| I think I Broke Something - Abbie Maxime Carlislepar Guest, Mar 30 Sep - 14:02 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Abbie Maxime Carlisle FEAT. Deborah Ann Woll 25 ans ϟ Offensive Magique ϟ Araignée Redback (Latrodectus hasselti ou veuve noire) ϟ Sang-mêlé < Nom: Carlisle. Si la famille est avant tout connue pour son lien avec les Davenport, elle n'en garde pas moins une certaine notoriété, notamment pour son implication constante et farouche contre les Forces du mal. Prénom: Abbie. Un prénom finissant en " ie" comme le veut la tradition familiale. Mais pour ce qui est du prénom Maxime, c'est une petite folie de son père qui a toujours apprécié la culture française. Il n'a jamais eu conscience que c'était un prénom de garçon et cela ne semble pas perturber outre mesure la jeune fille. Âge et Date de Naissance:Née le 29 septembre 1954, Abbie n'a eu que récemment 25 ans. Mais cela n'entrave pas sa maturité avancée, qui se reflète par ses actes et sa finesse d'esprit. Nature du sang: Sang-mêlé depuis des temps immémoriaux, les membres de la famille Carlisle n'ont à peine conscience de la valeur de leur sang, n'étant aucunement attachés à ce genre de notions qu'ils considèrent comme obsolètes et archaïques. Situation familiale: Abbie fait partie d'une grande famille, qui considère que les valeurs familiales sont plus importantes que tout le reste. Elle y est profondément attachée même si le métier qu'elle exerce, peut mettre en danger parfois les membres les plus fragiles de cette grande communauté qui rassemble les Carlisle et les Davenport. Soeur aînée, elle veille sur Jodie, Jackson et Hollie avec attention, mais n'oublie pas non plus ses cousins et cousines, Marnie, Bonnie, Carrie, Preston, Chace et Charlie. Patronus: Avant que tout cela n'arrive, le Patronus d'Abbie était un chat de gouttière. Mais après que le sortilège fut créé, son Patronus s'est transformé en u ne veuve noire nommée Vald. Araignée Redback, elle reste logée sur son épaule, susurrant des phrases acerbes et sarcastiques qui ne manquent pas d'amuser Abbie. Elle observe tout et se glisse sous les tables ou dans des lieux ombragés pour écouter les conversations et les rapporter à sa propriétaire. Pour l'instant, Vald n'a pas subi de changements corporels particuliers. Elle reste une araignée noire et rouge. Miroir du Rised: Dans le fond, Abbie espère au plus profond d'elle de pouvoir s'éloigner de tout. Elle rêve de voyages et de découvertes et semble épuisée par cette vie de l'ombre et de mensonges qu'elle mène. Car même si elle adore les deux emplois qu'elle occupe, elle n'en reste pas moins toujours inquiète et suspicieuse. Composition de la baguette magique: D'une taille de 25.6 centimètres, la baguette d'Abbie est faite en bois de lierres. Un crin de licorne se trouve en son sein. Epouvantard: Abbie a une véritable peur de la mort. Si son récent métier l'invite à affronter cela, elle n'en reste pas moins effrayée. La mort, les cadavres, le décès de ses proches...Tout cela est une constante épreuve à surmonter qu'elle supporte mal. Etudes Suivies: Abbie a suivi des études d'Offensive Magique, ayant une année de moins que ses camarades, car elle a sauté une classe. Lors de ses études, elle a pris la filière d'Offensive et les options d'Arts Occultes et de Légilimencie s'avérant être douée dans cette dernière discipline. Animal de compagnie: Lors de ses études, elle possédait une vieille chouette nommée Banks qui est morte récemment. Depuis, elle a pris en sa possession un rat noir qu'elle a trouvé blessé sur le bord d'un chemin. Après plusieurs soins -et désapprobations envenimées de Vald qui ne supportait pas