BELLUM PATRONUM
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Version 34
Nouveau tournant, nouvelle version installée ainsi que les nouveautés qui vont avec ! Vous pouvez la commenter ici.
Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| fire burns brighter in the darkness (phoenix) | | | fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Invité, Mer 3 Déc - 15:18 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Phoenix Murphy Tsura Devereaux FEAT. Sophie Turner Dix-sept ans ϟ septième année du cursus primaire ϟ lapin nain et lion d'afrique ϟ Sang-mêléNom: elle porte le nom de sa mère, Devereaux, puisqu'elle a été élevée uniquement par celle-ci et n'a jamais connu son père. Prénom: Phoenix, nom donné à cause de ses cheveux roux et qui, étant bien trop masculin à son goût, la poussa à se faire surnommer Nyx. Rares sont les gens qui l'appellent par son prénom complet. Son deuxième prénom, Murphy, vient de la loi du même nom selon laquelle tout ce qui peut mal tourner tournera mal. Elle est d'ailleurs convaincue que ce prénom représente un peu trop bien son existence. Son troisième, Tsura, la rattache à ses racines roumaines et veut dire "lumière de l'aube". Âge et Date de Naissance: dix-sept ans, elle est née le 19 février 1963. Nature du sang: mêlée, cela reste une certitude, puisque peu importe la nature du sang de son père, sa mère est née-moldue. Situation familiale: fille unique, sa famille ne se constitue à ses yeux que de deux personnes: sa mère et son oncle. Elle considère d'ailleurs ce dernier comme un grand frère. Patronus: un lion d'afrique qui se transforme plus souvent en lapin nain, du nom d'Atlas. Miroir du Rised: si elle devait se retrouver face au miroir du risèd, elle s'y verrait, aux côtés d'un homme dont elle aurait du mal à distinguer les traits. Même si elle ne le reconnaîtrait pas, elle saurait qu'il s'agit de son père. Composition de la baguette magique: bois de chêne rouge, cœur de plume de phénix, trente-deux centimètres, souple. Epouvantard: sa mère portant une tenue des prisonniers d'Azkban, condamnée à jamais, par sa faute. Etudes Suivies: septième année de cursus primaire, options divination et arts et musiques magiques. Animal de compagnie: elle a reçu un chaton au pelage noir à son entrée à Poudlard et l'a encore à ce jour. C'est une femelle qu'elle a appelé Fifika, du haut de ses onze ans. Caractère Malicieuse : Phoenix n’a jamais été un exemple. Phoenix n’a jamais été une enfant calme. Phoenix, c’était la sale gosse qui collait des chewing gum dans les cheveux des autres, qui mettait des punaises sur les chaises des profs et qui se roulait dans la boue juste pour faire rager ses ainés. Les choses n’ont pas tellement changées. Des tours, elle en joue toujours, parfois encore en compagnie de son oncle, qu’elle considère comme le grand-frère qu’elle n’a jamais eu. Elle se sent très peu concernée par le règlement, n’ayant jamais eu de règles particulièrement stricte imposée par sa mère et cherchera toujours un moyen de la contourner s’il ne convient pas à ses envies. Tête brûlée : elle a toujours laissé son cœur dicter ses actions plutôt que ses pensées, agissant avec impulsivité et sur des coups de tête. Rares sont les fois où elle prend la peine de réfléchir cinq minutes. Ce n’est pas pour autant qu’elle est courageuse ou prête à braver tous les dangers. Téméraire, peut-être. Si elle se lance dans quelque chose de dangereux, il y a de fortes chances qu’elle ne comprenne tout simplement pas les dangers. Si c’est le cas, c’est simplement parce qu’il s’agit de quelque chose qui lui tient à cœur et que les conséquences lui importent peu. Découragée : lorsqu’elle n’a pas de raison de faire face à la difficulté, elle est plutôt du genre à lui tourner le dos. Elle n’est pas quelqu’un de très persévérant et il lui arrive souvent de baisser les bras lorsqu’elle ne croit pas trop en ses capacités. Elle déteste