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Isadora Grace Johnson - Chieuse à temps plein, sorcière à ses heures perdues
BELLUM PATRONUM ::  :: Nox
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Message Isadora Grace Johnson - Chieuse à temps plein, sorcière à ses heures perdues
par Guest, Dim 28 Sep - 19:24 (#)
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Isadora Grace Johnson
FEAT. Elizabeth Gillies
19 ans ϟ Cursus secondaire ϟ ara macao ou lynx d'Espagne ϟ Sang-Mêlée


Nom: Johnson
Prénom: Tu t'appelles Isadora, de par ton premier prénom. Cependant, il te rappelle trop ta mère, et tu préfères donc qu'on t'appelle par ton second nom, Grace.
Âge et Date de Naissance: Tu naquis par un jour d’été ensoleillé, un quatorze juillet de l’année mille-neuf-cent-soixante-et-un (14 juillet 1961 pour ceux qui ont la flemme de lire). Depuis dix-neuf ans, le monde te supporte, depuis dix-neuf ans, tu l’exaspères. Et tu comptes bien faire en sorte que ces dix-neuf années ne soient que le début d’un long chemin.
Nature du sang: Avec un père tout ce qu’il y a de plus sorcier, et une mère de pur sang moldu, on peut supposer que tu es de Sang-Mêlée…
Situation familiale: Ta mère, tu l’aimes, mais en même temps, tu la détestes, dans un magnifique oxymore. Giovana – ta mère – vous a laissés seuls, toi et ton père, dans une merde incroyable alors que tu n’avais que sept ans. Cette rancœur qui te ronge à chaque fois que tu y penses te rend folle de colère. Mais, en même temps, tu ne peux effacer tes éclats de rires quand elle te chatouillait les pieds, quand tu étais petite. Tu ne peux pas effacer ses petits plats, ses enseignements. Alors, oui, tu la détestes. Et tu l’aimes.
Pour ton père, Anthony Johnson, c’est pareil. Il t’a toujours accordé une parfaite éducation, et bien plus, mais c’était un terrible lâche, ou c’était avec un manque absolu de courage de ne pas essayer de retenir ta mère. Du coup, eh bien, tu t’es cassée de la maison dès que tu as pu, bien que tu le regrettes parfois.
Ta mère, lorsqu’elle est partie, était enceinte de ton père. Il le savait, mais n’avait jamais cherché à en apprendre plus sur l’enfant. Toi, si. Tu sais que tu as une petite sœur, du nom de Kacy, onze ans, blonde comme les blés. Mais, tu ne lui as jamais parlé.
Patronus: Partout où tu vas, un ara macao ou un lynx d’Espagne te suit. Il a pour nom Night Light – plus appelé par son surnom Li (prononcé Laï) – car, à sa première apparition, c’était la nuit, et tu ne voyais qu’une fumée lumineuse. L’ara macao est représentatif de cette énergie joyeuse qui t’habite par habitude, et de ton goût pour les couleurs vives. C’est aussi lui qui te calme quand tu n’es pas en état de le faire, mais attention, il trahit parfois ta naïveté à faire confiance aux autres trop facilement. Alors, lorsque tu te rends compte que tu aurais du être plus méfiante, il se mue rapidement en Lynx d’Espagne, rappelant ainsi que tu peux très facilement virer dans la rage ou la combativité, quel que soit ton état. Cependant, parfois trop ; il arrive que tu regrettes ton impulsivité, même si cela n’est pas si courant que cela.
Le fait qu’il soit d’Espagne prouve que tu n’oublies pas ton côté européen, ta mère.
Miroir du Rised: Depuis longtemps, tu souhaites devenir une puissante et douée Tireuse d’élite, ou Auror. Evidemment.
Composition de la baguette magique: Tu possèdes une très bonne baguette, achetée chez Ollivander des années auparavant, dont tu es beaucoup plus que satisfaite. Avec ses trente-et-un-centimètres, son bois d’ébène et son ventricule de dragon, elle est souple et particulièrement adaptée à toutes formes de magie de combat et Métamorphoses, mais requiert beaucoup d’attention pour l’utiliser.
On t’a raconté un jour qu’une baguette en ébène trouve son plus grand bonheur avec des sorciers qui ont le courage d’être eux-mêmes, qui savent rester toujours fidèles à leurs convictions, quelles que soient la pression exercée sur eux, qui ne se détourneront pas facilement de leurs objectifs. Ce qui te convient plutôt bien, tu penses.
Epouvantard: La première fois que tu t’es retrouvée devant l’un d’eux, tu étais terrifiée. Anthony, Giovana et Kacy – somme-toute, ta famille – étaient morts, inertes sur le sol. Et tu tenais dans ta main l’arme qui leur avait ôté la vie.
Etudes Suivies: Tu as atteint sans trop de problèmes le cursus secondaire, en offensive magique (sous-cursus offensive, tu trouvais l’autre… ennuyeux). Tu as choisi la Legilimencie, qui complétait bien l’Occlumencie obligatoire, et la Métamorphose, que tu aimes depuis le début.
Animal de compagnie: Tu possèdes une vieille chouette Harfang, pourtant encore forte et fiable, du nom de Shadow.

