[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]1971 - POUDLARD      Constituendi autem sunt qui sint in amicitia fines et quasi termini diligendi. De quibus tres video sententias ferri, quarum nullam probo, unam, ut eodem modo erga amicum adfecti simus, quo erga nosmet ipsos, alteram, ut nostra in amicos benevolentia illorum erga nos benevolentiae pariter aequaliterque respondeat, tertiam, ut, quanti quisque se ipse facit, tanti fiat ab amicis.Et quoniam inedia gravi adflictabantur, locum petivere Paleas nomine, vergentem in mare, valido muro firmatum, ubi conduntur nunc usque commeatus distribui militibus omne latus Isauriae defendentibus adsueti. circumstetere igitur hoc munimentum per triduum et trinoctium et cum neque adclivitas ipsa sine discrimine adiri letali, nec cuniculis quicquam geri posset, nec procederet ullum obsidionale commentum, maesti excedunt postrema vi subigente maiora viribus adgressuri.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] 1975 - POUDLARD   Je me précipitai sur ma baguette mais elle la fit voler jusqu’à elle avant que je ne l’atteigne. Je soupirai. Sur le coup, je regrettai d'avoir voulu l'attaquer: c'était un peu ridicule. J'avais réagi sur l'impulsion à cause de ce que les gens comme elle faisait aux gens comme moi. Lumen et ses amis martyrisait ma meilleure amie depuis que nous étions arrivés à Poudlard parce qu'elle était né-moldu, et hier, ça avait été la fois de trop. Je me redressai et la regardai s’approcher de moi. «Je rêve ou tu as essayé de m'attaquer par derrière?» «Rends-moi ma baguette.» ordonnai-je en serrant les dents. «Tout de suite.» Elle éclata de rire. «Sérieusement? Tu crois vraiment que je vais te rendre ta baguette comme si de rien était?» Évidemment pas, mais elle devrait me la rendre de toute façon. Elle reprit alors un air sérieux, puis continua : «D'abord tu m'expliques qui tu es et qu'est-ce que tu me veux.» À vos ordres, mademoiselle. Je laissai paraître un léger sourire puis réduisis la distance qui nous séparait sans la quitter des yeux et lui soufflai : «Je ne veux que rétablir l'ordre.» Elle avait toujours l’air si fière, et tellement prête à tout pour perpétuer la devise anti-moldu de sa famille. Je les traitai de monstres, elle et sa famille, pour les innocents qu’ils avaient tués. Et aussi pour tout ceux qu'ils faisaient souffrir.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Elle afficha un sourire narquois lorsque j’eu terminé de parler, et je serai la mâchoire. «Exactement. Tu sais maintenant ce qu'il peut t'arriver si tu oses m'attaquer de la sorte encore une fois!» Toujours la bonne petite réplique. Elle croyait qu’elle me faisait peur? Elle était sérieuse? Je tendis la main pour ravoir ma baguette. Soudain, son expression changea radicalement : elle passa de son expression satisfaite de l’habitude à une certaine hésitation, puis à la colère en une fraction de seconde. Notre professeur de potion passa non loin de nous en nous surveillant sans gêne, l'air méfiant. Elle en sembla particulièrement contrariée. «Je sais qui tu es. Et crois-moi, tu ne perds rien pour attendre!» me menaça-t-elle. Je fronçai les sourcils d’incompréhension alors qu’elle me collait ma baguette sur le torse avant de ramasser son livre et de filer. Comment ça, elle savait qui j’étais? Qu’est-ce qu’elle pouvait bien vouloir dire, exactement?