également les conflits et les évite comme la peste, si bien qu’elle est assez patiente et essayera de ne pas s’énerver si elle peut l’éviter. Violente : cependant, lorsqu’on insiste trop, elle peut devenir agressive, voire violente, ce qui lui a bien souvent valut des ennuis et de se faire des ennemis. Elle parle plutôt avec ses poings, surtout si cela peut lui éviter d’avoir à trouver les bons mots. Cancre : Les mots, ce n’est pas trop son truc. Réfléchir, ce n’est pas trop son truc. C’est sans doute pour cela qu’elle ne porte aucun intérêt à ses cours théoriques, dormant paisiblement au fond de la salle à chacun d’entre eux. De plus, elle a tendance à être arrogante avec ses professeurs, ce qui fait que son attitude en classe n’est pas des mieux et que ses notes se maintiennent tout justes à la moyenne. De nature distraite, elle n’arrive de toute manière pas à se concentrer longtemps sur un cours lorsqu’elle s’y essaye et finit toujours par laisser ses pensées s’égarer. Indépendante : elle a appris depuis longtemps à ne compter que sur elle-même, puisque sa mère l’a souvent laissée se débrouiller seule afin qu’elle ne soit pas perdue en grandissant. Elle demande généralement que peu d’aide et sait comment naviguer le monde. Désordonnée : planifier, ce n’est pas son fort. Elle a du mal à organiser ses pensées et même sa chambre, ce qui fait qu’elle a tendance à perdre toujours tout, même les idées lumineuses qu’elle peut bien avoir. Expansive : elle dit généralement ce qu’elle a sur le cœur et montre facilement ses sentiments mais il lui arrive comme tout le monde de mentir lorsque la situation l’exige ou lorsque c’est plus facile pour elle. Ce n’est pas pour autant qu’elle est hypocrite, elle a d’ailleurs tendance à être assez directe et à ne pas prendre de gants si elle n’y est pas obligée. Maladroite : Phoenix n’est pas du genre à faire dans la finesse et c’est souvent ce qui fait qu’elle casse tout ce qu’elle touche. C’est généralement aussi l’une des raisons pour lesquelles elle n’est pas très discrète lorsqu’elle enfreint le règlement et qu’elle se fait attraper. Énergique : Elle laisse souvent son énergie dicter son attitude, ayant toujours un membre qui s’agite, toujours une idée derrière la tête. C’est sans doute cela qui l’a poussée vers le sport. Habituée à casser presque tout ce qu’elle touche, il n’y a que sur le terrain de quidditch qu’elle n’a pas l’impression de faire de faux pas. Ce sport, elle en pratique depuis qu’elle peut monter sur un balai et son rêve est de réussir à intégrer l’équipe de sa maison, faisant qu’elle postule à chaque sélection. a little something from you. Phoenix n’a jamais connu le conflit que d’autres ont eu avec leur patronus. Lorsqu’un lion est apparu dans son salon, elle a hurlé, évidemment, en unisson avec sa mère et son oncle. Elle n’avait jamais pu former de patronus, si bien qu’elle ne compris pas tout de suite que c’était bien lui, essayant de le chasser hors de la maison avec le bout d’un balai. Sa terreur avait augmenté quand il avait commencé à lui parler et il lui avait fallut un moment avant de se calmer. Il lui a fallut du temps de manière générale pour s’adapter, pour comprendre et accepter la situation. Cependant, lorsque ce fut le cas, elle se surprit à lier une forte amitié avec celui qui n’était en apparence qu’un animal. Il ne tarda pas à montrer son autre forme, un lapin nain, bien plus pratique et discrète pour se déplacer. Encore aujourd’hui, il préfère sa forme de lion mais est contraint trop souvent de se transformer en lapin. Il reprendra sa forme préférée dès la première occasion cependant, souvent dans le dortoir de Phoenix, au grand déplaisir de ses colocataires. Elle aime passer des heures à discuter avec son patronus dans son esprit, ce qui fait qu’elle semble souvent ailleurs et qu’elle ne soit pas toujours concentrée sur ce qu’elle fait. Il n’est pas plus doué qu’elle et lui donne de mauvais conseils, sans forcément savoir que c’est le cas. Il n’est pas très perspicace et lorsqu’elle se tourne vers lui pour avoir de l’aide, il ne sait généralement pas quoi lui répondre. Pourtant, elle sait qu’il sera toujours là pour l’écouter et c’est ce qui fait qu’elle le considère comme son meilleur ami. Elle l’a appelé Atlas, comme le titan dont sa mère lui a tant parlé lorsqu’elle était enfant. