BELLUM PATRONUM
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Version 34
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Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| All you’re holding on to is slipping like water through your hands... | | | All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Invité, Sam 27 Déc - 2:20 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Richard Dwight Black FEAT. Joe Collier 23 ans ϟ Médicomagie ϟ Faucon pèlerin ϟ Sang-purNom: Black. Il est né dans les ténèbres d’une famille qui sert le mal, qui a courbé l’échine face à la cruauté. Le liquide vermeil qui coule dans ses veines est pur, ce qui constitue une contradiction au vu de celui versé pour assurer la continuation de la lignée meurtrière. Prénom: Richard Dwight. Deux prénoms qui laissent suggérer de la noblesse, preuves de la haute position qu’il occupe. Âge et Date de Naissance: Né le 26 mars 1957, il y a de cela 23 années, il n’avait aucune idée des tourments qu’il allait connaître durant toute son existence. Nature du sang:Fadaises. Rien ne justifie l'emploi de ce mot pour lui, c'est des élucubrations qui n'ont aucun sens pour lui, et jamais il n'abusera de ce titre privilégié qu'ont les personnes nées de deux parents au sang pur, pour affirmer sa supériorité ou quoique ce soit d'autre. Une personne devrait être jugée parce qu'elle a accompli plutôt que par son nom de famille ou son rang social. Situation familiale: Fils unique, il déteste ses parents presque autant qu'il déteste la prison où ils l'ont mis. D'ailleurs, ces derniers cherchent à lui pourrir l'existence en lui disant qu'il est temps qu'il se trouve une femme, ou bien ils choisiraient pour lui. Comment leur dire que jamais il n'acceptera? Patronus: Du nom de Myron, il est généralement sous sa forme de faucon pèlerin. Il a également la capacité de se transformer en petite tortue léopard. Miroir du Rised:Main dans la main avec une personne qui le rendra heureux, loin de ses parents, loin de tout mal, dans un pays inconnu où les tensions n'existent pas, où Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom n'a aucune influence. Composition de la baguette magique: Il est incroyable comment un simple bâton en bois peut définir son porteur. Celle de Richard est magnifique, comme cette part de lui qu'il cache pour survivre. Les baguettes faites de bois d’aubépine telles que la sienne recherchent chez leurs propriétaires de la complexité, et il faut dire que la jeune femme n’en manque pas. Vivant un conflit intérieur, Richard est pourvu de cette qualité que ce bois recherche chez ses propriétaires, et son talent inné fait qu'il soit digne de son arme. Le dragon a arrêté de cracher du feu, s’est délesté de son cœur pour fournir le ventricule qui est à l’intérieur. Il n’en fera pas mauvais usage, ou presque. Lui aussi resplendira et s’entourera des flammes de sa volonté. De 25 centimètres seulement,elle lui permet de mettre en œuvre son talent autant que sa créativité, dans des sortilèges élégants mais qui peuvent s’avérer destructeurs si le besoin s’en ressent. Epouvantard: Se faire apposer la marque maudite des Mangemorts, devenir ce qu'on a toujours voulu qu'il soit depuis sa naissance. Etudes Suivies: Médecine Magique. Médicomagie, douzième année, Légilimencie et Occlumencie. Cela n'a pas toujours le cas. Au début, il était en offensive magique, le choix ne lui ayant pas été accordé. C'est plus tard qu'il s'est rebellé et qu'il a retrouvé sa voie. Studieux, il se fraie son chemin, il ne laisse rien passer, il bosse, bosse, bosse pour aider les autres, il travaille pour s'aider aussi.