Caractère
Tu es tout le contraire d’une ermite. D’une énergie débordante, tu ne tiens pas souvent ta langue, et te mêles souvent des affaires qui ne te concernent pas. Tu n’es pas spécialement émotive, voir pas du tout, mais tout ce que tu entreprends, cela te tient à cœur.
Pourtant, Grace Johnson n’est pas une gamine, et pas seulement sur le plan physique. Lorsqu’il le faut, tu peux être très sérieuse, te concentrer, réfléchir, et ta férocité, ta colère peuvent exploser à tout moment. Bien sûr, tu es plus du genre spontanée et instinctive, mais tu arrives sans trop de problèmes à te contrôler. Relativement bien forgée du côté intellectuel, tu es perspicace, douée en offensive et en métamorphose, tu possèdes également une très belle voix.
Mais n’allez pas croire que tu es parfaite. D’abords, tu as tendance à croire que, parce que toi, tu essaye d’être honnête, les autres le sont tout autant, tu es naïve.
Tu t’attires souvent les foudres des autres, et tu es très rancunière. Pas très discrète, non plus, ce qui n’est pas un atout si tu as l’ambition de devenir Auror. Tu n’es pas vraiment « fière », mais tu détestes que l’on te surpasse, ou que l’on souligne tes défauts. Hautaine, en fait. Tu as aussi souvent l’habitude de critiquer les autres, de les pousser à bout, de voir jusqu’où sont leurs limites (et, bien souvent, tu les dépasses largement). Ce qu’on te rappelle souvent, c’est que tu es une vraie catastrophe en matière de rangement. Tu perds toutes tes affaires, et tu emprunte régulièrement aux autres, sans toutefois le leur rendre. Ce dont tu t’en fous à peu près.
Bref, tu es une personne énergique, souriante et féroce, quoique rancunière, hautaine et bordélique. C’est ça, Grace.


a little something from you.

Tu fermes les yeux, assise sur ton lit, tes baldaquins fermés. Ton lynx est assis juste devant toi, ronronnant, à moitié endormis. Tu laisses tes pensées vagabonder. Curieusement, tu te trouves vidée de toute émotion, et te retrouves à penser – encore – à la rencontre entre ton patronus et toi, l’année précédente. Ce début de relation qui te sera particulièrement utile.

