15 ans ϟ Cursus Primaire, 5° année ϟ Chaton et Moineau ϟ Sang mêlé
Alan est un garçon simple et sans histoire. Originaire d'un petit village irlandais dans le quel il a vécu entouré uniquement d'adultes, il ne sait pas comment réagir face à ceux de son âge. Alan est donc un jeune garçon plus que renfermé, solitaire et rêveur, qui se complait à se perdre dans ses pensées durant des heures. Il est passionné par la musique - et joue d'ailleurs de la flute traversière & de la guitare en permanence - ainsi que par la divination. Notons tout de même qu'il a perdu sa jumelle, égarée dans la foule Londonienne, Joy Bird, lorsqu'il avait trois ans – et qu'il y pense encore jour et nuit.
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► Baguette : 30 cm | Bois de Chêne | Crin de Licorne ► Armotentia : L'odeur de la mer et des vieux ouvrages. ► Epouvantard : Le Père Noël, son gros ventre et son rire qui lui a toujours donné envie de pleurer. ► Animal de Compagnie : Il n'en a pas. Alan ne supporte pas les animaux et forcément, il a encore du mal avec son patronus ... ► Magie : Dans l'ensemble, Alan est un élève moyen. Ni bon, ni mauvais, il a une passion sans borne pour la divination, matière dans la quelle il est doué. Très doué. D'où lui vient cette passion ? Il ne sait pas. Comme option, il a choisi l'Etude des Moldus. Avec un papa moldu, cela lui semblait être simplement normal ! Et puis Art et Musique Magique - car la musique le passionne, tout simplement.
Alan est un garçon renfermé. Vivant seul avec ses parents depuis ses trois ans, il a pris l'habitude d'être seul, de s'occuper seul, sans intervention d'autrui. Ses parents, l'exploration permanente mais mesurée de son environnement extérieur – Aaaah, la beauté de la campagne Irlandaise – lui ont toujours amplement suffi. Plus que de la timidité, c'est la solitude qui caractérise si bien Alan.
Depuis son plus jeune âge, Alan est un enfant posé. Calme. Patient. Il sait prendre le temps de faire les choses comme il faut. Il sait attendre s'il le faut. Il a compris seul que foncer tête baissée sans arrêt ne servait à rien. A son calme à toute épreuve s'ajoute la sagesse. S'il a comprit qu'il n'était pas utile de foncer dans le tas sans réfléchir, c'est principalement parce qu'il a toujours été en contact avec des personnes âgées qui se sont fait un plaisir de lui partager leurs savoirs, leur vision de la vie. Du haut de ses presque quinze ans, Alan est un garçon réfléchi et mature.
S'il vous aime, s'il tient à vous, Alan ne vous lâchera pas de si tôt. Non pas que le garçon soit collant : sa timidité, son besoin de solitude ne l'encourage pas à devenir un parfait petit pot de colle. Simplement, il aime prendre soin des gens qu'il aime. Il sait prendre soin d'eux et leur donner de l'affection.
Est-ce une envie d'apprendre ? Une réelle motivation pour travailler ? Une curiosité sans borne pour le monde qui l'entoure ? Un petit quelque chose qui s’apparenterait à de la fainéantise indiquerai qu'il s'agit d'avantage d'une réelle curiosité, pas franchement mesurée et par moment un petit peu trop présente, comme en première année, lorsqu'il a fait des pieds et des mains pour assister à un cours de Divination, au grand dam de ses professeurs. Le monde qui l'entoure l'intrigue. Étant trop solitaire, trop craintif pour aller le parcourir de fond en comble, il a prit le parti de l'étudier dans des livres. Quand Alan est doué dans une matière, il n'a pas besoin de faire d'efforts : c'est inné, comme pour la divination, par exemple. Sa soif de savoir le pousse à consulter de nombreux ouvrages, encore et toujours. Lorsqu'Alan aime quelque chose, il ne fait pas semblant. Il se jette corps et âme dans cette chose qui a su retenir son attention, dévorant tous les livres qu'il peut trouver sur le sujet. Des livres, encore et toujours. Ça aussi, c'est une passion du jeune Alan. Il pourrai vivre entouré de livre. Il vit entouré de livre, passant une grande partie de son temps à la bibliothèque et, chez lui, les entassant dans sa chambre.