ce nouveau compagnon de vie- elle le garde souvent avec elle. Il se nomme Stan. Caractère Instinctive – Instinctive – Froide – Calculatrice – Maligne – Réfléchie – Manipulatrice – Secrète – Mensongère – Observatrice – Forte – Provocatrice – Imperturbable – Tactique – Délicate – Aimante – Sportive – Polie – Gentille – Intelligente – Sérieuse – Travailleuse – Acharnée – Ambitieuse. Abbie a toujours témoigné d’une grande force de caractère. Dès son plus jeune âge, elle ne tombait pas dans les travers excessifs que peuvent offrir l’enfance si bien que ni les rires ni les pleurs ne pouvaient être décelables chez elle. Ses peines et ses bonheurs restaient figés dans une sorte de froideur qui pouvait passer pour de l’antipathie. Il y avait peu de personnes qui saisissaient pleinement les variations de ses humeurs. Mais ceux qui avaient connaissance de cela, pouvaient savoir par des gestes ou des regards, l’état d’esprit dans lequel se trouvait l’enfant. Pourtant, la marge d’erreur était grande, les sentiments d’Abbie restant secrets. Elle n’aimait pas s’exprimer sur elle, sur ses envies, sur ses joies. Elle préférait laisser le soin aux autres de faire d’hypothétiques théories sur ce qui la rongeait ou l’animait. Cela l’amusait beaucoup et elle se délectait de la recherche de son entourage. Au point de les manipuler, pour les amener à la faute. Car ne l’oublions pas Abbie est profondément calculatrice, manipulatrice et réfléchie. Elle analyse toutes situations avec un sérieux qui frôle la psychose. Elle laisse peu de place à l’impulsivité même si elle laisse son instinct alerte pour mieux contrôler les secousses du destin. Ses qualités l’ont bien entendu menée à son métier actuel d’Auror mais aussi son acharnement au travail. Très travailleuse et très sérieuse, elle n’a que peu accepté les libertés pour s’astreindre à un emploi du temps précis afin de réussir ses études et d’atteindre son but ultime. Les gens la trouvaient souvent insupportable à refuser les sorties ou les soirées. Mais elle le faisait avec tant de détachement et de froideur que personne ne se sentait prêt à l’insulter ou la rabrouer. Elle imposait une sorte de respect, même si elle n’avait donc pas beaucoup d’amis. Elle n’en ressentait pas vraiment le besoin, ayant sa famille très présente. Puis quelque part, elle ne savait pas exactement comment être avec les gens, comment dévoiler son côté aimant, sa gentillesse, son investissement dans les problèmes des autres. Alors elle préférait se cantonner à son image de parfaite élève ennuyante et ambitieuse. Ce ne fut que lors de l’apparition de son Patronus Vald, qu’elle se libéra un peu de cette image, étant influencée par cette araignée maligne, vivace, amusante et cynique. Elle était la plus folle part d’elle-même. Et c’est comme ça, qu’Abbie se révéla être bien plus sournoise et provocatrice que prévu. Mais aussi plus délurée et joyeuse que jamais elle ne l’avait montré. Bien entendu, elle ne l’offrait qu’aux personnes qu’elle aimait, gardant une grande part de secrets. a little something from you. Emploi: Abbie a fait la filière d’Offensive Magique pour devenir Auror. Elle a été prise automatiquement par le Ministère, étant major de sa promotion et ayant prouvé son engagement et sa force. Elle passa les examens et entretiens avec brio et se retrouva rapidement dans plusieurs missions difficiles. Cependant, avec les jours sombres qui arrivaient, quelques personnes du Ministère avaient besoin d’Auror sous couverture qui s’intégreraient dans les milieux sociaux diverses et pourraient rapporter des informations. Abbie se proposa et trouva une place de serveuse à la Tête du Sanglier. Elle