Seize ans ϟ Cursus Primaire ϟ Sinistros ϟ Sang Mêlée
Un jour, on ne sait pas trop lequel, Phenicia est née. Dans les feuillages et la brousse anglaise d'un été. C'est nu comme un vers qu'elle fut abandonnée sur le pas de la porte de son père avec une gentille beuglante. Un bébé magnifique, mais qui hurlait sa vie et sa mort prochaine, sa mort s'accumulant à fil des secondes qui s'amusaient déjà à détruire ce joli poupon. C'est donc sans rien qu'elle vint au jour. Sans date d'anniversaire, sans mère, sans amour, sans rien. Un mélange entre une vélane et un sorcier de sang-mêlé. Un gamine qui grandit mal et qui devient une sorcière peu commode. Même les baguettes ne voulaient pas d'elle. On dût lui en faire une sur mesure avec un cheveux de Vélane quelconque, en bois de sureau d'une longueur de 25 centimètres. Une demoiselle ayant comme épouvantard : un homme. Beau comme le ciel, doux comme le miel, mais pourtant la chose qu'elle craint le plus. Étrange non ? Attendez, vous n'avez rien vu... Elle n'est pas une fille que vous voulez connaître. Elle n'est pas non plus une fille qui se laissera connaître par vous. Humainophobre, elle déteste les gens. Elle déteste tous le monde, sans exceptions. Les gens la dégoûte, les gens lui font peur. Elle n'as pas vraiment d'amis, parce qu'elle n'en veut pas vraiment. Elle est solitaire et ça lui convient parfaitement. Elle n'as besoin de personne pour foutre le bordel dans Poudlard. Elle le fait très bien sans l'aide de personne. Effectivement, la petite anarchiste qu'elle est déteste tout ce qui ressemble à un règlement ou une interdiction. Elle sème le trouble sur son passage et elle ne manque pas d'audace pour le faire. Elle n'as peur ni des conséquences ni des jugements des gens. Lorsqu'elle a une idée en tête, ce n'est même pas la peine de l'en détournée, elle et déterminée et à plus d'un tour dans son sac. Pourtant, même si elle n'aime pas ce faire donner des ordres, elle n'hésitera pas à en donner. Autoritaire, il ne faut pas la fâcher, parce qu'elle est agressive et violente lorsqu'on la cherche. Phenicia à la rage de vivre, la rage contre tous et chacun. Si elle s'en prend à vous, ce n'est peut-être même pas de votre faute. Si elle a besoin de se défouler et que vous êtes dans son chemin, vous le payerez. Ce côté démoniaquen’atteins pas de limites. Personne n'est vraiment certain de ce dont elle est capable, mais mieux vaut craindre le pire. Elle est impulsive et se fou de tout. Elle n'as pas la langue dans sa poche, directe et vulgaire, elle n'en à rien à foutre que ce ne sont pas de mots très jolis pour une demoiselle. Qui a dit que les filles devaient ne dire que de jolis mots ? Foutaise ! Par dessus le marché, elle fait dans l'arrogance constante. Elle joue la forte tête, la fille indomptable, inaccessible et intolérante pour cacher son mal être. Phenicia souffre d'une enfance brisée et d'un mal être constant. Elle se trouve horrible et est complexée. Elle manque de confiance en elle et rabaisse constamment les autres pour se sentir mieux. Elle fait mal pour ne plus avoir mal. Et puis elle a peur. Peur de vivre. Peur de l'inconnu, peur du vide. Mais elle n'as pas peur de la mort. Parce que la mort c'est facile et calme, le repos éternel. Vivre, c'est plus difficile. Tendances suicidaires et meurtrières, tel était le diagnostic posé. Pauvre petite, mais comment en est-elle arrivée là ?
a little something from you.