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Silver Lungs ou Laura, 20 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? dans une pochette surprise ϟ Personnage: Inventé avec d'autres boulets, c'est aussi le changement de personnage de Daedra ϟ As-tu un autre compte sur BP? peut-être ϟ Présence: ∞/7 ϟ Une remarque? jkldsfdskl
Dernière édition par Phoenix M. Devereaux le Dim 7 Déc - 0:27, édité 14 fois |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Invité, Mer 3 Déc - 15:18 ( #) | You're not a sad story. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]My head is a jungle + « Papa, papa ! » La fillette s’élança vers son oncle, ses jambes tanguant sous le poids qu’elle avait encore du mal à gérer. Les lattes de la vieille maison grincèrent, accompagnant ses rires. Tobiasz venait de rentrer et cela faisait maintenant tout une journée qu’elle ne l’avait pas vu, Syeira étant allé se reposer dans l’unique chambre. Du haut de ses trois ans, Phoenix découvrait encore un bon nombre de choses mais elle avait déjà appris à associer les mots maman et papa aux bons visages. Du moins, ceux qui avaient le plus de sens dans son esprit. Après tout, il n’y avait qu’eux trois, Syeira, Tobiasz et Phoenix. En ce qui la concernait, ils étaient ses parents. Le jeune homme rigola, posant ses affaires sur la table et ébouriffa les cheveux roux de la fillette avant de la prendre dans ses bras. « Hey, toi. Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler comme ça. » Phoenix ouvrit la bouche, sans comprendre. C’était vrai qu’on l’avait souvent repris sur cela mais elle ne saisissait pas bien pourquoi. Tous les autres enfants qu’elle connaissait avaient un papa et une maman, si bien que dans son esprit, il était logique que le seul homme dans sa vie soit son père. « Pourquoi ? » demanda-t-elle finalement. Tobiasz finit par s’asseoir sur une chaise, installant la petite fille sur ses genoux, un soupir s’échappant de ses lèvres. Il n’était pas facile d’expliquer ce genre de choses à une enfant, surtout quand celle-ci n’avait pas l’air de comprendre. « Parce que je ne suis pas ton papa, » répondit-il, un sourire peiné sur le visage. La fillette fronça les sourcils. Elle aurait voulu qu’il soit son papa, pourtant. Cela aurait dû suffire. « Moi c’est Tobiasz, je te l’ai déjà dit. Répète après moi : To-bi-asz. » Phoenix gloussa, alors que son oncle ouvrait la bouche en grand, articulant avec exagération. Il lui jeta un regard entendu, lui signifiant qu’il attendait toujours. « TO-BI-ASZ, » hurla la fillette en gloussant. Le jeune homme sourit à son tour, attendri par l’enthousiasme de sa nièce. « C’est bien, kiddo. Tâche de ne pas l’oublier. » Elle hocha la tête, ricanant toujours.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]the ground and the sky love eachother + « Une auuutre, » clama la petite fille, un sourire sur le visage. Syeira soupira, repoussant une mèche rousse de l’enfant derrière son oreille, un sourire dansant également sur le coin de ses lèvres. « Il est tard, tu devrais déjà dormir, little duck. » La fillette fit la moue, une expression de peine feinte sur le visage, jusqu’à ce que sa mère craque et pousse un soupir, son sourire s’agrandissant. « Bon, juste une alors. Après, au dodo ! » ajouta la jeune mère d’un air qui se voulait sévère. Phoenix hocha vigoureusement la gorge et se réinstalla confortablement sous ses couvertures, tandis que sa mère s’éclaircissait la gorge. « Je vais te raconter l’histoire du titan Atlas, qui