cherchait ainsi à se rapprocher de sa famille et inconsciemment, d’un passé qui n’avait plus lieu d’être. Elle recueillait des informations pour le ministère, assurait le soir son métier et surveillait les élèves contre les heures terribles qui se profilaient. Personne ne connaissait son véritable métier, pas même sa famille qui était persuadée qu’elle avait plaqué sur un coup de tête son avenir brillant d’Auror. Elle mentait, jouait un rôle, mais cela la soulageait quelque part. Elle était encore jeune et n’avait pas vécu grand-chose. Aujourd’hui, elle avait plus de libertés et se sentait rassurée d’être proche de ceux qu’elle aimait. Auror et Serveuse…deux métiers bien atypiques lorsqu’ils se côtoient. Patronus: « Debout ! » Immergée dans des rêves qui n’appartenaient qu’au secret de ses lèvres et de son esprit, elle n’entendit pas ce soudain résonnement qui s’immisçait dans son esprit comme une suave litanie. Cherchant un repère dans le chaos qu’était le sommeil, elle frappa violemment sa table de chevet où étaient entreposées de multiples affaires. « Bordel, merde ! » Elle ouvrit ses yeux, venant porter ses doigts endoloris à sa bouche, comme si l’air chaud qui s’échappait de sa gorge allait pouvoir atténuer la douleur lancinante qui parcourait ses nerfs. C’est alors qu’elle aperçut une forme noire et rouge sur ses draps et dans un soubresaut apeuré elle se recula, tapant la tête contre les bordures de son lit. Une souffrance pour éteindre l’autre. La forme noire s’avança, laissant les membres engourdis d’Abbie dans une torpeur irrationnelle. C’était une araignée et pas des plus belles ( si l'on peut considérer qu'une araignée est jolie, bien entendu). Elle tendit le bras pour attraper sa baguette, mais son geste fut arrêté par cette voix qu’elle avait entendue quelques minutes avant : « Bah alors, t’as l’air flippé gonzesse ! » Bouche bée, Abbie chercha à savoir si le son se trouvait bien dans sa tête ou si elle avait un peu trop abusé de Bièreauxbeurres hier, lors du grand repas familial. « Bon, t’as pas l’air de tout comprendre. » Elle ne rêvait pas ! Quelqu'un lui parlait, c'était évident. « Moi, c’est Vald et je suis ton Patronus. Enfin, tu vois. » Non, elle ne voyait pas. Son patronus était un chat de gouttière. Pas une araignée. Et sauf erreur, son patronus ne lui avait jamais parlé. « Eh béh, t’as pas l’air d’avoir la lumière à tous les étages Abbie. » Comment elle savait son prénom cette bête ? « Descends voir tes vieux, rouquine, j’crois qu’ils peuvent t’expliquer. T’es, un peu, déprimante ma grosse, à rien comprendre. Oh et tu peux me prendre dans tes sales mains pas lavées, je vais pas te bouffer…après tout, je ne suis qu'un patronus. Compris ? » La jeune fille ouvrit grand les yeux, attrapa doucement l’araignée dans sa main et descendit les escaliers pour rejoindre la cuisine. Une odeur de pain d’épice s’en échappait et une discussion semblait animer la pièce. Sa mère l’aperçut et commença à parler sans s’interrompre. « Abbie ! Tes sœurs ont une petite surprise, n’est pas peur ! Surtout n’aies pas peur, c’est un sortilège du gouvernement, une erreur. Les patronus ont pris forme auprès des enfants…oh mon dieu, non mais elles vont te montrer, tu comprendras mieux ! » Et en effet, ses sœurs avaient le même problème qu’elle. Leur patronus était à leur côté. Mais ils étaient largement plus gros que l’araignée. Ce n’était pas difficile cela dit. « Donc tu comprends ? Le Ministère a envoyé un bulletin spécial. Ils ont commis une erreur dans le sortilège et les patronus se sont matérialisés auprès des sorciers d’un certain âge, que je ne connais pas. Mais pas d’inqui…attends ! Abbie que tiens-tu