J’étais dans un parc, vers trois heures – du matin. Assise sur un banc d’un parc, les mains fourrées dans mes poches, grelotant. C’était bien naïf de croire que cela se passerait mieux avec mon père cette année, que nous ne nous disputerions pas. Eh bien, j’ai eu tort. À cause de notre engueulade, j’étais là, dehors, en période de Noël, avec le froid et le givre qui me prenaient. Je fermai les yeux et soufflai un panache de vapeur. Elle me réchauffa, et quand j’ouvris les yeux, elle se dispersa dans l’air. Enfin, aurait du. J’étouffai une exclamation de surprise. Tout autour de moi, une fumée blanchâtre – et pas spécialement chaleureuse, à mon plus grand regret – s’élevait. Je me relevai d’un bond, et regardai autour de moi. Personne. Car, j’avais fini par me dire que, si ce n’était pas mon souffle – et j’étais quasi sûre que cela n’avait rien à voir – c’était forcément magique. Et mon père habitait dans un trou de moldus.
Je tentai de prendre la fumée, tel un enfant cherchant à capturer une illusion. Elle se dissout entre mes doigts. Je restai là pendant quelques minutes, à regarder bêtement autour de moi, alors que le froid n’avait plus aucune prise sur moi.
Puis, petit à petit, une forme se… forma – original, n’est-ce pas ? Elle se mua en une masse d’un très petit mètre. Puis, sans crier gare, elle s’éleva dans le ciel, très vite. Je hurlai – d’un cri perçant, très différent de ma voix habituelle – alors qu’il repiquait sur moi. C’était un oiseau tropical, avec une longue queue fine de plumes et de larges ailes. Il se posa sur ton épaule. Passé la première impression de terreur, je le trouvai agaçant, quoique majestueux. Je tentai de le chasser de mon épaule. Ce qui se passa alors fut étrange. Il sauta de son perchoir et, pendant sa brève chute, il se transforma en un lynx. Sur le sol, il se retourna et grogna vers moi.
Inutile de me faire mal !
Je haussai un sourcil, surprise. Je savais que si quelqu’un l’apprenait – mais je ne voyais pas comment – il me dirait folle, mais tant pis.
Euh… désolée… ?pensé-je tout en regardant fixement l’animal.
Hum… bon, c’est pas grave. répondit la voix.
Puis, sans crier gare, le lynx se retransforma en un oiseau, qui, cependant, ne retourna pas tout de suite sur mon épaule.
Petit à petit, quelque chose s’insinuait dans mon esprit, mais je secouai la tête. Cet oiseau, je l’avais déjà vu… oui, en cours, quelques années auparavant. J'en avais déjà produit un pareil. Un oiseau, un ara macao, plus précisément, sortit de ma baguette, en tout points pareil que l’autre, qui le dissout d’un coup d’aile. C’était mon patronus.


Depuis, votre relation est comme elle l’a été ce soir-là. Vous vous adorez l’un l’autre, toi et Night Light – il a écopé de ce nom après réflexion de ta part, car il te semblait extrêmement lumineux dans la nuit noire, mais son surnom est Li. Ce dernier est toujours prêt à t’aider, à combattre à tes côtés – bien qu’il ne te soit pas vraiment d’utilité. Pourtant, il vous arrive souvent de vous disputer, mais jamais pour très longtemps…


You're not a sad story.

Le soleil brillait dans le ciel, tapait de sa lumière aveuglante et chaude, bien trop chaude. Certains se prélassaient sur l’herbe plus ou moins fraîche, d’autres baignaient dans une piscine, buvaient, s’éclataient. Mais pas Giovana – oh non. À l’arrière de la voiture, se tenant son ventre énorme, elle hurlait à son mari d’aller plus vite, que l’enfant arrivé. Anthony – le conducteur, et accessoirement, le mari – écrasait l’accélérateur,  tout en maudissant dans sa barbe les moldus et leurs fichus engins – choses que, heureusement, Giovana n’écoutait pas.
Quelques minutes après, ils arrivaient en trombe devant le grand hôpital blanc. Une heure encore après et la jeune mère dans son lit tenait la petite fille dans ses bras, Anthony à côté d’elle, souriant. Ça y était, toi, Isadora Grace Johnson, tu étais née.