En cours, avec les autres … Alan est un garçon attentif. En cours, il respecte ses professeurs, les écoute, prend un réel plaisir à absorber les informations qu'ils lui transmettent. Et avec les autres … Alan leur accorde tout simplement de l'attention. Si quelqu'un qu'il aime souffre, il fera ce qu'il pourra pour l'aider, pour lui remontrer le moral. C'est un garçon attentionné qui n'aime pas voir les autres tristes.
Ah oui. La créativité, chez Alan, passe par la musique. Fan des Kinks depuis que son père lui a fait écouter quelques morceaux, il a décidé de farfouiller parmi les groupes moldus. Les Kinks, les Beattles, les Pink Floyd, les Pixies … Tous y passent ! La musique prend une place très importante dans sa vie et c'est très tôt qu'il a commencé à jouer de la flûte. Comme beaucoup, Alan a commencé avec une simple flute à bec. Il jouait bien et rapidement, il a voulu essayer cet instrument qu'il trouvait si beau, si délicat : la flute traversière. Ça a été un coup de foudre et aujourd'hui, sa flute ne la quitte pas.
ϟ ϟ ϟ Tics, habitudes et caractéristiques.
ϟ Alan rougit sans cesse - c'est presque maladif. ϟ Il parle tellement peu que certaines personnes pourraient le croire muet ! Est-ce le cas ? Peut être. Il ne s'est jamais posé la question et très sincèrement, il s'en fiche pas mal. Mais ce n'est pas impossible ... ϟ Alan aime prendre soin de lui. Une crème pour les mains au miel, un masque pour le visage à la rose ... Il faut dire qu'il a une peau très, très, très fragile. ϟ Du haut de ses quinze ans, Alan est grand. Très grand, et plutôt large d'épaules, pour son âge. Il n'aime d'ailleurs pas vraiment son corps, n'ayant pas franchement confiance en lui. ϟ Le garçon chantonne souvent. ϟ Il a toujours un livre sur lui. Tout le temps ! ϟ Dans sa poche, il garde un gant de sa soeur. Un petit moufle rose, un moufle d'enfant de trois ans ... Il n'a d'ailleurs parlé de Joy à personne, dans l'enceinte de Poudlard. Le second gant est bien au chaud, sous son oreiller. ϟ Très émotif, Alan pleure souvent. ϟ Il tient également un journal intime ...
a little something from you.
Alan déteste les animaux. Il n'a jamais aimé leur présence et aurait même la facheuse tendance à en avoir peur. Il fuit les moutons de son Irlande natale depuis toujours, se retient de pleurer lorsqu'il croise un chien, s'enfuie devant les chats, glapie de terreur devant les canards … Bref, le jeune homme a TOUJOURS eu peur des animaux. Il lui arrive même de rêver qu'il se fait manger par des souris blanches ! Alors quand il a vu ce minuscule chaton tigré apparaître à ses côtés, l'année passée …
Ça a d'abord été le désir de fuir. Partir en courant après un « MAMAAAAAAAN !!! » que tout son village Irlandais à du entendre. Courir sur quoi ?! Deux, trois mètres ? Avant d'être stoppé net, immobilisé par une douleur poignante – indescriptible. Alors certes, Alan est une petite nature ! Il a peur de tout et mal pour pas grand chose ! Mais cette fois, c'était différent. C'était comme si … ça venait du chat. Le garçon s'en souvient encore parfaitement. Grimaçant, à quelques mètres de sa maman, quelques mètres du chat, aussi ! Il aurait voulu être plus près d'Emily, foncer dans l'étreinte chaude et rassurante de sa mère, s'éloigner encore plus du chat ! Le garçon avait essayé – il avait crié de douleur, le chat avait eu un miaulement rauque avant de sauter sur Alan. De se serrer contre lui. C'était mieux, déjà. C'était … c'était le chat ? Ce truc câlin et débordant d'affection ?
