| Matvey ⧋ I'll bite of anything that I can chewpar Invité, Mer 21 Mai - 23:18 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Matvey August Ickowicz FEAT. Yuri Pleskun 17 ans ϟ Cycle Primaire ϟ Papillon de nuit et Glouton ϟ Sang-MêléNom: Ickowicz, un nom polonais, associé là-bas à un certain individu qui ne mérite pas la confiance qu'on puisse lui accorder. Depuis la fin des années 50 on entend également parler de lui au Royaume-Uni. Prénoms: Matvey August, August comme son grand père paternel, un moldu. Qui n'eut pas de chance durant la Seconde Guerre Mondiale. Âge et Date de Naissance: 17 ans et est né le 23 mai 1963, en Angleterre. Il n'a jamais mis les pieds en Pologne malgré ses racines. Nature du sang: sang-mêlé, ses deux parents étant des né-moldus. Situation familiale: Matvey est fils unique, mais du coup est assez proche de son cousin et de sa cousine, d'âge très proche. Patronus: son Patronus prend la forme d'un papillon de nuit (un Polyphème d'Amérique, de ce que Matvey a pu en lire) le plus souvent et se dénomme Petrus. Il prend aussi la forme d'un glouton, plus rarement, quand il s'énerve. Miroir du Rised: Matvey se voit auréolé par de nombreux succès et récompenses, entouré d'un grand nombre de personnes. Composition de la baguette magique: une baguette de noyer avec un crin de licorne, 28,25cm, raide. Epouvantard: le cadavre d'une personne qu'il apprécie, dont l'identité change à chaque fois. Études Suivies: cycle Primaire, avec des cours d'Arithmancie, d’étude des Runes et Soins aux Créatures Magiques. Il se prépare à faire un tout nouveau cursus disponible en Médecine Magique, Confection de potions. Animal de compagnie: un hibou moyen-duc qu'il a prénommé Han. Caractère Gentil, calme, ouvert aux autres. Globalement, ce qui ressort des on-dits autour de Matvey sont positifs. Au premier abord, Mat est quelqu'un de très affable et fidèle. Toujours à accueillir les gens avec un sourire et de leur être attentif, quelque soit les circonstances. On l’aperçoit très rarement seul, passant de personnes en personnes sans jamais vraiment rester seul avec lui-même en public. Sa famille et ses amis forment une coquille autour de lui et il imagine difficilement s'en sortir autrement, sans tout cet univers gravitant autour de lui. Il agit toujours un peu dans ce sens. Comme si tout pouvait changer, s'effondrer et le laisser seul, perdu, sans personnes. Cette sorte de peur de la solitude est assez prenante chez Matvey, le faisant refuser de quitter une pièce s'il est le seul à se déplacer. Il lui est difficile de ne pas se sentir un peu soutenu. Tout jeune il s'est rapproché de ses cousins, a soutenu sa cousine après qu'elle eut subit son énorme traumatisme et restât dans cette optique par la suite. Le fait d'être entouré de personnes est quelque chose qui lui procure un sentiment de sécurité et de confort, mais lui donne aussi une bonne occasion d'apprendre des choses. Durant des années, il a entretenu des relations avec les gens en les conservant, faisant parfois des concessions, avec la parfois difficile tâche de devoir cesser des contacts. Cette mini-peur de la solitude est peut-être l'aspect le plus visible de sa personnalité. Le gros hobby de Matvey, au point de le pousser à s'isoler malgré tout, c'est les potions. C'est sa grande passion, quelque chose à laquelle il dépense du temps sans compter et n'hésite pas à sauter des repas juste pour être sûr qu'une distillation s'est correctement passée. Parce que le jeune homme est bouffit d'une ambition grandissante de réussite. Pour lui, il est important d'être excellent et de réussir, de préférence dans un domaine qui lui plaît. Très tôt il a baigné dans cet environnement où on lui a dit et répété que la réussite, c'était ce qui faisait aller de l'avant. Que de réussir ce qu'il entreprend et d'être à la pointe. Déterminé, il a fait depuis longtemps le choix de réussir dans les potions. La question à laquelle il fait souvent face est de connaître la limite à ne pas dépasser, cette ligne entre ce qui est juste et ce qui ne l'est pas. Pour le moment, ce qui le retient le mieux est le risque de perdre plus à s'aventurer trop loin et de se faire prendre. Pour Matvey, si la fin justifie les moyens, la question est surtout de savoir si les