Deux ans plus tard, rien d’autre n’avait changé, sinon ton âge, et quelques signes de vieillissement sur les visages de tes parents. Ils t’aimaient autant que la prunelle de tes yeux, et ils étaient calmes, tranquilles, vivant en parfaite harmonie. Ou du moins, en apparence. Car ton père avait un terrible – enfin, terrible… ça reste à vérifier – secret. Il était Sorcier. Et ça, ta mère n’en savait strictement rien. Elle ne savait même pas ce que le mot voulait vraiment dire. Elle était une moldue sans le savoir, comme l’énorme majorité d’entre eux.
Elle ne savait pas que l’atelier top secret de ton père était en réalité une pièce remplie de magie ; elle ne savait pas qu’il se promenait en permanence avec un bout de bois ; elle ne savait pas que son mari n’était pas un vrai homme d’affaire envoyé un peu partout dans le monde pour son « travail »… Et ça, Anthony avait de plus en plus difficile de gérer. D’abord, il n’aimait pas lui mentir, et puis, ce n’était pas évident de vivre avec quelqu’un en lui mentant vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et puis, lorsque leur fille serait dotée de magie… Il pensait déjà aux engueulades de sa femme – réputée pour son courage, son audace, sa tendance aux hurlements – quand elle apprendra que cela faisait près de dix ans, dont cinq de mariage, qu’il lui mentait.



Tu grandis dans une enfance joyeuse. Giovana, de par sa profession de cantatrice, t’apprenait les rudiments du chant, et, pour ton plus grand bonheur, tu étais aussi douée que ta mère – à l’inverse du piano. Ton père t’apprenait… eh bien, pas grand-chose, vu qu’il travaillait mystérieusement. Mais lorsqu’il rentrait, il t’accordait toujours ses éclatants sourires, ses remarques bienfaisantes. La seule foi où il est rentré dans une colère, une panique folle, c’est quand tu as essayé de rentrer dans son atelier – pourtant toujours fermé à clef.
Bref, c’était la belle vie. Mais. Mais si c’était tout beau tout rose, je ne serais pas là à raconter ton histoire. Donc, ce fut le bonheur intégral jusqu’à tes huit ans, où les choses se gâtèrent.

Un bel après midi de printemps, tu étais dans le parc avec ta mère. L’aptitude de ton père était de plus en plus bizarre au fur et à mesure du temps passé : il souhaitait de moins en moins que tu sortes, préférant te garder à la maison. Mais vu que tu étais tenue d’aller à l’école et lui à son boulot, il n’était pas bien difficile d’échapper à la règle.
Donc, une nouvelle fois sur la semaine, Giovana t’emmenait au parc municipal, étonnamment désert en cette belle journée.
A quelques mètres de ta mère assise sur un banc, tu avais emmené ta corde à sauter. T’amusant à sauter de plus en plus vite, un grand sourire s’étalait sur ton visage. La corde allait de plus en plus vite, elle fouettait le vent, elle raclait la terre, elle s’élançait dans les airs avec rapidité et grâce, elle… te soulevait du sol. Etonnée, mais sans t’arrêter de faire le mouvement, tu regardas à tes pieds. Mais oui, ils se soulevaient bien d’une dizaine de centimètres, ta corde faisant une sorte de halo rosâtre autour de toi.

« Maman, t’exclamais-tu. Maman, regarde ! »


Ta voix était remplie d’excitation. Il fallut une quinzaine de secondes à ta mère pour décrocher ses yeux de son livre. Elle poussa un hurlement étouffé et te regardait bouche bée.

