BELLUM PATRONUM


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Empire of our own. ▬Greer
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par Invité, Ven 11 Sep - 12:29 (#)
Eithe Greer Isobel
Cavendish
ft. Alicia Vikander
née-moldue
23 ans
Célibataire
Bisexuelle
12ème année en Justice Magique & barmaid à temps partiel à la Tête du Sanglier
Panthère noire & mante religieuse
Neutre
crédit images
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À propos
Nom: Cavendish Ils ne brillent pas vraiment que ce soit dans le monde des moldus ou le monde des sorciers. Pour ainsi dire inexistant, c'est une pauvre famille écossaise qui ne paie pas mine si on regarde bien. Pauvres et catholiques, simples et pourtant aimants. Tragédie pour la jeune femme qu’est Greer qui aurait sans doute souhaité naître dans une autre famille, dans un autre monde avec un nom qui a du sens. Défi aussi pour elle qui tente de se faire un nom dans ce monde qu’est son monde d’adoption. Prénom: Catholiques, c’est évidemment un premier prénom qui est porteur de sens dans la religion : Eithe. Eithe était le prénom d’une femme sainte au 5ème siècle et condisciple de Saint Patrick. Ce prénom ? Elle ne l’aime pas. Il lui rappelle trop ses racines et elle a décidé de se faire baptiser à Poudlard de son deuxième prénom Greer. Prénom mixte dérivé de Gregor qui était en réalité le grand-père de Greer. Arrive ensuite le dernier prénom : Isobel. Il s’agit là du prénom de sa mère. Rien de plus, rien de moins. Âge et Date de Naissance: C’est un fameux 1er septembre qu’est née Greer sur les côtes écossaises dans cette petite maison qui ne paie pas de mine. Ce jour-là, les cris du bébé étaient presque couverts par la tempête qui s’abattait sur les falaises. Elle est donc âgée aujourd'hui de 23 rentrées scolaires dont l'avant dernière fut particulièrement éprouvante. Greer a aussi la particularité de ne jamais fêter son anniversaire, peu de gens sont donc au courant du jour de sa naisssssance. Nature du sang: C’est un sang tout ce qu’il y a de plus impur qui coule dans les veines de la petite Greer. Elle est née de deux parents moldus, sans prétentions et sans grande richesse. Elle est donc une née-moldue ou aussi nommée Sang-de-Bourbe Elle a d'ailleurs entendu quantité de fois cette insulte. Insulte qui ne lui fait ni chaud ni froid parce qu'elle sait qu'elle vaut mieux que la plupart des sorciers. Et elle le prouvera. Situation familiale: La famille Cavendish n’est pas spécialement une famille très étendue. Ecossais depuis toujours, ils ont toujours été modestes, n’ayant même pour ainsi dire rien du tout. Ainsi, Greer n’a pas de cousins et cousines et est aussi fille unique. Ses parents, deux moldus, vivent de revenus modeste. La mère de Greer, Isobel est institutrice dans la petite école du village où les Cavendish vivent. Neil, père de Greer est un simple commerçant. Famille foncièrement catholique, ils n’ont cependant jamais souhaité avoir d’autres enfants que Greer. Quant aux relations entre Greer et ses parents ? Son père ne lui parle plus depuis qu'ils ont découvert qu'elle était sorcière. Si à l'âge de onze ans, Greer était touchée par son père, aujourd'hui elle n'éprouve plus que froideur pour lui. Qaunt à sa mère c'est une relation cordiale bien que légèrement éloignée que les deux femmes entretiennent.Patronus: C’est sous le prénom de Shadow que répond le patronus de Greer. Panthère noire majestueuse au pas élégant, c’est une langue acérée, vicieuse et méchante que supporte la brune depuis maintenant plus de deux ans. Et il faut l’avouer : leur entente n’a jamais été au beau fixe, et si Greer a été quelque peu soulagée de voir celle-ci disparaitre lors de la peste c’est avec un certain agacement que celle-ci n’a pas disparu. Pire encore, la deuxième forme s’est révélée : une mante religieuse apparait occasionnellement quand l’humeur de Shadow s’y prête.  Miroir du Rised: Si elle devait se retrouver devant ce fameux miroir ce ne serait pas sa vision d’elle qui a réussi, riche et heureuse. Ce serait une vision d’elle-même se mettant à faire de la danse classique dans des chaussons de danse tout neuf. Parce que souhait le plus cher sans doute qu’elle a est de pouvoir retrouver une mobilité complète de sa jambe et peut-être se remettre à danser pour une dernière fois.  Epouvantard: Si elle devait se retrouver devant se retrouver devant son épouvantard ce serait une vision d’elle-même sans visage. Cette vision n’en est pas moins abstraite et représente en réalité la peur de Greer de ne pas exister, d’être au final, insignifiante aux yeux du monde entier. Composition de la baguette magique: La baguette de Greer est composée d’un ventricule de dragon et est fait avec du bois de cerisier. Baguette d’une taille d’une quinzaine de centimètres, celle-ci est considérée comme mortelle et dangereuse avec ce composant. Digne de sa propriétaire, cette baguette est faite pour les gens comme elle : qui sont maîtres d’eux-mêmes et qui possèdent une force mentale certaine. Quelque peu rigide, cette baguette n’est pas spécialement grand et mesure 20 cm.  Etudes Suivies: Greer aurait pu faire de la politique si elle l’avait souhaité. Après tout, elle a l’éttoffe, elle a le charisme, et les épaules pour. Sauf qu’elle a préféré se diriger vers le cursus de Justice Magique. Etant maintenant en douzième année, Greer suit les courts optionnels de Droit Moldu, Psychomagie et Legilimencie. Elle espère depuis un certain temps pouvoir faire des stages au Ministère mais c'est sans compter sa certaine pauvreté qu'elle doit ronger son frein. Pour finalement se faire un peu d'argent pendant ces cours, c'est en tant que barmaïd à la Tête du Sanglier qu'elle se fait aussi connaitre. Animal de compagnie: Aucun. Parce qu'elle n'a jamais eu envie de s'occuper d'un animal de compagnie et parce que sans doute elle n'a aucune compassion pour les animaux en général, Greer ne possède pas d'animal de compagnie et se contente d'utiliser les chouettes de l'école pour envoyer son courrier.
Caractère
Elle pose un regard sur le monde qui l’entoure sans pour autant en saisir la teneur. Elle observe, tente de comprendre et abandonne. C’est une perte de temps. Elle a mieux à faire. Pourtant, elle sait qu’elle manque quelque chose. Mais elle s’en fiche, parce que ça ne compte pas, parce qu’il y a tellement mieux à faire que s’attarder sur ça. Parce qu’elle a un monde à conquérir, parce qu’elle a un prénom à forger. Elle n’a pourtant pas toujours été comme ça. Elle n’a pas toujours été si froide, si réservée, si… elle-même ? Il fut une époque où elle était innocence. Il fut une époque où elle rêvait de devenir danseuse étoile. La danse. Sa passion. Sa vie. Tout son monde. Et puis le rêve s’est brisée par sa folie, parce qu’elle voulait faire la grande, parce qu’elle n’avait que sept ans et se pensait, comme tous les enfants de son âge, invincible. Sauf qu’elle ne l’était pas. Sauf que la réalité l’a rattrapé. Ses parents ne pouvaient rien faire, trop pauvres, trop modestes, trop eux-mêmes. Elle a renoncé à ce rêve-là à l’instant même où elle a entendu le verdict. Alors elle a commencé à se renfermer, petite fille campagnarde qu’elle était. Elle a commencé à ne plus sourire. Et puis cette lettre est arrivée. Cette lettre qu’elle ne comprenait pas. C’était une blague n’est-ce pas ? Oui sûrement. La magie ça n’existait pas, ça n’était que des balivernes. Ca n’était que… Le début du commencent pour elle. Et puis cet homme est arrivé et leur a expliqué et elle a compris. Du haut de ses onze ans, il y avait une chance pour Greer Cavendish de se démarquer. Une chance pour sortir de sa misère, pour sortir de cet environnement qui la tuait, qui l’étouffait. Elle a alors abandonné tout ce en quoi elle croyait à l’instant même où elle a passé la porte de chez elle. Alors tous les choix qui la mènent à qui elle est aujourd’hui, ce qu’elle était et ce qu’elle deviendra plus tard, tous ces choix sont guidés par cette même envie de vaincre. Parce que Greer c’est une battante. Parce que Greer c’est la fille qui se bat pour atteindre ses objectifs. Pour autant pas d’un courage certain, elle est du genre à être dans l’ombre, à diriger les opérations et laisser faire les plus courageux, les plus fous. Parce que tout ce qui n’est pas comme elle lui semble fou. Parce que les gens qui ne réfléchissent pas avant d’agir, qui se montrent un peu trop hautains, qui sont des lions purs et durs, elle les considère comme fous. Elle essaie de les comprendre, du mieux qu’elle peut. Sauf qu’elle ne sait pas ce que c’est de se laisser porter par ses émotions. Tout est une question de contrôle. Et elle, elle contrôle tout. Elle contrôle chaque partie de son corps, chaque action et chaque pensée. Elle réfléchit à tout. Elle réfléchit toujours à la solution qui l’arrangera le plus, qui sera le plus profitable pour elle, et tant pis si les autres doivent en payer les prix. Après tout, ils ne sont qu’un tremplin là où elle veut