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]1975 - LONDRES    Je secouai la tête alors que ma meilleure amie me serrait dans ses bras. Je n'arrivais pas à me résoudre à l'idée que c'était vraiment arrivé, que je ne le reverrais plus jamais... Une crise cardiaque, c'était bel et bien la mort la plus moldu qui soit, non? Pourquoi avait-il fallu que ça nous arrive, à nous? À moi? Je posai une main sur le bras de Sara lorsqu'elle me serra plus fort contre elle. «Ça va aller...» «Non...» soufflai-je d'une voix qui se brisa en secouant de nouveau la tête. Elle embrassa doucement ma joue mouillée de larmes. «Chut…» Mes mains tremblaient... «Kellan... Ça va aller...» C’était irréel. Une seconde, je lui parlais d’un truc sans importance, et la seconde d’après, mon père était tombé au sol en se tordant de douleur. L’ambulance était arrivée dans les minutes suivantes, mais les ambulanciers n’avaient pas pu le maintenir en vie jusqu’à l’hôpital, et il était donc mort en route. Et moi, un jour après ça, j’étais là, assied sur le sofa de mon enfance, en train de pleurer sa mort. Il me racontait toujours des histoires, assit ici, dans le salon, lorsque j'étais petit. Je me mordis la lèvre alors que ma gorge se serrait. «Sara... Il est mort...» Elle pleurait aussi. J'avais passé toute mon enfance avec elle, et nos familles étaient soudées. Mon père était pratiquement comme le sien, à elle aussi. «Je sais...» Je passai mon bras libre autour d'elle et la serrai à mon tour. «Ç-ça va aller...»

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]1976 - LONDRES   Je secouai la tête. «Ne me dis pas de me calmer! Comme si j’étais sensé bien prendre la nouvelle!» C’était humainement impossible de bien prendre une nouvelle comme celle-là, et particulièrement après que son père soit mort! Elle me parlait comme si j’étais un gamin de huit ans qui devait se comporter comme un homme, alors que je n’étais ni l’un ni l’autre, à ce moment-là. Je n’avais que seize ans, après tout! «Kellan, j’aurais voulu te l’apprendre autrement… Si tu savais à quel point je suis désolé…» s’excusais ma mère, en larmes. Alors, mon père n’était pas mon véritable père… Et en réalité, mon père biologique n’était pas n’importe qui, mais bien un puissant sorcier qui défendait les sorciers né-moldu et les sang-mêlé dans la guerre cachée qu’il y avait entre eux et les sang-pur. Un grand magicien qui avait éliminé plusieurs sorciers meurtriers. J’ignorais si c’était réellement une bonne chose, mais au moins, je savais qu’il avait fait ça pour le mieux.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]1978 - POUDLARD   J’avais rapidement compris, lorsque j’avais su pour mon véritable père, ce que Lumen avait voulu dire, le jour où je l’avais confronté. Je n’ai pas eu à chercher beaucoup pour comprendre, j’ai plutôt fait la connexion suite à des bruits de couloirs à propos d’elle et sa famille. J’étais alors allé subtilement vérifier auprès d’elle, et j’avais eu la confirmation que j’attendais : mon père biologique avait tué le sien. Et c’est probablement pour ça que nous ne nous sommes jamais aimé, après ça. En fait, nous nous détestions. Au fil du temps, la haine que nous éprouvions l’un envers l’autre est devenu quasiment naturelle, normale, et je crois que nous en sommes venu à ne plus nous poser de questions à savoir pourquoi nous nous haïssons. Évidemment, elle détestait toujours autant les sorciers qui n’avaient pas un sang pur, et elle continuait à les faire souffrir, mais je protégeais mes proches qui l’étaient. À chaque jour, nous nous croisions sans vraiment nous voir, si ce n’était que pour nous confronter du regard. C’était vite devenu une sorte d’habitude, puis un défi, parce qu’aucun de nous ne voulait flancher le premier. Je croyais d’ailleurs que ce jour n’arriverais jamais, mais pourtant, un jour, près de deux ans plus tard, elle craqua. J’étais passé près d’elle et l’avait regardée droit dans les yeux, peut-être pas avec la même méchanceté qu’à l’habitude, et elle avait rougit. J’avais souris une fois que je l’avais dépassée et avait continué ma route. Est-ce qu’elle avait réellement rougi? Je n’en revenais pas. C’était quoi, son problème?