moyens ne joueront pas contre lui à terme. Ce genre de jugement, de l'établissement de la valeur de ses sacrifices font de lui quelqu'un qui n'agit qu'après réflexion, ne faisant preuve d'audace qu'avec un filet de secours et en évitant de s'attirer des ennuis. Matvey estime qu'être hors des ennuis ne lui donnera qu'une discrétion et une marge de manœuvre que plus importante. S'il n'est pas insensible aux injustices, il ne s'interposera pas facilement et ne prendra pas parti ouvertement. Son enfance avec le récit des affaires ratées de son père et l'échec de la carrière politique de son oncle l'ont convaincu que la précipitation et d'agir sans réfléchir est dangereux. Que pour réussir, rien ne doit être laissé au hasard et qu'il faut faire attention à ce que l'on fait ou dit. Même s'il est parfaitement conscient qu'on ne gagne rien sans souffrance, Matvey tendra toujours à éviter les situations le mettant clairement en échec. S'il s'attend à devoir commencer à lâcher des bouts pour réussir dans son avenir, il préfère pour le moment assurer ses acquis. Curieux de nature, il est toujours à l’affût d'engranger encore plus de connaissances. Il arrive fréquemment que Matvey se concentre avidement sur un sujet et y consacre une bonne partie de son temps, n'écoutant les cours que d'une oreille discrète tout en gribouillant des formules et des dosages à tester dès qu'il réussirai à se sauver de la salle de cours. Difficile de le sortir de ses lubies. Son plus grand plaisir est d'achever sa quête, avec un résultat intéressant ou non, mais avec la joie d'avoir pu aller jusqu'au bout. Il rechigne à aller à la bibliothèque, qu'il a assidûment fréquenté étant plus jeune, et ne s'y rend plus que pour approfondir ses connaissances, d'informations qu'il a découvert au hasard. Mais gare à celui qui le sort de son monde ou lui fait obstacle. Matvey a une toute petite patience et n'accepte pas facilement qu'on s'oppose à lui. Il s'énerve alors facilement et rechignera à tourner les talons, pouvant s'énerver jusqu'à la violence physique, même s'il l'emploie rarement. Mais le jeune garçon est très rancunier et se donne toujours les moyens d'aller jusqu'au bout de ses idées, souvent en versant des potions aux effets handicapants dans les verres d'emmerdeurs. a little something from you. J'étais plongé dans mon grimoire. Ce traité sur les effets des plantes aquatiques dans les potions avait beau être passionnant, j'avais la franche impression de laisser un peu de ma cornée sur chaque mot qui passait sous mes yeux. Il était bientôt tard et je n'avais pas fini le chapitre que je devais avoir fini pour demain. Me fixer des objectifs comme ça était quand même stupide. Ce livre était chiant comme pas permis et il avait beau être intéressant par moments, je n'avais qu'une envie : celle de le balancer par la fenêtre et d'aller me pieuter. En plus, le plat servi ce soir me restait en travers de l'estomac. Quelle idée de se resservir une deuxième fois de cette plâtrée pour faire taire mon ventre ? C'était stupide, là encore et je savais que j'aurai dû ne pas céder à la tentation. Mais bon, comme d'habitude. Et maintenant, c'était ce foutu grimoire à la con qui me donnait la nausée. La bougie avait à peine fondue que j'en avais déjà marre. Une demi-douzaine de plumes avait déjà brûlée dans mes petits jeux pour me distraire de l'ennui abyssal qui aspirait mon âme dans ces pages. Le pire, c'était que maintenant, j'avais un coup de fouet et une bonne trentaine de page lire, encore. Le poids dans mon estomac s'était un peu dissipé, mais ce n'était pas une raison pour que j'abandonne ma lecture. Soufflant entre mes lèvres et fermant les yeux, je m'imaginai auprès de Malki. Lire avec elle était bien plus intéressant. Ou même aider Hella. Peu m'importait, mais au moins faire quelque chose qui semblait avoir un peu de sens. Ces foutues algues de merde pouvaient bien être utiles une fois ou deux à l'année, c'était quand même une sacrée emmerde d'être ici, dans le dortoir à devoir potasser ce foutu bouquin que je me suis moi-même résolu à lire. « Matvey, tu va ouvrir cette fenêtre quand, exactement ? Ça fait 10 minutes que je cogne dessus ! » Fronçant les sourcils, je me retournais, m'attendant à voir un camarade abusant d'un sort