Alice. C'était le nom qui avait fini par s'imposer pour cet animal étrange qui ne pouvait s'éloigner de lui. Pourtant, il avait tenu à instaurer une distance évidente avec la bestiole ! Un mètre entre eux, pas moins. Et puis Alice a pu se changer en oiseau – un tout petit moineau, totalement inoffensif, qui passe parfaitement inaperçu, comme Alan ! Pas grand chose à voir avec un canard, en somme. Il a fallu à Alan encore un petit peu plus de temps pour comprendre, et puis quelques semaines de plus pour accepter qu'il allait être collé par, au choix, un chaton ou un moineau. Quelques mois encore pour accepter de … quoi, de parler ? D'entrer en contact avec lui. Ou peut être elle ... Nuance.
Aujourd'hui, Alan n'accepte toujours pas – pas vraiment. C'est trop étrange, trop désagréable, trop inquiétant. Alors quand certains de ses camarades dorment avec une bestiole roulée dans leur cou, Alan, lui, dort avec un chaton noir sous son lit. Et cette idée suffit à lui filer la trouille.
This one moment when you know you're not a sad story.
ϟ Famille Son père, François : Son père est français. Il est aussi moldu. Cet homme, calme, doux et posé, est passionné de musique. Il a ses groupes cultes, ses instruments dont il joue encore régulièrement. Parti vivre en Irlande pour, normalement, quelques mois seulement alors qu'il était étudiant, François à rencontré Emily. Cette femme dégageait une aura si enivrante, elle était si belle ... Il fallu peut de temps à l'homme pour en tomber amoureux. Quelques mois plus tard, il décidait de s'installer avec elle, ignorant encore son secret - qui ne changerait rien à leur bonheur quand, plus tard, elle lui apprendrait qu'elle était une sorcière. Alan ressemble énormément à son père. François est auteur. Il écrit principalement des romans policiers se déroulant en Irlande et à Londres.
Sa mère, Emily : Sorcière, ancienne Gryffondor, à la fois douce et pleine de vitalité, Emily ne ressemble ni à son fils, ni à l'homme qu'elle aime, tous deux d'un naturel plutôt posé. Au sein de la famille Bird, c'est de très loin elle qui met du dynamisme, poussant "les hommes de sa vie" à bouger un peu quand ils aimeraient tant rester à lire au coin du feu ... Dynamique, curieuse et pleine d'intelligence, elle se lance très tôt - dès qu'elle eut quitté Poudlard, en vérité - dans une carrière de journaliste. Dans un premier temps, Emily se contente des postes qu'on lui donne. Elle est jeune, elle a seulement dix neuf ans lorsqu'elle rencontre François ... Ce français un petit peu plus âgé qu'elle, si mystérieux, si charmant ... et moldu. Elle tombe amoureuse. Et pendant qu'il écrit ses romans, elle s'oriente petit à petit vers le journalisme politique, travaillant pour la gazette du Sorcier. Très vite elle fait du journalisme politique sa spécialité. Alan ressemble au final bien peu à sa mère, ce qui ne l’empêche pas de beaucoup l'aimer.