vivait bien avant Zeus et tous les autres dieux grecs. Tu t’en souviens, d’eux ? » Phoenix hocha de nouveau la tête, n’osant pas l’interrompre. « Atlas, comme tous les autres titans, est né bien avant. Mais déjà, il avait une graaande destinée devant lui. Il était le dieu des étoiles, tu vois ? Il guidait les hommes grâce à elles et faisait briller fort, fort celles dont les marins avaient besoin pour se repérer en mer. Mais il a également été choisi pour une tâche bien plus importante. » La jeune femme marqua une pause, observant avec amusement les étoiles danser dans les yeux de sa petite fille. « Il a été choisi pour veiller sur le monde, » reprit Syeira, sa voix plus douce, détachant chaque syllabe. « C’est lui qui surveille les piliers qui recouvrent la terre, les piliers qui doivent soutenir le ciel afin qu’il ne s’effondre pas sur nos têtes. » « Pourquoi ? » demanda finalement Phoenix. Sa mère lui sourit, prenant quelques secondes pour répondre. « Le ciel et la terre ont besoin l’un de l’autre mais il ne faut pas que le ciel tombe sur la terre, tu comprends ? » La fillette sembla réfléchir un moment, essayant vraisemblablement de comprendre les mots de sa mère. Elle laissa finalement retomber ses petites mains sur les draps, les sourcils froncés. « Pourquoi est-ce qu’ils ont besoin l’un de l’autre ? » Syeira sourit de nouveau, amusée par la curiosité de la fillette. C’était devenu un rituel pour elles, qu’elle lui raconte des histoires de la mythologie grecque, des légendes qui étaient nées de celle-ci. Phoenix n’avait que cinq ans mais elle semblait comprendre et garder dans un recoin de son esprit chacune des histoires que sa mère lui racontait. « Le ciel et la terre… Ils s’aiment. Comme un papa et une maman, tu vois ? Mais ils n’ont pas de bras et il y a les piliers qui les séparent, alors ils se servent de la pluie pour s’enlacer. » Les sourcils de la fillette se froncèrent un peu plus sur son front mais elle finit par hocher la tête, acceptant l’explication de sa mère. « Allez, il faut dormir maintenant, » murmura celle-ci en se levant du bord du lit. Alors qu’elle bordait les draps sous le matelas, la voix de Phoenix s’éleva de nouveau. « Maman ? » « Oui ? » « Pourquoi j’ai pas de papa ? » L’expression de Syeira se décomposa, avant qu’elle ne se rasseye finalement sur le lit, forçant un sourire rassurant sur ses lèvres. « Ton papa ne pouvait pas s’occuper de toi, » répondit-elle finalement. Phoenix voulut protester et insister mais elle pouvait voir la peine dans les yeux de sa mère. Alors elle se tut, tandis que Syeira déposait un baiser sur son front et éteignait la lumière.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]you were like home to me + « Et si je rate ? » Phoenix regardait son oncle avec appréhension, alors qu’ils étaient tous deux accroupis derrière un buisson, un tas de cailloux reposant à leurs pieds, un lance-pierre reposant dans l’une de ses mains. Les choses avaient changées au fil des années, ils étaient revenus en Angleterre depuis un moment et Phoenix avait fait sa rentrée à Poudlard un an auparavant. Pourtant, certaines choses restaient les mêmes et elle se retrouvait encore une fois en compagnie de Tobiasz, à jouer des tours pour tromper l'ennui. « Si tu rates, tu perds dix points. Mais si tu touches ses lunettes, t’en gagnes quinze au lieu de dix. Vingt si elles tombent ! » ajouta-t-il, un sourire satisfait sur le visage. La rousse secoua la tête, soupirant mais ne pouvant réprimer le sourire qui s’était peint sur ses propres lèvres. « On va avoir des ennuis si on se fait attraper, » fit-elle remarquer, espérant retarder l’échéance. Tobiasz lui jeta un regard faussement agacé. « Suffit de pas se faire attraper. Je me suis pas fait attraper moi, si ? » Phoenix secoua la tête, se mordant la lèvre inférieure. « Alors n’y penses pas trop. Fais. » Expirant profondément, Phoenix ramassa un petit caillou, le