de ventriloquie. Et puis quelle idée d'ouvrir cette fenêtre, il caillait sévère dehors, la neige n'avait pas arrêtée de tomber les deux derniers jours. « MATVEY ICKOWICZ, FENÊTRE ! » Fronçant encore plus les yeux, je regardais enfin la fenêtre pour voir... un papillon assez énorme toquer dessus avec insistance. Je ne comprenais rien, c'était ce papillon qui me causait ? Et puis d'où qu'un papillon voletait devant la fenêtre en plein hiver ? Me levant quand même, j'ouvris juste assez le battant, laissant passer le papillon qui se posât avec un petit bruit prêt de la lanterne. « Bon, je viens d'ouvrir la fenêtre à un papillon... je vais abandonner pour ce soir. » « C'est une idée tiens, occupe-toi plutôt de moi. » Je haussais les épaules. Voilà qu'un papillon me répondait. « Oh tais-toi le papillon, je suis bien gentil de pas te laisser geler dehors. » « Comme si tu avais eu le choix. » Regardant le papillon, bien plus intrigué, je mis un doigt dessus. « Mais tu peux me parler... » Battant des ailes et agrippant ma manche, l'insecte fit mine de battre les ailes, m'envoyant des gouttes d'eau froide sur le visage. « Évidement que je peux te parler. Et je suis un polyphème, d'ailleurs. Et toi. »Le papillon remontât ma manche pour arriver sur mon coude. « Bah alors, tu ne va rien dire ? » J'arrêtais de regarder les sortes d'yeux de ses ailes pour retourner vers ce qui était sa tête. Ses pattes duveteuses agrippaient assez bien mon manche et j'étais de plus en plus intrigué. « Comment ça, tu es moi ? Je suis moi, toi tu es... un papillon qui parle ? » « Bah voyons. » Soudain la porte de la chambre claquât, un de mes camarade de dortoir entrant avec une sorte d'énorme chat que je n'avais jamais vu dans les bras. « Matt, regarde, c'est... ça me parle ! Tout le monde en a un ! Ah, joli papillon. » Je fronçais les sourcils. « Comment ça, tout le monde en a un ? ».
Au final, je lui donnais le nom de Petrus. C'était un prénom que j'adorais, issus de je ne savais plus quel pour enfant que Papa me racontait quand j'étais petit. Et le nom lui avait plu, donc l'affaire avait été réglée. J'avais aussi découvert peu de temps après que ce nouveau moi avait une autre forme, beaucoup plus grosse, velue et avec des griffes, parfaite pour ruiner une couette. Un glouton, qu'il pouvait devenir. Mais c'est doux, chaud et au final moins risqué pour lui de se prendre un coup sans qu'on y fasse attention. C'est la forme qu'il prend le plus souvent, avec laquelle il joue et mange. Même si au fond, Petrus c'est un peu un flemmard et préfère se poser sur ma tête en papillon, pour son amusement. D'après lui et mes amis, cela me fait une sorte de deuxième visage derrière la tête, pour son plus grand amusement. Le mien... ça dépend des moments. Mais bon, on s'entend bien, on rigole de temps en temps et il est de bonne compagnie. You're not a sad story. L'histoire de Matvey commence avant sa naissance. Une bonne dizaine d'année avant, en réalité. Elle est de ces coïncidences, de ces hasards de l'Histoire. Pour vraiment commencer, il faut remonter à la victoire du mage Dumbledore contre Grindelwald en 1945. Année noire pour autant les sorciers que les moldus, ce fut également le début d'un joyeux chaos en Europe de l'Est. Le monde sorcier était complètement bouleversé, entre chasse au traître et les magouilles, la société mis un temps particulièrement long pour se relever. Et dans tout ça se trouvait le père de Matvey, Iwan Ickowicz. Un homme adulte depuis quelques années, débrouillard, qui avait perdu ses parents moldus dans la guerre. Il était temps pour lui de se relever et de marcher, de monter sa petite affaire qui l’amènerai à une position stable, élevée et assez rentable. Quoi de mieux alors que de vendre du sang de dragon ? La guerre avait été terrible et le sang de ces créatures atteignaient des sommets. Mais le problème était là. Le sang de dragon était terriblement cher, difficile à obtenir et quiconque en possédait ne le revendait que contre des sommes astronomiques. Beaucoup plus facile de vendre quelque chose qui y ressemblait, mais bien moins cher. Ce fut le début du plan de richesse du dernier des Ickowicz. Quatre ans plus tard, celui-ci émigra en Angleterre, fuyant avec hâte les foudres et maléfices lancés par