Les vacances de Noël était à la fois pour moi un supplice et une bénédiction. J'avais la lourde charge de supporter ce que je me devais d'appeler ''ma famille''. Mon troll de père, sa femme aux neurones inexistantes et leur fille, ma soeur cyclope. Je les détestais tous autant qu'ils étaient et je tentais de passer le moins de temps possible en leur compagnie. Je m'échappais dans la forêt enneigée dès que j'en avais l'occasion. Je dû supporter le repas de Noël, tous ses étrangers dans une maison qui n'était pas la mienne. Toute cette merde. Les rires, la joie, alors que j'avais envie de me trancher les veines tellement je vomissais leurs bonheur de jolie famille unie à laquelle je n'appartiendrais jamais. Plus je les voient heureux et plus je les déteste, plus je veux les détruire. Bref, des vacances de Noël joyeuse, puis la routine, les engueulades, les cris, tout ça. J'étais assise, ou plutôt avachie sur une table, fixant la cours paisiblement, la musique dans mes oreilles. Et puis cette gargouille qui arrive et qui commence à hurler, en m'arrachant mon baladeur et mes écouteurs. Le duel commence. Elle me reproche tout. Elle me reproche de vivre. D'avoir jeté un sort à sa fille qui vomis des sortes d'insectes. Je rigole, elle se fâche encore plus. Et je me mets à hurler aussi, à en faire tomber tous les jolis cadres sur les murs. Et mon dernier hurlement trouve sa puissance dans un grognement qui m'est inconnu. Le silence s'en suit. Je fixe cette femme, mais elle ne me regarde plus. Quelque chose derrière moi à attiré son attention. Mon coeur se serre. C'est surement mon père. Il vas vouloir lever la main sur moi, mais je ne me laisserais plus faire, parce que je ne suis plus la petite fille qui se laissait taper. Je me retourne, la rage au ventre, prête à l'affronter, mais ce que je trouve me glace. Un chien, noir et décrépis. Un oreille semblant s'être fait déchiré durant une bataille et des yeux qui sondent mon âme. Je ne comprend pas ce qui ce passe, ni ce que cette bête est. Le mot ''sinistros', tourne dans ma tête. Je me laisse tomber à genoux devant la bête. Mon présage de mort, ma délivrance. Mes mains s'approchent du visage de la bête alors qu'un sourire illumine mon visage. La bête se laisse caresser et moi j'accepte de la caresser, parce qu'on se comprend sans que je ne puisse l'expliquer. Ce n'est pas l'annonce de ma mort, c'est simplement mon reflet. Un chien miteux et ébène. Elle est moi. Elle est laide, repoussante et sens la mort. Mais je l'aime, mais elle m'énerve parfois et je la chasse, mais ça me fait mal. Je l'aime, moi qui déteste aimer. Elle me rend forte et faible à la fois. Ma belle-mère hurlais qu'elle était allergique aux chiens et que j'allais devoir m'en débarrasser, mais le lendemain, les journaux annonçaient la nouvelle et mon père lui expliquait et elle ferma sa grande gueule jusqu'à la fin des temps... Oh... Ça s'aurait été trop beau.
Spoiler:
ATTENTION: Les patronus sont apparus durant les vacances de Noël 1978 (nous sommes en 1979 dans le jeu), ni avant ni après.
This one moment when you know you're not a sad story.
Je suis une histoire triste. Ne tentez pas de me faire croire l'inverse. La joie, on a tenter de me l'inculquer. De la faire entrer de force sous ma peau, personne n'y est arrivé. Je suis née triste et avec pour but ultime : ma propre mort. Je ne suis pas de ceux qui changerons l'histoire, qui inventerons des trucs et qui ferons une différence. Je suis née et j'étais déjà foutu, j'allais crevé. La mort est née en même temps que moi, assurément. Mon père est un tordu, ma mère une chose, j'étais mal barrée. Mon père avait une femme qu'il avait marié un an avant ma naissance. Cela ne l'as pas empêché de faire l'imbécile. Tout allait bien avec sa femme, ils tentaient d'avoir un enfant, sans que cela ne soit un franc succès. Pourtant, mon père croisa un jour cette créature dans la forêt. Femme divine et peu vêtue au rire ensorcelant. Un homme amoureux n'est pas sensé de ressentir le charme d'une vélane, et pourtant. Sa beauté le heurta de plein fouet alors qu'il se lançait à sa poursuite. Batifolant avec elle pour qu'en suite, neuf mois plus tard, elle me ponde avec dégoût et me jète sur le porche de cet homme qu'elle connaissait plus qu'il n'aurait osé le croire, malheureusement. Ce fut la crise à la maison. La femme de mon père hurlait de rage, tentant de convaincre mon père qu'il fallait me foutre dans un orphelinat. Mais mon père me foutu dans les bras froids de ma belle-mère tout en lui disant.
