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La Noble famille française des De Sade, l'une des familles les plus respectée du monde sorcier, autant français qu'étrangers. Les De Sade s'étaient fait connaître grâce au commerce magique mais également grâce à la politique et au dons qu'avait cette famille de toujours connaître les bonnes personnes. Alors que la vie du vieux De Sade touchait à sa fin, quelques années déjà après celle de sa femme. Son fils ainé, Henri De Sade obtint de sa cousine et femme, une petite fille, avec le peu de force qu'il restait au patriarche il fit le voyage jusqu'à Paris, lieu de résidence de son fils. "Comment donc s'appelle ce petit ange mon fils ?" Henri fixa le bébé qu'il tenait dans ses bras et murmura doucement, calmement à son père "Aphrodite Perséphone De Sade" Le vieux de Sade sourit grandement à sa petite fille "Deux déesses au caractère bien trempé, je te bénis ma fille, fais honneur à ta famille". Ce fut quelque jours après que le patriarche mourrut, catapultant à la tête de la famille Henri De Sade et Marie De Sade, respectivement marquis et marquise de Sade. La petite fille pris rapidement quelques années, et déjà ses cheveux blonds, noués en queue sur sa tête, elle allait galopant à dos de Poney au travers des champs de la propriété des De Sade "Allez Eric !! Plus vite !!"
Le jeune garçon la rattrapa. "Si ton père te voyais, il me tuerait" La jeune fille rigola de plus belle. Eric était le fils d'un domestique, qui était un moldu. Persé arrêta son cheval et sauta sur le sol. Elle tendit la main vers une fleur qui s'éleva quelques centimètres au dessus du sol "Whoaaa t'y arrives encore !!" La jeune de sade secoua sa queue "Ma mère dit que je serai sans doutes une sorcière talentueuse à Beaux Bâtons, mais mon Père veut qu'on aille à Poudlard en Angleterre." Le sourire du jeune garçon disparut. Il tendit la main vers la fleur alors que la jeune fille remontait à cheval et la fleur qui quelques seconde plus tôt était à l'apogée de sa beauté était maintenant sèche et fanée. "Tu dois le dire à mon père, il acceptera de t'emmener avec nous...j'en suis sûre !" Alors qu'elle reprit la direction du manoir, laissant là le jeune homme. Elle s'approchait des écuries, le soleil commençait déjà à disparaître à l'horizon. "Demoiselle De Sade !! Vous avez raté votre cour de solfège" Elle soupira avant de se retourner vers l'instructeur du haut de ses 9 ans elle lui répondit du tac-au-tac "Au risque de vous décevoir mon cher vieux bouc, je ne l'ai pas raté, je l'ai manqué, et je le manquerai encore beaucoup de fois. Taper des notes inutiles sur un piano ne m'intéresse pas le moins du monde, quand vous aurez des choses plus intéressantes à m'apprendre vous reviendrez !" Elle lui tourna le dos et continua de brosser son poney.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] A ses onze ans, la jeune demoiselle reçu sa lettre afin d'intégrer l'école de sorcellerie Poudlard, en Angleterre, finalement Henri de Sade avait eu ce qu'il voulait. Elle était sur le point de partir quand Eric arriva dans sa chambre. "Dépêche toi tu vas être en retard" La jeune blonde leva les yeux vers le beau brun, depuis leurs neuf ans, plus le temps passait, plus elle s’embellissait mais lui ne restait pas en arrière, faisant tout pour plaire à la de Sade. Ils étaient encore des enfants après tout. "Arrête d'entrer dans ma chambre sans me prévenir Eric !" Le garçon balaya l'air de sa main "Ouai ouai c'est ça ! Allez j'ai pas envie qu'on soit en retard pour les courses !" Aphrodite savait que c'était un honneur pour Eric d'avoir été appelé à Poudlard. Et puis aussi, le père d'Aphrodite ne voyait plus l'amitié des jeunes d'un si mauvais oeil que lorsqu'il le pensait moldu.
Le voyage fut long et éprouvant. Et puis ils arrivèrent au chemin de Traverse. Heureusement pour elle, Aphrodite avait appris l'Anglais, l'un des cours qu'elle n'avait pas raté. Elle parlait même très bien Anglais, ce qui malheureusement n'étais pas le cas d'Eric, elle lui avait appris à parler Anglais certes mais il avait toujours un peu de mal mélangeant du français à ses phrases anglaises. "Eric, cesse donc de regarde ma fille avec cet air ! Débrouilles toi seul garçon ! Tu n'apprendras jamais sinon" La blonde se retourna indignée "Père ! Cessez donc, vous, de lui parler sur ce ton ! S'il doit partager notre maison, et sans doute être mon ami à Poudlard je souhaites que vous l'acceptiez !" Le patriarche des de Sade fixa sa fille puis le jeune homme et les laissa en plan avec un majordome. Il savait que la petite avait raison, il ne se l'avouait pas voilà tout. Comment avouer que sa petite fille chérie avait un né-moldu comme meilleur ami.
