Morrigan était née un six juin d'une belle journée d'été. Elle n'avait rien à craindre pour son avenir surtout lorsqu'on commençait à en apprendre plus sur ses parents. Entre les deux, cela avait été le coup de foudre, à tel point que deux ans après leur mariage, leur premier enfant était né. Non seulement cela mais en plus, son père commençait et réussissait en tant qu'Auror tandis que sa mère avait décidé d'arrêter ses études pour s'occuper de la petite à temps pleins. Un gros travail pour une jeune mère devant vivre seule avec un nourrisson lorsque son mari s'absentait de longs et poignants mois. En effet, il était peu présent mais user de chaque jour qu'on lui donnait pour profiter de sa femme et de "sa princesse" comme il aimait l'appeler tendrement. Pour lui, chaque minute comptait comme de l'or et il ne manquait jamais d'observer les progrès hallucinant de sa fille. Ses premières quenottes même s'il manquait ses premiers sourires ou encore les premiers gargouillis qu'un père de famille en deviendrait complètement gaga face à cela. C'était un papa poule malheureux lorsqu'il arrivait de mission et voyait déjà sa petite fille bien assez grande pour faire les quelques petits pas pour lui dire bonjour. Abi était très fatiguée, Morrigan réclamait régulièrement son père et piquait souvent des crises les heures qui suivaient son départ surtout lorsqu'elle voyait que pour lui, c'était tout aussi une grande déchirure de laisser sa famille derrière lui. 
Quelques années plus tard venaient le temps des bêtises où le monde devenait un terrain de jeu, à découvrir. Morri commençait à savoir dire "non", un jeu très rigolo en voyant sa mère devenir rouge comme une tomate. Elle aimait aussi faire comme elle : débarrasser son gobelet et son assiette en plastique, les mettre sous l'eau et pourquoi pas, en mettre partout dans la cuisine. Transformer la pièce en piscine était diablement rigolo. Elle avait comprit que c'était pas bien lorsqu'elle avait vu sa mère glisser sur les fesses et d'avoir été puni dans sa chambre. Elle avait découvert la joie de cette étrange peinture que maman se mettait sur le visage. Elle s'était fait une petite expérience pendant que maman était au téléphone avec une amie. Puis il y avait aussi les dessins sur les murs qui avaient forcé sa mère à lui dédié un mur effaçable où elle pouvait dessiner et effacer à sa guise. Néanmoins, elle ne devait plus le faire nul part ailleurs. C'était un bon jeu, elle adorait ça. Ensuite il y avait les premières années à l'école, la découverte des moments sans maman, des copines et puis il y avait aussi Gisèle Diggory qui venait de temps en temps chez elle et vice et versa. Elles étaient même devenue si proche qu'elles se confiaient toute les misères et partageaient de très bons moments ensemble. Une véritable première vrai amitié dont on ne pouvait pas ignorer la naissance de ce lien. Heureusement aussi, son père revenait plus régulièrement et Ethan en profitait de son âge avancé pour lui faire faire des petits tours sur son balai.  Etant un ancien joueur de Quidditch, le balais était son dada. Cela dit, il répondait que très vaguement sur son travail en lui disant seulement qu'il devait partir loin pour aider et sauver des gens. Cet acte héroïque avait déjà marqué la petite et encore mieux lorsqu'elle avait su que sa mère faisait des études pour devenir Médicomage avant sa naissance. Elle aussi voulait aider et sauver des gens mais d'une autre manière. Ces parents étaient des héros et c'était très important pour elle. 

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La lettre de Poudlard. 