coinça contre la bande en cuir du lance-pierre et tira sur l’élastique, essayant de viser approximativement la vieille dame que son oncle lui avait désigné. En ce milieu d’été dans la capitale anglaise, il avait trouvé que c’était une belle journée pour aller jeter des cailloux sur des sang-pur dans Hyde Park. Phoenix l’avait suivi, ne ronchonnant que lorsqu’il avait voulu la faire participer. Au fond, rien n’avait changé. Il agissait comme son grand frère, calquant son âge mental sur le sien. Phoenix se mordit une nouvelle fois la lèvre et relâcha la pierre. Elle atteignit la femme en plein dans les lunettes, celles-ci s’écrasant immédiatement au sol. Immédiatement, elle plongea derrière le buisson, où son oncle l’y attendait déjà, plaquant une main contre sa bouche pour étouffer ses rires alors qu’elle entendait des protestations. « Hé, vous derrière les buissons, je vous ai vu ! » « Mer... Ci, » siffla Tobiasz, se rattrapant au dernier moment. « A trois, on court, » dit-il à Phoenix en attrapant sa main, alors qu’ils entendaient des pas s’approcher. « Trois. » Avant que la rousse ait le temps de protester, il se leva, la tirant sur ses pieds et se mis à courir tout en l’entraînant à sa suite. Ils pouvaient encore entendre la vieille pester dans leur dos mais en se retournant, l’adolescente constata qu’elle n’avait pas pris la peine de les suivre. Pas le genre des sang-pur. Ils ne s’arrêtèrent qu’une fois sortis du parc, toutefois. Après quoi ils s’autorisèrent de rire un peu, laissant derrière eux leur distraction de l’après-midi. Le silence s’installa alors qu’ils s’éloignaient et inévitablement, la question qui rongeait Phoenix depuis des jours lui revint en tête. Elle savait qu’elle allait devoir lui demander tôt ou tard et elle préférait le faire lorsque sa mère n’était pas là. Le cœur battant, elle décida finalement à se lancer. « Tobiasz, faut que je te demande un truc, » commença-t-elle en tournant la tête vers son oncle. « Mon père… Pourquoi on en parle jamais ? Pourquoi vous voulez pas me dire qui c’est, maman et toi ? » Son oncle lui adressa finalement un regard et poussa un petit soupir, levant les yeux au ciel, l’air de réfléchir. « Ton père… Ton père c’était un con. » « Tobiasz, » maugréa Phoenix, attendant une réponse honnête. Elle ne comptait plus les fois où elle avait évoqué le sujet, seulement pour récolter des réponses vagues. Tout ce qu’elle savait était ce que sa mère lui avait répété : il n’avait pas pu s’occuper d’elle, alors il n’avait pas été là. Mais cela n’empêchait pas qu’elle souhaitait savoir de qui il s’agissait. « Je le tabassais pendant ma septième année, c’était marrant. » « Tobiasz... » répéta Phoenix, lâchant un soupir. Il se tourna vers elle, un sourire désolé aux lèvres. « Tout ce qui faut que tu saches c’est qu’il était pas prêt à t’assumer. Et je crois que ta mère aurait simplement bien aimé que ce soit le cas. C’est pour ça qu’on en parle pas. » Phoenix soupira à son tour, agacée d’entendre toujours la même chose. « Ca n’empêche pas que vous pourriez me dire qui c’est. » Son oncle sembla comprendre que ce n’était pas la réponse qu’elle attendait puisqu’il passa un bras autour de ses épaules, la serrant brièvement contre lui. « Ca ne changerait rien, kiddo. Même si je te le disais, il ne serait toujours pas là. Tu n’aurais aucune idée de qui il s’agit. » Phoenix hocha résolument la tête, comprenant finalement que la réponse serait toujours la même. Qu’elle n’obtiendrait toujours que des bribes sur son père.