Etre le fils cadet du patriarche d'une famille comme les Von Sachsenheim n'est pas toujours été facile pour Ulrich. Si déception il y a avec les aînés, elle n'est pas permise pour le dernier des garçons. Fort heureusement pour lui, le plus âgé, Aloysius, n'en est pas une. Dorloté par sa mère vu la différence d'âge entre lui et Orpheus, il est difficile de dire qu'il a, un jour, manqué de quelque chose...

Ulrich est né en Allemagne, dans la demeure familiale. Dans sa demeure puisque son père est - comme dit plus haut - le patriarche. Entouré de frères et soeurs, il se trouve être l'avant dernier de la fratrie. Comme tous avant lui, il a reçu une éducation qui se veut stricte, sans pour autant être complètement dénuée de bon sens comme certains autres sorciers de son rangs. L'amour et la tendresse, il connaît. Une mère présente pour ses enfants est chose importante. La cohésion familiale l'est tout autant puisque le garçon a grandi entouré de ses oncles, de ses tantes ainsi que de ses cousins et cousines. Et pourtant, il ne s'est jamais senti réellement à sa place dans tout ce beau petit monde. Un être sensible et timide comme lui était perçu comme étrange. Après tout, la plupart d'entre eux ont l'habitude d'être sur le devant de la scène vu les différents post qu'ils occupent. L'art oratoire est presque inné, ce qui n'était - et n'est toujours - pas son cas. La discrétion est, pour lui, son principal atout.

D'aussi longtemps qu'il se souvienne, une personne a toujours eu une place importante dans sa vie. Orpheus. Ce frère semble être le seul capable de le comprendre réellement, sans porter de jugement sur sa façon d'être, sur cette sensibilité qu'il ne sait cacher, sur cette timidité et discrétion incontrôlée. Cette relation est unique pour le jeune sorcier, étant tout à fait contraire avec Aloysius qu'il trouve presque trop droit. La violence étant également une chose qu'il a en horreur, Ulrich ne supporte pas ceux qui l'utilisent. Que ce soit rarissime ou non. C'est l'une des raisons qui le terrifie, entre autre, à l'idée de devoir porter la marque et devenir mangemort un jour, puisque cela semble une chose être un rite de passage banal chez les Von Sachsenheim.

Un autre rite pour les enfants est, quant à lui, obligatoire. Une révélation. Quelques actions d'antan qui ont des répercussions sur la famille depuis quelques temps. Les nouvelles générations sont impurs, vouées à vivre avec un lourd secret qu'il est obligatoire de connaître sans pour autant pouvoir en parler. C'est à l'âge de dix ans qu'Ulrich a en a pris connaissance. Une souillure. Une honte qu'il doit garder au plus profond de lui. Une seule parole et tout s'effondre tel un château de carte. Impur. Sang-mêlé. Voilà ce qu'il est réellement, comme son père, ses oncles, ses cousins et cousines. Un ancêtre faible d'esprit. Une excuse pour pointer l'écart de conduite de celui qui se trouva être tout simplement humain aux yeux du garçon. Encore aujourd'hui, il ne le digère pas. Son éducation stricte, ce manque de respect et cette haine envers les impurs alors qu'il leur ressemble plus qu'il ne le fait croire. Une hypocrisie face au monde entier. Ulrich a été éduqué comme ses congénères au sang parfait grâce à ce secret si bien gardé. Ils le croient tous pur et cela restera ainsi puisque ce ne sera pas lui qui vendra la mèche, comme certains peuvent le croire.

Une connaissance de la magie dès le plus jeune âge. Un apprentissage qui s'en suivit. Stricte, sans être inhumain. Une étape dans la vie d'un sorcier qui lui donne des facilité lors de son adhésion à l'école de magie. Allemagne. Une école nationale qui n'est pas digne des Von Sachsenheim. Cela fait un moment qu'ils rejoignent l'Ecosse pour suivre des études digne d'eux, selon les dire des parents. Les aînés d'Ulrich ont été à Poudlard, voilà que son tour vint. Il quitta le continent, traversant la Manche pour se rendre là-bas. Un suivi scolaire à distance obligatoire, des vacances en Allemagne pour revoir les siens. Une première année qui fut difficile pour lui. Quitter sa famille. Quitter le domaine familiale. Mais c'est pour son bien, pour ses études. Quelques larmes et déprimes plus tard, il s'habitua à se nouvel endroit. Se faire quelques amis dans une maison désignée par le choixpeau, un couvre chef enchanté capable de savoir quel maison est digne d'accepter l'être sur lequel il est posé. Serdaigle. Serpentard. Gryffondor. Poufsouffle. Ulrich rejoignit la maison qui lui fut assignée. Il vit moins ses aînés, beaucoup plus âgés que lui et qui possédait déjà une vie bien à eux. A son tour de construire la sienne. Elève assidu et studieux, il réalisa quelques prouesses afin de rendre les Von Sachsenheim fier de lui. Il n'était pas cet être froid comme beaucoup, se distinguant par ses résultats scolaire, son travail journalier et annuel à la mesure de ses espérances. Une tête bien remplie pour un garçon dont la discrétion est le mot d'ordre. Une fierté qu'il méritait amplement. Ulrich se sentait bien, touchant à tout et se découvrant une curiosité qui lui permit de se construire un bagage plus que correcte. Une façon d'oublier ce qui l'attendait... La marque, les mangemorts, la violence contre ses véritables compères.