dans ta main ? » Celle-ci l’ouvrit, laissant apparaître l’araignée Redback nommée Vald. Tout le monde poussa un cri horrifié en apercevant l’araignée. « On fait souvent cet effet là les araignées, c’est dingue. » Celle-ci caressa ses deux pattes l’une contre l’autre, provoquant un frisson sur la peau de la jeune fille. Personne n'entendit sa remarque, ce qui conforta Abbie dans l'idée que l'araignée ne pourrait pas faire profiter tout le monde de ses remarques cyniques. « Tu as aussi un Patronus ? » Abbie opina du chef, sans laisser paraître son incompréhension et son malaise. Vald venait de rentrer dans sa vie et elle essayait de garder son sang-froid. Mais pour la première fois depuis bien longtemps, elle sentait battre son cœur à tout rompre. Elle avait peur…mais elle était avant tout excitée. Vald était sa personne, son évidence. Elle le sentait au plus profond d’elle. ***
Vald est provocatrice, cynique, sarcastique, manipulatrice, enjouée, maligne, à l’écoute, curieuse, forte, amusante, excentrique, théâtrale, un brin impulsive et profondément caractérielle. Elle adore loger sur l’épaule d’Abbie et lancer des remarques désobligeantes sur les gens -le fait que seule la jeune fille l'entende est un avantage bien entendu-, qui ont le don pour arracher un véritable rire à Abbie. Elles sont toutes les deux très amies et la jeune fille n’avoue ses faiblesses qu’à son araignée. C’est sa meilleure amie, son meilleur allié, sa vie entière finalement. Sa moitié. Celle qui révèle les aspects les plus sombres d’Abbie mais aussi les plus humains. Vald a en réalité deux formes, celle d'un chat de gouttière noir et celle d'araignée. Mais elle reste toujours sous la forme d'araignée, ne ressentant aucunement le besoin, ni l'envie de se transformer en chat. Abbie ne sait pas que Vald peut prendre la forme de son Patronus initial. Elle est donc profondément persuadée que son Patronus est maintenant officiellement une araignée. You're not a sad story. « Avez-vous déjà eu peur Monsieur ? Déjà si peur que l’idée même d’affronter cette peur est plus dure que de l’accepter ? Que de la rendre insurmontable et de vivre avec tout en voulant la détruire ? Si vous n’avez jamais connu ce genre de peur, Monsieur, permettez de vous dire que vous n’avez aucunement conscience de ce qu’il se trame dans ma tête. » Elle glissa ses doigts dans ses poches, lui offrant un regard de défi, un regard de revanche. Humectant la commissure de ses lèvres rapidement, elle se recula sur sa chaise, tendant par la même occasion ses jambes contre les rebords de la table, celles-ci venant buter sur le siège où se trouvait son professeur. Il sourit et l’invita d’un mouvement à retirer ses chaussures de son bureau. « Mademoiselle… » Elle exprima un rictus, la prunelle de ses yeux venant jouer avec le regard conciliant de l’homme en face d’elle. « Alors Monsieur, avez-vous connu cette peur ? » Il inspira et expira dans une lente attente qui excéda Abbie. « Donc ?... » Il se leva soudainement et vint se placer devant son élève, crochetant ses doigts au bras de la jeune fille. « Que voulez-vous ? Une faiblesse ? Une arme ? » Elle se mit à rire, retirant ses mains des poches de son pantalon et les posant sur le torse de l’homme sans éprouver la moindre honte. « Une réponse Monsieur. Juste une réponse. » Il se pencha vers elle et l’embrassa violemment, comme s’il cherchait à combattre quelque chose. « De vous. J’ai peur de vous Mademoiselle. Au point que de vous affronter est pire que de vous accepter. » Elle lui rendit son baiser avec autant de hargne. L’âge ne rend pas mature mes amis. Il vous rend impulsif. Il vous fait céder à l’impensable. Il