Sa jumelle, Joy : D'elle, le garçon n'a que peu de souvenirs. Il se rappelle simplement ses tresses, ses gants roses, qu'il garde sous son oreiller pour dormir, et puis son écharpe rose. La photo que ses parents ont mis sur les affiches, suite à sa disparition. Et puis la photo qu'il a posé sur sa table de cheveux – lui et Joy, trois ans, main dans la main. Souriants. La petite fille a perdu sa famille dans un bain de foule Londonien, pendant les vacances de Noël de l'année 1967, alors qu'ils allaient donner leur liste de jouets au Père Noël. Il espère simplement la revoir un jour – même si, le garçon s'en doute, ce n'est qu'un rêve, maintenant …
ϟ Histoire Enfance. Alan nait le 26 novembre 1964, dans le petit village perdu d'Ahilies. Quelques minutes après une petite fille, une petite Joy. C'est un bébé souriant, heureux et aimé. Petit, déjà, il semble chétif et un petit peu craintif, légèrement solitaire. Il ne pleure que très peu, rit peu aussi. Il se contente d'observer le monde qui l'entoure avec ses grands yeux noirs. Le petit Alan a la chance d'avoir des parents présents, très présents, pour lui. Sans compter que le fait d'être les seuls bébés d'Ahilies leur apporte tout plein de gens qui acceptent de veiller sur lui et Joy, de jouer avec eux, bref, de prendre soin d'eux. Oh oui, Alan est un petit garçon qui n'a pas à se plaindre d'avoir été seul, durant son enfance ! Une enfance qui a été bercée par les nombreuses histoires qu'à pu lui raconter son père. Auteur de romans policiers, ce moldu complètement mordu d'histoires pour enfants a toujours trouvé en son fils un auditoire plus qu'attentif. François se souvient encore, Alan, assis sur ses genoux ou à ses côtés, les yeux brillants, le regard rivé sur son papa, écoutant avec une attention particulière la voix douce et rassurante de son père. Et puis il y a Joy, sa joie de vivre, son dynamisme, qu'Alan suit des yeux, sans trop oser intervenir. Il ne la lâche cependant jamais du regard ! Jamais. Le petit enfant ne comprend pas encore vraiment ce qui l'uni à cette chose à longs poils brun et aux grands yeux bleu, à la voix qui porte un petit peu TROP ! Mais il l'aime, ça oui ! De temps en temps, Alan, ou Lanou, comme elle l'appelle, s'approche, joue avec elle. Et puis ces moments se font de plus en plus présents. Il attrape souvent la main de sa sœur dans la sienne, pose ses lèvres sur sa joue, la serre contre lui de ses petits bras maladroits. Lui l'apelle Jo, parce qu'il n'arrive pas à prononcer le y. Un tout petit « jo … » timide et hésitant, qui à au moins le mérite de faire tourner la tête de la fillette en direction de son frère. Les deux enfants deviennent rapidement très proches. Trop proches, peut être ! Combien de crises de larme le soir, ou à l'heure de la sieste, parce que « nonnonnonjeveuxfairedodoaveJoooo ! », combien d'heure passée à se tenir la main sans se lâcher des yeux, combien de bisous, combien de câlins, combien de fou rire ensemble … Emily et François ont très vite arrêté de compter.
Et puis vient ce jour de décembre 1967. Voir le Père Noël ! Trop bien. Alan et Joy trépignaient – pour une fois que ça arrivait au garçon, de sautiller dans tous les sens en arborant un sourire taille XXL ! Lanou avait enfoncé son bonnet bleu sur sa tête, le faisant presque descendre sur ses yeux. Il avait pleurniché un instant « Joooooooooooooooooozevoisrien !!! » avant de remonter un petit peu les mailles de laine bleu. Tout en tirant la langue ! Parce que ça représentait tout de même un effort incroyable, de faire ça ! Emily avait rit, lui avait donné ses mouffles. Alan les avait enfilé à toute vitesse, pendant que François obligeait Joy à rester tranquille cinq minutes, juste le temps de lui faire deux tresses. Dans un concert de cris, de rires et de hurlements « Papadépèchetoiiaaaaaa ! » la famille Bird avait fini par mettre les voiles à grand coup de poudre de cheminette. Direction Londres, un centre commercial et … le père Noël. Il était là ! Juste devant les deux jumeaux qui, main dans la main, avaient ouvert de grands yeux ronds comme des soucoupes. Lanou avait un instant serré fort fort fort les doigts de Joy entre les siens avant de la laisser filer, de la laisser grimper sur les genoux du bonhomme ventripotent. Il ne l'avait pas lâché des yeux ! Comme toujours. Il avait même tenté de comprendre ce que le Père Noël lui disait, mais il parlait trop bas ! Il parlait dans l'oreille de sa sœur. Les doigt crispés sur sa liste de cadeaux, le garçon avait fini par soupirer de soulagement en voyant sa sœur revenir. Et puis voilà qu'Emily le pousse légèrement en avant, qu'elle s'agenouille, qu'elle lui souffle que c'est à lui d'aller voir le Père Noël ! Oui, mais Alan a un petit peu peur, maintenant qu'il y est. Il aimerait mieux rester dans les bras de sa maman, finalement. Alors Joy attrape ses doigts chauds dans les siens et, sans le lâcher, l'emmène avec elle jusqu'au bonhomme rouge qu'Alan fixe, une lueur d'inquiétude dans les yeux. Le Père Noël a un gros rire qui se veut rassurant mais qui donne envie à l'enfant de pleurer. Mais Joy est là, comme toujours ! Alors Alan monte sur les genoux du bonhomme, lui aussi, même s'il n'a pas envie, même s'il aimerait mieux garder la main de sa sœur dans la sienne, encore un peu, encore un petit peu … Il a tout juste le temps de lâcher Joy du regard, de donner sa liste de jouets au Père Noël, sans dire un mot, que déjà, Joy disparaît. Quand le garçon tourne la tête à côté du siège du bonhomme rouge, il n'y a plus de Joy. Panique. Il tombe des genoux du Père Noël plus qu'il ne descend. Panique ! Alan se retourne vers ses parents – panique sur leur visage, là encore. Pas de Joy. Pas de Joy !
« JOOOOOO ! »
Les larmes viennent immédiatement. Alan ne supporte plus d'être loin de sa sœur. D'être séparé d'elle. François le prend dans ses bras, s'excuse rapidement auprès de l'homme qui se cache sous le costume rouge mais ça, Alan ne l'entends pas. Il sait simplement que sa sœur n'est plus là. Alors il tourne la tête dans tous les sens, il pleure, il hurle, il pleure, encore, et encore ! Emily court, François la suit aussi vite qu'il le peut, avec Alan dans ses bras. Le petit garçon ne comprend pas trop ce qu'il se passe. Le temps semble s'écouler tellement vite, maintenant. Ils vont au magasin de jouets, aux caisses, aux toilettes, au marchand de crêpes ! Et puis ils retournent voir le Père Noël ! Trop de monde, trop d'enfants, pas de Joy. Emily et François vont à l'accueil, font passer une annonce, parlent pendant des heures avec des gens, avec la police moldus, avec des monsieurs à chapeaux et vêtu de bleu qu'Alan ne connait pas. Les larmes qui brouille la vue d'Alan. Les battements précipités de son cœur. La peur bleu qui serre la poitrine de ses parents sans qu'il ne le sache. Et puis la nuit qui tombe, la panique, le froid, la peur, les larmes, les gants de Joy que sa maman lui a donné et qu'il serre contre ses joues humides de larmes … Il faudra plusieurs heures aux parents d'Alan avait d'accepter que leur fille s'est perdue dans la foule. Ils finissent par rentrer chez eux, en pleine nuit, après des heures et des heures passées au poste de police. Après avoir lancé des avis de recherche, après avoir fait une affiche avec la photo prise par le photographe, dans la matinée. La photo de la petite fille aux deux tresses brunes, au sourire resplendissant et à l'écharpe rose. A la maison, Alan ne dort pas. Il sent pourtant la fatigue lui tomber dessus, comme une masse qui l'écrase ! Il n'y a pourtant rien à faire. Il vient de perdre sa sœur et a bien trop peur pour dormir.