[/url] Animal de compagnie: Aucun. Caractère Richard est une personne hors du commun. Il le sait, il n’a pas besoin qu’on lui dise, et ça n’a aucun rapport avec la famille dans laquelle il est né, à laquelle il appartient. La modestie n’existe pas dans son vocabulaire, il sait ce qu’il vaut, il a hérité de l’arrogance des Black sans vouloir l’admettre, il n’a besoin de la reconnaissance de personne. Il toise tout le monde d’un air supérieur, il les snobe presque, puis il roule des yeux dès que quelqu’un l’exaspère. Il est très difficile à contenter, déjà jeune, il a du apprendre comment être froid, comment ne rien laisser paraître sur ce masque de glace qu’il s’est constitué. Personne ne doit deviner ses secrets, personne ne doit voir ce qui se trouve sous ses airs de garçon distant et torturé. Il est ordonné, il a le souci du détail, aucun objet de travers dans sa chambre, vêtement classés par couleurs, par saisons. Cela se répercute même sur son apparence, il met un temps fou à dompter ses cheveux chaque matin, mais il recherche l’impeccabilité, peu importe combien de minutes s’égrènent devant le miroir. Il est cultivé, il a reçu une très bonne éducation, de bons professeurs. Et pas seulement à Poudlard. Bien avant, il a demandé à être enseigné, il a demandé à être guidé, pour atteindre l’excellence qu’il croit mériter plus que quiconque. Il lit des livres, beaucoup, il aime trainer dans la bibliothèque parce que même la quantité hallucinante des exemplaires qu’il possède chez lui ou dans sa chambre ne suffit jamais. Il lit de tout, des gros livres d’histoire à ces exemplaires qui recensent tous les sorts existants, il ne laisse rien passer, il veut toujours être plus intelligent que les autres, il veut toujours se faire démarquer. Si on lui pose une question, il doit y répondre, ignorer quoi dire n’est pas une option, n’est pas du tout acceptable. Il est sensible, il ne le montre à personne, sauf à de rares élus, il le cache toujours derrière sa façade d’indifférence. Raffiné et distingué, il a des attentes, des conditions que les autres doivent remplir pour mériter son attention et son temps précieux. Il évolue dans tous les décors comme s’ils lui appartenaient, il déambule dans les couloirs de Poudlard comme si le château est sien. Il est raisonnable, logique. Il ne laisse pas ses sentiments le trahir, lui dicter sa conduite, c’est une règle d’or qu’il s’est fixé, il pense toujours aux conséquences de ses gestes, de ses attachements. Il n’hésite pas à deux fois si un choix difficile doit être fait. Il n’estime pas avoir de défauts, il croit qu’il est Monsieur Parfait. Mais s’il prend le temps d’être honnête avec lui-même, il sait qu’il est quand même égoïste, que même dans l’altruisme qui fait de lui le guérisseur parfait, il ne le fait que pour lui-même, parce qu’il se sent coupable vis-à-vis des gens qui vivent mal alors que lui vit bien, dans l’aisance et l’opulence, dans ce manoir trop grand pour trois personnes et leur elfe de maison. Il pense toujours à lui en premier, ce n’est pas sa faute, ce sont les châtiments qu’il a connu plus jeune qui ont fait de lui ce qu’il est aujourd’hui, abandonnant une grande de partie de son être. Même s’il aide quelqu’un, il le fait pour son propre intérêt, parce que soit ça le fait sentir comme étant une bonne personne, soit parce que la personne en question lui est utile ou indispensable. Il ne veut pas voir ceux qu’ils aiment blessés, et il ferait absolument tout pour éviter tout cela, parce que l’alternative le détruirait beaucoup trop. Malgré son rang et sa prédisposition à être populaire et respecté, voire craint, il n’aime pas être en groupe, il n’aime pas la façon avec laquelle certains s’amusent, en se complaisant dans l’interdit ou en faisant combattre leurs patronus. Richard, il est sobre, il ne fume pas, il ne boit pas, il évite au maximum toutes ces substances qui peuvent affecter son jugement, il aime être toujours en possession de tous ses moyens. Il sait toujours ce qu’il doit dire avant de parler, il ne laisse pas sa bouche le précéder, il réfléchit mûrement, posément, il se tourne