Il n'y avait rien qui ne pouvait lui faire autant plaisir. Elle ne rêvait que de ça depuis qu'elle savait compter jusqu'à 20. Une véritable obsession, à tel point qu'elle demandait à sa mère de lire les histoires de Poudlard chaque soir. Même si, au bout d'un moment sa mère devait relire les mêmes. Elle était juste passionnée par ce monde qu'elle partageait par les liens de sang mi moldu, mi sorcier. Son père en avait profité pour emmener la famille entière au chemin de traverse afin de faire les tous premiers achats. Après un petit verre de jus de citrouille au Chaudron Baveur, d'une bieraubeure pour sa mère et d'un Whisky Pur-Feu pour son père, ils entrèrent dans la petite avenue où ils se rendirent directement à l'Apothicaire où elle avait prit tout les ingrédients  de potion qu'il lui fallait pour sa première année. Elle passait son temps à Eeylops, le vendeur de chouette mais Morrigan n'en voulait pas. Elle avait apprit par sa mère que Poudlard posséder une volière et que ça la tracasserait d'avoir un animal de compagnie maintenant, peut-être plus tard. Les livres de première année chez Fleury & Bott. Une petite pause indispensable à Glaces Florian Fortarôme pour une glace savoir vanille avec un filet de cannelle, ses saveurs préférées. Pour laisser digérer cette délicieuse gourmandise, Ethan passait à Gringotts, la banque des sorciers que Morrigan découvrait pour la première fois. Les Gobelins étaient monstrueux mais proche de son père et à côté de sa mère, la petite se sentait intouchable. Une fois cette visite passée, elle achetait son premier chaudron puis venait la boutique que la rouquine était impatiente de découvrir. La boutique d'Ollivander, la famille la plus célèbre des fabricants de baguette depuis très longtemps. La vitrine exposait une baguette de bois posée sur un coussin pourpre un peu râpé. En entrant, on voyait que les murs était recouvert du sol au plafond de milliers de petites boites.  Elle était étroite et vieille, limite délabrée. On ne pouvait pas être à plus de deux ou à circuler les uns derrières les autres pour atteindre le comptoir. La petite découvrit les pouvoirs de plusieurs baguettes magiques un peu capricieux puisque cela allait être sa baguette. Les essaies furent nombreux pour Morrigan car aucune baguette ne semblait vouloir prêter son allégeance, elle commençait même à perdre patience : "Peut-être que je cherche dans les bois trop commun pour une petite fille peu commune comme toi. Attends voir..." Avait dit le fabriquant de baguette de sa voix suave et chantante tout à la fois. Il s'était baissé au point qu'elle ne voyait plus rien de sa personne et était revenue avec une boite plus jaune que les autres. "C'est très rare que je propose ce genre de baguette mais essaie là, nous saurons !" soufflait-il en lançant un regard rassurant aux parents qui se posaient déjà beaucoup de question. Lorsqu'elle décida de prendre cette baguette, elle fut remplis d'une aura étrange et d'une sensation de faiblesse et de force tout à la fois. Un sourire niais s'était affiché sur le visage de la petite fille qui fixait la baguette. Elle savait maintenant qu'elle avait été choisi. "Étrange, une baguette au bois de pommier et au coeur, une plume de Phoenix comme on n'en voit pas beaucoup ailleurs. Jeune fille tu es promise à un destin intéressant  mais aussi très dangereux. Tu es bien la fille de ton père, il n'y a pas de doute la-dessus. Il faudrait cependant faire attention.." avait-il précisé en fixant la baguette puis virant son regard dans celui de la petite. Ethan avait payé et remercié le fabricant pour ensuite lancer un regard inquiet à sa femme. Et pour finir, ils allèrent dans une papeterie pour acheter plumes, parchemins et autres accessoires indispensable pour suivre l'année scolaire ainsi qu'un tour chez madame Guipure pour l'achat de plusieurs capes et uniforme à sa taille. Pour Morrigan, c'était un deuxième noël. Une très belle journée surtout en présence de son père et de sa mère tout en même temps. 
De quoi avait-elle besoin de plus ? 

