La jeune fille est née en Ecosse, à Aberdeen, mais elle n'eut pas l'occasion de voir sa ville de naissance, puisque ses parents déménagèrent à Tinworth pendant sa première année. L'Ecosse restait l'Ecosse après tout, et s'ils emménageaient dans cette nouvelle maison, ce n'était pas pour rien, ils rejoignaient la plupart des membres de la famille, qui vivaient déjà dans cette ville.
L'une des plus jeunes de ses cousins et cousines, elle ne s'en montrait pas moins turbulente, et souvent sa mère la surnommait de la sorte :"La bougeotte". Elle prenait plaisir à embêter ceux qui avaient la même tranche d'âge qu'elle, lançait des défit aux garçons qui ne réussissaient pas à les relevaient, et prenaient finalement peur d'elle pour ne plus les accepter, elle dérangeait tout dans le dos de sa mère, et ne repassait pas par le rangement, et plus les années passaient, plus elle devenait turbulente, jusqu'à la lettre de Poudlard. Pourtant, avant ses dix années, elle avait l'un de ses cousins les plus proche, plus jeune qu'elle, qui réussissait à lui communiquer son calme et sa patience, lorsque lui même en bénéficiait, parce qu'il faut dire qu'il n'est pas vraiment un ange, et que leurs deux mères se racontaient les exploits quotidiens de leur phénomène...

Puis il y eut ce match de quidditch pour l'anniversaire de ses neuf ans, un cadeau qui s'était fait attendre, bien en retard par rapport à sa date d'anniversaire, mais qui ravit ses yeux ingénus. Immédiatement, elle fit à ses parents « Maman, Papa, je veux voler comme ça moi aussi ! », ce qui les fit doucement rire avant que son père ne lui réponde qu'à Poudlard, ils allaient le lui apprendre. Depuis ce jour là, elle n'attendit que ça, sa lettre, lettre qui devenait finalement précieuse à ses yeux. Lorsqu'elle lui parvint, elle n'eut qu'une pensée, celle d'un balai tout neuf qu'elle voulait, mais son père lui donna le sien, faute de meilleurs moyens, en lui affirmant que celui ci était le meilleur de sa génération, et qu'eux ne pourraient lui offrir que des balais bas de gamme auxquels on ne peut pas vraiment faire confiance. Personne ne peut imaginer la joie qu'elle ressentit quand elle a découvert pour la première le cours de vol. En fait, elle était tellement fière qu'elle a exclamé tout haut qu'elle voulait voler comme les joueurs de quidditch professionnels. Aussi, elle n'apprécia pas que l'on se moque d'elle, et lança son balai dans les jambes de son voisin moqueur pour le lui faire payer, sur un coup de tête ridicule qui valut déjà quelques points à sa maison.

Finalement, elle apprit vite, nombre de choses, elle était tout à fait sociable, ce qui lui valait de se faire des amis de tous horizons... en somme, elle aimait être à Poudlard, parce que cela représentait plus qu'une école à ses yeux. Son niveau scolaire n'était pas à féliciter, elle n'avait pas de notes excellentes, mais se débrouillait sans trop d'efforts, et aurait pu être en tête de classe, si elle se serait donné la peine de travailler convenablement.

Chaque année, pour les vacances, elle retrouvait ses parents et était heureuse de leur faire tout un pitch de ce qu'elle avait fait, et son père, elle en est sûre, garde encore bien le souvenir de l'année où elle a intégré l'équipe de quidditch ! En fait, c'est sa remarque qui le fit penser à la jeune fille. Il lui avait répondu, mot pour mot. «Encore avec tes âneries, laisses donc le sport à ceux qui manquent d'intelligence ! » Mais têtue comme elle l'est, elle fit tout le contraire, et s'engagea de plus belle dans celui ci, négligeant parfois ses devoirs. Cette entrée dans l'équipe lui valut encore plus de respect de la part des autres, sans qu'elle n'ait à ressortir cette part d'impulsivité qui la rongeait lorsqu'on lui faisait remarquer quelque chose qui ne lui plaisait pas.

Son quotidien fut complètement chamboulé à l'arrivée des patronus, et notamment du sien. Elle aurait pu s'affoler d'avoir cet être collé sur ses talons, si l'agacement ne l'aurait pas emporté sur la peur. Elle eut un mal fou à accepter l'idée que plus jamais elle ne pourrait s'en séparer parce que personne ne savait comment interpréter leur présence. Quatre jours pour prendre conscience de la "chance" qu'elle avait, parce que très vite tout cela devint ordinaire à ses yeux comme à ceux de ses proches en ayant un aussi, mais pour ce qui était des parents, c'était devenu une angoisse persistante. Charline n'essaya jamais de se séparer de Charmy, tout simplement parce qu'elle n'en avait pas envie, douleur ou pas. Il est vite devenu une part d'elle, un peu une sorte de subconscient qui comprenait tout ce que d'autres ne pouvaient pas tel que le fait qu'elle en veuille à son père pour l'avoir empêchée de suivre le cursus sportif qu'elle se révait depuis qu'elle avait compris à quoi servaient les cursus. Il n'y avait pas que pour ses études que son père lui montrer ses désapprobation. Il contestait la plupart de ses choix, que ce soit en matière d'amis, d'amour, d'avenir rien n'était assez bien pour elle, il montrait beaucoup d'espoir en elle, sauf qu'il voyait un garçon à la place d'une fille. Et la situation explosa finalement entre eux durant l'été. Elle ne s'en rendit compte que bien plus tard, mais par esprit de contradiction, elle était tombée "amoureuse" du meilleur ami de son père. Une idylle qui dura quelques mois, un peu plus de quatre, avant qu'elle n'y mette fin parce que ce n'était pas honnête, ni de sa part, ni de celle d'Oswald, de roucouler dans le dos de son paternel. Une histoire simple qui s'était terminée simplement, une belle romance qui, si le choix de l'individu n'aurait pas été aussi proche de son père, aurait pu compter comme meilleure expérience amoureuse de sa vie.
Elle était attirée, cependant, par les hommes plus agée, et ce détail ne changea aucunement, bien que toute les relations amoureuses qu'elle eut (celle ci mise à part), ne furent menées qu'avec des jeunes hommes de sa tranche d'âge.