la langue sept fois dans sa bouche, voire plus, avant de proférer le moindre mot. Il est têtu, on lui fait difficilement changer d’avis quand il prend une décision, on sait que c’est un combat perdu d’avance d’ailleurs quand on essaie. C’est un briseur de cœurs. Combien de minettes ont souhaité partager sa couche et se sont pris un mur. Il leur a toujours donné de faux espoirs, il a joué avec la nourriture avant de la jeter dans la poubelle, sans en consommer la moindre bouchée. Richard est exigeant, il en demande trop, il ne prend rien pour acquis, il n’aime pas traiter les autres comme ses serviteurs mais pour s’approcher de lui, il faut être… particulier. Il n’est pas très bavard, il a toujours cru en l’adage qui dit que la culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale, donc il ferme ta gueule et observe plutôt, ne disant les mots justes qu’au bon moment, de sorte à ce que l’argumentation soit très vite terminée. Il ne fait pas que battre ton adversaire lors d’une polémique, il l’écrase jusqu’à ce qu’il croule sous les poids des maigres syllabes qu’il prononce. Pour lui, ce ne sont pas des joutes verbales, ce sont des exterminations pures et simples, aucun assaillant n’a sa chance contre lui. Très habile de ses mains, les cours de piano ont payé et ce sont de magnifiques sérénades qu’il sait jouer grâce à cet instrument qu’il considère comme le plus triste de tous. Il extériorise toute sa tristesse, tout son désarroi par le biais de ce clavier magique aux sons apaisants. Il sait se battre quand il le faut, il ne se laisse pas faire. Il faut toujours être doté des bonnes armes pour ne pas se faire entraîner par le courant, pour être celui qui l'impose. Très doué avec les sortilèges, il n’a jamais perdu de duel, bien que ce ne soit pas son hobbie. Il lui est arrivé à quelques reprises, pas plus de cinq ou six fois de s’y adonner, et il n’a jamais connu la défaite. Oui, il sait se défendre. Il est doté de cette intelligence rare, de cette rapidité à réfléchir. Il peut se sortir d’une impasse en quelques secondes, grâce à son imagination débordante. C’est également un élève très studieux, un Mr-Je-Sais-Tout, une Hermione Granger –tiens, c’est qui ça? – au masculin, et il ne tolère pas être second, il cherche à être premier, tout le temps, et un «Effort Exceptionnel» est dix fois moins bien qu’un «Optimal». a little something from you. Myron, Myron, Myron. Il est apparu, Richard n'a pas bronché, il l'a fixé un moment puis il lui a souri, sincèrement. Il l'attend depuis tellement longtemps. Un faucon. C'était tellement inapproprié. Même avec ses ailes, il ne s'envolera jamais, il ne s'en ira jamais bien loin. Il restera coincé. Il l'a caressé, il a tout de suite senti le lien qui les joint, quelque chose qu'il n'a jamais ressenti avec une autre entité, une proximité qui laisse présager qu'il ne le trahira jamais. Il s'est rapproché de lui très vite, il n'avait besoin que de ça, que de l'amour et de l'affection. Il l'a protégé, il l'a chéri, il l'a compris et cerné. Cette façon avec laquelle il opte pour sa forme de petite tortue léopard quand il a peur. Ils se ressemblent dans leurs différences et différent dans leurs ressemblances. Ils parlent beaucoup, ils partagent beaucoup. L'un est le guide de l'autre, et chaque fois qu'il y en a qui a besoin d'aide, l'autre n'hésite pas à lui servir de support. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: pipelette, 19 ans. ϟ Où as-tu trouvé le forum? Et bien, par beaucoup de moyens, mais je n'ai cédé que parce qu'Oswald m'accompagne, ne faisant un inventé que si quelqu'un m'accompagne. ϟ Personnage:Inventé, mais est-ce un PV si c'est un Black en fait? ϟ As-tu un autre compte sur BP? Non. ϟ Présence: Quotidienne, même si ce n'est que pour lire mes MPs parfois. ϟ Une remarque? Aucune ! Enfin si, vous avez trop de méchants comme Thaddeus.