Le garçon n'oublie pas, bien sur. Les photos de Joy et lui sont nombreuses, à la maison. Et puis il y a cette histoire, dont Emily et François parlent peu, certes, mais qu'Alan connait tout de même bien. Sa sœur, il l'a perd, le garçon l'admet vite. Il ne l'oublie pas pour autant et des années après, il lui arrive encore de ses réveiller en larmes, après un cauchemar ou une fillette brune s'en va en courant … En grandissant, Alan devient peu à peu un garçon rêveur qui aime laisser ses pensées vagabonder dans l'univers que son père à recréé pour lui. Ses jeux se retrouvent souvent plongés au cœur des mondes inventés par François – et puis l'exploration de la campagne Irlandaise est tellement propice à la rêverie ! Avec pour seule compagnie une carte, un pique nique, un petit carnet et le bruit des vagues, non loin, le vent qui souffle dans ses cheveux, Alan part tôt, d'abord avec son papa et ensuite seul, à la découverte des lieux dans les quel il habite ainsi que dans leurs alentours. Il devient rapidement un petit garçon de sept ans débrouillard et doté d'un bon sens de l'orientation et s'essaye, petit à petit quoi que sans grande réussite, à l'invention de quelques histoires, lui aussi. La famille Bird vivant dans un village moldu, sa mère n'a jamais trop fait usage de magie chez eux : inutile d'alerter les voisins qui, en outre, venaient très régulièrement chez eux ! Bien entendu, Alan voyait régulièrement sa mère lancer quelques petits sorts – faire la vaisselle plus rapidement, c'est quand même bien pratique – mais rien qui ne dépassait ce stade. S'il a toujours su que sa mère était une sorcière, il n'en a jamais éprouvé de sentiment particulier, trop habitué qu'il était à la simplicité de sa vie. … Et puis la sorcellerie de sa mère était contre balancé par son moldu de papa qui, rapidement, lui a appris à jouer au foot. Et puis au basket. Oh, et au ping pong ! Son père lui a également appris à nager … et à regarder des matchs à la télé. Oh oui, Alan a vite été un grand fan de sports moldus !
Dans le petit village d'Ahilies, noyé au fin fond de la campagne Irlandaise, Alan vit seul avec des adultes. Les quelques jeunes couples qui vivaient au village avec leur enfants sont partis habiter à Cork, la ville la plus proche. On aurai pu croire qu'être seul, entouré uniquement d'adultes, aurai dérangé l'enfant, mais non. Alan s'est habitué sans mal à cette compagnie pour le moins étrange, pour un enfant. Il a appris à parler avec les personnes frisant la quarantaine – et d'avantage – de son village, il a appris à les côtoyer, à acquérir leur calme et leur patience. Il aime apprendre de leurs expériences, écouter leurs histoires. Incapable, de toute manière, d'aborder des enfants de son âge – oh, ses parents ont bien essayé de l'envoyer au centre de loisir de Cork, sans succès, et la maitresse leur a toujours dit qu'Alan était seul à l'école moldue du village voisin – il s'accommode parfaitement d'être le seul enfant d'Ahilies. Et puis, à l'âge de neuf ans et demi, peut être un petit peu tard mais bon, son papa est moldu, on lui pardonne, au choupinou, il fait voler un bouquet de fleurs vers sa maman. Salut, je suis sorcier ! o/ Alan en profite pour nouer une relation toute à fait particulière avec ses parents. Il est proche, très proche d'eux. Trop proche. Ses parents sont extrêmement protecteurs avec lui : hors de question de le perdre. Sa mère est aux petits soins, son père le couve. Son père, d'ailleurs, qu'est ce qu'Alan peut lui ressembler ! Il partage sa passion des mots et bien vite, François lui fait découvrir la musique. La première fois qu'il touche à cette flûte traversière, Alan à huit ans. C'est un coup de foudre – il ne lâchera plus cet instrument, apprenant à en jouer avec son père, l'emportant dans ses expéditions quotidienne, savourant les notes qui se perdent dans le vent. La musique … La musique, c'est également la découverte de groupes moldus que son père affectionne tant. Le rock anglais, la pop … Les Beattles, les Pink Floyd … A dix ans, il commence aussi à jouer de la guitare. Un petit peu. Sans plus. D'avantage pour faire plaisir à son père, à vrai dire. Il apprendra à apprécier cet instrument plus tard. Le garçon a donc passé une enfance tranquille – ce qui lui va parfaitement, merci pour lui.