BUSE. Un examen en fin de cinquième année qui déterminera, en fonction des notes du sorcier, les cours qui lui seront permis d'être suivi en sixième et en septième année. Ulrich réussit les différentes épreuves brillamment.

Ulrich obtint neuf Buses sur neuf.
Botanique : Effort exceptionnel (E)
Défense contre les forces du mal : Optimal (O)
Métamorphose : Optimal (O)
Potions : Effort exceptionnel (E)
Sortilèges : Optimal (O)
Histoire de la magie : Optimal (O)
Astronomie : Acceptable (A)
Etude des runes : Optimal (O)
Divination : Optimal (O)

Au vu de ses notes, Ulrich réussit à avoir tous les cours qu'il souhaitait suivre en sixième et en septième année. Pour l'ASPIC, ses notes furent assez similaires à celles de sa BUSE. Il termina ainsi ses sept ans avec fierté. Le choix fut simple pour lui... Prendre la marque ou continuer ses études ? La deuxième option fut ce qu'il choisit, sans aucune hésitation.

Hiver 1978. Dix-sept ans. La septième année. Un semestre avant les ASPIC. Un sortilège au Ministère de la Magie a eu quelques soucis. Des retombées sur les plus jeunes. La matérialisation constante de leur patronus. Ulrich s'est retrouvé en compagnie d'une libellule. Discrète. Curieuse. Peureuse. Une conscience sage, peu bavarde mais qui sait ce qu'elle a à dire et quand le dire. Une adaptation rapide, obligatoire, vu le nombre d'animaux qui prirent possession de Poudlard. Le sorcier le nomma Aristote, ce qui ne déplu par au principal concerné. Une seconde forme tout aussi étrange aux yeux du garçon. Un lézard à collerette à l'instinct protecteur. Tantôt volant tantôt rampant, il se fit à l'idée que cette partie de lui ne partirait jamais. Construisant une relation saine, ils prend soin de l'animal, qui en fait tout autant. Des conversations télépathiques plus que personnels. Une oreille attentive qui connaît son secret ainsi que ses maux. Aristote l'a ainsi vu grandir, subissant avec les épreuves douloureuses de la vie sans jamais le quitter.

Une mise à l'écart sur une île. Décision des hautes sphères de Poudlard. Un endroit paradisiaque, accompagné de ses cousins et de sa soeur cadette. Le lieu idéal pour réfléchir aux études qu'il entreprendrait une fois le retour au château effectué. Là-bas, encore, Ulrich se fit le plus discret possible. Presque invisible, solitaire, jusqu'à ce qu'un événement survienne. Une attaque de mangemort. Une panique commune. Un refuge dans une grotte, loin de tout. Il ne vit rien... Mais appris le décès d'Eurydice. Sa soeur aînée. La jumelle de son frère bien aimé, Orpheus. Un retour en Allemagne pour un jour funeste. Des retrouvailles qu'il aurait préféré ne jamais vivre, vu la situation actuelle. Elle était mangemort, elle est décédée. Ulrich est à présent terrifié à l'idée de rejoindre les rangs de Voldemort. Il ne veut pas, il a pris la peine de mettre ses parents au courant. Affrontant pour la première fois les décisions parentales. Il ne veut pas terminer comme elle. Il ne veut pas mourir pour une cause qu'il ne souhaite même pas défendre ! Le sorcier veut qu'on le laisse tranquille. Une autre nouvelle, l'effet d'une bombe. Le retour d'Orpheus, possédant à présent la marque.

Ulrich Leorr Grender Von Sachsenheim est un étudiant en enseignement magique, découvrant les joies de la deuxième année en septembre. En froid avec la plupart des membres de sa famille depuis la mort de sa soeur, ils ont tous connaissance de son choix de refuser la marque. Encore fragile psychologiquement pour le moment, il ne s'en est pas encore totalement remis, accumulant les nuits blanches et de les cauchemars. Une vie mouvementée pour un être dont la sensibilité n'a d'égal que sa discrétion. Il se fait petit, tentant par tous les moyens de se faire oublier vu ses choix peu orthodoxes. Son seul souhait, devenir professeur d'arts et de musiques magiques loin de tous les événements présent ici.