Dernière édition par Richard D. Black le Mar 6 Jan - 13:22, édité 2 fois |
| | Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Invité, Sam 27 Déc - 2:25 ( #) | You're not a sad story. Un nouveau Black qui vient agrandir la famille. Qui vient ajouter au prestige dont elle est déjà pourvue. Qui la rendra fière et qui sera un sorcier redouté, impitoyable, portant bien son nom. C’était le pronostic le jour de la naissance de Richard. Sa mère l’avait porté dans ses bras et lui a murmuré qu’il avait un avenir certain devant lui, que toutes les portes lui étaient déjà ouvertes, que sa voie était déjà toute tracée et qu’il n’avait qu’à suivre le chemin de la grandeur qui lui avait été prédestiné bien avant qu’elle ne sache qu’il occupait son ventre. Si elle savait à quel point elle avait tort. Car le bébé, qui avait bien sûr grandi pour devenir un homme tandis que le temps passait, allait tout faire pour se détourner de cette route qu’on avait choisie pour lui. Ils le surent bien assez tôt, lorsqu’ils avaient découvert la gentillesse qui l’habite, par le biais de la façon avec laquelle il traitait l’elfe de maison comme son égal, également lorsqu’il lui avait offert un vêtement qui lui permit de s’enfuir. Son père avait choisi de procéder tôt, et à force de punitions, il était venu au bout de ses résistances. Que ce soit en l’enfermant dans sa chambre pendant des jours, ou en le châtiant corporellement. Très jeune, Richard avait connu la haine, la torture et il ne s’en est jamais remis. Tout ce qu’il voulait, c’était de l’affection, de l’amour, qu’il ne recevra jamais parce qu’il n’est pas à l’image à laquelle ils voulaient qu’il soit. Par la suite, il réussit à se composer cette façade froide, inatteignable. Tout pour ne plus être la proie de ces éclats de colère, de ces corrections qu’il n’estimait pas mériter. Mais à force de parader avec, elle devint sienne. La glace était devenue son élément, et elle tournoyait autour de lui. A dix ans, il était déjà un Black lorsqu’on le regardait de loin, et on avait estimé qu’il était guéri de sa stupidité. Il était admiré par le reste de la famille, et on le prenait pour exemple. Son arrogance, son regard perçant. Tout le monde voulait connaître le secret de ces géniteurs, tout le monde insistait pour savoir si cela était naturel chez lui ou si c’est le résultat d’une éducation parfaite. Mais c’était trop beau pour durer. Car si le garçon était enfin tranquille et qu’on ne le surveillait plus d’aussi près, qu’on ne le sanctionnait plus pour être ce qu’il veut être, sa haine ne faisait que grandir. Il détestait le monde où il est venu au monde, il aurait souhaité être ailleurs. Mais c’était l’endroit où il a atterri, et il n’avait pas d’autre choix que de se conformer aux règles, s’il ne voulait pas retourner à cette époque où son petit corps frêle était recouvert de marques, sa désobéissance se voyant à chaque fois qu’il retirait ses vêtements.
Le choixpeau magique est là, sur ce siège majestueux, et il attend patiemment les nouveaux élèves dont il va déterminer l’avenir. La gorge nouée, Richard l’observe, anxieux. Il se demande où il va l’envoyer. Déchiré, il ne sait pas s’il préfère éviter de décevoir en se retrouvant à Serpentard, ou s’il veut être envoyé n’importe où que dans cette maison où il ne rencontrera que des gens semblables à ceux avec qui il a vécu jusqu’ici, qu’il méprisera de tout son être. Il réussit malgré tout à déglutir, tout en observant le reste des élèves se faire répartir. Plusieurs fils des familles qui sont amies avec les Black rejoignent les verts argent, et ça le trouble. Une fois qu’on appelle son nom, il redresse la tête et s’avance avec la prestance avec laquelle il est réputé. Il n’y a aucun doute possible, pour presque toute la pièce. Cette hautaineté, proche de l’insolence, ne trompe pas. Il rejoindra la table des vils, des rusés. Il n’y aura pas de moment de réflexion pour l’entité qui habite la coiffe. Le jeune homme prend place. Il a beau avoir onze ans, on dirait qu’il est 4 ans plus vieux. Il ne prête attention à personne, ni à cousins plus âgés, ni aux personnes qu’il connait. La chaleur due à l’apposition du chapeau sur sa tête se fait sentir, et c’est là, que de toute la volonté dont il est capable, il crie mentalement : "Ne m’envoyez pas à Serpentard. S’il vous plaît."