ne vous rend pas courageux non…mais téméraire. *** « Abbie, tu es contente ? Tu es contente de tes cadeaux ? Tout le monde t’a bien gâtée dis donc ! Allez souris pour la photo de famille, c’est quand même tes cinq ans ma chérie. » Mais elle ne sourit pas, son visage figé dans une expression irréelle, comme si son univers n’appartiendrait jamais à celui de ses proches. Comment exprimer tous les sentiments qu’elle avait ? Tout le plaisir qu’elle ressentait ? Tout l’amour qu’elle leur accordait ? Elle se contentait d’une faible expression rieuse, ses yeux brillant cependant d’une lueur divine. Ils finiraient par comprendre ce qu’elle voulait leur dire, sachant déceler les mots qu’elle ne pourrait jamais formuler. La photo fut prise dans un grand éclat de rire, Abbie attrapant la main de ses proches, offrant ainsi le cadeau inespéré de son amour. Les années passèrent sur cette même joie apparente, la famille s’agrandissant de toute part. Des groupes se formèrent parmi les enfants, faisant des réunions de famille, un joyeux mélange de rires, de bagarres, de pleurs et de jeux. Les parents étaient confortablement installés sur leur siège, sirotant des Whiskey Pur Feu, un reflet d’apaisement dans le fond de leur regard. Abbie aimait les contempler, étudier la parole de leur corps. Elle analysait leurs gestes, leurs rires, leurs phrases et se délectait de ce puzzle qu’elle construisait dans son esprit. Et Chace venait rarement troublé ce moment d’accalmie. Ce dernier aimait beaucoup Abbie, et même si elle lui rendait d’une façon propre à elle-même, il savait combien cela était réciproque. Ils passaient leur temps ensemble, dessinant des univers qui n’appartenaient qu’à eux. Liés par des secrets d’enfants, rares étaient ceux qui pouvaient déranger leur soif de rêve. Enfermés dans la cabane au fond du jardin, ils construisaient des instants précieux dont ils se rappelleraient plus tard avec une nostalgie non dissimulée. Un carnet rempli de dessin, la maison de poupées, les balais miniatures, les fausses lettres de Poudlard, leurs listes de souhaits, etc. Scellés dans un coffre qu’Abbie gardait dans sa chambre, ils se retrouvaient et l’ouvraient pour mieux se souvenir et pour mieux inventer le futur. Preston, son cousin, aimait rejoindre ce petit clan de fougueux bambins, même s’il gardait un regard patient et discret, comme s’il les surveillait avec un amour trop intense pour une seule personne. Abbie l’aimait beaucoup aussi. Moins farouche et impulsif que Chace – qui était l’exact opposé d’Abbie, celle-ci restant cloitrée dans un calme effrayant et un silence troublant -, elle le trouvait rassurant et adorait se loger parfois dans le creux de ses bras, entendre les battements de son cœur et sentir tous ses maux s’envoler dans l’incertitude de leur jeunesse. Oui, Chace et Preston étaient ses meilleurs amis, ses cousins, ses compagnons de courage et de folie. Elle avançait grâce à eux, se gorgeait d’amour et se sentait prête à affronter la moindre contrariété. Ils étaient ses piliers. Si bien qu’aujourd’hui, elle garde pour eux, pour sa famille, pour ses oncles et tantes, pour ses cousines…pour ses parents adorés, un amour trop grand, trop fort. Un amour qui peut vous détruire si l’un de ses membres se brise. ***