aller. Ambitieuse. Définitivement. Ambition maladive. Ambition qui, peut-être, la détruira. Mais elle s’en fiche parce qu’elle est insatiable. Parce qu’elle est capable de tout, du meilleur, comme du pire. Parce qu’elle n’a pas peur de perdre ses amis. Parce qu’elle est opportuniste et saura toujours saisir sa chance même-si elle doit faire des sacrifices. Elle serait même prête à les sacrifier. Trop froide, pas compatissante pour un sous. La douleur des autres ne l’atteint pas. Trop méthodique, trop détachée. Et tout s’explique par ce petit détail qui démontre son intelligence. Ce petit détail qui la rend unique. Mémoire eidétique, mémoire absolue ou encore mémoire photographique. Elle retient tout ce qu’elle lit, ce qu’elle voit ou ce qu’elle entend. Tout est parfaitement ancré dans sa mémoire. Alors elle a appris à faire le tri. Alors elle a appris à être froide. Elle n’étale pas sa science, se montre même discrète mais observe de loin. Comme si elle chassait. Elle enregistre tout ce qu’elle peut sur vous, sur vos goûts, et puis, lorsqu’elle se sent prête, elle attaque. Pas facile à approcher et pourtant lorsqu’elle a décidé de vous parler, elle le fait mais avec toujours un but. Toujours pour son camp à elle. Parce qu’elle se fiche bien de savoir qu’elle est elle-même la cible de ces attaques récentes. Elle n’a pas peur. Elle est trop raisonnable pour avoir peur. Trop confiante aussi. Parce que toutes ses actions, tout est fait pour qu’elle arrive au final à s’en sortir. Son choix de carrière n’est d’ailleurs pas un hasard. Si Greer n’a pas choisi la politique c’est parce qu’elle préfère l’ombre, parce qu’elle est aussi trop intelligente pour se laisser berner par les projecteurs. Parce qu’elle sait qu’elle sera une cible de choix si jamais le gouvernement venait à se renverser, si les Mangemorts montaient au pouvoir. Alors elle se cache derrière cette envie de devenir avocate de la Défense parce qu’elle sait que pour la plupart des cas jugés qu’elle souhaite traiter, ce sont eux, ses potentiels bourreaux, ses potentiels tortionnaires, qui seront jugés. Et si elle peut les libérer, elle sait qu’ils auront une dette envers elle et qu’elle assure aussi sa place future. Aussi haïssable que cela puisse paraitre. Elle n’a pas peur de faire libérer des criminels. Elle n’a pas peur non plus de se bafouer dans ce qu’elle veut faire. Capable de meilleur comme du pire. C’est même presque un jeu de se faire l’avocat du diable. Alors pour assurer son futur, malgré le fait qu’elle possède une facilité déconcertante, elle se retrouve à travailler jour et nuit, jusqu’à épuisement. Jusqu’à ce qu’il n’y est plus qu’une quantité d’information. Et fatalement, elle en a de la culture. Elle se force à apprendre des choses qui ne l’intéressent pas parce qu’elle sait que ça lui sera utile pour vous parler, pour un plan future. Patiente, acharnée, bourreau du travail et tenace. Elle ne lâche rien, serait même capable d’attendre une dizaine d’années avant de trouver la bonne occasion pour se venger. Parce qu’il lui est totalement inconcevable de pardonner. Parce qu’elle n’accorde que trop peu sa confiance dans ce monde qui pourrait la manger à tout instant. Parce que le monde lui semble être un monde dangereux, un monde où on doit toujours se battre pour avoir le meilleur morceau de pain.
Sauf que Greer ça n’est pas seulement cette ambition et cette intelligence. Trop de choses se sont passées. Accident de train, peste… Et elle se rend compte que peut-être, elle rate deux ou trois choses. Qu’elle a envie aussi d’aimer, de ressentir quelque chose. Et peut-être, de ne pas être toute seule. Elle n’a pas peur de la solitude pourtant. Elle s’y est faite. Depuis qu’elle a compris qu’elle était sujette aux histoires d’amour impossible. L’amour. Cette plaie qui lui tombe dessus au détour d’un regard, d’un baiser. Elle est du genre à aimer entièrement, à se donner corps et âme mais lorsqu’une opportunité passe à sa portée… elle ne peut pas s’empêcher de foncer, quitte à blesser l’autre, quitte à se blesser elle-même tout en se disant qu’elle finira par s’en remettre. Parce que c’est toujours le cas après tout. Ou parce qu’elle ne veut pas l’admettre mais elle a déjà trouvé son âme sœur et qu’il lui est définitivement impossible de rester avec lui. Elle a aimé deux fois dans sa vie. Deux fois où elle a été totalement déçue alors… Alors elle a décidé que ça ne serait sans doute plus le cas, qu’elle continuerait sa route, seule ou accompagnée qu’elle différence vu qu’elle fera toujours passer ses intérêts avant les autres ? Egoïste et déloyale, et pourtant avec ces quelques exceptions, elle est protectrice et loyale. Ils ne se comptent que sur les doigts de la main, mais elle est prête au meilleur comme au pire. Elle est prête à les perdre pour les protéger. Elle est prête à les décevoir pour qu’ils soient plus heureux. Elle a donc décidé de ne pas tomber amoureuse, juste de profiter. Juste de vivre, un peu, beaucoup, passionnément, ou pas du tout. Elle mène une double vie. Vous connaitrez la Greer ambitieuse, celle qui est toujours ponctuelle et exècre le retard, celle qui s’acharne sur ses devoirs, sur son cercle de relation, qui en veut encore et toujours plus. Et puis, les week-ends, vous connaîtrez aussi la Greer plus légère, plus séductrice, plus séduisante, encore plus charismatique. Celle qui fait vos coktails au bar des Trois Balais. Celle qui vous bourre sans ménagement et qui obtient aussi, les informations qu’elle recherche, qui l’intéresse. Parce que là non plus ça n’est pas un hasard si elle a décidé de prendre ce boulot. Il est vrai sans doute qu’elle ne roule pas sur l’or et que ce job n’est que pour pouvoir s’assurer d’acheter un appartement à Londres et de commencer sa vie comme il se doit. Mais elle aurait pu choisir n’importe quoi d’autres. Sauf qu’il est tellement plus aisé d’être la fille chaleureuse qui vous accueil en vous demandant ce que vous voulez boire, et il est aussi beaucoup plus facile de se confier lorsque l’on ne sait plus à combien de verre on en est. Alors même-si sans doute, elle ne se plait pas dans ce rôle, elle doit avouer qu’elle y a trouvé un avantage certain et qu’elle a aussi rencontré une partie d’elle-même qu’elle cherchait. Une partie plus séduisante, une partie qui a envie de faire n’importe quoi. Alors c’est sous les effets de l’alcool, c’est lors des fêtes, c’est le soir après le boulot qu’elle décide de se laisser aller et qu’elle se découvre belle, drôle, sexy. Et elle finit dans le lit de l’un ou de l’autre, se réveille le matin et s’enfuit pour retourner à sa vie future, pour forger son avenir. Le jour, elle contrôle. La nuit, elle échappe à tout contrôle.
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Patronus
Shadow, la grande. Shadow et son regard brillant, sauvage. Elle ne pouvait pas mieux convenir à Greer. Féline, agressive, magnifique. Elle représente à la perfection ce qu’est Greer. Son animalité, son agressivité, et sans doute le fait que vous êtes un peu sa proie, qu’elle vous tournera autour, patiemment, vous observera et puis partira en chasse jusqu’à ce qu’elle vous attrape et vous mange, pour ne rien laisser et passer à la proie suivante. Shadow, c’est la langue de vipère, c’est la partie dîte « raisonnable » de Greer, celle qui s’insurge lorsque Greer décide de faire n’importe quoi, celle qui la remet dans le droit chemin, brusque, peu subtile. Celle qui la déprécie aussi parce qu’elle pense que c’est comme ça qu’on relève les gens. Alors elle enfonce le couteau dans la plaie et Greer réagit ou ne réagit pas. Indifférente la plupart du temps, il lui arrive cependant de s’énerver sur cette entité qui n’est autre qu’elle-même. L’entente n’a jamais été réellement cordiale, Shadow venant toujours marquer les fautes de Greer et les lui balancer en plein visage, à la rabaisser constamment, pour mieux la faire grandir. Si Greer comprend son point de vue, elle n’en déteste pas moins ce morceau d’âme qui ne lui rappelle que trop bien qu’elle est incapable d’avoir réellement ce qu’elle souhaite. Shadow pourrait courir si elle le souhaitait, Shadow représente même, de par sa forme ce que Greer n’a plus : cette liberté de mouvement, cette jambe valide pour danser et courir. Alors oui, elle la déteste de tout son cœur et de tout son âme et lors de la peste a même souhaité sa mort… Tout en sachant qu’elle est un mal nécessaire et qu’elle lui est en fin de compte, indispensable. Avant la peste, Shadow ne possédait qu’une forme. Puis, elle a disparu pour réapparaitre avec cette seconde forme. Mante religieuse, clin d’œil à sans doute ce qu’elle deviendra par la suite. Clin d’œil à ce qu’au fond, elle est.
Pseudo et âge: Guimauve et 20 ans gérardrpz Où as-tu trouvé le forum ? Ah ah ah  mdr  Personnage: Inventée Twisted As-tu un autre compte sur BP ? Un double quoi ? Hum (Charlie, Bonnie et Lenore) Présence: Aussi souvent que je peux gérardrpz Une remarque ? ELLE EST PAS BLONDE CELLE LA wuuuuut  