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]a fire that burns that bright is not meant to last + « A tout à l’heure ! » Phoenix se dirigea vers la porte d’entrée, voyant du coin de l’œil sa mère froncer les sourcils. « Tu vas où ? » « Dehors, » répondit simplement Phoenix en ramassant son sac, plus lourd que d’habitude. Syeira haussa les épaules, tandis que sa fille ouvrait la porte et sortait dans les rues d’Hugh Town, le froid glacial de fin décembre s’infiltrant sous ses vêtements. Même si elle n’avait que seize ans, sa mère était habituée à la voir disparaître, étant donné qu’elle revenait toujours en un seul morceau. Petite déjà, elle se baladait seule dans les rues de la ville et elle avait eu le temps de les mémoriser. Elle ne s’attarda pas, resserrant les pans de son manteau, s’enfonçant rapidement dans les ruelles, se faufilant entre les passants jusqu’au centre-ville. Son plan était prêt dans sa tête. Pour la première fois de sa vie, elle avait réussi à organiser quelque chose dans son esprit, à réfléchir à ce qu’elle allait faire, à penser à chaque détail. Elle pouvait entendre les fioles s’entrechoquer dans son sac, si bien qu’elle ralentit l’allure afin de ne pas les casser. Sans ces fioles, son plan tombait à l’eau. Elle passa en revue les détails dans son esprit, regardant à peine où elle allait, laissant ses pas la guider. Après tout, il n’y avait pas de raison que cela se passe mal. Elle avait vu son oncle et sa mère faire, coup sur coup, soutirant de l’argent aux moldus trop crédules qui pensaient à des magiciens alors qu’ils n’avaient que des sorciers devant eux. Evidemment, elle ne pouvait pas utiliser sa magie, puisqu’elle avait encore la Trace, ce qui l’agaçait plus qu’autre chose. Une potion lui avait semblé être la solution idéale, puisqu’elle se débrouillait bien dans cette matière et qu’elle pouvait berner tout aussi facilement quelques moldus. En temps normal, elle ne s’y serait certainement pas risquée. Mais depuis que sa mère avait arrêté ce genre de tours, elle savait que les temps étaient durs et voir Syeira essayer difficilement de joindre les deux bouts la laissait avec un sentiment d’impuissance qu’elle ne parvenait pas à chasser. Elle devait pouvoir aider, d’une manière ou d’une autre. Elle devait être en mesure de rapporter des sous, elle aussi, même si ce n’était que de l’argent moldu. La place du centre-ville grouillait de monde en cette veille de Noël, emplie de ces passants qui cherchaient encore des cadeaux, emplie de ces êtres qui se rendaient enfin compte qu’ils étaient en retard. Elle trouva un coin, à l’abri des regards trop insistants mais suffisamment découvert pour que qui le souhaitait puisse s’intéresser à elle. Doucement, elle posa son sac au sol et commença à en étaler son contenu. Une grande couverture. Trois fioles différentes. Un chaudron, celui qu’elle utilisait pour les cours. Et enfin, un réchaud portable. Elle mit moins de 5 minutes à tout installer et mis le contenu de la première fiole à chauffer. Après quoi, elle s’éclaircit la gorge. « Tour de magie, tour de magie ! Pour quelques ga… livres seulement, venez assister à un tour de magie ! » Elle déglutit, se mordant la lèvre en espérant que personne n’ait relevé son erreur. Puis elle répéta sa phrase, encore et encore, jusqu’à ce qu’une petite foule d’une dizaine de personne se soit agglutinée autour d’elle. Toujours assise à terre, elle leur sourit et frotta ses mains ensemble. « Mesdames et messieurs, attendez vous à assister à l’extraordinaire, ici, maintenant, juste sous vos yeux, » clama-t-elle, poussant en avant le panier qu’elle avait sortit également avec une étiquette où était écrit £2 seulement !. Elle attendit que tout le monde paye puis, mettant le panier de côté, elle déboucha la seconde fiole. Doucement, elle la versa dans le chaudron d’où s’élevaient déjà de gros bouillons. Elle savait qu’elle ne pouvait pas utiliser sa baguette pour mélanger, pour bien trop de raisons, si bien qu’elle sortit une cuillère en bois et touilla, espérant que cela suffise. Des volutes colorées s’élevèrent du chaudron, prenant des formes élégantes et la foule poussa quelques cris d’admiration, arrachant un sourire à Phoenix. Elle recouvra bien vite sa concentration et déboucha la dernière fiole, qui était censée provoquer de mini feux d’artifices au dessus du chaudron. Prenant une inspiration et touillant toujours avec sa main gauche, elle versa le contenu. Quelques étincelles jaillirent et elle releva la tête pour voir la réaction des spectateurs. Elle eut tout juste le temps de reconnaître les visages familiers de son oncle et de sa mère, un peu plus loin, avant que le chaudron n’explose.