Quelques jours plus tard, les deux français prirent le train de la voix 9 3/4 afin de rejoindre Poudlard. Ils prirent un compartiment vide, l'un des seuls qui restait. Un jeune homme entra dans le compartiment et Eric eut le malheur de dire qu'il était pris. "Salut, tu dois être La fille du Marquis de Sade non ? Je vous ai entendu avant de monter dans le trains, je connais bien ton père. Et lui, d'après ce que ton père à dit, c'est un sang-de-bourbe, une erreur de l'amener à Poudlard si tu veux mon avis" La marquise leva un sourcil vers le garçon en question. "Et si tu veux mon avis le tien n'a que pas d'importance, ce jeune homme comme tu dis est sans doute bien plus courageux qu'un seul de tes attributs masculins. Je te prierais de ne plus jamais lui adresser la parole sur ce ton ou parler de lui ainsi." Elle se leva afin d'être à la hauteur du sorcier et se pencha vers lui, son sourire charmeur qu'à 11 ans elle maîtrisait déjà "Tu es mignon, ne sois pas si grognon, maintenant laisse moi" sans se faire prier, le jeune homme sous les rire de ses camarades partit la queue entre les pattes. Eric ne releva pas, bien qu'Aphrodite voit dans son regard que son égo été touché une fois de plus que la sorcière ai dut le défendre à sa place. "Eric, toi et moi on est amis, toujours et à jamais, surtout ne l'oublie pas"

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les années à Poudlard filaient comme des flèches, déjà 5 ans qu'elle y était et elle était l'une des filles les plus populaires de Poudlard. Et elle aimait ça. Elle enchaînait les relations, les histoires banales et faciles, sans jamais s'accrocher, elle jouait avec les hommes. Comme une poupée avec des barbies. "Eric embrasse moi." Le jeune homme vira au rouge, la demoiselle éclata de rire. "T'es sérieuse ou c'est encore un de tes stupides jeux" La jeune fille se mordit les lèvres, s'approchant de Eric et lui volant un baiser furtif avant de recommencer à rire et boire une gorgée de Bierre-au-beurre. "Tu sais que t'embrasses bien ?" Le jeune homme ce leva d'un coup "Je t'aime Persé" la jeune fille le regarda, fixement "Oui je sais tu es mon meilleur ami !" Le garçon soupira "j'en ai marre de te voir perdre ton temps avec tous ces gars ! Ils ne te méritent pas" Aphrodite se leva "Je fais ce que je veux Eric ! Je ne suis attachée à personne !" Et elle le planta là. Allant voir l'une de ses nombreuses aventures.
Aphrodite n'était et n'est pas le genre de fille qu'on peut tenir en laisse, elle peut parfois être une véritable garce, mais elle a aussi un coeur tendre, et ne juge jamais les autres pour leur sang ou autre chose, juste pour ce qu'il sont. Plusieurs fois des sang-pur tentèrent de rabaisser la De Sade par rapport à ses fréquentations.
Elle marchait dans les couloirs de Poudlard, parlant à une de ses amies de sang-mêlé. Une conversation très sérieuse. Quand une blonde surgit de l'autre bout du couloir "Oh mais voilà l'adoratrice des sang-de-bourbe, tu fais honte à ton nom De Sade". La jeune marquise pivota lentement, souriant à la peste qui venait de parler. "Dégage Grey, tu empiètes sur mon territoire." L'autre sourit "Sinon quoi t'appelleras ton armée de sang-de-bourbe ?" s'en suivit une hilarité venant du groupe d'ami de l'autre fille. "Levicorpus !" La Grey fut suspendue par les pieds, Aphrodite s'avança vers elle, les autres s'écartant à son passage. "Oh chérie, ce sont peut-être des sang-de-bourbe mais eux au moins savent se défendre." Demi tour sec de la part de la cinquième année et elle retournait à sa conversation avec son amie, laissant là dans les airs l'autre et sa bande de copine qui étaient toutes silencieuse comme jamais.