« Isadora ! Que… Comment…redescends tout de suite ! Oh, Dieu, qu’est-ce que… »


Tu voudrais bien, toi, mais c’est impossible. Peut être en essayant… oui, ça marche. Tu stoppes de toutes tes forces le mouvement de tes bras et la corde s’arrête doucement. Tu te reposes sur le sol, soulevant autour de tes pieds chaussés un petit nuage de poussière.
Reprenant ta corde, tu regardes ta mère, qui, elle, semble te voir comme si tu étais une alienne. Tu sens les larmes monter. Pourquoi te regarde-t-elle comme ça ?
Elle papillonne des yeux et se reprend, vraisemblablement.  Elle te prend par la main et s’éloigne du parc,  en se félicitant intérieurement du parc vide.



« Tu peux m’expliquer pourquoi notre fille a fait… CA ?! »


Cachée derrière la porte, tu écoutes, silencieuse, les larmes baignant tes joues. Dès que vous êtes rentrées du parc, Giovana et toi, elle t’a dit de te déchausser et d’aller dans le salon, qu’elle te préparerait de quoi manger un peu. Mais, tu le savais, elle s’isolait pour tirer ça au clair, et sûrement pleurer. Elle pleurait toujours seule. Même si elle n’était pas particulièrement discrète.
Quand ton père est rentré, fatigué mais souriant, il a tout de suite perdu son air devant la tête de sa femme. Le dîner était d’une morosité atroce. Puis, dès que tu as fini ta dernière bouchée, ta mère t’a dit d’aller dormir. Quittant aussitôt la pièce, tu t’es mise à écouter la conversation. Ce hurlement, ce « Tu peux m’expliquer pourquoi notre fille a fait … ça ?! », était le premier. Ce n’était pas la première fois que tes parents se disputaient – vu le tempérament de ta mère, difficile de l’éviter – et tu te demandais quand cela déraperait. Mais jamais ils ne s’étaient engueulés à cause de toi.
Alors, tu pleurais.
Tes parents avaient abordé l’histoire de la corde à sauter, enfin, ta mère avait expliqué l’incident et ton père était devenu tout rouge. Alors, forcément, Giovana l’a vu.

« Euh… dit-il. »


Détournement de regard.



(Quelques minutes plus tard)

« Tu es un… quoi, je t’en prie ? »
« Un… un sorcier »


Giovana laissa échapper un rire, froid.

« Un sorcier, bien sûr. Tu te fous de moi, ou quoi ? »

Soudain, Anthony eut l’air d’en avoir assez. Pas assez contre sa femme, assez contre… autre chose, qui le rendrait plus fatigué, triste, qu’en colère.
Il sortit un drôle de bâton d’une trentaine de centimètres – ce qui, tu sais à présent, est une baguette – et décrit un large cercle en l’air. Aussi tôt, le vase posé au bout de la table se transforma en un gros oiseau, qui poussa un cri et s’envole dans la pièce. La jeune femme pousse un long hurlement, puissant et aigu.

Tu reculas soudainement, brusquement, une main sur ta bouche. Qu’est-ce que c’était… ça ? Tu restas ainsi prostrée quelques minutes, mais bientôt ton courage reprit le dessus et tu t’avançai de nouveau vers la porte. Le vase avait repris sa fonction d’objet inanimé.
Ta mère avait une expression indéchiffrable sur le visage et ton père souriait vaguement. Puis un flot de paroles se déversa de sa bouche. Tu n’en saisis que quelques bribes – magie… ministère… mensonge… pardonne-moi…notre fille… sorcière elle aussi… Poudlard… désolé… je t’aime – mais suffisamment pour comprendre le sen du discours. Eh, bien sûr, tu le croyais. Déjà parce que tu étais légèrement naïve, et puis, la démonstration de tout à l’heure avait suffit à te convaincre. Alors, d’un pas chancelant, tu entras dans la cuisine avant mère que ta mère ait pu répliquer. Elle te regarda, passablement choquée, mais ton père t’accueillit avec un sourire triste et las – que tu ne lui rendis pas.