Dernière édition par E. Greer Cavendish le Mer 23 Sep - 21:57, édité 15 fois
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
par Invité, Ven 11 Sep - 12:30 (#)
Histoire
In the room where you sleep
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Greer 7 ans. ✻✻✻ Elle se souvenait de l’odeur du sel, du vent qui caressait ses cheveux couleur chocolat, sa robe blanche qui lui donnait un air d’ange. Elle se souvenait des prairies vertes, de la cloche de l’église qui sonne alors qu’on lui jette des fleurs, alors que ses parents sourient et sont heureux. Elle se souvient d’Ezra bien habillé pour l’occasion. Elle se rappelle de son tout premier sacrement. Sa communion c’était fait aussi aisément et naturellement que possible. Elle se rappelait de sa petite maison près de la côte écossaise, ses murs à la peinture qui s’écaillaient, ce joyeux bordel, ces affaires d’occasions, souvent ramassées et récupérées. Elle se rappelait de sa chambre aux couleurs pastel, de la vue qu’elle avait de la fenêtre de sa chambre. Sa petite main d’enfant vint se poser en porte à faux que celle d’un autre enfant et elle lui murmure quelque chose à l’oreille. Elle voit qu’il tourne la tête vers elle et elle se met à rire doucement avant de regarder autour d’elle. Les parents discutent entre eux et elle prend la main d’Ezra Blackbird et elle le tire doucement. Ils s’échappent du salon, la porte d’entrée s’ouvre et se referme doucement. Et elle court. Son petite rire s’élève dans les airs et elle finit par arriver sur la plage avec lui. S’arrêtant alors, à bord de souffle, la petite fille prend de nouveau la main de son meilleur ami et pointa son doigt sur le haut de la falaise d’où l’on pouvait voir la petite maison aux volets bleus. « La dernière fois, je suis montée jusqu’à la moitié ! » « C’est pas vrai ! » « Et si ! Et même que c’était super facile. » « Je te crois pas. » Elle se tourne vers lui, les sourcils froncés, la mine boudeuse et l’observe. En effet, il ne le croyait pas mais pourtant Eithe était parfaitement sérieuse. Elle savait que c’était quelque chose qui rendait fous ses parents mais elle ne pouvait pas résister à la tentation. Elle avait envie de grimper encore et encore pour atteindre le sommet. Etait-ce un écho à ce qu’elle allait devenir ? Etait-ce les prémices d’un avenir encore lointain ? Du haut de ses sept ans, Eithe ne pouvait bien sûr par le deviner. Si on lui reposait la question à l’heure d’aujourd’hui, elle aurait sans doute émis cette hypothèse. « Je te montre si tu veux. » Il la regarde alors et elle voit la lueur de défi dans son regard. « D’accord. Mais je grimpe avec toi alors. » Un sourire se dessine sur ses petites lèvres à elle et elle se met à courir jusqu’au pied de la falaise. Retirant ses chaussures, elle vint alors saisir le premier morceau de roche de sa petite main. Elle vit du coin de l’œil qu’il faisait de même et la course commença. Elle grimpait donc, de ses petits bras, de ses petites jambes. Elle sentait l’effort partout sur elle. Elle sentait la terre mère l’appeler alors à cause de la gravité qui faisait son effort sur elle. Elle sentait sa respiration se faire plus courte, ses gestes plus précis. Et elle grimpait encore et encore. Après un certain temps, elle le dépassa alors et s’envola. Il ne pouvait plus la rattraper parce qu’elle était plus forte, plus légère et qu’elle avait l’habitude. Un sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres. « Eithe ! Va pas trop haut quand même ! » Elle rit doucement et continue à monter. Trop sûre d’elle. Invincible. Elle avait fait ça des centaines de fois, pourquoi échouerait-elle aujourd’hui ? Il ne devait pas avoir peur, elle arriverait en haut sans la moindre hésitation. Elle sent ses cheveux s’envoler légèrement alors qu’elle prend de la hauteur et elle s’arrête un instant. Regardant alors légèrement en bas, elle vit qu’Ezra était redescendu et la regardait. Reprenant alors son souffle, elle jugea que c’était bon et qu’il la croirait maintenant et elle amorça la descente. Et puis soudainement, son pied glisse. Se retenant fermement à la pierre, elle pousse un léger cri et sent son cœur battre à tout rompre alors qu’Ezra crie son nom, ayant soudainement lui aussi peur. Se sentant tremblante, la petite reprend alors son appuie sur la falaise et après un certain temps, elle amorce un geste pour descendre de nouveau. Son pied glisse. Sa main ne s’accroche pas assez fermement à la roche. Elle tombe. Et c’est le trou noir.