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Quatre années de pur folie attendaient pour  Morrigan. C'était tout un enchaînement de nouveauté lorsqu'elle était arrivée devant le Poudlard Express jusqu'à son accueil à Poudlard. Tout d'abord, sa mère avait annoncé la veille qu'elle reprenait ses études pour passer son diplôme de Médicomage. Il y avait eu sa répartition, son nouvel emploi du temps. Il y avait les nouveaux cours, les devoirs et les week-end en temps libre. Il y avait aussi le règlement qui n'était pas trop difficile à retenir en sachant surtout qu'il était écrit pour éviter toute exclusion ou voir même de danger de mort. La présentation des différents professeurs de Poudlard qui, pour certain, lui donnait confiance ou pour d'autre, lui donnait froid dans le dos. Les différentes maisons dont elle avait entendu parlé de nombreuses fois durant les repas de famille. Assez rare pour qu'elle s'en souvienne qu'en bien mais ignorait totalement la violence de la guerre des sangs qui semblait prendre une ampleur inquiétante car même dans le monde des adultes, elle entendait son père se confiait. Et l'idée qu'une guerre commence, l’inquiétait beaucoup.. Une guerre dont elle connaissait déjà son camps et qui ne l'empêchait pas de venir en aide aux "victimes" prises en grippe par des rigolos. Pour elle, c'était une secte ne donnant pas du tout le meilleur aspect du monde magique et n'aidait pas à une tolérance du monde des Moldus. Lorsqu'elle rentrait chez elle pour les vacances scolaires, elle entendait la montée d'un mage puissant aux ambitions meurtrières. Elle était bien évidemment censée être en train de dormir mais peu importait, elle avait de savoir car cela la révoltait.  Elle avait déjà fait son choix depuis longtemps mais ses excellents résultats aux BUSES  l'avaient poussé à annoncer à ses parents son projet de devenir Auror. Malgré les réticences de ses parents, la jeune fille était certaine de ce qu'elle voulait faire. Elle voulait défendre ses idées et ses droits ainsi que les futures victimes que la mage noir allait surement provoquer. Cela dit, elle voulait rassurer sa mère en lui disant qu'il était possible qu'elle change d'idée d'une année à l'autre, que tout n'était pas gravé dans le marbre ce qu'elle lui avait répondu : "Je sais ma chérie, j'ai juste besoin de me dire que tu grandis..." Après un câlin tendre de sa maman et la venue de son père qui les enlaça toutes les deux : "Mais je serai toujours là pour vous protéger toute les deux. Celui qui m'en empêchera n'est pas encore né !" La petite rousse savait qu'elle n'avait pas de soucis à se faire avec son père car elle avait vu la lueur de fierté lorsqu'elle leur avait annoncé la nouvelle. Il ne pouvait pas le cacher et son père faisait parti des meilleurs, elle avait ça dans le sang. Commencer aussi une relation d'abord non-dit puis à la vue de tous avec Anhès d'abord gentille et innocente qui se transformait en quelque chose de plus fort et d'inhabituelle pour Morrigan qui voyait tout changer en elle. C'était propre à la jeune fille de découvrir, elle était curieuse et envisageait toute sorte de possibilité mais très vite, elles s'étaient rendues compte que tout les deux, cela n'irai pas bien loin. Elles le sentaient et une grande amitié fusionnelle naquit entre les deux jeunes femmes. 

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L'année de ses 15 et 16 ans fut une période difficile pour Morrigan. 
La jeune fille découvrit l'amour pour la première fois, elle en profitait chaque jour tout en restant studieuse, joueuse et rayonnante. Elle n'en voyait plus les jours passés, aider ceux qui avaient besoin d'elle, penser à son avenir, travailler pour elle et avec les aléas de la vie à Poudlard et de la réalité de la vie qui s’abattait sur la famille Williams. Blessé gravement, Ethan lui avait promit de renoncer pour sa famille mais après plusieurs mois à l'hopital  et quelques aller et retours au Ministère, son père avait décidé sa retraite. Dans cette même année, ce dernier avait demandé le divorce. La nouvelle avait été soudaine et Morrigan en avait beaucoup voulu à son père à tel point qu'elle avait décidé d'aller vivre avec sa mère. Cependant, elle l'aimait trop pour ne plus lui parler définitivement ce qui l'avait poussé à reprendre contact avec ce dernier. Alors après quelques mois de mutisme, la jeune fille  lui proposa une petite journée ensemble. Très heureux de voir que sa fille changeait d'avis, il n'avait pas freiné sa joie lorsqu'elle arrivait pour passer du temps avec lui. Il repartait seulement en mission une semaine plus tard ce qui retardait le retour de la jeune fille chez sa mère. Elle aimait trop son père, elle lui avait pardonné même si elle espérait toujours le faire changer d'avis. Tout doucement mais surement, elle apprenait à vivre dans deux maisons différentes. Ainsi, elle faisait la connaissance de Iljana, l'apprentie préférée de son père. Elle était gentille, avenante et très douée dans ce qu'elle faisait. C'était à partir de ce moment-là qu'elle rêvait d'avoir le même maître que cette dernière pour devenir puissante comme son père. Même si elle avait éprouvée une pointe de jalousie en voyant qu'une fille prenait sa place le trois quart de la vie de son père dans son travail, elle avait apprit à connaitre Ilja. Seulement il lui arrivait toujours de pleurer depuis le divorce de ses parents, souhaitant et montant même parfois des rendez-vous pour les faire se retrouver avec la complicité de Gisèle. Mais la chute vertigineuse de la jeune fille se  faisait sentir dans ses relations et dans ses notes alarmant ses parents, ses amis et plus particulièrement une rousse attentionnée malgré ses propres problèmes. Même si Morri passait ses journées chez Gi, elle n'était plus vraiment la même. Elle ne répondait plus vraiment et se laisser tomber en dépression. Heureusement, Ahnès fut assez lucide pour bousculer la jeune fille une bonne fois pour toute. Après de longues journées sans voir la rousse qui lui donnait juste l'envie de respirer encore, elle avait réfléchit. Elle avait mal , c'était trop dur de voir le couple qu'elle prenait pour modèle se déchirait. Symboliquement, elle avait retrouvé la rouquine, collée son front au sien et prononça ses mots : "Je suis désolée, tu avais raison." Depuis, Morri retrouva une force nouvelle. 