ceux qu'il avait roulé et de ses créanciers. Tenter de revendre de la poudre de salamandre n'avait pas eu l'effet escompté et Iwan s'était retrouvé à sec, ruiné et avec quelques sombres malédictions lancées en représailles par les plus fâchés de ses anciens clients. L'Angleterre fut son nouveau départ, le nouveau rocher pour sa nouvelle ascension sociale. Il replongeât à peu près dans les mêmes affaires, se lançant dans l'élevage expérimental jusqu'à sa prohibition en 1960. Mais cette fois-ci il ne quitta pas le pays, venant à peine de se marier avec la charmante Violet Leighton, qu'il rencontrat un peu par hasard au cours des affaires. Elle était plutôt du coté de la Justice Magique. Elle fut un peu l'arrêt du grand n'importe quoi des affaires de celui qui devint son mari, qui se rangeat malgré tout pour travailler chez un apothicaire. C'est dans ce contexte d'histoire plutôt mignonne que naquit Matvey. Un jeune garçon qui grandit vite, bien et fut surtout élevé par son père, qui lui racontât ses aventures d'ancien filou et se fit un plaisir de lui enseigner un peu de base magique les jours pluvieux. Mais l'histoire du gentil couple à enfant unique fut assez vite chamboulée par les déboires de la famille de la sœur de Violet. L'accident d’Emeraude jetta définitivement un froid entre les deux sœurs, Violet refusant tout contact. Seul l'action d'Iwan permit à Matvey de continuer à garder un lien avec ses cousins, à qui il s’attachât assez vite, la solitude de la maison et la baby-sitter étant assez peu intéressant à ses yeux. Il apprit vite à lire, se passionnant rapidement pour les mystérieuses et envoûtantes potions.
A Poudlard, Matvey découvrit rapidement un tout autre monde. Plus de jeunes, plus de monde, plus de magie. Ce monde que lui avait décrit ses parents et ses cousins le fascinait et en même temps l'effrayait un peu. Il n'était rien au milieu de tout ça. Des comme lui, il y en avait énormément et en même temps, tout le monde était différent. Sang-purs, sang-mêlés, né-moldus... tant de nuances divisaient ou ralliaient les élèves et même en étant un peu préparé par son père, il fut choqué. Le monde était dur, la foule anonyme et s'il voulait émerger du groupe, il devrait briller. Ce fut le début de ses premières années, de ses premiers déboires. Ses premières colères, aussi. Matvey se découvrit un pendant violent, où faire mal et mettre son poing dans le ventre d'un autre lui donnait un certain plaisir. Ces moments étaient rares et n'arrivaient que lorsqu'on le tirait de son monde, que l'on s'interposait sans délicatesse dans ces plans. Les études l'apaisait et il perdit peu à peu son goût pour la violence en se plongeant encore une fois dans les grimoires. Son père l'avait convaincu, pour s'extirper de la masse, se battre ne servirai à rien. Il se liat avec du monde, beaucoup de personnes, se fit des amis, approchât des gens parfois très étranges, gardat souvent un œil sur sa cousine, qui se faisait maintenant appeler London. En décembre 1978, il fut passablement surpris en découvrant son Petrus. Autant pouvait-il être ravi de rencontrer une partie de lui-même et de pouvoir converser, faire de l'introspective, autant cela le rebutait. Il ne voulait pas vraiment de cette introspection, pas envie de plonger les yeux dans ce qu'il avait combattu pendant un temps. Juste envie d'aller de l'avant. Matvey passât l'attaque du camp Belize. Assez traumatisé par les événements, cela le conforta d'autant plus dans ce qu'il devait être et faire. Le monde sorcier dans lequel il vivait allait de nouveau être dans une période de profond trouble, l'heure était à la remise en question et il fallait qu'il en tire parti. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Voska, 21 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? J'étais tombé dessus il y a un an, j'ai tenté un prédef' finalement déjà travaillé par un membre. Je lui ai laissé et ai préféré attendre une occasion pour revenir. Et pouf. ϟ Personnage: Inventé. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope, premier. ϟ Présence: Très fréquente, facilement une fois par jour. ϟ Une remarque? Grèbe.
Dernière édition par Matvey A. Ickowicz le Dim 8 Juin - 19:11, édité 11 fois |
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