Une odeur lui saisit le nez. Une odeur de désinfectant. Une odeur de propre. Elle bouge dans le lit aux draps blanc et elle ouvre les yeux. Son champ de vision s’adapte peu à peu à la lumière et elle regarde alors autour d’elle. Ses parents sont là, sa mère assise dans le fauteuil à côté d’elle, son père qui fait les cent pas. La petite saisit la main de sa mère. Celle-ci se redresse alors et c’est sa main douce, sa main chaude, sa main réconfortante et aimante qui se dépose son visage caressant ses joues rondelettes. « Eithe ma chérie…. Tu es réveillée. » La petite voulut parler mais aucun son ne sortit de sa bouche. Quelque chose la gênait soudainement alors qu’elle se réveillait difficilement de ce sommeil de plomb. Il y eut de l’agitation autour d’elle sans qu’elle n’y fasse attention, restant bloquée sur les paroles de sa mère qui était toujours là, tentant de la rassurer de quelque chose. « Tout va bien se passer ma chérie…. Oh mon dieu c’est un miracle… Tu es sauve… » Et puis soudain, la douleur se réveille et la petite se met à crier, retirant les draps blancs pour regarder sa jambe droite. Son regard chocolat tombe alors sur les pansements, le plâtre. Et la douleur la saisit alors. Les larmes lui montent aux yeux. Un homme d’un certain âge rentre dans la pièce. Sa blouse blanche se fond parfaitement avec le décor sobre et blanc autour d’elle et Eithe le regarde alors. L’homme s’éclaircit la gorge et s’approcha de son lit pour venir jouer avec le dosage de morphine. La douleur disparait bientôt et Eithe le regarde un instant interloquée alors qu’il s’adresse à ses parents : « C’est un miracle que votre fille s’en soit sortie pratiquement indemne. Je ne peux pas expliquer pourquoi parce que la hauteur à laquelle votre fille est tombé aurait dû la tuer. » « Mais sa jambe… » « Pour sa jambe, je crains qu’il ne lui faille un certain temps avant de pouvoir remarcher correctement. Mais je doute qu’elle puisse un jour se remettre à courir ou même à faire une quelconque activité sportive… » « Mais la rééducation, il y a toujours un espoir qu’elle puisse totalement se remettre n’est-ce-pas ? » Le médecin regarde alors Eithe qui l’observe toujours sans rien dire, parfaitement immobile dans son lit. Le regard de l’homme croise alors le sien et avant même qu’il ne prononce ses paroles, elle comprit. « Il faut que vous sachiez que la rééducation mettra du temps et coûtera chère. Et même avec nos meilleurs soins, les chances sont de toute façon minces… » Le silence tombe alors et elle sent la main d’Isobel Cavendish se refermer d’avantage sur la sienne. Elle n’a même pas besoin de la regarder pour comprendre. Elle savait. Elle savait que ses parents ne pourraient pas assumer les frais de rééducation et que sa jambe ne s’en remettrait pas. Elle savait que quand elle allait rentrer de l’hôpital, elle jetterait ses chaussons de danse et qu’elle irait dans sa chambre pour pleurer toutes les larmes de son cœur avant de se relever de son lit de petite fille, de sortir de cette petite chambre étroite et mal isolée et de se dire, le regard dur, le regard froid, qu’elle ne croyait plus en Dieu.  



