| « All I am is a man. I want the world in my hands. » | Carl Adonis McLeod |par Invité, Sam 31 Mai - 14:26 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Carl Adonis McLeod FEAT. Adrien Sahores 23 ans ϟ Justice Magique ϟ Crotale Leucistique & Buse Blanche ϟ Sang-PurNom: Le jeune homme est un pur McLeod, suprêmement fière de l’être. Il voue une fidélité infaillible à cette grande famille qu’est la sienne. Famille, qui, bien que connaissant quelques querelles au sein des ménages la constituant, est toujours restée fidèle à ses principes d’excellence et de conservation. Prénom: Carl Adonis. Et bien que son prénom officiel soit le premier, il préfère se faire nommer par le second. Adonis étant le prénom de son arrière grand-père paternel. Âge et Date de Naissance: 20 Août 1957, soit 23 ans Nature du sang: Il ne s’agit pas d’une obsession. Seulement d’un instinct de préservation particulièrement exacerbé. Cet instinct est réellement présent au sein de la famille des McLeod. Leur sang, leur fierté. D’une pureté indiscutable. Situation familiale: Les McLeod constituent une famille très étendue. Et comme toute grande famille de sang-pur qui se respecte, on y trouve des membres d’une respectabilité éclatante ainsi que quelques individus moins fréquentables. Heureusement, ceux-ci sont assez peu nombreux. Par sa part, Adonis accorde son attention aux personnes qui le méritent. En premier lieu son petit frère, jumeau. Véritable ami, compagnon, associé pour lui, ils représentent à eux deux le symbole même de la fratrie complémentaire et indissociable. L’un pour l’autre, ce sont les premiers et le seront toujours. Concernant ses parents, Adonis a toujours entretenu avec eux de bonnes relations. Mais la distance inexplicable qui semblait être intrinsèque aux adultes de sa famille a subsisté pendant de longues années. Jusqu'au jour où il s'est fait leur égal. Parmi ses nombreux cousins, la plupart sont pour lui dénué d’intérêt. D’un point de vue purement superficiel, il semble les fréquenter de bonne grâce. Mais les raisons en sont toutes identifiées. Adonis aime rallier à lui et transmettre ses convictions. C’est ce qui lui offre le plus de satisfaction. C’est pourquoi il n’hésite pas à faire preuve d’intérêt envers eux, même s’il est parfois feint et non dénué d’ambition. Par ailleurs, il existe bien quelques êtres pour lequel il accorde sa confiance toute entière. Parmi eux, certains sont même pour lui source d’une réelle amitié indéfectible et de complicité sincère. Léandre en fait partie. Il s’agit même de l’unique personne qui, à ce jour, est parvenue à approcher de si près la bulle inaccessible formée par les jumeaux. En définitive, les personnes avec lesquelles Adonis daigne relâcher toute inhibition se comptent sur les doigts d'une main. Patronus: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Myrrha. Son patronus est une femelle qui adopte le plus souvent la forme d’un crotale leucistique. Elle mesure un mètre vingt, donc n’est pas particulièrement longue. Mais sa particularité justement réside dans la pigmentation de sa peau. Il n’y en a aucune. Myrrha est totalement blanche, immaculée. Par ailleurs, il ne s’agit pas d’une albinos puisque ses yeux sont vaguement colorés. La forme secondaire que Myrrha adopte assez rarement est celle d’une buse variable de petite taille, environ 50 cm de hauteur. Comme sa forme précédente, elle est blanche, mais son plumage est rehaussé de quelques taches sombres sur les ailes et le poitrail. Miroir du Rised: Le reflet observé est à la fois évident mais complexe à appréhender. Adonis se voit installé en bout d’une longue table entourée d’une dizaine d’individus. Son frère lui fait face. Ils le regardent et boivent ses paroles. Ils sont tous des hommes de pouvoirs. Mais il en est premier. Composition de la baguette magique: La baguette d’Adonis a été réalisée par le célèbre fabricant Ollivander. Elle mesure 27 cm et est particulièrement fine. Elle est taillée dans un bois d’acajou très clair, totalement droite et lisse et est dénuée de manche. Sa composition se limite à un ventricule de dragon. Epouvantard: Son épouvantard représente la trahison de son frère, Benton. Et pas sa mort, comme l'on pourrait s’en douter. Car Adonis sait bien que la première est bien pire que la seconde. Etudes Suivies: Justice magique, Sous-cursus : Justice, Options : Legilimencie & Arts Occultes. Animal de compagnie: Aucun Caractère « Vous savez, je suppute depuis toujours que les faits n’ont pas uniquement à voir avec la nature de mon sang, au sens strict du terme. Je préfère penser que la grandeur de mon âme réside davantage dans la force de caractère qu’est la mienne ainsi que dans la fermeté dont je fais preuve à chaque instant pour régler chacune de mes petites affaires. Vivement encouragé depuis l’enfance à faire preuve d’autonomie et de confiance en mes capacités, quelle qu’en soit la nature, cela fait depuis fort longtemps que la question ne se pose plus. Par ailleurs, je sais également que la nature de mon sang ne m’a jamais desservi. Je pense que tout cela a surtout à voir avec la force de cohésion suprême dont fait preuve ma famille. Les miens. Cette solidarité fait définitivement partie intégrante de la vie de tous les McLeod, c’est ce qui selon moi, nous rend si puissants. D’une manière générale, cette théorie explique également la raison pour laquelle les familles de sorciers de sang-pur sont tellement respectées. Chez nous, les faibles ne peuvent pas subsister, ils sont donc soit cachés, comme cette cousine, Violet, que j’aime considérer comme étant très lointaine, soit exclus totalement de la dynamique familiale. Au final, ces individus ne trouvent pas de conjoint de sang pur parmi les autres familles, ce qui les oblige, soit, à ne perpétuer aucune lignée, soit à se lier avec un sorcier de sang impur et au final, être totalement banni et exclu de la famille. Au fil du temps, seuls les sorciers les plus puissants continuent ainsi de perpétuer leur lignée, et, génération après génération, leur descendance n’en est que de plus en plus puissante. Je pense que cet héritage est le plus prestigieux qu'il soit, je pense qu’il faut le préserver comme le plus précieux de tous les trésors. La puissance héritée par ces générations ne concerne pas uniquement la puissance magique, elle concerne également la puissance de caractère, de volonté, de personnalité et de bien d’autres choses. Evidemment, cette force varie entre les descendants, mais ceci est nécessaire. Car toute grande famille a besoin d’une hiérarchie. Une hiérarchie basée sur des critères évidents. Richesse, puissance magique, influence, intelligence, … Et quoi que l’on puisse dire aujourd’hui, il est certain que la hiérarchie fait la nature même de l’être humain. Il existera toujours les forts pour dominer et les faibles pour obéir. C’est évident. Depuis le début de l’humanité et même avant, cela a toujours été le cas. Et que l’on prenne aussi bien l’exemple des métazoaires les plus simples que celui des grandes civilisations humaines ayant peuplée la Terre, leur puissance se mesure encore aujourd’hui par la nature de cette hiérarchisation, qui, intrinsèque au pouvoir, ne peut en aucun cas lui en être dissociée. Toutes ces choses, je les ai comprises et assimilées de par moi-même. C’est pourquoi à ce jour, je suis persuadé de mon évidente supériorité. Je suis un jeune homme intelligent, fourbe et parfois même vicieux, mais intelligent. Ma capacité de résonner s’était affutée avec l’âge et lorsque certains prétendent que les sangs-purs éprouvent de la supériorité par orgueil ou par fierté, je sais en connaissance de cause qu’il s’agissait en réalité du contraire.Ce que je trouve affligeant, ce que certains parmi les grandes familles de sorciers croient également en cette prétendue ‘vérité générale évidente’. C’est pourquoi ils finissent par laisser de côté le respect qu’ils devraient avoir pour leurs aïeuls et pour leur descendance et acceptent de se confondre avec ses sorciers dont le sang est de qualité moindre. Ceci, est réellement affligeant. Cette opinion que j’ai sur la nature du sang des sorciers peut facilement être assimilée à de l’obsession. Ce n’est pas le cas. Car comme mentionné plus tôt, je suis un homme intelligent et que quoi que bien conscient de ma supériorité, je ne manque de discernement. Il me semble évident qu’un monde uniquement peuplé de sang-pur ne peut pas fonctionner. Il faut des sous-fifres, et même, des techniciens, puis des ouvriers pour qu’un monde fonctionne. Ces fonctions-ci, les sangs purs évitent de manière générale de les assurer. Nous, nous visons haut. Nous visons un objectif que beaucoup parmi les simples sorciers