A Poudlard, il n’y a qu’une seule chose à laquelle Richard s’est consacré : ses études. Non-intéressé par les activités auxquelles s’adonnent le restant des élèves, il ne lève pas ses yeux des livres, il fait tout pour étudier, pour réussir. C’est tout ce qu’il lui reste, et il le sait. Il doit se défaire de sa famille, il veut partir loin, il observe l’horizon et se demande s’il sera en mesure de retrouver la liberté un jour. Même à l’école, il se sent observé. Non seulement par ses cousins, mais également par les amis de la famille. Chaque acte est passé au microscope, on ne le laisse pas tranquille, alors il s’arrange pour être correct, pour que rien de négatif ne transparaisse, par rapport aux critères qu’on lui a fixé. Durant tout le premier cycle, tout s’est bien passé pour lui. S’arrangeant pour obtenir les notes maximales, il a excellé dans presque tous les domaines. Des sortilèges et enchantements aux potions, on disait de lui que c’est un prodige. Bien sûr, quelques difficultés devaient être mises sur son chemin, la métamorphose et le vol sur balai spécifiquement. Pour la première, il y est arrivé en fin de compte, mais pour la seconde, il a juste laissé tomber. Pas besoin d’un balai pour être un Black. Lorsque vient le moment de s’orienter, il n’a pas trop eu le choix. C’était soit l’offensive magique, soit la justice magique. Une personne de sa noblesse ne se dirige pas vers la zoologie ou la communication. Lui voulait autre chose, mais il n’a pas eu d’autre choix que d’abdiquer. "Oui, père." Et la souffrance avait commencé. Ce n’était pas ce qu’il envisageait pour l’avenir. Être formé à combattre alors que lui veut faire le bien autour de lui. Ce n’est que bien après qu’il avait compris ce que l’on attendait de lui. Porter le rang d’un mangemort, porter cette marque maudite. Lui n’était pas d’accord, il faisait toujours semblant d’être idiot, mais il avait surpris cette conversation durant les vacances de Noël. Il ne retournait pas chez lui durant celles-ci par plaisir, mais parce que ses parents le lui ordonnaient. Et c’était durant ce moment, où il avait le plus besoin de lui, qu’Oswald était apparu dans sa vie. Après un cours particulièrement éprouvant de sortilèges, il était parti se cacher dans son coin secret, celui où il vient offrir une opportunité au masque qu’il s’est composé dès son plus jeune âge de se fissurer pour quelques minutes. Les larmes l’avaient assailli, drainé de toute volonté. Il ne pouvait plus endurer ça. Et tout avait changé quand Oswald était venu illuminer son champ de vision avec son sourire qui embaumait son cœur, qui cicatrisait les plaies.
Il court, il est à bout de souffle, il a perdu la raison, il ne sait pas où il va, s’il est sur le bon chemin. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il doit atteindre sa destination, le plus vite possible. Les rumeurs l’ont étouffé, il doit en avoir le cœur net. Pas lui… Non. Pourquoi ont-ils touché à lui ? C’est la personne la plus adorable au monde, c’est l’ancre qui le retient au rivage, c’est le défouloir auquel il peut tout confier. Ils n’ont pas le droit de le lui voler, pas le droit de le toucher, pas le droit de le blesser. Son cœur s’émiette lors de sa course, il a du mal à respirer, et la porte se fait pousser violemment une fois qu’il arrive à son niveau. Il ne s’arrête pas, il ne se laisse même pas impressionner par la voix autoritaire de l’infirmière, il cherche et il le trouve. Son sang se glace, se fige et s’affole. Il dort, paisiblement, comme si rien ne lui est arrivé. Et les gouttes coulent le long des yeux de Richard, après avoir perlé à leurs bouts pendant d’interminables secondes. Il s’assoit à ses côtés, il retrouve son calme petit à petit, il prend sa main dans les siennes et il le fixe, intensément. Il ne mérite pas ça. Pourquoi lui ? Ils le