Au cours des vacances de Noël 78, elle faisait la connaissance de Nolan, la résultante d'un sortilège ayant pas eu l'effet escompté. Effectivement, il était censé éradiquer le mal qui planait sur le monde magique tout entier ainsi que sur le monde des Moldus. Néanmoins, il fut apparaître un patronus de différentes formes animales que Morrigan avait très rapidement apprivoisé. Elle vivait des moments très difficiles avec le divorce de ses parents et se retrouvait souvent seule. Alors qu'il n'avait eu une apparence fumeuse mais agaçant car il parlait tout le temps, il apparut en forme de Caracal qui se taisait enfin et préférait câliner et consoler la jeune sorcière.  C'était bien évidemment peine perdue et elle avait finit par abandonner  pour attaquer l'année de ses ASPICS pour se concentrer là-dessus. Tout ces événements familiaux perturbantes ainsi que les accidents vécus à Poudlard, elle avait réussi à passer ses Aspics avec seulement un Piètre en Histoire de la Magie. Elle ne s'y intéressait jamais et pensait toujours à son avenir. C'était le plus important pour elle. Alors, avec une moyenne générale de Effort Exceptionnelle ainsi que quelques optimale en Défense contre les Forces du Mal et en Potion, elle pouvait passer son année en Offensive Magique. Une belle victoire pour la jeune fille qui n'hésitait pas à féliciter à son tour sa mère qui passait Chef du Service des Grand Blessés magique. Heureusement, elle s'y sentait bien ce qui permettait à Morrigan ne pas choisir entre son père et sa mère. Ils avaient décidé tous les deux, en adulte, de se distribuer les vacances pour que la jeune fille n'ait pas à s'en préoccuper. Seulement, elle avait largement passé ses 17 ans pour vouloir passer des vacances dans le camps de Belize plutôt que chez ses parents, où tous ses amis y allaient aussi. 

Ce fut donc en 1979 qu'elle avait vécu une expérience inédite mais révélatrice pour son avenir. Elle savait maintenant que sa voie était toute trouvée. Néanmoins, elle ne s'attendait pas du tout à ce qu'une attaque surprise de Mangemort leur sautait à la tête. Des Aurors furent appelé au secours mais beaucoup avaient perdu la vie tout comme certain élèves trop apeurée pour faire quoique ce soit. Morrigan avait prêté main forte. C'était à ce moment-là qu'elle avait vu son mignon petit Caracal se transformait en un imposant Renard Polaire très en colère et agressif sur quiconque osait agresser sa maîtresse. Laissant les Aurors expérimentés se battre contre les mangemorts tandis qu'elle mettait à l'abris les petits, défendant et ripostant pour aider son prochain contre les attaquants. Elle remarquait des élèves de Serpentard et d'autres maison prendre le parti des mangemorts. Pour certain, elle était surprise et pour d'autres un peu moins. C'était impressionnant et l'idée qu'elle se faisait de ces personnes restèrent figer à jamais. Néanmoins, la surprise qui l'attendait été de taille. Désormais son père faisait partie du corps enseignant. Au lieu défendre son pays, il avait définitivement respecté sa promesse faites il y a deux ans à sa fille pour apprendre ce qu'il savait à d'autres. Même si elle voulait absolument devenir Auror, elle n'était pas allée jusqu'à choisir son cours. Elle savait que si elle avait le moindre question, la moindre gêne, elle avait son père pour répondre à toute ses questions. Ainsi, ils passaient de plus en plus de temps ensemble comme si elle n'avait pas envie de se séparer de son père et ça faisait énormément de bien à Morrigan.. Elle allait même dormir de temps en temps dans ses appartements même si elle devait passer outre le couvre-feu. C'était même les seules fois où elle passait au de-là des règles de Poudlard. Si elle passait tout son temps avec Ethan, elle participait à différentes activées avec sa mère qu'elles organisées ensemble pour rattraper ces longs moins d'absences. 

