BELLUM PATRONUM


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Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
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par Invité, Ven 13 Mar - 23:10 (#)
Galahad Edward Meriwether
Potter
ft. Elijah Wood
Sang Pur
Vingt Six ans
Célibataire endurci
Hétérosexuel au passé trouble
Auror à Poudlard
patronus
Ordre
crédit images
   
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À propos
Nom: Potter, c'est un nom que tu connais, que tu as déjà sans doute entendu de par les valeurs de mes ancêtres. Ce nom est une fierté que selon certains, je ne serais pas capable de porter, mais dont j'essaie d'être digne. On nous sait être totalement opposés aux actions des mangemorts, et respectueux des sangs mêlés et nés moldus. Des traits que l'on retrouvera facilement chez les Peverell dont nous sommes attachés. Prénom: Galahad, un choix sur lequel ma mère a beaucoup hésité. Gaélique et important dans la branche de sa famille, elle le choisit finalement considérant qu'elle m'offrait pour héritage, le prénom de l'un de mes ancêtres le plus valeureux. Edward, le prénom de mon grand père père, un homme fort et courageux qui entraina dans sa chute, plusieurs partisans du mal, et Meriwether, prénom de mon cher paternel qui a voulu me donner un peu de lui  même dès ma naissance. Mon prénom aurait du être simplement Meriwether Edward Potter Junior, mais ma mère, en femme forte de caractère qu'elle était, réussit à faire changer l'avis de mon cher paternel.  Âge et Date de Naissance: Le 18 mars 1955, ce qui me donne Vingt Six ans, et encore de nombreuses années à venir je l'espère. Nature du sang: Pur, mais je n'en fais aucune distinction. La qualité de coeur est plus importante que tout ce fatras pour moi. Une valeur importante dans notre famille, celle de la tolérence aussi bien que de ne pas porter jugement sur la nature du sang. Situation familiale: Peut-on encore parler de famille quand les éléments principaux de l'une d'elle se disloquent ? Il y a l'homme... cet homme si important dans ma vie, mon père, Meriwether Elias Potter. Il est l'élément pilier qui n'a jamais failli malgré les épreuves, il me dénigre, il me fait souffrir chaque jour, mais il reste mon père pour qui j'ai un respect immense. Il est droit et poli, et s'il parait rustre, il ne l'est qu'avec les plus proches dans sa vie. "L'homme de la situation", le surnomment ses amis, dans son travail, il a toujours su faire face aux problèmes qui se présentaient à lui. Ma mère, la femme de ma vie, Penelope Abigaïl Potter, réside à Ste Mangouste depuis des années, tandis que je suis fils unique. Je pourrais te parler de celui qui fut mon frère au dela du sang, mais serait-ce bien utile au vue de notre relation d'aujourd'hui ? Peu de cousins, mais ils sont là tout de même. Patronus: En tant que patronus corporel, le mien prend deux formes : celle d'une gerboise à longues oreilles, puis d'une chienne Akita Inu. Il s'agit d'une femelle, docile et apaisante, très peu bavarde. Je l'ai nommé Breathe, parce qu'elle est arrivé au moment où elle ne pouvait qu'être un souffle de vie pour moi.

Miroir du Rised: Une image de famille, rien de plus, mon père, me tenant par les épaules, en signe qu'il est fier de moi. Je ne rêve pas de richesse, je ne rêve pas de gloire, je veux juste qu'enfin, ceux que j'aime, sans doute mal, me donnent en retour. Epouvantard: Oh, je regrette presque le temps où il s'agissait d'un homme cagoulé frappant sa baguette dans sa main (je n'ai jamais pu comprendre pourquoi cet épouventard). Aujourd'hui, c'est le corps d'une femme dont je n'ai vu le visage qu'une fois, le corps d'un homme juste à côté, et d'autres, peu nombreux mais si pesants à la fois. Pas de sang, pas d'ecchymoses, juste des visages pales comme la mort. Composition de la baguette magique:  Bois de Houx, avec un coeur en plume de Phenix, mesurant 29,3 centimètres, exactement. Cette baguette, je l'ai haïe, je l'ai appréciée, et à présent, elle fait partie de moi tout autant que l'est mon patronus. Une association bien rare qui se trouve difficile à être maniée, m'avait expliqué le marchand de baguettes, mais elle m'avait choisi, et je ne pouvais être le partenaire d'une autre baguette. Mes premières années d'utilisations furent rudes, ce n'est pas pour rien que je devais me défendre avec mes poings, mais au fil du temps, j'ai pris confiance en elle encore plus qu'en moi, et nous avons réussi de nombreuses choses ensemble. Cette baguette est une partie de mon âme.  Emploi: Je suis auror depuis la fin de ma scolarité, du moins, je me formai dans le métier dès que je quittai Poudlard, un choix fait depuis tout jeune déjà, une idée qui ne quitta pas mon esprit avant que je ne le devienne. Il se révèle que l'on me considère comme un bon élément. Cependant, je n'avais plus remis les pieds à Poudlard depuis que je l'avait quitté, je n'en ai d'ailleurs jamais fais la demande, et la place me fut proposée suite à la mise en quarantaine de l'une de mes collègues. Lorsque le nom de Warsawski sorti de la bouche de mon supérieur, j'acceptai sans poser de questions, non pas pour la revoir, mais parce que je me rendis compte que je pouvais refaire face à mon passé. Je suis donc à Poudlard pour veiller au maintient de la sécurité, pour protéger l'école, tout comme mes autres collègues. Et maintenant que je viens d'arriver, je crains de devoir repartir dans d'autres missions extérieures, et redoute le moment où je quitterais à nouveau ces murs. ici, en précisant le lieu (poudlard, pré-au-lard, londres ou godric's hollow) Animal de compagnie: Un hibou grand duc qui me suit depuis deux ans. C'est mon seul compagnon, presque tout aussi fidèle que mon patronus. Je l'ai nommé Peace.
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Caractère
« C'est qui lui ? » Tu t'es souvent posé cette question en me croisant au détour d'un couloir, la lèvre en sang et le poing levé, lorsque tu m'as aperçu, seul, à l'une des tables de la bibliothèque, ou encore lorsque tu entends mon nom sans savoir qu'il s'agit de moi.

