"Tu ne me connais pas. Tu ne sais pas qui je suis. Tu ne cherchera jamais à me connaître. Tu ne sauras jamais que je souffre tous les jours en silence. Tu ne chercheras pas à savoir qu'ils me déteste à cause de toi. Papa, tu sais que je suis Mordred, ton fils et que j'ai besoin de toi...

"Papa!" hurlais-je , en essayant d'échapper à ses Endoloris mais l'un d'entre eux me toucha directement en pleine poitrine et je m'écroulais alors sur le sol, hurlant et me tortillant de douleur. Il éclatait de rire, parce que ça l'amusait de me voir souffrir. Parce que c'était son passe-temps favori. Mon nom était Mordred Black et j'étais le souffre douleur préféré d'Adonis Jayneberg. Comment en étais-je arriver là? Je suis orphelin. Orphelin de père et mère. Si ma mère est morte à ma naissance, j'ai vécu avec mon père pendant près de cinq ans. Mais lui aussi un jour, il a disparu.Il y a bien longtemps que j'ai cessé de croire aux miracles.Mes grands parents, Clay et Quinn Black n'ont jamais voulu de moi. Et mon grand père maternel, Mayson Jayneberg, je ne le connais pas. Il n'a jamais cherché à me connaître. Ce qu'il fait que c'est la cousine de ma mère et son mari qui m'ont pris chez eux. Mais dès les premiers jours, j'ai compris que je ne serais jamais aimé. Comment expliquer? J'ai refusé d'obéir à Ilysia, une seule fois et je me suis retrouvé enfermé dans une cave, souffrant. Il m'avait envoyé deux ou trois doloris. Je n'avais pas arrêté de pleurer pendant trois jours. Je voulais mon papa et ma maman. Ils ne sont jamais venus. 


Quelques années plus tard, j'ai enfin fait la connaissance des autres membres de ma famille. C'est à dire la soeur de ma "mère", Julia Jayneberg, enfin épouse Gordon. Rien qu'à mon prénom, elle ne m'aimait pas. Elle détestait les traîtres et elle disait que j'en étais un. Je n'étais qu'un sale bâtard de la famille Black, elle n'avait jamais accepté que ma mère soit avec un Black . Je la détestais aussi. Je les détestais tous et j'avais envie qu'ils crèvent tous. J'avais à peine 9 ans et je pensais déjà à me barrer de cette famille. Je l'ai tenté une fois, je ne savais pas où aller, mais je savais au moins que je serais toujours mieux qu'avec eux. J'avais pris juste la photo de mon père et mon sac à dos et je m'étais enfui. je fus attrapé même pas deux heures plus tard. C'était mon "oncle" David qui m'attrapa alors que j'essayais de monter dans un bus. Il m'avait tiré les cheveux, et déchiré la photo de mon père devant moi. J'avais hurlé, pleuré, en pleine rue, le traitant d'assassin. Il n'avait pas apprécié, surtout que les moldus avaient fini par accourir pour voir ce qu'il se passait. Après avoir menti aux moldus, en prétextant que j'étais malade mentalement et qu'il allait s'occuper de moi, il m'emmena dans un manoir que je ne connaissais pas. Et j'allais rencontrer mon grand père maternel pour la première fois.  Je sais pas, j'avais envie de rire. Bah ouais, j'étais comme ça, je m'en foutais.
Et puis un jour, il est revenu . Mon père. Comme ça, sans rien dire. Ça faisait juste 10 ans au minimum, que je ne l'avais pas vu. Oui, j'avais 15 ans, et mon comportement changeait du jour au lendemain. D'un coup, je me suis senti plus libre.

J'avais presque envie de me rebeller mais il avait l'air tellement cool que finalement, j'ai appris à l'aimer. Mais j'ai surtout appris à détester les autres. Je les croyais tous comme mes parents adoptifs. J'ai donc appris à cracher mon venin pour les détruire. Le petit lionceaux s'était transformé en serpent venimeux. Même à l'école. Il fallait se méfier de moi, car je trouvais toujours le point faible et j'y frappais fort un grand coup. Comme pour ce premier année, dommage pour lui. Niveau scolaire, j'étais dans la moyenne, parce que bon, j'y attachais pas une grande importance non plus. En fait, je me demandais toujours quel serait mon but dans la vie.