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Greer 11 ans. ✻✻✻ L’horloge de la petite maison sonne les coups de quinze heures. Elle est assise dans le canapé en face de cet homme à l’allure bizarre. Il porte un chapeau un peu trop haut, une cape couleur émeraude. Elle le regarde longuement, froide et silencieuse. Il est inédit. Il est un mystère. Que fait-il ici ? Elle n’en a aucune idée mais elle sent qu’il va faire quelque chose. Est-ce que ça avait un lien avec l’étrange lettre qu’elle avait reçu quelques jours plus tôt ? Elle n’en savait rien en tout cas, la lettre avait fini dans le feu de cheminée parce qu’ils avaient trop froids. Et elle l’avait d’ailleurs oubliée cette lettre même-si elle aurait pu la réciter par cœur sans hésitation. Isobel arrive avec du thé et des biscuits. Elle sert chacune des tasses présentes et puis donne la plus pleine à l’inviter. Après que tout le monde soit servi, elle s’installe aux côtés de Greer qui continuait toujours d’observer l’homme en face d’elle. Elle voit l’homme boire la tasse puis la reposer en face d’elle. « Alors, vous vouliez nous parler de quelque chose Monsieur… ? » demanda Neil en s’enfonçant un peu plus dans le canapé. « Oui monsieur Cavendish. Je venais en fait vous parler d’une lettre qu’aurait reçu votre fille il y a de cela quelques jours. » « C’est la lettre avec ce blason avec le blaireau, le serpent, le lion et l’aigle c’est bien cela ? » Elle revoyait le blason sur la lettre. Elle revoyait la cire rouge, l’écriture fine signée d’Albus Dumbledore. L’homme pose alors son regard sur elle et un sourire naquit sur son visage. « En effet. Tu as conservé cette lettre ? » « Non. On l’a brûlée parce qu’on pensait que c’était une farce et il faisait trop froid ici. » sa voix est calme mais elle se rend alors compte rien qu’en observant le visage de l’homme en face d’elle qu’elle venait de dire quelque chose qui de toute évidence, le touchait. Etait-ce de la pitié qu’elle lisait dans son regard ? La petite fille de onze ans n’aurait su le dire mais elle se redressa soudainement, ne le quittant pas du regard et ne cillant pas. « Tu… tu te souviens de ce que disais cette lettre ? » « ]Oui. Monsieur Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore, le directeut d’une école de magie du nom de Poudlard m’invitait à rejoindre son école. Apparemment j’y serais inscrite… Il y avait aussi une liste avec des affaires... » « Nous n’avons jamais inscrit notre fille à cette école et d’ailleurs nous ne connaissons pas du tout cette école de Poudlard. Et puis cette liste d’affaires scolaires, c’était une blague oui ! » s’exclama alors Neil un peu abruptement mais Greer ne le regarde pas. Il y a quelque chose que cet homme ne dit pas. Quelque chose d’essentiel dans cette conversation qui la concerne. « Eithe, je peux t’appeler Eithe ? » « Appelez-moi Greer. » « Son prénom est… » « Tu es une sorcière Greer. Tu possèdes des pouvoirs magiques et en tant que sorcière, tu as l’aurotisation de venir assister aux cours qui se trouvent à Poudlard… » « Mais enfin vous délirez ! Ca n’existe pas les sorciers ! » Neil se leva, hors de lui, perdant totalement son calme devant la situation qui devenait incompréhensible pour tous. Isobel restait muette et Greer observait toujours l’homme en face d’elle, tentant de déceler quelque chose de faux dans ce qu’il disait ou dans son attitude. Evidemment, pour un être aussi rationnel que Greer tout ce qu’il disait n’avait aucun sens. Les sorciers pas plus que le dieu de ses parents n’existaient. Ca n’était que des fables pour faire croire aux gens qu’il y avait une puissance supérieure qui les contrôlaient, des miracles qui expliquaient certaines choses… Où avait été Dieu quand elle avait dû arrêter de danser ? Pourquoi l’avait-il laissé tomber ? Qu’avait-elle fait, elle, du haut de ses sept ans ? L’homme ne se démonta cependant pas et ignora le père de Greer. Il avait toujours son regard planté dans le sien et il se pencha un peu en avant pour lui demander : « N’y a-t-il pas eu de moments dans ta vie où quelque chose de bizarre s’est produit ? Des choses que tu ne pouvais pas expliquer et que personne autour de toi ne le pouvait ? » Elle fronce les sourcils. Son cerveau réfléchit. Elle entend à peine les cris de son père qui s’énerve et qui demande à l’homme de partir. Et puis… La chute. Elle se repasse la scène de son réveille et entend alors exactement les mots du médecin, les mots de sa mère. C’était un miracle. Elle aurait dû mourir. « Sortez d’ici immédiatement ! » Elle revint alors à la réalité et son regard tombe sur l’homme qui n’a pas bronché. La petite fille se lève alors, droite et froide avant de tendre la main vers l’homme et de lui dire, calmement en ignorant ses parents : « Je crois que vous avez des choses à me dire, monsieur. »

Elle remet en place sa robe aux couleurs claires, se tourne vers la valise qu’elle a fait. Elle n’en revient pas. C’était comme un rêve. Elle était une sorcière. Une sorcière qui avait des pouvoirs magiques. Selon l’homme qui était venu, elle n’était pas la seule dans ce cas. Ils avaient fait les achats scolaire ensemble et elle avait eu un aperçu, un avant-goût de ce que serait son nouveau monde. Et elle y était en fin. 1 er septembre. Rentrée. Elle ne savait pas à quoi s’attendre non plus mais elle savait une chose : c’était le début de quelque chose de nouveau. Le début d’une nouvelle étape de sa vie. Elle se saisit de la valise et la fait roulé sur le sol de la chambre de l’hôtel qu’elle avait loué avec sa mère pour cette rentrée. Sa mère et pas son père. Depuis qu’il savait pour ses pouvoirs magiques, il refusait de lui parler et Greer lisait parfaitement ce qu’il pensait dans son regard. Elle était différente. Elle l’avait toujours été en fin de compte. La femme et la petite fille finissent par quitter l’hôtel et c’est, tirant sa valise qu’elles finissent par arriver à la gare de King Cross. « Papa ne m’aime plus c’est ça ? » dit alors la petite fille sans regarder sa mère. Elle sent Isobel mal à l’aise et qui se penche alors vers elle pour saisir son visage entre ses mains. « Chérie… Il est juste un peu perturbé par tout ça mais ça ne veut pas dire pour autant qu’il ne t’aime pas… » Elle observe sa mère dans les yeux, son regard chocolat parcourt les billes semblables aux siennes sans scrupule. C’était un mensonge bien évidemment, un mensonge qu’une mère prononçait à son enfant pour la rassurer. Sauf que Greer Cavendish n’avait plus envie d’être rassurée, pas plus qu’elle ne voulait qu’on lui mente. Résiliée à cette situation, elle finit par dégager son visage des mains de sa mère et avant de la lâcher, elle lui dit doucement, calme et sereine : « C’est bon maman. C’est pas grave. Ca me va. » Elle voit le visage de sa mère se décomposer mais n’en fait rien et son regard à elle se pose alors sur un couple et un enfant qui avait un hibou dans une cage. Déduisant qu’il s’agissait d’un étudiant de cette école de magie comme elle, elle se détacha de sa mère avant de lui dire d’un ton parfaitement neutre : « Je sais où c’est. Tu peux me laisser ici. Je te contacterais par hibou si jamais… Au revoir maman. » Et elle prit sa valise, la cage avec son hibou de l’autre et sans un regard vers sa mère se dirigea vers le mur de la voie 9 ¾ .