Abbie avait découvert ses pouvoirs à l’âge de six ans, quasi en même temps que Chace, ce qui augmentait leur lien et leur appartenance à une même fratrie. Ils se sentaient invincibles et ne rêvaient que de rejoindre les bancs de Poudlard. Quand Preston intégra l’école, les deux bambins trépignèrent d’impatience, Abbie témoignant pour la première fois d’une réelle envie. Elle ne s’exprimait que sur cela, ne vivait que de sortilèges qu’elle lisait et tentait d’apprendre pour mieux réussir. Chace lui, s’amusait en balai, prouvant d’une certaine aisance pour ce sport. Abbie aimait l’accompagner dans ses matchs imaginaires contre des équipes imbattables, qu’ils finissaient, bien entendu, par écraser dans une victoire fracassante et impressionnante. Mais rien n’aurait pu être plus beau que le jour où ils ouvrirent en même temps la lettre de Poudlard. Abbie se mit à rire, ce son étant si rare, que tout le monde s’approcha de la petite cuisine pour l’entendre. C’était beau, vivant, splendide. Un instant dont tout le monde se souvenait. Puis la rentrée eut lieu et Abbie intégra la maison Gryffondor. Le Choixpeau avait hésité avec Serdaigle, mais il avait ravisé son choix face à cet excès de courage qu’Abbie ne se connaissait pas encore. Elle aimait cette maison, et pourtant, sa déception fut grande. Elle ne s’habituait ni aux personnes ni à elle-même. Elle, qui avait toujours été acceptée par les siens, son caractère impénétrable ne venant aucunement troublé la quiétude de sa famille, se sentait aujourd’hui à part. Personne ne voulait s’amuser avec la « rouquine bien trop sérieuse ». Il est vrai qu’elle ne vivait que de son amour pour les études et pour le sport, mais elle ne savait tout simplement pas exprimer son envie d’amitié et de découverte des autres. Alors elle restait figée dans une extrême froideur, les années défilant et son côté mystérieux se renforçant avec le temps. Preston la protégeait souvent des brimades et Chace l’invitait à rire et à sourire, sentant une étrange faiblesse sur ce qu’était sa cousine tant aimée. Cette faiblesse, Abbie, la nourrissait en force. Elle lutta contre cette exclusion et en fit même son identité. Cantonnée derrière cette image froide et impénétrable, elle apportait du respect et même de la peur. Si bien, qu’une seule personne osa l’affronter et découvrir les parfums secrets qui se cachaient derrière le froid accablant de la jeune fille. Une camarade qui devint son amie, qui accepta le silence et rendit la solitude d’Abbie un peu moins lourde à porter. Elles s’entendaient bien et se comprenaient sans qu’une parole soit échangée. Elle intégra même la petite famille d’Abbie, découvrant Chace, Preston et plus tard, les autres membres Davenport et Carlisle. C’est ainsi qu’elle put évoluer et qu’Abbie s’intégra à Poudlard. Studieuse, brillante, sportive et aimée de rares personnes : cela lui suffisait largement. ***
Abbie aimait beaucoup de filières, mais ses professeurs lui recommandèrent de partir en Offensive Magique, étant donné ses capacités. Elle suivit ce conseil et entama ses études supérieures avec une ambition grandissante. Très vite le métier d’Auror, lui parut être une évidence et elle se lança corps et âme dans ce projet fou mais pas impossible. Et c’est à ce même moment, en Noël 1978, que son patronus se matérialisa. Une araignée Redback, qui se fit appeler Vald. Celle-ci semblait avoir toujours existé pour la jolie rousse et naturellement, un lien inaliénable se construisit entre elles. Vald ouvrait Abbie sur le monde, et Abbie ouvrait Vald sur ses secrets et désirs. Et dans cette amitié grandissante, elle se sentit complète et forte. Plus assumée, plus provocatrice, plus certaine de ses choix et de ses envies, elle approfondit sa connaissance de l’univers, de sa filière, de sa vie elle-même. Si bien, qu’elle chercha ses limites sans véritablement les trouver. Plus encline à l’amitié, elle apprit à connaître d’autres personnes, sans pour autant leur accorder un véritable amour. Elle restait froide et taciturne, mais s’intégrait mieux à ce nouveau monde