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Morrigan n'en avait pas terminé, sa vie commençait tout juste à prendre son envole et elle apprenait à tirer profit des moments joyeux et constructifs pour rester forte et ferme durant les moments plus noires et destructeurs. Elle ne fréquentait personne, elle ne voyait personne qui allait au-delà des camaraderies de classe ou amicale. Gisèle et Ahnès étaient devenue son véritable point d'ancrage de sécurité. L'année 80 fut plus intriguante qu'effrayante. On aurait dit que le destin s'acharnait mais sous des formes mauvaises et destructrices. D'abord, il y avait eu le confinement dans la Grande Salle. Morri avait beaucoup de mal à rester en place, elle voulait se mêler au corps enseignant pour aider mais peine perdue. Elle restait une élève, elle devait rester sur place or, elle savait que si la menace qui planait autour de Poudlard, elle restait prête. La fouille des dortoirs qui l'avait mis dans une situation délicate pour avoir trouvé des livres qu'elle avait emprunté dans la réserve. Elle avait été puni à la hauteur de sa bêtise et elle n'avait jamais voulu expliquer pourquoi elle avait cela en sa possession. C'était pour elle une recherche personnelle. Le bal des Ombres avait redonné goût à faire de nouvelles connaissances, à s'attacher à d'autres et même de s'aventurer dans le terrain plus dangereux encore, l'amour.  Morri voyait Ahnès s'éloigner de plus en plus d'elle jusqu'à ce qu'elle comprenne que la rousse était amoureuse. Un coup de poignard dans le cœur de la futur Auror la déchira à nouveau mais elle n'en voyait pas d'inconvénient, au contraire, elle aimait voir ces yeux pétillaient de malice et de joie lorsqu'elle lui en parlait de ce qu'elle ressentait. Malgré le petit pincement au cœur qu'elle éprouvait en voyant sa première amante lui échappait, elle ressentait une sorte de joie profonde en la voyant encore plus heureuse en pensant à un autre. Elle pensait qu'en fin de compte, qu'il fallait qu'elle mette en place sa propre vie. Qu'elle trouve quelqu'un qui l'aimerait aussi bien qu'elle avait apprit aimer dans les bras de la rouquine. 

Un début d'année sombre s'annonçait lorsque Morri se retrouvait en plein dans le Poudlard Express, et tout les élèves de Poudlard ainsi que les professeurs, ce fut un véritable enfer. Beaucoup avaient perdu la vie, les blessés invalides attendaient leur tour pour être soignés, d'autres tentaient d'aider tant bien que mal l'infirmière qui se retrouvaient déborder. Morri s'en était tirée avec un bras cassé et une arcade légèrement fendue due à la chute du wagon mais son père avait été, quant à lui, gravement blessée. Elle pensait qu'il allait être en sécurité à Poudlard mais malheureusement, plus les années défilées et plus l'insécurité gouvernait l'ensemble du monde magique. Morri était en deuil, quelques amis à elle ne s'en était malheureusement pas sortie, elle avait dû mal à se rendre compte qu'un jour, une bataille plus impressionnante et mortelle allait bientôt s'abattre sur eux néanmoins, elle continuait à se battre même si elle s'était laissée entraîner au Bal d'Halloween histoire de s'aérer la tête. C'était chose gagnée excepté les blagues de Peeves et autres terrifiantes rumeurs. Cela dit, bien que ce n'était pas souhaitable, Morri commençait à s'y habituer et profiter des bons moments avec son Caracal. Même si les événements ne leur permettaient pas beaucoup de temps morts, ils avaient noué une relation très fusionnelle. Elle remerciait son côté lucide de n'avoir pas voulu d'animal de compagnie à sa rentrée puisque la compagnie de Nolan était exceptionnelle. Mais bien évidemment, il fallait bien quelque chose pour perturber l'ensemble de Poudlard pour terminer l'année et la recommencer "en beauté". 