paieront. Si le Black apprend un jour qui a osé lever la baguette sur lui, il le tuera. Les conséquences importent peu, il n’y pensera pas à deux fois et ses lèvres laisseront traverser un Avada Kedavra meurtrier. Les bouffons entendront parler de sa colère. En attendant, ses doigts montent et se promènent dans ses cheveux doux. Lui qui l’a toujours protégé de ses démons, le voilà faible, étendu sur un matelas qui n’est pas le sien. Richard a besoin de savoir. Si c’est aussi grave qu’on le dit, s’il est vraiment aveugle désormais. Il a tellement peur de ne plus être en mesure de lui montrer à quel point il tient à lui, il redoute tellement le fait de ne jamais lui montrer son sourire. Parce qu’avec Oswald à ses côtés, il a une raison de laisser ses lèvres s’étirer dans un sourire honnête, franc, qu’il n’arrive pas à contrôler. Au diable les faux-semblants à ce moment-là, tant qu’ils sont l’un avec l’autre. C’est lui qui l’a aidé à retrouver sa voix, qui l’a persuadé de la suivre. La médicomagie a toujours été son rêve, et il se mentait, il essayait de se délester de ces désirs fous pour se concentrer sur ce que ses géniteurs voulaient. Il lui a appris à vivre à nouveau, à ne plus avoir de craintes. La confrontation avec ceux-ci a été difficile, mais il a tenu bon. Quel est le pire qui puisse arriver ? Ils ne peuvent plus avoir d’influence sur lui, s’ils lèvent la main sur lui, il n’a qu’à transplaner et ne plus jamais revenir. Il les supporte uniquement parce qu’il faut faire bonne figure, parce qu’il a peur qu’ils s’en prennent aux rares personnes qu’il aime. Et voilà que… Non, il ne peut pas sauter à ces conclusions sans preuves, il ne peut pas penser que ce sont eux qui ont atteint Oswald. Il enquêtera. En attendant, il est là, près de lui, et il se lève pour embrasser son front. Il attendra son réveil.
Tout lui éclate à la figure. Il ne comprend pas ce qu’on essaie de lui dire. Ou plutôt il ne sait pas jusqu’à quand cette surveillance dont il est le sujet durera. C’est la goutte de trop qui fait déborder le vase, c’est la colère qui le ronge, qui l’abîme. L’acide de sa rage coule dans ses veines, et lui donne des envies meurtrières. Il fixe son interlocuteur, le regard indifférent. "D’accord, de toute façon, je me fous pas mal de lui, il n’était qu’un jouet que je voulais écraser par moi-même mais puisque vous vous en êtes chargés..." Avouer que ça lui a fait mal serait signer l’arrêt de mort du Dickens. Le mensonge dans lequel il vit se perpétue. Il est condamné à prétendre qu’il ne ressent rien, qu’il est immunisé contre toutes les attaques qu’on lancera sur lui. Il fait tout son possible pour ne pas laisser apparaître ses tourments, pour ne pas laisser échapper des larmes traitresses. Il ne sait même pas si celui qui lui fait face est digne de confiance ou pas, à lui annoncer ça comme ça pour l’avertir, pour le prévenir que cela ne peut que mal finir. Oui, s’approcher d’Oswald serait fatal pour son ami, et ce sont des gens à Poudlard, qui ne sont pas d’accord avec le lien qui rapproche les deux garçons, qui ont pris le jeune homme en assaut. Il y a perdu un œil, Richard le sait pertinemment et c’est pour ça qu’il sait qu’il ne retournera pas à l’infirmerie, qu’il ne lui rendra plus visite, qu’il doit oublier son existence. Même si le vide dans son myocarde commence à s’étendre. Même si tout vacille autour de lui et qu’il perd une des raisons pour lesquelles il se lève chaque matin. Le soir même, il s’est écroulé sur son lit, il a pris son oreiller dans son bras, y fourrant sa tête pour libérer toute la peine qu’il a contenu pendant toute la journée. Ça allait être tellement difficile pour lui, mais il le fera quand même. Il sacrifierait tout pour protéger Oswald, même si ce qu’il doit laisser derrière, c’est les instants précieux qu’il passe avec lui.