qu’était le sien. Pourtant, d’anciens désirs restaient silencieux, comme l’envie d’aimer, d’assouvir un plaisir charnel ou encore de sentir désirable. Ceci n’apparut qu’à sa dernière année sur les bancs de l’école. Elle succomba par curiosité à un camarade de classe. Il n’était pas fascinant et elle n’apprit jamais à l’aimer, mais sa gentillesse venait combler cet étrange vide qui régnait dans ses entrailles. Visiblement, le garçon avait atteint un but ultime en pouvant conquérir Abbie. En effet celle-ci était plutôt une jolie fille et même si elle n’en avait aucunement conscience, l’aspect inaccessible de sa personne réveillait chez la gent masculine, une forme d’envie et de désir. Mais elle n’était pas particulièrement intéressée par les garçons de son âge. Elle n’avait pas cette farouche animosité, cet amour brûlant. Elle ne ressentait rien. Si ce n’est le temps d’une nuit, un peu de plaisir et de bonheur, comme une flamme qui s’allume et s’éteint aussi rapidement. Elle ne savait pas aimer, se perdre dans les joies de l’amour. Son cousin Chace, lui, semblait plus facilement réceptif à cela. Fêtard, immature, il invitait Abbie à rejoindre ce mode de vie. Et bien entendu, elle n’y tombait pas. Elle s’en ennuyait même. Pourtant, elle aimait voir son cousin s’amuser de la sorte. Elle le sentait vivant quelque part et surtout, elle ne se serait jamais permise de juger. Mais un jour, tout bascula. Les barrières cédèrent. Un nouveau professeur arriva. Plutôt jeune, il rayonnait d’une prestance qui ne tarda pas à fasciner Abbie. La qualité de son enseignement, son aisance à parler, sa gentillesse et sans mentir, son charme, firent l’effet d’un choc émotionnel sur la jeune fille. Elle suivait son cours avec intérêt, mais semblait vouloir l’éviter, comme si sa présence n’était qu’une souffrance de plus. Mais Vald l’engageait dans le sens contraire. Si bien, qu’elle finit par lui parler à la fin des cours, lui poser des questions pour approfondir son travail. Et cette élève bien seule et bien secrète interpella le professeur. Ils se retrouvèrent souvent à la fin des cours pour discuter de ses projets professionnels, finissant par parler de la vie, des désirs, des souhaits, des espoirs. Elle tomba amoureuse de lui, sans pouvoir lutter contre, le vivant comme une peur immense. Paradoxalement elle le cherchait du regard dans les réunions, dans les couloirs, préférant accepter sa peur, plutôt que de lutter contre. Et il semblait faire de même, sachant pourtant que cet inclination n’était pas souhaitable ni envisageable. Jusqu’au jour, où enivrée par une provocation digne de son araignée Vald, elle lui offrit une once de ses rêves qu’il accepta sans vraiment pouvoir la refuser tant il l’aimait. Leur histoire ne dura que quelques mois, vivant dans le secret et dans l’interdit. Et dès qu’elle acquit ses diplômes en intégrant le ministère, elle partit sans un au revoir ni un baiser d’adieu mettant fin à cette histoire qui n’aurait jamais dû exister. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Keibibong âgée de 20 ans (éh ouai ça commence à vieillir !) ϟ Où as-tu trouvé le forum? Je le suivais depuis un moment et Carrie m'a convaincue de venir. ϟ Personnage: Scénario de Carrie J. Davenport ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nop nop ϟ Présence: Deux ou trois fois par semaine. Selon les périodes, une fois par semaine ou tous les jours. ϟ Une remarque? Votre forum est une petite merveille qui fait du bien par son inventivité mais aussi par sa simplicité ! Voilà
Dernière édition par Abbie M. Carlisle le Mer 8 Oct - 12:37, édité 19 fois |
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