Je l’évitai les jours suivants. J’avais été assez déboussolé par sa réaction, et j’avais préféré m’éloigner quelques temps pour qu’elle ne remarque rien. Une semaine plus tard, nous nous retrouvâmes à nous croiser dans un couloir désert, et je sautai sur l’occasion pour m’assurer qu’elle me comprenait bien : ce n’était pas parce qu’elle m’avait pas croisé durant la semaine qu’elle pouvait se permettre de traiter mes amis de cette façon. Un mini-sourire apparu alors sur mon visage pendant une seconde alors qu’elle levait le menton et affichait l’air fier qu’elle porte pratiquement toujours sans me quitter des yeux ; elle était toujours aussi ridiculement fière d’elle-même. Une seconde plus tard, je la poussais contre le mur de pierre, mon bras gauche plaqué contre ses épaules. «Je me trompe ou tu es en train de craquer Mills?» soufflai-je avec un sourire amusé aux lèvres. Elle s’empressa de rouler les yeux et de répliquer. «Qu'est-ce que tu baves sang de bourbe!» J’appliquai un peu de pression sur ses épaules et elle fit mine de se débattre un peu. Qu’elle m’appel comme ça, c’était insupportable. J’étais fier de ce que j’étais, mais avec ce que je savais à propos de mon père... Elle avait visé juste, malheureusement. Elle lâcha un rire sarcastique, qui ne fit visiblement pas l’effet auquel elle s’attendait puisque je ne réagis pas. Je me repris et penchai un peu la tête : «Ne fais pas l’innocente…» Surtout pour jouer avec ses nerfs, je lui dis que je l’avais bien vu; que je lui avais manqué, cette semaine. Mon commentaire sembla faire son effet. Elle s’apprêtait à répliquer lorsqu’une voix s’éleva derrière nous. La voix du même professeur de potion qui nous avait surpris dans cette situation quelques années auparavant. «Monsieur Fitzgerald, vous êtes prié de lâcher votre camarade sur le champ!» J’obéis sans pour autant la quitter des yeux. «Je ne sais pas à quoi vous jouez tous les deux, mais croyez-moi, je garde un œil sur vous!» Je jetai un coup d’œil en direction du professeur et lui fit un signe de tête pour le convaincre que c’était bon, que j’avais fini.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]J’étais loin d’être une mauvaise personne, mais je n’arrivais pas à passer par-dessus ce qu’elle était, et ce que les gens comme moi représentaient pour elle. Je n’arrivais pas à comprendre comment elle faisait pour penser comme elle le faisait. Je ne pouvais pas accepter qu'elle soit comme elle était avec mes amis, qu'elle se croit si supérieure, et par dessus tout, qu'elle m'identifie à mon père: je n'étais pas lui. Et en fait, elle n'était pas son père non plus. Enfin, je l'espérais, parce que...

1979 - POUDLARD:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]1980 - POUDLARD      Constituendi autem sunt qui sint in amicitia fines et quasi termini diligendi. De quibus tres video sententias ferri, quarum nullam probo, unam, ut eodem modo erga amicum adfecti simus, quo erga nosmet ipsos, alteram, ut nostra in amicos benevolentia illorum erga nos benevolentiae pariter aequaliterque respondeat, tertiam, ut, quanti quisque se ipse facit, tanti fiat ab amicis.Et quoniam inedia gravi adflictabantur, locum petivere Paleas nomine, vergentem in mare, valido muro firmatum, ubi conduntur nunc usque commeatus distribui militibus omne latus Isauriae defendentibus adsueti. circumstetere igitur hoc munimentum per triduum et trinoctium et cum neque adclivitas ipsa sine discrimine adiri letali, nec cuniculis quicquam geri posset, nec procederet ullum obsidionale commentum, maesti excedunt postrema vi subigente maiora viribus adgressuri.