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Les Vélanes, Perséphone caressait la bague de sa grand mère en marchant des les couloirs de Poudlard, tous les garçons ou presque ne pouvait s'empêcher de la regarder. Et elle, souriait froidement, laissant la magie faire son charme. Les Vélanes sont des créatures, qui grâce à un puissant sortilège paraissent d'une beauté inhumaine. La peau scintillante, les cheveux ondulant autour de leurs épaules sans que le moindre vent ne les y invite. Leur présence est envoutant pour les hommes. Et lorsqu'elles se mettent à danser, ceux-ci perdent la notion de la réalité et feront tout pour conquérir les dames. Perséphone jeta ses cheveux en arrière d'un mouvement de tête gracieux. sa grand mère était une vélane, merci d'avoir marié son fils à sa nièce, qui elle aussi était une semi-vélane. Le sang de Perséphone n'est donc que peu dilué et elle a hérité des pouvoirs de sa mère et de sa grand mère. Ainsi plus facile pour elle de se mettre en avant, et de séduire les hommes qui fondent entre ces doigts. Personne ou presque n'y résiste, et pour ceux qui savent le faire, ils ont reçu un entraînement qui le leur permet. Malheureusement, cela ne vient pas sans désavantage, il est vrai que lorsqu'elle s'énerve, Perséphone devient hideuse. Un visage d'oiseau presque, une voix grave et laide. Voilà pourquoi elle a appris à garder son sang froid, qu'elle que soit la raison qui la ferait s'énerver, elle devait rester belle, c'était le plus important pour elle. "Euh, Perséphone, tu es magnifique aujourd'hui" Elle jeta un regard à celui qui venait de la tirer de ses réflexions, des souvenirs de ce que lui avait dit sa mère sur son don. "Comme tout le temps Steven, comme tout le temps" Elle lui lança un sourire avant de tourner dans un autre couloir. Cela ne la gênait pas le moins du monde, les regards qu'on lui jetait, les yeux qui la suivaient. Elle aimait ça, être vue elle aimait ça. Mais peu de gens savaient qu'elle était une semi-vélane, elle préférait mettre sa beauté sur le compte du naturel. De toute façon, sang de vélane ou non, elle était sûre qu'elle aurait fait le même effet. Et ce fut en retraçant le trait rouge de ses lèvres qu'elle entra dans une salle de cour. Souriante et provocante. Aphrodite dans toute sa splendeur.

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Aphrodite était allongée sur l'herbe fraiche en pleine nuit. A côté d'elle se trouvait Eric. Voilà quelque temps que les deux jeunes amis faisaient l'amour ensemble. Mais pour Aphrodite ce n'était rien de plus que du jeu. "Dit, Aphrodite...j'ai une chance avec toi?" La demoiselle souriait et le fixa. "Strictement aucune, ressaisis-toi je t'adore Eric, mais tu resteras mon meilleur ami." Elle se leva et se glissa doucement vers le lac, comme une ombre, une brise légère. Elle marchait vers le lac. Un jeune homme s'approcha d'elle. "Bonjour Perséphone" La demoiselle se retournait pour faire face au riche sang-pur russe qui lui avait déjà plusieurs fois fait la court. "Oh Aleksei, comment vas-tu ?" Le jeune homme souriait, il était rare que la demoiselle se souvienne de son prénom. "Pour le mieux, et toi ?" Elle souriait faussement, comment allait-elle...certainement pas bien "Merveilleusement bien" Le jeune homme posa sa main sur la joue fine de la demoiselle. "Arrête de mentir, tu ne vas pas bien...pourquoi faire tout cela, cette froideur, ce je m'en foutisme des autres alors que tu brules d'envie d'une relation durable" Elle souriait, cette fois réellement "Parceque j'aime me jouer des hommes" et elle partit vers le château croisant au passage l'un des préfets en chef "Oh Apollon, Aleksei est parti trainer dehors, je doute qu'il ne veuille rentrer avant le couvre-feu" Elle était comme ça Perséphone, et jamais aucun regret.