« Papa… »


Il était grand temps que tu y mettes ton grain de sel, comme d’habitude.



Onze ans. Tu as grandis. Et ta mère n’est plus là. Tu t’en souviens encore parfaitement, de cette dispute, trois ans plus tôt. Elle est partie dès le lendemain, affirmant qu’elle ne pouvait pas le supporter, qu’elle retournait en Espagne. Enfin, tout ça, elle l’a dit à moi, parce qu’elle ne parla plus jamais de sa vie à son mari après la dispute. Et la relation avec ton père avait été grandement entachée ; elle n’était plus fusionnelle comme avant. Là, tu lui en voulais terriblement. De sa lâcheté. Son manque de courage. Ses mensonges depuis toute petite. Tant de choses.

Mais, tu secouas la tête. Tu étais dans ton dortoir, dans ta nouvelle maison de premières années, juste après la Cérémonie du Choix, où le Choixpeau t’avait placée. La veille seulement, tu étais sur le Chemin de Traverses, avec ton père, toutes ses fournitures sous le bras. Tu te souviendras toute ta vie de l’émerveillement que cela a fait de voir toute cette magie concentrée dans un tel endroit. Mais cette impression fut bien pâle comparée à celle de la découverte de Poudlard.



Dix-huit ans. Tu as fini tes études, maintenant. Les vacances ont commencé, tu avais obtenu tes BUSES et tes ASPICS avec succès – élève plutôt bonne malgré ses nombreuses retenues, particulièrement en Métamorphose. Maintenant, c’était le diplôme en poche que tu quittais Poudlard avant ton cursus secondaire, en offensive magique.
C’était également ton anniversaire, ce 14 juillet. Les cadeaux, les copains, la fête, tout ça. Mais ce n’était pas pour autant que tu étais joyeuse. Enfin, si. Enfin, pas vraiment. C’était compliqué. Tu venais encore de te disputer avec ton père. Il avait fait un propos, qui n’était pas bien passé du tout. Alors, tu as pété les plombs, et tu as filé… en Espagne. Oui. Avec la magie – et de l’argent en moins du côté de son père –, tu étais à Madrid en moins de deux heures. C’était la moitié de ton être, et pourtant, tu n’y étais jamais allé. C’était également la ville de ta mère – que tu avais pris plus souvent l’habitude d’appeler par son prénom.

Donc, tu flânais dans les rues de Madrid. Là aussi, ce n’était pas vraiment flâner, parce que, depuis dix ans, tu cherchais ta mère.
Ton souhait fut exaucé après quatre heures dans la ville, un peu de chance, et, tu devais l’avouer, une bonne dose de magie discrète.
Elle était dans une maison, sa maison très sûrement. Il ne te fallut que cinq minutes pour l’atteindre. Ton doigt sur la sonnette, et, dix secondes plus tard, ta mère ouvrait.
(Au soir, de nouveau au Royaume Unis)
Tu n’arrivais pas à le croire : tu avais une sœur ! Lorsque tu as frappé, ta mère a eu un choc, et toi, encore plus quand tu as vu la petite fille derrière elle.
Mais, surprise passée, vous avez passé un très bon après-midi, quoique douloureux. Mais tu savais dors et déjà que tu reviendrais sûrement.



(dix-huit ans)
Tu étais dans un parc, vers trois heures – du matin. Assise sur un banc d’un parc, les mains fourrées dans les poches, grelotant. C’était bien naïf de croire que cela se passerait mieux avec ton père cette année, que vous ne vous disputeriez pas. Eh bien, tu as eu tort. À cause de votre engueulade, tu étais là, dehors, en période de Noël, avec le froid et le givre qui te prenaient. Tu fermas les yeux et soufflas un panache de vapeur. Elle te réchauffa, et quand tu ouvris les yeux, elle se dispersa dans l’air. Enfin, aurait du. Tu étouffas une exclamation de surprise. Tout autour de toi, une fumée blanchâtre – et pas spécialement chaleureuse, à ton plus grand regret – s’élevait. Tu te relevas d’un bond, et regardas autour de toi. Personne. Car, tu avais fini par me dire que, si ce n’était pas ton souffle – et tu étais quasi sûre que cela n’avait rien à voir – c’était forcément magique. Et ton père habitait dans un trou de moldus.
Tu tentai de prendre la fumée, tel un enfant cherchant à capturer une illusion. Elle se dissout entre tes doigts. Tu restas là pendant quelques minutes, à regarder bêtement autour de toi, alors que le froid n’avait plus aucune prise sur toi.