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Il était temps que Morri passe à l'étape supérieur avec son patronus. Il n'était plus question d'elle maintenant mais bien de  Nolan même s'il ne montrait aucun signe de fatigue intense ou d'insomnie comme la plupart de ses camarades. Seulement, elle avait peur pour lui et des nombreuses personnes passaient  à l'infirmerie, des sorciers de tout genre se plaignaient d'une perte d’énergie de leur patronus brutal. Personne n'y avait vraiment prêté attention ne pensant qu'à un petit problème d'adolescent qui voulait se faire remarquer ou échapper aux périodes d'examens. Néanmoins, lorsque les symptômes se répétaient  et évoluaient sur différents élèves, le personnel de Poudlard commençait à s’inquiéter. L'idée d'une épidémie devenait plus claire lorsqu'ils remarquaient qu'il y avait des stades d'évolution constante. Aucun des élèves ne passait d'un stade à un autre sans suivre le cheminement. Tous suivaient un chronologie parfaitement tracé dont tout le monde ignorait et craignait la chute. Le corps médical de Sainte-Mangouste devenait de plus en plus perplexe et l'équipe de la mère de Morrigan commençait à faire l'état des lieux des symptômes. Les états grippaux violents s’enchaînèrent pour les malades, les patronus en prenaient eux aussi pour leur grade. Morrigan devenait de plus en plus parano au sujet de son patronus qui était devenue son plus fidele allié au fil de ses deux dernières années. Mais il n'y avait pas que ça, ses amis tombaient comme des mouches face à cette épidémie. Elle voyait toute les personnes qui lui étaient cher finir à l'infirmerie en harcelant presque son père pour savoir s'il allait bien et si son patronus allait bien. Il en faisait de même de son côté, on ne pouvait pas lui en vouloir, c'était la chaire de sa chaire. Ce qui entraînait forcément des visites rapprochées dans les appartements de ce dernier et des nuits à discuter, à se confier et à faire d'autres promesses entre père et fille. Sa mère lui demandait des comptes régulièrement, elle s’inquiétait de ne pas pouvoir être auprès de sa fille même si Morri allait parfaitement bien jusque là à leur plus grand soulagement. Toujours est-il que les symptômes étaient comme des boules de canon qui donnaient de nouveaux fils à retordre à tout le monde. La nouvelle tombait  comme un couperet et personne n'était capable de prévenir la suite en tentant de diminuer les symptômes déjà connus. Jusqu'à ce qu'elle prenne une ampleur démesurée et qu'une possibilité de contagion avait fait le tour. Poudlard se transformait alors en un énorme hôpital. Morrigan ne savait même plus où donner de la tête entre l'attente d'une mauvaise nouvelle et de passer tout son temps à la bibliothèques à la recherche d'une faille à cette fichue épidémie qui ravageait l'école. Même si elle ne faisait pas d'année de médecine dans son cursus, même si elle n'était pas médicomage, elle se bornait à trouver quelque chose, la moindre petite indice suivant les symptômes mais l'affaire était mort dans l'oeuf. Les patronus étaient arrivée il y a peu et le monde magique n'était déjà pas préparé à ce phénomène alors une maladie provenant d'eux, était encore plus inattendue. La lueur d'espoir qui leur était tombée dessus il y a maintenant deux ans commençait à dépérir tout doucement sous les yeux de leur sorcier et personne savait quoi faire. Morrigan ne pouvait pas cacher l’inquiétude à l'égard des malades et son impuissance la poussait à rester enfermer pour trouver quelque chose. Une toute petite chose qui pourrait aider le corps médicale à trouver une solution. Elle doutait maintenant de son orientation scolaire mais il semblait que les événements actuels l'influençaient gravement. Elle s'était tout simplement convaincu que la médicomagie pouvait être pour elle une simple curiosité, Morri avait besoin d'action, de voir le monde bouger de ses yeux et ce qu'elle avait ressenti à Belize la confortait dans cet impression. 

Rester à savoir maintenant si l'étrange fatigue qu'elle ressentait était le premier d'une longue série de symptômes inexpliqués ou tout simplement le surmenage qu'elle s'infligeait se sentant cruellement impuissante face  à tout ce qui se tramait autour d'elle.