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Greer 17 ans. ✻✻✻ « Angyalka, c’est totalement stupide. » soupire-t-elle. Son regard tombe sur la belle blonde en face d’elle, blonde qui la pousse à l’intérieur du bar. Elle l’entend rire et se demande bien ce qui peut déclencher ce rire-là. Qu’est ce qui pouvait bien amuser Angyalka ? Parfois, Greer avait l’impression qu’elle était un mystère, une énigme qu’elle se devait de résoudre. Parce que Greer ne riait pas aux éclats. Parce que Greer n’avait jamais eu de grand fou rire, n’exprimait rien si ce n’est cette froideur constante. Froide. Mystérieuse. Calculatrice. « Mais non ça n’est pas stupide ! T’as besoin de tirer ton coup ! Alllezzz » Elle soupire de nouveau et se laisse entrainer par sa meilleure amie sans attendre. De toute façon, qu’est ce qu’elle pouvait bien faire devant la tenacité de la belle bulgare ? La porte s’ouvre et elle ressent la chaleur des Trois Balais. Il y a du monde et elle se sent immédiatement sur le qui-vive, observant tout, décortiquant tout. Elle sent la main de la jeune femme se refermer sur la sienne et la tirer sur vers le bar. Elle la suit, ses talons un peu trop haut, sa queue de cheval haute qui dégageait son visage d’adolescente à peine majeure. Elle entend des sifflements sur leur passage mais n’y fait pas attention, ne pouvant s’empêcher de lever les yeux au ciel devant ce spectacle navrant. Les deux jeunes femmes finirent par arriver au bar et c’est Angyalka qui se chargea des boissons. Greer regarda un instant autour d’elle pour faire plus attention au monde et elle remarqua le groupe de garçons qui les regardait. Elle les passa en revu les uns après les autres, notant dans son esprit leur visage et en reconnaissant certains. Et puis, elle croisa son regard. Son cœur se mit à battre plus vite et elle comprit à l’instant même où elle se perdait dans son regard froid et profond. Sentant la pièce disparaitre autour d’elle, son souffle se fit alors plus court alors qu’elle continuait de regarder ce garçon. Incapable de s’en détacher, incapable de faire quoique ce soit d’autre que de le regarder. C’était étrange. C’était comme-ci quelque chose venait de changer en elle, comme-ci tout son corps, tout son être était attiré par lui. Et c’était quelque chose qu’elle n’avait jamais ressenti du haut de ses dix-sept ans. Pourquoi ici, pourquoi maintenant ? Elle n’en savait rien mais elle savait en revanche que son monde à elle en serait changé. Et puis, la magie se brise lorsqu’Angyalka dans un mouvement maladroit en voulant lui donner son verre vint renverser celui-ci sur la brune qui eut un mouvement recul et de surprise. Quittant ce regard dont elle avait l’impression qu’il la transperçait de toute part, elle reporta son attention sur la blonde et vit son haut totalement trempé par la boisson. « Oh Greer, je suis désolée… » Angyalka se saisit d’un torchon et commença à retirer le surplus d’alcool avant que Greer arrête son geste en lui disant d’un ton grognon : « Laisse tomber. J’ai du change dans mon sac. Je reviens. » Et sans attendre, elle laissa sa meilleure amie au bar pour se faufiler à travers la foule. Elle passa aussi loin que possible de la table où elle avait croisé son regard. Arrivant alors aux toilettes elle finit par s’y enfermer pour venir retirer son haut. Sortant de son sac un autre haut elle l’enfila avant de se regarder dans la glace. « C’est du n’importe quoi… » Elle soupira, leva les yeux au ciel et rangea un peu trop brutalement son haut mouillé dans le sac. Se passant une main dans les cheveux pour venir se recoiffer, elle se décida finalement à sortir des toilettes après quelques minutes. Et elle se retrouva nez à nez avec lui. Il la dépassait de toute sa hauteur et elle se sentait soudainement si petite face à lui. Son regard croisa de nouveau le sien et ce fut, une nouvelle fois, comme-ci quelque chose changeait en elle. Son cerveau arrêta de fonctionner et elle resta un instant là, ne sachant que faire… Et puis d’un seul coup, se décida. Elle le saisit par le col de sa chemise et l’attira à l’intérieur des toilettes. Refermant la porte derrière elle, elle se colla à lui et vint écraser ses lèvres contre les siennes sans plus de cérémonie. Elle ne savait plus ce qu’elle faisait. Elle n’arrivait plus à réfléchir correctement alors qu’ils s’embrassaient, passionnément, fougueusement. Ressentait-il la même chose qu’elle ? Ressentait-il cette sensation si agréable de plaisir, de bonheur et de joie ? Etait-ce donc cela aimer ? Etait-ce avoir le cœur qui battait vite, oublier le monde autour de soi et ne voir, ne penser qu’à lui et lui seul ? Elle aurait souhaité que jamais ils ne s’arrêtent. Elle aurait souhaité se retrouver pour l’éternité et à jamais dans ses bras. Elle aurait aimé que ce contact soit infini. Et puis, la raison lui revient. Elle se détache de lui, le souffle court, ouvre la porte des toilettes et sort pour retourner au bar sans le regarder d’avantage, les joues rouges, les cheveux légèrement décoiffées, le cœur encore battant. Bouleversée.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Greer 22 ans. ✻✻✻ Son chariot plein, elle passe le mur du quai 9 ¾ comme chaque premier septembre. Elle entend du bruit autour d’elle. Ca s’anime, ça se bouscule, ça crie, ça court dans tous les sens. Et elle reste indifférente. Elle prend ses affaires et se fraie un chemin parmi les parents qui rétreignent leur enfant. Elle n’a pas un regard pour eux. Parce que cela faisait bien longtemps qu’il n’y avait plus personne qui venait lui dire au revoir lors de ce jour spécial. Elle avait définitivement coupé les ponts avec son père, se rendant compte que de toute façon, ça ne changerait surement rien au fait qu’il penserait toujours qu’elle était un montre. Quant à sa mère… Greer c’était rendue compte qu’elle lui faisait pitié. Isobel avait des cheveux blancs, semblait triste, tout le temps. Elle n’était pas heureuse dans son mariage et n’avait pas l’air de vouloir faire les démarches dans son sens. Alors Greer avait décidé qu’elle ne resterait pas une minute dans cette maison qui lui rappelait qui elle était, d’où elle venait et qu’il y avait cette possibilité qu’elle finisse par devenir comme eux. Si pitoyables, si insignifiant. Elle s’était aussi détournée de sa mère lors de l’été de ses 19 ans et les larmes de celle-ci n’y avaient rien fait. Parfois, elle recevait une lettre de celle-ci mais Greer n’y répondait plus. Elle avait décidé qu’elle ferait son chemin seule, de son côté. Ses parents n’avaient plus rien à lui rapporter et cet amour parental… lui était à présent inutile. Alors, elle passa tous ces gens sans un regard, trainant sa valise derrière-elle. Il fallait de toute façon trouver une bonne place pour qu’elle soit tranquille et qu’on ne la dérange pas. S’engageant dans les wagons, elle finit alors par arriver au niveau du troisième wagon qui n’était pas encore plein. Se décidant pour prendre un compartiment, elle rentra finalement dans l’un qui lui semblait bien et mit sa valise dans le filet quand quelqu’un rentra. Elle eut à peine le temps de finir ce qu’elle avait à faire que son champs de vision fut obstrué par une chevelure dorée et douce. Ce parfum si caractéristique embauma ses narines et soudainement, elle sentit des lèvres rosées, douces et délicates se déposer sur les siennes. Elle sourit tout contre sa bouche et sa main vint se poser dans la chevelure blonde d’Angyalka. « Tu m’as manquée. » Les deux filles se détachent et finalement Greer lui répond, tendre : « Toi aussi. » Remarquant que celle-ci n’avait pas encore mis ses affaires dans le filet, elle s’en chargea. On entendit le sifflet du train et bientôt la plupart des étudiants rentrèrent dans celui-ci. Quelques instants plus tard alors que les filles étaient installées, Greer vit le décor changer et le train quitta définitivement la gare pour commencer son voyage jusqu’à Poudlard.