n’arrivent pas à appréhender. A juste titre puisque leur nature même ne le leur permette pas. La présence de ces gens-là est et sera toujours nécessaire. Mais, pour le bon fonctionnement de la société, je pense fermement qu’ils doivent être conscients de cette hiérarchisation, que l’on s’efforce de dissimuler. Vous voyez, je ne suis pas si fourbe que cela. Je pense que chacun doit prendre conscience de la place qui lui est assignée, pour éventuellement la contester, et éventuellement en subir les conséquences. Je ne pense pas qu’il faille se cacher. Notre héritage est une fierté. Notre devoir est de le leur montrer. Et ceci est un combat que je suis disposé à mener.» a little something from you. « L’histoire de mon patronus, que j’ai tracée personnellement, est singulière. Personnellement, oui, puisque c’est bien moi qui l’ai menée. Je ne suis pas un habitué à la désinvolture, vous savez. Ma vie, j’aime la mener comme je l’entends, en conséquence, je n’y laisse aucune place au hasard ni à la chance. Pour parvenir à saisir tous les tenants de cette histoire, il faut bien comprendre que mon frère jumeau est pour moi LA personne indispensable. Bien évidemment j’ai dans mon entourage d’autres amis pour lesquels j’éprouve une amitié sincère, mais Benton incarne pour moi la figure du frère parfait. J’aime nous considérer comme étant les reflets l’un de l’autre. En apparence si semblables, mais en réalité tellement paradoxales. Lorsque je suis inflexible et glacial, mon frère est compréhensif et taquin. Lorsque je refuse tout compromis, il est très doué dans les négoces. Je pense que cette complémentarité fait de nous le binôme parfait. Mais malgré l’amour inconditionnel que je lui porte, de nous deux, je suis le meneur et je n’en ai jamais fait aucun mystère. Mon frère n’y voit aucun inconvénient, et je ne le respecte que davantage en cela. Il sait reconnaître ses qualifications et sa fierté ne l’aveugle jamais quant au rôle qui lui est le mieux adapté. Cette hiérarchie qui a toujours existé dans notre binôme est un des piliers sur lequel repose toute ma confiance. Je ne saurai donc dire à quel point il est important pour moi. Nous avions 20 ans lorsque nos patronus se sont manifestés pour la première fois. Ils n’étaient encore que de minces volutes d’éthers scintillants, nous filant dans chacun de nos mouvements. Notre fierté n’avait alors d’égal que notre allégresse. C’est dans les quelques mois suivants, lorsque les douces chapes d’éther ont commencé à prendre forme que la vérité m’est sautée au visage. Le patronus de mon frère s’est finalement trouvé être un fabuleux cerf aux andouillers longs et puissants. Benton dégoulinait de fierté. Et lorsque j’ai compris que mon patronus personnel se trouvait être une petite buse, la rage et la jalousie m’ont complément fait perdre la raison. Et lorsque j’ai compris que ma buse possédait un blocage qui l’empêchait de changer de forme, mes résolutions se sont faites intraitables. Cette incarnation ne me correspondait pas, et j’ai compris qu’il était en mon devoir d’en changer. Depuis ce jour, je n’ai eu de cesse que de fouiller tous les grimoires qui m’ont été donnés de trouver. J’ai cherché pendant une grande partie de ma dixième année d'étude à Poudlard, et c’est d’ailleurs lors des fêtes de fin d'année que j’ai découvert, parmi les ouvrages de la réserve, un grimoire d’arts occultes disposé à répondre à mon problème. N’allez pas imaginer que j’y ai par la suite immédiatement tiré un sortilège qui me semblait adapté, pour le lancer à mon propre patronus. Non. Je suis intelligent. Je suis patient. J’aime ne rien laisser au hasard. C’est pourquoi j’ai continué mes recherches dans les arts occultes, jusqu’à n’avoir plus aucun doute quant au résultat à obtenir. Pour ainsi dire, j’ai également pris mes dispositions pour m’entraîner discrètement sur des patronus de certains nés-moldus. Et lorsque ma maîtrise de ce sortilège très sombre, que je ne nommerai pas, s’est faîte exceptionnelle, j’ai agi sur le mien. Et le résultat, évidemment, s’est trouvé être parfait. Cette réussite, je n’en ai pas fait un mystère. Aujourd’hui on entend encore des rumeurs selon lesquelles un des fils McLeod aurait modifié impunément la nature de son patronus. J’ai d’ailleurs fini par attribuer un nom à ce patronus, pendant si longtemps objet de ma honte. Myrrha, prénom digne de sa magnificence. Aujourd’hui, je pense que la relation que j’entretiens avec elle est unique. Elle me craint vous savez. Mon propre patronus, qui sait de quoi je suis capable pour arriver à mes fins, me craint. J’apprécie cela. Je dirai même qu’il s’agit pour moi d’une immense source de fierté. Elle représente le premier sortilège d’art occulte que j’ai étudié et jeté, ma première grande réussite. A l’image de mes suivantes. »