Poudlard. Quand Alan reçoit la lettre de Poudlard, en 1975, il a onze ans. Et à onze ans, le garçon ne se sent pas prêt du tout à quitter sa famille. Emily a beau le rassurer comme elle le peut, lui promettre qu'il se plaira, à Poudlard, Alan n'y croit pas. Et puis il entend bien ses parents chuchoter sur quelqu'un qui arrive, quelqu'un de méchant ! Sa mère est inquiète ! Il faut dire qu'avec son travail de journaliste, elle est au courant de la situation. Alan ne sait pas vraiment de quoi il s'agit, bien trop jeune pour se rendre compte de ce qui est en train d'arriver. Tout ce qu'il sait, c'est que quand il va faire ses achats sur le chemin de traverse, avec ses parents, il n'aime pas du tout voir les rues envahies par une ambiance déjà légèrement plus sombre que ce dont il se souvenait … Inconscient du danger qui arrive, inconscient des risques que prend son père en venant ici, Alan se contente de prendre ce dont il a besoin, dont sa baguette magique, un objet qui ne le quittera plus. L'été passe vite, et, alors qu'il a le sentiment d'être arraché aux endroits qu'il aime tant, – Ahilies, ses plages et ses montagnes, sa chambre dans la quelle il a passé l'été à feuilleter ses livres de cours – Alan se retrouve dans le Poudlard Express d'un rouge soutenu. Embarqué, direction Poudlard !
Poudlard, pour Alan, se résume très vite à quelques endroits seulement. Sa salle commune, si calme, si belle. Cet endroit qu'il devrait pouvoir considérer comme son second chez lui … Mais même s'il s'agit d'un des lieux qu'il aime le plus dans le château, Alan ne peut considérer la maison dans la quelle le Choixpeau l'a envoyé comme son seconde chez lui. Autre lieu de prédilection : la bibliothèque. Oui, Alan a un petit côté faignant … mais il aime tellement lire. Se perdre parmi les étagères est surement l'un de ses passe-temps favori. Il aime aussi se perdre dans le parc et si, d'une certaine manière, l'obscurité de la foret interdite l'attire, il en a également très peur. Rapidement, certaines matières commencent à l'attirer avec plus de force que d'autres. Les sortilèges, si magiques, si légers, si beaux. Cette matière a le don de le laisser rêveur. La botanique, qui lui rappelle tellement la nature, l'Irlande. L'histoire de la magie lui permet d'en savoir plus sur ce monde dont il ne se sent pas encore particulièrement proche. Et puis, de son côté, Alan se met à bouquiner des ouvrages sur des sujets qu'il ne connait ni d'Eve, ni d'Adam. L'étude des créature magique – un cours que, dès le début de sa première année, il sait qu'il n'aimera pas. Déjà qu'il n'est pas fan des animaux, mais alors des hippogriffes ! Pourquoi pas des dragons, tant qu'on y est ? La divination. La divination … Il s'agit d'un coup de foudre, ni plus ni moins. Alan regrette tellement de ne pas pouvoir suivre les cours dès à présent ! Et il a demandé, attention ! Mais non, c'est non. Sa première année, tout comme sa seconde, se déroulent de cette façon. Alan occupe son temps entre les cours et la bibliothèque, pensant de temps en temps à aller manger – mais pas toujours. Trop timide, incapable de savoir comment réagir face à des enfant de son âge, il ne sympathisera pas durant ses deux premières années à Poudlard. Être seul, c'est bien mieux, non ? Tellement plus tranquille … et les autres élèves semblent faire preuve d'un dynamisme que lui-même ne supporte pas. Il est tellement solitaire, tellement dans son monde et dans ses ouvrages …