"Calme-toi, Myron, il ne peut rien nous arriver. C’est l’un des rares avantages qu’on obtient à appartenir aux Black. Nous avons été prévenus." Les iris déterminés, il s’avance dans l’obscurité, il est aux aguets, il attend. Il le suit discrètement, il ne peut pas prendre le risque de le laisser seul. Il l’a vu s’amuser toute la journée, et c’est avec un pincement au cœur qu’il a regretté de ne pas être celui qui lui arrachait son sourire solaire. Il ne sait pas quand l’attaque est prévue, et il ne peut prévenir personne sans risquer de s’attirer des ennuis qui lui coûteraient beaucoup trop. Il n’est pas égoïste, mais se mesurer au Seigneur des ténèbres lui-même, lui causer un affront de la sorte serait l’idée la plus stupide qui soit. Tout ce qu’il peut faire, c’est protéger ceux à qui il tient, et dans son cas, il a choisi Oswald. Même après tout ce temps loin de lui, il ne l’abandonnera jamais. Il vibre toujours en lui, dans son âme, de cette façon particulière. Et aucun mal ne doit lui être fait. "Je déteste quand tu fais ça." Le faucon s’est transformé en tortue, qui se cache sous sa coquille, peureuse. Il a toujours détesté cet aspect, qui le représente pourtant si bien. Soudain, il sent un changement dans l’atmosphère qui s’alourdit. Le garçon n’est pas seul, il est avec sa cousine, et apparemment il monte la garde pour elle. Richard ne prend même pas le temps de se demander ce qu’elle fait qu’une silhouette se matérialise entre lui et Oswald, menaçante. C’est le moment où jamais. Sans y penser à deux fois, il pointe sa baguette vers sa cible. "Stupéfix !" La masse s’abat par terre, et Richard reprend son souffle, sentant la tension monter. Il tourne son regard vers l’autre, glacial. "Il est à moi. Trouve-toi une autre victime." Le mangemort hoche la tête et s’en va tourmenter quelqu’un d’autre. Oui, ce n’est pas lui que le Black voulait faire tomber, mais plutôt son ami. Pas difficile à convaincre, mais après voir ce dont Richard est capable, il n’a pas à trop réfléchir. Celui-ci ne peut pas s’approcher, sinon il sera vu par le Patronus du jeune homme, et ça, c’est hors de question. Il ne peut pas savoir. Il ne peut pas penser qu’il occupe toujours cette place privilégiée dans son cœur. Il a peur de le laisser comme ça, mais sa cousine reviendra bientôt. D’ailleurs, sa voix commence à crier le prénom d’Oswald, inquiète. Le brun n’a plus rien à faire ici. Tournant les talons, il se dirige vers un lieu sûr. "Je déteste tellement être loin de lui, Myron. Tellement." "Je sais, Richard, je sais."
Dernière édition par Richard D. Black le Jeu 1 Jan - 22:43, édité 2 fois |
| | Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Invité, Sam 27 Déc - 9:18 ( #) | Bienvenue cousin Black |
| | Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Invité, Sam 27 Déc - 10:56 ( #) | Oh un cousin Bienvenue chez nous |
| | Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Invité, Sam 27 Déc - 11:55 ( #) | joe bienvenuuuue |
| | Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Invité, Sam 27 Déc - 12:03 ( #) | Un Black Bienvenuuuuue |
| | Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Guest, Sam 27 Déc - 12:13 ( #) | Black Bienvenuuue |
| | Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Invité, Sam 27 Déc - 14:12 ( #) | Banane, modifie ta présentation c'est encore écrit River Coucou, t'es à moi |
| | Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Invité, Sam 27 Déc - 14:20 ( #) | Bienvenue |
| | Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Invité, Sam 27 Déc - 15:56 ( #) | bienvenuuuue |
| Nam So Hyun admin - the universe is full of intentions Répartition : 19/01/2014 Hiboux Envoyés : 1391
| Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Nam So Hyun, Sam 27 Déc - 17:15 ( #) | Bienvenue Très bon choix de famille |
| | Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Invité, Sam 27 Déc - 17:21 ( #) | Un Black Bienvenue et bon choix de famille |
| | Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Invité, Sam 27 Déc - 19:54 ( #) | Bienvenue |
| | Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Invité, Dim 28 Déc - 10:41 ( #) | bienvenuuue |
| | Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Invité, Dim 28 Déc - 15:45 ( #) | Bienvenue ! |
| | Re: All you’re holding on to is slipping like water through your hands...par Contenu sponsorisé, ( #) | |
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