You're not a sad story. « Mon premier souffle. Mon premier cri. Inflexible et conquérant. A l’image du rythme de vie qui sera le mien quelques années plus tard. Comme chacun sait, les McLeod sont issus d’une classe sociale aisée. Certains diront qu’il s’agit là d’une chance. Je leur réponds, à ces gens-là, que l’on récolte ce que l’on sème et que si mes parents et mes grands-parents ont toujours vécu dans le luxe, c’est parce qu’ils ont pris la peine de suer dans ce but. Je trouve navrantes toutes ces personnes qui attestent que la richesse est un héritage. En réalité, c’est bien rare. Chez nous, ce sont la volonté et l’ambition qui en est un. Mais l’usage que l’on fait de ces deux valeurs relève plus de la force et de la détermination. Nos parents ne nous donnent jamais rien sans rien. Vous apprendrez alors que nous ne manquons pas mérite. Alors évidemment, lorsque toute une descendance brille de par sa réussite, la jalousie prend le pas sur la raison, et les petites gens y trouvent là l’excuse de l’héritage et de la chance. Pathétique. Moi-même, lorsque j’eus atteint un âge suffisamment avancé pour comprendre ces choses, je n’eus plus accès à la corne d’abondance que l’on met à disposition des plus jeunes de la famille. Une éducation inflexible et fidèle à de belles valeurs. Je vous offre la clef. Mon enfance à moi fut belle. Avec au centre de mon univers mon frère jumeau et mon père. Bien sûr, ma mère et ma sœur ont toujours énormément compté pour moi. Mais ces deux hommes (en devenir pour le premier) étaient respectivement ma foi et mon modèle. L’usage du passé est définitivement inutile ici puisque aujourd’hui encore, ces paroles sonnent pour moi comme une vérité éclatante. Mon père a toujours eu de grands plans pour moi. Je pense que dès mon premier cri, il a compris que j’étais celui entre lequel il pouvait décharger toute sa confiance. Alors quand votre plus grand modèle vous accable et vous honore de cette immense responsabilité, vous n’avez d’autres choix que d’être le meilleur. Et c’est ce que j’ai fait. C’est ce que JE fais. Mon parcours de premier cycle d’étude à Poudlard fut brillant. Je n’ai jamais été particulièrement puissant vous savez. Je considère d’ailleurs ma puissance magique comme étant moyenne. Ma différence avec les autres, c’est que j’ai toujours reconnu mes qualifications et étudié mes limites. Je suis un homme d’esprit. Pas un homme de main. Pourquoi vouloir prendre un chemin qui ne me convienne pas ? Ma force et mon joyau à moi, c’est la réflexion. ‘Futée et affutée’ comme dit encore aujourd’hui mon père, la voix et le regard empreint d’une immense fierté. Cet outil, j’ai appris à le chérir et à l’entretenir. Au même titre que mon frère jumeau s’est mis à entretenir ses prédispositions pour la magie défensive. Et comme la route à prendre fut pour nous évidente ! Jamais l’un sans l’autre, Benton et moi prîmes la décision de nous diriger vers des études consacrées à la justice. Je me promets à un très grand avenir politique. Ou juridique. Peu m’importe en réalité, tant que l’homme que l’on écoute n’est autre que moi. Mais avant d’en arriver là, il est important de mentionner ce qui fut pour moi l’épisode le plus déterminant que j’ai connu à ce jour. Lors de mes 19 ans, soit ma neuvième année d’étude, mon père m’a un soir pris en aparté. Inutile de vous dire à quel point j’avais convoité cet instant. Je m’en souviens comme si c’était hier : Il était installé dans son fauteuil de bureau et fumait un cigare tout en me fixant de ses yeux glacés. Si semblables aux miens. Le fumet entêtant qui se propageait dans la pièce était bizarrement en total accord avec l’ambiance tamisée qui régnait dans le bureau ce soir-là. Je m’étais affalé sur un siège, face à lui, adoptant inconsciemment la même position. Sans lui demander son accord, j’ai tendu la main et me suis servi dans son porte-cigare avant d’en placer