« On voulait un bébé, en voilà un puisque tu ne peux pas m'en donner apparemment... » Quel homme charmant, n'est-ce pas ? J'ai donc grandis dans la haine de cette femme qui ne voulait pas de moi et qui ne me prenait dans ses bras que pour me nourrir et me changer de couche ou me laver. Pas d'attention autre, pas d'amour, pas de stimulation, rien. Pas étonnant que je sois devenue la petite sauvage au coeur en bouillie. Et puis, il y eut ce putain de jour où elle tomba finalement enceinte. J'avais environ cinq ans et mon enfance se déchira. On m'ignora. Je jouais toute seule, je décapitais mes poupées ou encore les petites bêtes que j'attrapais dans le jardin et que je déposais avec amour dans les souliers de la femme de mon père. Et puis vient le jour où ma soeur sortie de l’immense ventre de cette moldue. Une autre fille, mon père était déçu. Cet homme plein de classe se contenta de dire à sa femme.
« Mon autre fille est plus jolie. » s'aurait pu être un compliment, mais il ne m'aimait pas plus que sa nouvelle fille. Lui qui voulait un garçon se retrouvait maintenant avec deux boulets, dont une passablement moche. Ses filles ne pourraient jamais reprendre l'affaire familiale. Les demoiselles n'étaient pas faites pour ce métier disait-il. Ah oui, j'ai oublié de vous dire que mon père exerce le métier de croque-mort. Les cadavres des sorciers et sorcières, mais aussi de nombreux moldus sont acheminés chez-nous alors que mon père s'occupe de les vider de leurs viscères, les nettoyer et tout ça. Nous offrons même les services de construction d'épitaphes et de cercueils si cela vous intéresse. Bref, maintenant, vous comprenez pourquoi mon père semble être une personne insensible. Pourtant, je n'en avais rien à faire qu'il mange les morts. J'en avais rien à faire qu'il soit un gros dégoûtant. C'était mon père et je l'aimais avant qu'il ne me fasse le détester.
J'ai grandi et j'ai appris à force de regarder mon père faire des trous dans les corps sans vies. Ma soeur aussi a grandi, semant le malheur chez ses parents. Lorsqu'elle était gamine, ça ne se voyait pas. Pourtant,au fil des années qui passaient, on ne pouvait plus se mentir. Mary était handicapée mentalement. Coincée au stade de l'enfance dans sa tête pour toujours. Elle ne parlerait jamais, ne serait jamais propre et ne marcherait probablement jamais. J'aurais dû avoir pitié, de l'empathie, comme les autres enfants, mais non. Dès sa naissance, je l'avais détestée. Entrant dans sa chambre pendant qu'elle dormait pour la pincer et qu'elle se réveille en hurlant. Les choses ne changeaient pas alors que les années passèrent sur nous. Ma haine grandissait, mais ma soeur ne comprenait pas et ne faisait que plus m'admirer. Elle me suivait partout, voulait toujours caresser mes cheveux et mon visage. Je la repoussais toujours lorsqu'elle tentait de me donner de l'affection. Puis il eut ce fameux jour, ce sombre jour. J'avais peut-être sept ans et j'étais très attaché à ce petit livre que je lisais et relisais encore et encore. Pendant que j'étais absente, elle est entrée dans ma chambre. Sans doutes pour que je lui donne de l'attention, elle avait pris mon livre dans ses petites mains potelés, le déchirant en lambeaux. Quand je suis entrée dans ma chambre et que j'ai découvert ce spectacle d'horreur et cette tarée qui rigolait, je décidais de régler les problèmes comme on me l'avais montré. J’agrippais mes ciseaux sur mon bureau et je faisais comme papa. Coupe, coupe, coupe. Et elle hurlait. Et maman arrivait, mais bang, bang, bang. Je frappais encore mon crayon dans cet oeil que je lui avais arraché à cet cracmol. Et ma belle-mère ne pouvait faire cesser ma colère. Et papa n'était pas à la maison. Alors en larmes, elle se jeta sur sa fille qui n'avait maintenant plus qu'un oeil. Je les regardaient sans regrets alors que j'essuyais mes larmes de rage. Puis je ramassais l'oeil que je lui avais enlevé et je l’emmenais avec moi au dehors pour le regarder flétrir. Je ne rentrerais surement pas dormir ce soir, du moins, pas tant qu'il y aurait de la lumière à l'intérieur.