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]i drag myself out of nightmares each morning and find there is no relief in waking + « J’en veux pas. » L’infirmière soupira, reposant l’assiette qu’elle tenait en main sur la table à côté du lit. Elle sortit de la pièce sans un mot de plus et bientôt, Phoenix se retrouvait seule, une fois de plus, entre ces quatre murs blancs. Cela ne faisait qu’une petite heure qu’elle s’était réveillée mais son esprit était en feu, bouillonant encore après ce qui venait de se passer. Elle avait eu de la chance. Bien trop de chance. Si elle avait été moldue, elle ne s’en serait pas sortie ou dans le meilleur des cas, aurait été défigurée à vie par ses brûlures au troisième degré. Sa vie aurait été gâchée, d’une manière ou d’une autre. Au lieu de quoi, elle n’avait encore que quelques bandages, sur la gorge et les bras, là où le feu s’était fait le plus insistant. Mais ses blessures étaient le cadet de ses soucis. Elle ne savait pas où était sa mère. Elle ne savait pas où était son oncle. Elle ne savait pas ce qui s’était passé après que le chaudron ait explosé, ayant perdu connaissance. Avait-elle tué ces personnes ? Ces moldus qui n’avaient pas la magie des sorciers pour les guérir ? Etait-elle devenue une meurtrière, à seize ans ? Si c’était le cas, elle ne savait pas comment elle pourrait vivre avec elle-même. Elle ne savait pas si elle supporterait le regard des autres, de sa mère, de son oncle. Déçus. Ils seraient déçus. Dégoûtés, même. Mais il y avait une idée, bien pire, qui commençait à s’insinuer dans son esprit, qui hantait la moindre de ses pensées. Ils avaient été là. Peut-être était-ce eux qu’elle avait tué. Peut-être était-elle orpheline. La porte qui s’ouvrit de nouveau fut la seule chose qui la ramena à terre. Et ce fut la vision des traits de son oncle qui força enfin les larmes hors de ses yeux, sur ses joues. Il rejoignit en quelques enjambées son lit et passa ses bras autour d’elle, la serrant contre lui, alors qu’elle laissait s’échapper les sanglots qu’elle avait retenus. Il posa une main sur le sommet de son crâne, caressant doucement ses cheveux. Une vague de soulagement la balaya alors, tandis qu’un doute plus grand encore grandissait dans son esprit. Où était sa mère ? Pourquoi n’était-elle pas avec lui ? Elle aurait dû être avec lui. « Ca va aller, kiddo, je suis là. » Il continua de caresser ses cheveux avant de finalement s’écarter, alors que ses pleurs se calmaient et tira une chaise qui était près du lit pour s’asseoir. Doucement, il emprisonna ses doigts dans les siens et elle détailla son visage, ses traits tirés, la lueur d’inquiétude qu’elle pouvait lire dans son regard. Si elle était saine et sauve, pourquoi était-il inquiet ? « Où est maman ? » demanda-t-elle soudainement, ses mots se précipitant hors de sa bouche. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Tobiasz soutint son regard pendant un moment avant de baisser les yeux sur leurs mains, un soupir passant par ses lèvres. Il eut un petit sourire, guère convaincu. « Eh bien, tu nous a fait une belle frayeur, » répondit-il finalement. « Qu’est-ce qui t’as pris, hein ? » Il releva le regard et Phoenix pinça les lèvres, les larmes menaçant de couler de nouveau. Il évitait le sujet. « Réponds-moi, Tobiasz. » Son sourire quitta finalement ses lèvres et il déglutit, prenant son temps. « Ton chaudron a explosé, kiddo, voilà ce qui s’est passé. Il y a eu quelques blessés, quelques sortilèges d’amnésie qui ont été lancé mais… Globalement, ça allait, je crois que tout