un entre mes lèvres. Nous nous sommes observés ainsi pendant un bon moment, jusqu’à ce qu’il sorte d’un tiroir sa baguette qu’il a pointée sur moi. Je n’ai même pas cligné des yeux. Les regards aussi impassibles l’un que l’autre. Mon père a murmuré un mot, et j’ai senti une douce chaleur. Puis, j'ai aspiré la première bouffée de fumée. Il m’a fixé encore quelques instants avant de se lever, de me donner une grande tape sur l'épaule et d’éclater de rire. Un rire puissant et chaud, à l’image de cet homme : - Ha mon garçon ! Je ne me souviens pas du jour où tu es devenu si sérieux. Nous savions tous les deux que c’était faux. J’ai toujours été sérieux. Mais j’ai souri affectueusement, derrière mon rideau de fumée. - Tu sais, j’ai toujours su que tu étais différent de tes deux frères. Tellement d’intelligence en toi que je m’interroge sur la raison pour laquelle ton frère aîné est aussi con. Il faudra que je pense à demander à ta mère s’il est vraiment mon fils. J’ai éclaté d'un rire grave à mon tour. Ce n’était pas tant le compliment que le commentaire fait sur mon grand frère qui m’a amusé. Il était véritablement trop con pour avoir un si grand lien de parenté avec moi et Benton. Mais cela ne semblait plus embêter mon paternel à présent. Nous étions là. J’étais là. Après avoir retrouvé son sérieux, il déclara : - Je sais que tu as parfaitement conscience de la raison pour laquelle tu es ici ce soir. J’aimerais néanmoins te dire que c’est un immense privilège pour toi. Les élèves ne sont habituellement pas acceptés parmi nous. Mais nous sommes disposés à faire une exception pour toi. J’ai froncé imperceptiblement les sourcils. Quelque chose ne me convenait pas dans les propos de mon père : - Et toi, tu sais que si Benton ne m’accompagne pas, je refuserai. Mon père est retourné s’installer derrière son bureau et nous nous sommes affrontés du regard. Il y a quelques années, j’aurai baissé le mien en premier. Par respect et par redissions. Mais plus aujourd’hui. Je ne clignais même pas des yeux. Je m’étais entraîné durement pour parvenir à faire cela. Le visage de mon père s’est fendu d’un sourire carnassier. - Bien bien. Je n’en attendais pas moins de toi. J’en parlerai avec les autres. J’ai acquiescé calmement. Mais malgré l’expression glaciale que j’abordai, ça bouillonnait en moi. Mon père, j’ignore comment, le remarqua et un doux sourire étira ses lèvres. - Puis-je voir. Ce n’était pas exactement formulé comme une question. Le sourire de mon paternel s’élargit. Il me tendit son avant-bras gauche et souleva sa manche. Un mince rictus m’échappa. La marque sera bientôt mienne.
En définitive, je sais que les incrédules et les sceptiques parmi vous ne retiendront du bref condensé de ma vie qu’un seul et unique élément ; c’est que quoi que je dise avoir toujours pris soin de contrôler ma vie et de n’avoir jamais eu recours au hasard ni à la chance, la première partie de ma vie, mon enfance, elle, se caractérise justement en cela. Par la chance. Laissez-moi sourire. Vous savez, je pense que tant qu’un être humain ne connait pas son sursaut de conscience, il ne s’appartient pas vraiment. Selon les individus, ce sursaut de conscience de soi peut survenir très tôt, parfois très tard et parfois même jamais. Pour ma part, j’eus l’esprit suffisamment fort pour avoir connu ce sursaut très tôt dans ma vie, alors évidemment, il y a bien existé un court battement, mais il n’importe pas. Je ne m’appartenais pas encore. En vérité, tant que nous n’avons pas connu ce sursaut qui nous permet de prendre nos premières décisions personnelles, nous sommes dépendant des personnes qui nous entretiennent. Et je ne parle pas exclusivement du matériel mais également de l’affectif ainsi que du psychologique. Ceci, je l’ai bien compris. Et c’est ce que je trouve tellement intéressant chez l’esprit humain. Tellement aisé à manipuler. »
Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Keira & 19 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? Via Top-site ϟ Personnage: Scénario de Léandre McLeod ϟ As-tu un autre compte sur BP? Non ϟ Présence: 6/7 ϟ Une remarque? Si quelqu'un sait où est-ce que je peux trouver des avatars d'Adrien Sahores, je lui voue un amour éternel.
Dernière édition par C. Adonis McLeod le Sam 7 Juin - 0:11, édité 42 fois |
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