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Persé était dans les couloirs, elle n'était pas en uniforme de l'école non, aujourd'hui elle était en habit de soirée, une robe noir brillante, des talons, aujourd'hui était un grand jour. Elle venait d'avoir 17 ans. Et bien qu'elle ne puisse les fêter en France, elle avait passé une journée magnifique en compagnie d'Eric. Et ce dernier devait actuellement être en train d'embrasser son petit copain du moment. Après plusieurs années de célibats, plusieurs année à rester désespérément accroché à l'idée d'avoir une vie avec Perséphone. Il avait lâché l'affaire. Ou du moins faisait semblant. Mais tant mieux, au moins prenait-il du bon temps et maintenant qu'il voulait lâcher l'affaire elle allait se faire un plaisir de le draguer, de le provoquer et de le faire fondre dans ses mains. Oui c'était du Perséphone tout craché, elle secoua doucement sa chevelure blonde avant d'entrer dans une vieille salle abandonnée. Une table au centre de celle-ci portait un chandelier et un repas ainsi que deux couverts. Elle marchait vers celle-ci. "Content que t'ai trouvé la salle, tu es sexy comme ça" La jeune femme se mordit les lèvres avant de se retourner, balayant le jeune homme qui lui faisait face d'un regard enflammé. "Lester, tu t'es surpassé." Le jeune homme sourit de plus belle "Ho le repas les bougies, tout ça c'est pour le style" Il s'approcha de la blonde, posant un léger baiser dans son cou "Mais peut-être qu'on pourra manger une fois qu'on aura fait ce qu'ensemble nous faisons le mieux" Et sauvagement il cueillit les lèvres de la blonde. "Ouh du calme bel étalon, je ne doutes pas que tu en brûle d'envie, mais j'ai faim, si t'es gentil je verrai ce que je peux faire pour toi ensuite" Elle prit place sur la table, croisant les jambes et le regardant comme une démone tentatrice. "Je parie, que toi aussi tu meures de faim" La relation qu'elle avait avec Lester était fort appréciable, elle se sentait entière, jouant le rôle qu'elle s'était donné avec perfection, et puis elle s'amusait, elle se défoulait et ne demandait rien d'autres. Elle ne voulait pas que Lester change, devienne romantique ou son petit-ami, juste ami pour le sexe, rien d'autres. Et beaucoup d'autres filles auraient voulu être à la place de la blonde autant que beaucoup de garçons auraient voulu être à la place du brun. Et la soirée de son 17 ème anniversaire fut divine, et inoubliable. Ils n'avaient jamais été aussi...performants...

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Ce fut une lettre de son père qui l'a mise dans tous ses états. Une lettre stipulant qu'elle devait choisir Médecine Magique et que comme elle avait maintenant plus que l'âge de maturité, elle allait se voir attribuer un fiancé. Un fiancé, rien que ça ? Elle qui ne supportait pas d'être trop longtemps avec quelqu'un allait devoir avoir un fiancé. Et puis elle n'irai pas en médecine magique, sa réponse fut claire. Elle laissait son père décider du mariage, mais pas de sa vie. "Aphrodite, ça va ?" Elle se retourna face à Eric avant de l'embrasser fougueusement et de l'entraîner sur un lit vide. Quelques heures plus tard Eric fixait Aphrodite "Qu'y a-t'il ?" La demoiselle soupira puis se recoiffa avant de répondre simplement. "Mon père veut me fiancé" et c'est ainsi qu'elle planta pour la énième fois Eric. Bouché bée sur un lit défait.
Ce fut lors d'un repas de famille en France alors que les De Sade recevaient une noble famille Russe que Perséphone rencontra son promis. Il se retrouvèrent un moment seuls, à la terrasse, Perséphone étant sortie pour fumer une cigarette. "Comment vas-tu Perséphone" La demoiselle se retourna, fixant l'homme qui lui faisait face, il ne fallait pas se mentir il était terriblement craquant. Et Eric avait d'ailleurs passé le repas à le fixer avec son air jaloux. "Aussi bien que lorsqu'hier soir un ami me l'a demandé alors qu'il était nu sur mon lit" Le jeune homme se mordit les lèvres. Elle le connaissait bien, il avait des vues sur elle depuis fort longtemps et n'était pas sans savoir que la jeune fille avait eu de nombreuses aventures. "Tu n'as pas a aller voir tous ces autres ! Plus maintenant que nous sommes fiancés !" La jeune femme s'approcha de lui, jetant sa cigarette à ses pieds et posant la main sur le torse du jeune homme en chuchotant à son oreille "Fiancés ou Mariés, rien ne m'empêchera de vivre ma vie, et crois moi, je suis loin d'être du genre à me satisfaire d'un seul homme" Puis elle posa un baiser sur ses lèvres. "A toi de me conquérir et de me montrer que tu vaux mieux qu'eux." Elle fit quelque pas puis ajoutat "Et à ce que je sache, tu es presque aussi frivole que moi" Et elle sortit de la terasse afin d'aller parler à Eric.