Au fil des années, l'ambiance et l'atmosphère politique commence à devenir plus sombre et plus lourde. Alan ne sait pas encore ce que cela veut dire, il ne s'en rend d'ailleurs qu'à moitié compte – contrairement à sa mère qui, journaliste politique, à comprit depuis quelques mois déjà ce qui allait se passer. Elle finit d'ailleurs par en parler à son fils, et puis à son homme, un moldu. Elle leur parle de cet individu dont on évite soigneusement de prononcer le nom, elle leur parle de ses idées à lui, de ses opinions et de ce qu'il espère mettre en place. De sa haine et son dégout pour les moldus. Elle leur parle aussi de son désir à elle de les protéger, de faire tout ce qui est en son pouvoir pour cela. De sa volonté de parler, dans ses articles, de ce qui pourra les aider à garder la vie sauve. Emily va d'abord éviter le sujet Lord Voldemort – et puis, quand elle n'a plus le choix, elle reste suffisamment habile pour ne pas mettre sa famille en danger. Alan finit par comprendre. Il tremble, il a peur. Il sait qu'il est en sécurité à Poudlard, peut être même d'avantage qu'à la maison. Oui mais seulement, après avoir perdu sa sœur, il y a de cela des années, le garçon n'a pas envie de perdre ses parents. L'éloignement devient plus difficile. Les lettres se font plus nombreuses, les larmes d'Alan également. Il prend des nouvelle de ses parents chaque jour. Il s'inquiète lorsqu'une réponse prend du retard. Il s'applique à raser les murs. Lorsqu'on lui demande quel est le statut de son sang, il répond doucement qu'il est de sang mêlé, comme sa maman lui a dit de le faire. Qu'il en est de même pour ses parents, même si ce n'est pas le cas. Comme sa maman lui a dit de le faire. Alan écoute toujours sa maman – dans la situation présente, parce que les conseils d'Emily peuvent le sauver, il en a parfaitement conscience. Dans les autres cas, parce qu'il l'aime énormément. De son côté, Emily a également mis au point un sortilège Fidelitas, avec le seul voisin sorcier que la famille possède. Avec un mari moldu, elle sait qu'elle doit prendre toute ses précautions. Elle exerce son travail depuis son domicile, se consacre d'ailleurs de plus en plus à des colonnes qui n'ont plus rien à voir avec la politique – l’horoscope, et puis les mots croisés …
Quant à cette cinquième année, elle se passe plutôt bien, en définitive - et malgré la terreur qui règne tant bien au dehors qu'entre les murailles du château. La présence rassurante d'Albus Dumbledore calme un petit peu le jeu, il faut bien le dire ! Et puis comme à son habitude, Alan a prit le pli de se plonger dans le travail. La Divination, encore et toujours ! C'est sans contexte sa grande passion. Il a d'ailleurs fini par plus ou moins sympathiser avec cette fille un petit peu étrange, cette Joy qui lui fait franchement peur, mais qui est douée dans cette matière, elle aussi. Le garçon se fait petit en étude des moldus – il pense d'ailleurs arrêter de suivre ces cours, par simple précaution. Surtout que ses notes sont bonnes, très bonnes ! Et puis il lit beaucoup, comme toujours. Il pourrait vivre entouré de livres ! Alan en a d'ailleurs toujours un ou deux sur lui – dans son sac, dans ses mains, sur ses genoux, sous ses fesses, sous son oreiller … Toujours ! Quand il lui reste un petit peu de temps, le garçon s'isole pour jouer de la flute. Il pense à cette sœur, aussi, cette Joy qu'il a perdue et qu'il aimerait tellement retrouver. Cette année, d'ailleurs, et comme toutes les autres, les Bird n'ont pas fêter Noël – à quoi bon fêter la perte d'une fille et d'une sœur ? Il s'en va courir dans le parc pour tenter de calmer son stress et sa peur débordante. Et puis il essaye de s'habituer à la présence d'Alice – son ombre, à présent …
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Lucy, 22 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? Hummm ... Je crois que c'était via PRD ! En accord avec Joy B. Lewis, donc o/ ϟ Personnage: Inventé ! ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope ! ϟ Présence: Généralement, je suis quelqu'un d'assez active ! (en plus, il y a des smiley de la mort qui tue et ... comment ça, aucun rapport ?!) Bref, disons 5/7 jours ! ϟ Une remarque? C'est bô ça change !! Les smiley sont coul ! Nan, je suis bien contente d'être tombée là o/
Dernière édition par Alan M. Bird le Dim 17 Mar - 0:28, édité 23 fois
Merci merciiii (et merci pour Tom o/)(TOOOOOOOOOOOOOM *groupie*) Et merci pour la fiche xD (cela dit, je tiens l'histoire, reste plus qu'à rédiger mais ... ça sera fini ce soir xD)