Mais il faisait froid dehors et j'avais un peu peur. Alors je suis entrée après que tous le monde se soit assoupis. Silencieusement, passant par l'atelier de mon père pour m'assurer de ne réveiller personne. Mais lui, il était là. Ivre, chancelant et en fureur. Je tombais nez à nez avec lui, pas moyen de m'en échappé. Il attrapais mon bras et je hurlais. Il me jetais sur la table des cadavres et j'avalais difficilement ma salive. Il allait me faire subir le même sort, j'en étais persuadée. Je tentais de me relever, mais il me retient par la gorge. J'étouffais alors que mes yeux le suppliait de lui pardonner. Il prit une autre gorgée d'alcool avant de ne poser son regard dans le mien, semblant attendris et à la fois haineux.
« T'es juste une putain de démone comme ta mère... » Un rire effrayant s'échappait de sa bouche. Et il approchait son visage du mien pour m'embrasser. Pas un baiser comme tout père donne à sa fille. Non. Le genre de baiser que je l'avais vu donner à des cadavres de jeunes filles auparavant. J'étais son cadavre et il enfonçait sa langue dans ma bouche. Je me débattais de toutes mes forces, du haut de mes sept ans. À partir de ce moment là, j'ai arrêté de penser, parce que ça me torturait. Ses mains étaient sur moi, partout sur moi. Sur mon visage, mon torse, mes cuisses. Je pleurais et j'hurlais malgré sa main contre ma bouche. Mais mon supplice s'arrêta brusquement alors que ma belle-mère entrait dans l'atelier et que mon père se relevait. Je restais allongée, j'étais morte. Une morte-vivante. Heureusement, quelqu'un l'as arrêté avant qu'il ne pose le geste ultime de ma destruction. Tout de même, les prémisses m'avaient déjà détruite.
« PHÉNICIA, SORT D'ICI. » Je m’exécutais, me relevant pour me diriger vers la porte. Non sans que ma belle-mère m'arrête au passage pour me foutre une gifle phénoménale. Je prenais mes jambes à mon cou jusqu'à ma chambre où je m'enfermais sans sortir pendant une semaine. Ce fût un psychiatre qui me rendit visite. J'avais coupé mes cheveux avec les mêmes ciseaux qui avaient servis à couper l'oeil de ma soeur. Il me posait des tas de questions et il revient souvent. Parfois il restait juste là, à me regarder sans rien dire pendant des heures. Je ne me suis jamais ouverte à lui, ni à personne. Ce jour là, j'ai été anéantis, ne tendant déjà plus que vers la mort. Je ne voulais plus être ça, cette créature. Les années passèrent et j'entrais à Poudlard avec un look un peu étrange pour mon âge. Des vêtements noirs troués, des chaînes, les cheveux courts et rose et un anneaux que je m'étais moi-même percé dans le nez. Et c'est sans compter les tatouages qui s'ajoutaient, de l'art moldu sur ma peau. J'ai grandis, mais rien n'as changé. Je suis en crise d'adolescence depuis mes sept ans et c'est pas près de changer, allez vous faire foutre.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: acidwold & dix-neuf ϟ Où as-tu trouvé le forum? Par un oiseau de feu ϟ Personnage: Inventé ϟ As-tu un autre compte sur BP? Pas encore ϟ Présence: souvent ϟ Une remarque? Miaou
Dernière édition par Phenicia X. Quirrell le Jeu 14 Mar - 22:21, édité 18 fois
Oh quel acceuil Merci à tous. :sex2: :friends: :ymca: Oh nan, faut pas dire du bien de moi, j'suis la mal. :gaga: Tu sais ce qu'on dit, une fois c'est bien, mais deux c'est mieux.