La porte du compartiment s’ouvrit alors et une femme passa sa tête à l’intérieur. Greer se leva alors et demanda à Angyalka : « Tu veux quoi ? » La blonde se leva à son tour et se positionna à côté d’elle pour regarder les différentes confiseries sur le chariot. « Des chocogrenouilles… » La brune sort alors de sa poche sa bourse pleine pour commencer payer quand la blonde s’offusque : « Non mais tu vas pas payer le jour de ton anniversaire quand même ! » Greer lève les yeux au ciel. Ca n’était pas parce que ce jour-là marquait le premier jour de ses 22 ans qu’elle devait forcément ne rien payer, d’autant plus qu’Angy ne roulait pas plus qu’elle sur l’or. « Angy… » commença-t-elle lorsqu’elle s’arrêta subitement lorsqu’elle vit le vit arriver dans son champs de vision. Sentant son souffle se faire plus rare un instant, elle se raidit presque immédiatement en sentant la présence d’Arseni à côté d’elle. « Oh arrête Greer, un peu. » gronda Shadow. Greer ne réagit pas aux dires de sa panthère qui était restée bien silencieuse depuis le début de cette journée mais sans attendre vint déposer les quelques pièces d’un geste sec et autoritaire dans la main de la femme qui attendait toujours que les jeunes femmes choisissent : « Deux chocogrenouilles s’il vous plait. » « Et ça y est Madame ce sent obligée de jouer à la plus forte avec lui…. Bordel mais roule lui une pelle et laisse tomber ta greluche qu’on passe à autre chose. » Greer saisit d’un geste un peu trop brusque les chocogrenouilles. Shadow et sa délicatesse, comme toujours. Décidant de ne pas réagir à la provocation de son patronus, la brune se détourne et sans attendre, prend la main d’Angy qui semblait être bloquée sur l’arrivée d’Arseni. Evidemment, après leur rupture il y a de cela deux ans c’était elle et Ezra qui avaient dû recoller les morceaux. Les choses avaient fait que finalement, Greer était tombée amoureuse d’Angy et inversement (même-si la brune soupçonnait que cela faisait un certain temps que c’était le cas pour la blonde) et elle était passée à autre chose…. Tout du moins voulait-elle bien le croire parce qu’elle ne pouvait décidément ignorer qu’Arseni avait toujours ce magnétisme sur elle. Elle savait qu’Angy était toujours sur le point de sauter à la gorge d’Arseni et ne voulant pas une confrontation inutile dans ce couloir, elle tira Angyalka dans la cabine et referma la porte de celle-ci sans plus attendre. « Putain mais quel connard ce mec ! » s’exclama Angyalka. Greer qui décida de passer à autre chose déposa entre les mains de la blonde un chocogrenouille avant de lui dire, soudainement plus joueuse : « Allez ouvre que je puisse l’étaler sur toi. » Entendant le rire de sa copine, Greer s’assit alors dans la banquette en face d’elle et s’apprêta à ouvrir son chocogrenouille quand elle sentit les premières secousses. Les sourcils soudainement froncés, la née-moldue regarda un instant par la fenêtre pour remarquer qu’ils ralentissaient légèrement. « On est déjà arrivé ? » demanda alors Angyalka qui avait aussi remarqué le ralentissement. Greer, ne répondant pas et ayant soudainement un mauvais pressentiment se leva et ouvrir la porte du compartiment pour voir dehors. D’autres étudiants avaient notés ce qui se passait et comme elle, n’avaient aucune idée de pourquoi le train se mettait soudainement à ralentir…. Et puis les secousses commencèrent. Greer qui était toujours près de la porte se maintint fermement à celle-ci, espérant attendre que les secousses passent. Mais plus le temps passait, plus elle se rendait compte d’un détail…. Leur wagon s’était détaché des autres. Son regard se porta alors sur Angyalka qui se trouvait près de la fenêtre et qui regardait dehors pour voir ce qui se passait. « Angy… » Mais avant qu’elle n’est pu dire quoique ce soit, le wagon dérailla. Le décor bascula. La fenêtre explosa sous l’impact du sol et puis, ce fut le trou noir.

Il n’y avait pas eu de magie instinctive cette fois-ci. Pas plus qu’il n’y avait eu de miracles. Le Poudlard Express en ce premier septembre 1980 avait déraillé. Le premier wagon s’était écrasé à Pré-Au-Lard. Le quatrième et le cinquième était tombé dans le vide. Quant au troisième, celui dans lequel se trouvait Greer et Angyalka avait fait des tonneaux. Ce fut comme-ci elle revenait près de 15 ans en arrière. Ce fut la douleur dans sa jambe droite dans laquelle un morceau de verre s’était encastré. Ce fut l’odeur de propre de l’infirmerie. Mais cette fois-ci, il n’y avait pas Isobel et Neil Cavendish. Cette fois-ci, ça n’était pas elle qui était allongée dans un lit malgré la douleur qui la lançait et son refus de faire quoique ce soit pour sa jambe. Cette fois-ci, c’était Angyalka qui y était. Allongée. Endormie. Dans le coma. On finit par retirer à force d’insistance le morceau de verre dans la jambe de Greer et l’infirmière qui semblait débordée lui assura que sa jambe serait sauvée. Quant à Angyalka ? Elle ne se réveilla pas tout de suite. Mais quand elle le fit et quand Greer, le cœur battant plein d’espoir se dirigeant vers elle, arriva à son chevet, Angyalka ne se souvenait plus de rien. Ni de qui elle était. Ni de ce qu’elles avaient pu vivre ensemble. Et quand Greer Cavendish sortit de l’hôpital de Sainte Mangouste en ce Noël 1980, elle se rendit alors compte que pour la deuxième fois de sa vie, elle avait le cœur brisé.  