Puis, petit à petit, une forme se… forma – original, n’est-ce pas ? Elle se mua en une masse d’un très petit mètre. Puis, sans crier gare, elle s’éleva dans le ciel, très vite. Tu hurlas – d’un cri perçant, très différent de ta voix habituelle – alors qu’il repiquait sur toi. C’était un oiseau tropical, avec une longue queue fine de plumes et de larges ailes. Il se posa sur ton épaule. Passé la première impression de terreur, tu le trouvas agaçant, quoique majestueux. Tu tentas de le chasser de ton épaule. Ce qui se passa alors fut étrange. Il sauta de son perchoir et, pendant sa brève chute, il se transforma en un lynx. Sur le sol, il se retourna et grogna vers toi. Inutile de me faire mal !

Tu haussas un sourcil, surprise. Tu savais que si quelqu’un l’apprenait – mais tu ne voyais pas comment – il te dirait folle, mais tant pis.
Euh… désolée… ?pensas-tu tout en regardant fixement l’animal.
Hum… bon, c’est pas grave. répondit la voix.
Puis, sans crier gare, le lynx se retransforma en un oiseau, qui, cependant, ne retourna pas tout de suite sur ton épaule.
Petit à petit, quelque chose s’insinuait dans ton esprit, mais tu secouas la tête. Cet oiseau, tu l’avais déjà vu… En cours, quelques années auparavant, tu en avais déjà produit un semblable. Un oiseau, un ara macao, plus précisément, sortit de ta baguette, en tout points pareil que l’autre, qui le dissout d’un coup d’aile. C’était ton Patronus.
Tu ne savais pas pourquoi, ni comment – enfin, tu l’appris plus tard –, mais il resta dorénavant collé à toi, dans une symbiose plus ou moins chaotique, toujours prêt à t’aider dans tes conneries…


Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: Vi'. 14 ans
ϟ Où as-tu trouvé le forum? Je faisais un tour chez Google, j'ai vu de la lumière et je suis entrée  :fitna:
ϟ Personnage: Inventée !  Yaaa
ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope
ϟ Présence: la plus régulière possible, au gré de ma connexion Internet.  gérardrpz
ϟ Une remarque? Nope Youpi   


Dernière édition par I. Grace Johnson le Jeu 2 Oct - 19:00, édité 3 fois
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Message Re: Isadora Grace Johnson - Chieuse à temps plein, sorcière à ses heures perdues
par Invité, Dim 28 Sep - 19:49 (#)
Bienvenue !!!

