de nouveau sa baguette vers Castiel. Le sort qu’il murmura lui permettait de tracer des lettres dans un encre noirâtre et il se concentra pour inscrire soigneusement le mot ‘’tarlouze’’ sur la poitrine dénudé du monstre. Avec un peu de chance, celui qui le trouverait ne serait pas seul. Et connaissant les serpents, cette histoire pouvait rapidement faire le tour du château. Il se recula d’un pas, admirant son œuvre avant d’hocher la tête, satisfait. Pour un début, c’était plutôt pas mal.
De la lumières, des rires et des danses. Setheleh faisait tournoyer sa partenaire dans ses bras, reluquant avec indécence la courbe magnifique de sa poitrine, soulignée par un décolleté plongeant. Elle surprit son regard sans se méprendre sur ses intentions, papillonnant des cils d’un air provocateur. Un sourire mutin étira les lèvres de la vipère et il glissa un bras possessif autour de la jeune femme, l’entraînant en-dehors de la piste de danse. Il adorait les bals, à Poudlard. L’occasion rêvée pour passer du bon temps sans trop se casser la tête. Il poussa la porte de la grande salle pour se retrouver dans le couloir, plaquant la catin contre le mur. Parce que c’était ce qu’elle était. Sang pur ou pas – d’ailleurs, cette fille n’était-elle pas une sang mêlée? – celle qui dupait l’ennui avec lui ce soir ne valait rien. Elle était un jouet, sa possession. Sa poupée d’un soir.
Ses lèvres cherchèrent celle de la pucelle avec violence et il plaqua ses hanches contre les-siennes, indifférent à son cri de protestation. N’étais-ce pas elle qui l’avait aguiché, là-bas, sur la piste?
« Seth… Pas maintenant. Tout le monde pourrait nous voir. » lâcha-t-elle d’une voix étouffée, tentant de se dégager. Il maintint son emprise, fixant son visage d’un regard dur qui n’avait plus rien de bienveillant.
« Et alors? Ne me dis pas que t’es une de ces frigides effarouchées…»
Elles abondaient dans ce château poussiéreux. Il se faisait un devoir de les décoincer, les unes après les autres. Sa partenaire se mordit les lèvres, apparemment soucieuse, avant de fixer ses prunelles sur un point derrière lui. Il se détourna, haussant les sourcils en appercevant la jolie blonde qui se dirigeait vers la grande salle. Belle, énormément. Fascinante.
« C’est qui? » demanda-t-il au bout d’un moment, abaissant ses bras le long de son corps.
« Lydwinn. Mais c’est une née moldue. »
Il éclata d’un rire bref, ses pupilles étincelant dans l’obscurité. Amusé, il posa sa main contre la joue de l’aguicheuse.
« Serais-tu jalouse? »
Pour une fille qui décidait de se la jouer prude au dernier instant, c’était assez divertissant. De toute façon, Seth n’avait aucun problème avec le fait de coucher avec des gens au sang impur. Les rois se tapaient bien des esclaves et des prostitués, qu’est-ce qui l’empêcherait de baiser cette Lyd? Un sourire mauvais s’étira sur ses lèvres à cette pensée. Cette soirée avait eu du bon, finalement.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Cappuccino et bientôt 20. *-* ϟ Où as-tu trouvé le forum? Tuuuuuut. ϟ Personnage: PV ϟ As-tu un autre compte sur BP? Owee. Un petit bleu. ϟ Présence: 5/7 ϟ Une remarque? Muaha. :HP:
Dernière édition par Setheleh D. Mills le Mer 6 Mar - 21:17, édité 23 fois
je te veux pas dans mon lit moi... je veux juste profiter de ton corps jusqu'à ce que ce soit outrageant (a) /SBAFF Bienvenue ici et bonne chance pour ta fiche