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Greer 23 ans. ✻✻✻ BOUM. On pousse un cri de surprise, on se réveille un peu hébété et totalement surprise. Et puis, lorsqu’elle comprend, elle pousse un soupir désespéré. « Tiens, ton taré de colocataire encore… » soupire Shadow. « C’était quoi ça ?! » Elle sursaute et regarde alors à côté d’elle. « Et bah, il a dû vraiment te marquer pour que tu oublies que t’étais encore trop bourrée hier soir et que tu l’as mise dans ton lit. » soupire de nouveau la panthère en s’étirant et se déplaçant. Greer passe une main sur son visage encore endormi et les sourcils toujours froncés par ce réveil qui n’avait décidément plus rien de surprenant depuis le temps elle regarda longuement le garçon qui venait de se réveiller paniquer et qui avait saisi sa baguette magique. Sans émotions, la brune finit par dire d’un ton totalement ennuyé : « C’est rien. C’est juste mon colocataire qui comme toujours essaie de faire exploser l’appartement. » Elle soupire encore et vint alors regarder sur sa table de chevet pour voir… que son réveil a disparu. Se relevant alors et se disant que ça n’était absolument pas normal, elle se demanda un instant si Seth n’était pas encore venu dans sa chambre pour venir lui prendre ses affaires pour ses expériences bizarres et sans intérêts. « Tu as l’heure ? » Le drap glissa de sa peau nue et intacte alors qu’elle cherchait sortait du lit pour ramasser les affaires du jeune homme par terre. « Euuh… Il est 9h20… » « ET MERDE ! » s’écria-t-elle se rendant alors compte qu’elle commençait son service à 9h30. Se dépêchant à ramasser les affaires du garçon, elle finit par les lui balancer au visage en lui ordonnant d’un ton froid et sec : « Habille-toi. » Ramassant ses propres affaires, elle se dépêcha de s’habiller tout en remarquant que l’autre trainait au lit. « Putain mais habille-toi ! Tu peux pas rester là et de toute façon, il faut que je parte, je suis en retard. » « Et tu comptes pas me dire ton… » Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle était déjà sortie en trombe de sa petite chambre pour se diriger d’un pas rapide, en colère vers celle de son colocataire. « Fallait pas choisir un débile pareil Greer. » « Parce que tu crois que j’avais le choix peut-être… ? » grinça-t-elle entre ses dents. Elle arriva au niveau de la porte de la chambre de Seth et sans frapper rentra dans la pièce. Elle s’étonnait toujours de voir sa chambre ordonnée alors qu’elle aurait pourtant pariée que ça n’aurait pas été le cas si elle ne vivait pas tous les étés avec lui. « Toi ! La prochaine fois que tu prends mon réveil je te jure que je te le fais bouffer ! » claqua-t-elle froide avant de récupérer son réveil qui trainait sur son bureau avant de sortir de sa chambre en claquant la porte derrière elle. Finissant de s’habiller, elle récupéra son élastique pour s’attacher les cheveux, enfila ses chaussures. « Bon et ton prénom tu vas me le dire ? » « Dehors. » répliqua-t-elle en levant les yeux au ciel. Se saisissant de son sac elle se dirigea vers la porte d’entrée et le laissa alors passer. Elle la referma puis, descendit les escaliers de l’immeuble un peu trop rapidement, réveillant la douleur dans sa jambe droite. « Moi je m’appelle Sigmund et toi… » Il manque de se prendre la porte d’entrée dans la tête. Arrivant dehors c’est le pas rapide et courant pratiquement que Greer qui sentait sa jambe continuer de la lancer sans pour autant faire quoique ce soit pour ralentir l’allure. Elle le sent alors qu’il l’attrape par le bras pour qu’elle s’arrête et elle se tourne vers lui. Voyant rouge, la brune se dégagea de son emprise avant de lui crier dessus, rageuse : « Bon, on a passé une bonne nuit, maintenant t’es gentil, tu retournes à ta vie. Moi je dois aller bosser. Adieu. » Et avant qu’il n’est eu le temps de la rattraper, Greer se faufilait déjà dans la foule. Elle pose son regard marron sur sa montre. Courant, elle finit par arriver dans la rue du Chaudron Baveur. Arrivant devant l’enseigne, elle rentra en trombe dans l’échoppe et essoufflée s’arrêta finalement. La douleur était toujours présente et Greer lutta contre les larmes. Se dirigeant vers l’arrière du bar elle jeta son sac sur le porte manteau et se saisit de son tablier. Dans son champs de vision apparut alors le gérant et avant qu’il n’est le temps de dire quoique ce soit, elle lui dit sans le regarder : « J’ai trois minutes de retard. Je suis désolée. Ca n’arrivera plus. » L’homme la regarda un instant surpris avant de regarder à son tour sa montre pour voir qu’en effet, elle avait bien trois minutes de retard. « Ca n’est pas grave… Tes premiers clients viennent d’arriver et… » On entendit un bruit de verre casser et une voix aigüe poussa un petit cri de surprise. Greer et le gérant de l’établissement jetèrent un regard à la scène. « Ahahha Mais t’es vraiment entourée de cassos ma pauvre. Ils vont finir par déteindre sur toi… Ah non, c’est déjà le cas. » rit Shadow. Greer posa son regard chocolat sur la panthère et lui jeta un regard noir alors que l’homme posa une main sur son épaule et lui dit d’un ton navré : « Bon courage. » Levant les yeux au ciel, Greer Cavendish se dirigea alors derrière le bar pour commencer à préparer les commandes de ses clients tout en se disant qu'elle aurait sans doute préféré faire un stage au Ministère de la Magie.

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Dernière édition par E. Greer Cavendish le Mar 22 Sep - 22:15, édité 15 fois
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
par Invité, Ven 11 Sep - 12:30 (#)
+2 parce que je me connais Pantémort
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
par Invité, Ven 11 Sep - 12:32 (#)
.... RIP

Rebienvenue Chou Et bonne chance pour ta fiche GNOE
Leviathan Faust
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Leviathan Faust
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
par Leviathan Faust, Ven 11 Sep - 12:38 (#)
SJGKHLGHKJ FEEEEELS crymeariver

comment je suis trop contente crymeariver

elle est trop belle crymeariver

j'aidéjàtropdefeels.

rebienvenue HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
par Invité, Ven 11 Sep - 12:39 (#)
Re bienvenue Chou

J'ai hâte de découvrir ce nouveau personnage Yaaa
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
par Invité, Ven 11 Sep - 13:28 (#)
Han!
Rebienvenuuuuue hihi Elle est belle Chou Hâtedetelire Brille
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
par Invité, Ven 11 Sep - 13:51 (#)
Re bienvenue HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
par Invité, Ven 11 Sep - 13:59 (#)
Re-bienvenuuueeee :coucou:
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
par Invité, Ven 11 Sep - 14:47 (#)
Re bienvenue ! Brille
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
par Invité, Ven 11 Sep - 19:54 (#)
Re bienvenue :)
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
par Invité, Ven 11 Sep - 20:05 (#)
GREER. HOHOHOHOHOHOHOHOHHO Twisted
Rebienvenue à la maison. Twisted
Bon courage avec ta fiche. HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
par Invité, Ven 11 Sep - 20:38 (#)
Re bienvenue Brille Daengelo
Avec une née moldue en plus Daengelo
Le prochain, tu tentes un mâle héhé
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
par Invité, Ven 11 Sep - 23:01 (#)
La voila Chou re bienvenue ma belle Brille tu es trop belle bave Léli bave déjà sur toi HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
liens. Obligée HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
par Invité, Ven 11 Sep - 23:29 (#)
rebienvenuuue Brille je le redis mais alicia est juste canon Twisted et puis le pseudo bave
il nous faudra un lien :3
entrebrunesenplus HOHOHOHOHOHOHOHOHHO RIP
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Message Re: Empire of our own. ▬Greer
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Empire of our own. ▬Greer

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