Je te souhaite bon courage pour ta fiche même si elle est déjà bien entamée xD
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Message Re: Isadora Grace Johnson - Chieuse à temps plein, sorcière à ses heures perdues
par Invité, Dim 28 Sep - 20:16 (#)
Bienvenue parmi nous ! Bon courage pour la rédaction de ta fiche Hug
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Message Re: Isadora Grace Johnson - Chieuse à temps plein, sorcière à ses heures perdues
par Invité, Dim 28 Sep - 20:32 (#)
Bienvenue ! Brille
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Message Re: Isadora Grace Johnson - Chieuse à temps plein, sorcière à ses heures perdues
par Invité, Dim 28 Sep - 20:32 (#)
Bienvenue sur Bp Haww
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Message Re: Isadora Grace Johnson - Chieuse à temps plein, sorcière à ses heures perdues
par Invité, Lun 29 Sep - 0:43 (#)
Bienvenue! :)
Guest
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Message Re: Isadora Grace Johnson - Chieuse à temps plein, sorcière à ses heures perdues
par Guest, Lun 29 Sep - 16:27 (#)
merci à tous Yaaa
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Message Re: Isadora Grace Johnson - Chieuse à temps plein, sorcière à ses heures perdues
par Invité, Lun 29 Sep - 18:49 (#)
bienvenue Brille
Le Choixpeau Magique
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Message Re: Isadora Grace Johnson - Chieuse à temps plein, sorcière à ses heures perdues
par Le Choixpeau Magique, Mer 1 Oct - 14:37 (#)
Bienvenue Brille
Avant de te valider, il y a un petit élément de ta fiche à modifier:

Citation :
Petit à petit, quelque chose s’insinuait dans ton esprit, mais tu secouas la tête. Cet oiseau, tu l’avais déjà vu…

« Spero Patronum ! »

Un oiseau, un ara macao, plus précisément, sortit de ta baguette, en tout points pareil que l’autre, qui le dissout d’un coup d’aile. C’était ton Patronus.

En effet, depuis le sort raté du ministère, ceux ayant un patronus corporel (donc à leurs côtés) ne peuvent plus produire le sort, puisqu'il s'agit du même animal Potté n'hésite pas à reposter dans les fiches terminées lorsque ce sera modifié Daengelo
Guest
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Message Re: Isadora Grace Johnson - Chieuse à temps plein, sorcière à ses heures perdues
par Guest, Jeu 2 Oct - 19:23 (#)
j'ai modifié ^^
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Message Re: Isadora Grace Johnson - Chieuse à temps plein, sorcière à ses heures perdues
par Invité, Ven 3 Oct - 20:23 (#)
Bienvenue Brille
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Message Re: Isadora Grace Johnson - Chieuse à temps plein, sorcière à ses heures perdues
par Le Choixpeau Magique, Sam 4 Oct - 13:22 (#)
VALIDÉE
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Félicitations, tu es admise
chez les Gryffondor!
Avec un caractère comme le tient, tu es évidemment une gryffondor !
Du côté des registres: N’oublie pas d’aller faire recenser ton patronus [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Petit rappel, ton personnage n’est pas adulte donc son patronus a deux formes. Pense également a aller te réserver une place dans le dortoir de ta maison, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Si ton personnage est préfet ou préfet en chef, fais en la demande [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. De même, s’il fait partie de l’équipe de quidditch de sa maison, c’est [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Et pour finir avec les demandes, toutes demande d'adhésion à l'Ordre du Phoenix ou aux Mangemorts se fait [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] afin que nous puissions réguler les membres y appartenant. Autre chose, il est absolument interdit de poster un sujet trop érotique ou trop violent sans prendre des précautions au préalables. Il vous sera demandé d'utiliser la balise [ hide] pour ce genre de sujets, ainsi que d'utiliser le bouton +18 mis à votre disposition. Si ce compte n'est pas ton premier, ce serait bien que tu le recenses [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. De même, si ton personnage est atteint d'une maladie mentale ou physique, merci de le signaler [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Et enfin, pense à poster [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour prévenir si tu acceptes que ton prénom et nom soient doublables ou non.

Du côté du jeu et hors jeu: Maintenant que ta fiche est validée, tu peux aller créer ta [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et une [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] si tu le souhaite. Si jamais tu rencontres des problèmes dans la rédaction de tes rps, sache qu’un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] est mis à disposition. Enfin, pour mieux t’intégrer, nous t’invitons à poster dans le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et dans les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dès maintenant. Pour finir, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] te rapportera des points.
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Isadora Grace Johnson - Chieuse à temps plein, sorcière à ses heures perdues

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