le monde a été soigné. Mais pourquoi tu ne nous as rien dit, hein ? » reprit-il les sourcils froncés. « En tant que mineure, t’aurais pu risquer de gros ennuis- » « Pourquoi je n’en ai pas alors ? » l’interrompit Phoenix, au bord des larmes. Quelque chose clochait. Elle le savait. Elle pouvait le voir dans la manière dont son oncle la regardait, dont il hésitait. « Quoi ? » « Pourquoi je n’ai pas d’ennuis ? Où est maman, Tobiasz ? » Il ne répondit pas avant un moment et Phoenix cru qu’il ne le ferait jamais, jusqu’à ce qu’il ouvre finalement la bouche. « Elle s’est dénoncée à ta place, elle… Elle risque d’aller en prison, » murmura-il finalement. Elle ne réagit pas immédiatement, lèvres entrouvertes, yeux perdus dans le vide. Puis finalement, ses sanglots lui échappèrent de nouveau, alors qu’elle secouait la tête, arrachant sa main de celle de son oncle. « Non, » souffla-t-elle, rejetant ses couvertures pour se lever. Tobiasz suivit le mouvement, se plaçant entre elle et la porte et attrapa ses épaules, sans doute pour la calmer. « Nyx… » Mais elle ne l’écoutait pas, tenant difficilement sur ses jambes, secouant toujours la tête. « Tu peux pas la laisser faire ça, » lâcha-t-elle, retrouvant le regard de son oncle. « Tu dois leur dire que c’est moi, dis leur que c’est moi ! » Avant qu’elle ne puisse protester, il la serra de nouveau contre lui, une main à l’arrière de son crâne, étouffant ses pleurs et ses cris contre son épaule. « Je t’en prie, dis leur que c’est moi, » souffla-t-elle. Cependant, Tobiasz ne bougea pas.
Dernière édition par Phoenix M. Devereaux le Dim 7 Déc - 12:04, édité 14 fois |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Guest, Mer 3 Déc - 15:38 ( #) | Re bienvenuuuuue |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Invité, Mer 3 Déc - 15:40 ( #) | |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Invité, Mer 3 Déc - 15:46 ( #) | jhgsdkj Rebienvenuue |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Invité, Mer 3 Déc - 16:33 ( #) | |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Invité, Mer 3 Déc - 17:51 ( #) | |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Invité, Mer 3 Déc - 18:57 ( #) | |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Invité, Mer 3 Déc - 19:46 ( #) | rebienvenue à la maison etpisSophie |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Invité, Mer 3 Déc - 20:52 ( #) | dae re bienvenue sophie la magnifique |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Invité, Mer 3 Déc - 21:02 ( #) | Re bienvenue à la maisoooooon :mouaha: |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Invité, Mer 3 Déc - 22:31 ( #) | Rebienvenue lol |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Invité, Mer 3 Déc - 23:58 ( #) | Rebienvenue anciennefille Du coup, je te propose de faire la première réunion du club "j'ai un père sang pur précoce" demain, ça te va? J'ai hâte de lire ta fiche etjetedemanderaispleindelien |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Invité, Jeu 4 Déc - 11:58 ( #) | Dae ( ou pourra plus t'appeler Deo ou Daedrome ou ... ) Rebienvenue en tout cas Sophie est parfait Et j'adore le nom et le prénom ( Nyx comme surnom c'est trop classe o/ ) Et Deveraux j'aime parce que c'est le même nom de famille qu'un perso que j'adore ( dans une série de romans ) Rebienvenue |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Guest, Jeu 4 Déc - 15:40 ( #) | Re...bienvenue c'est la combientième ^^? |
| | Re: fire burns brighter in the darkness (phoenix)par Contenu sponsorisé, ( #) | |
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| » (isaak) fire burns brighter in the darkness. » Fire burns brighter in the dark ♛ Cybille » burns like fire on the rushing sea » (apassiri) + we can burn brighter than the sun. » Machar › I'm getting sick of your bullshit attitude and how you walk around like you shine brighter
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