« Lui, c'est le seul Potter qui soit passé inaperçu dans les couloirs de cette école, le seul Potter qui se soit laissé malmener à cette même époque. » répondrait mon père. Il sait si bien tout envenimer pour me rabaisser aux yeux des autres, pour que l'on me voit tel que lui me perçoit !

Les secrets me connaissent, mais personne ne connait les miens, très peu connaissent ma vie personnelle, il faut savoir que je ne laisse pas ma confiance facilement, ni à n'importe qui, il te faut la mériter si tu veux connaître quelques détails, quelques bribes de mon existence. Les questions ? Elles me dérangent, elles m'agacent, je ne les aime pas, et le plus souvent, je me défile en t'emportant dans un sujet tout autre, si elles me mettent trop mal à l'aise, je me renferme sur moi-même et ne prononce plus un mot. Si tu ne l'avais pas compris, j'aime ma tranquillité, qu'on me laisse en paix et qu'on ne me dérange pas pour des broutilles, qu'on ne vienne pas troubler ce genre de moments qui ont le pouvoir de m'apaiser. Oh, c'est arrivé de nombreuses fois, et tu dois savoir que dans un tel cas, il m'arrive de me montrer tendu, encore plus qu'à l'habitude, voire agressif. Quand tel est le cas, tu me vois à coup sur te demander pardon, plus tard, si mon humeur ou mon égard pour toi me le permettent. Je n'aime pas rester sur un mal entendu.

Oui quand tu me vois, en effet, tu as raison, il ne se passe pas grand chose, je semble être indifférent de tout, et m'être fait à cette vieille routine que nous offre le temps... Mais plonge tes yeux dans les miens - si je ne détourne pas le regard, cherche au plus profond de moi, et tu verras que de l’intérieur, la vue  n'est plus la même, je suis une usine à sentiments, active et brulante, prête à exploser au moindre coup. Tout ce que je ressens, je l'enfouis là, dans mon cœur, dans mon être, que cela passe par cette nervosité qui me ronge l'estomac depuis longtemps, qui me donne des migraines impossibles et qui me force à serrer les poings dès que la tentation de frapper est trop forte, que ce soit cette rage qui me brule de l'intérieur ou en sentiment plus fort et plus doux qui ne demande qu'à apaiser tout mon être. Mais il y a ces moments où il faut que ça sorte, ou j'ai envie de tout lâcher au point que je frappe sans comprendre, que je ne me laisse plus de temps à la réflexion... la réflexion pourtant, c'est toute ma vie...

Chaque chose que je vois, chaque chose que je touche, que je sens, m'inspire la curiosité, la critique. J'ai un avis sur tout, il est extrêmement rare que je ne sois indifférent, ce qui serait de ma part une simple feinte. J'analyse, je détaille, et je parle, sans regarder si cela serait susceptible de te blesser. Il y a quelques année je pratiquais  de trop l'expression mentale en comparaison à l'activité physique, n'importe qui t'aurait rit au nez si tu le leur aurait dit que je serais auror un jour. Je cherchais le pourquoi des choses, le comment, je posais tant de questions, enfant, qu'on ne me répondait plus. Finalement, je n'ai pas changé tant que ça ! Puis il y a le monde, les gens, et moi ! Je réfléchis sur moi même, ma vie, mon passé, ce que j'ai fais, ce que j'aimerais pouvoir faire, ce que je pourrais faire, l'avenir....
Ce temps d'introspection que je m’impose à moi-même comme essentielle, me permet de faire le point sur ce qui est et qui sera.

Oh non, ne me prends pas pour un homme prévoyant, je n'en suis pas un, les projets, l'avenir, je ne sais pas m'y projeter, tout cela me dépasse, et cela semble être problématique auprès de la gente féminine, ce qui est pour l'instant un soucis moindre à mes yeux, les femmes, les hommes ne sont pas ma priorité. Ma priorité donc ? Je ne l'avouerais sans doute jamais, mais j'aimerais que pour une fois dans ma vie, mon père soit fier de moi, qu'il me regarde comme il le fait, ou faisait avec lui. Je doute qu'un jour ça n'arrive, trop exigeant le bonhomme.  Est-ce que je suis défaitiste ? Oh, ça non ! Je sais me battre pour ce qui vaut la peine, pour les causes ou les personnes qui le méritent.

Toute ces petites choses qui font de moi l'être que je suis, semblent te repousser, comme le fait que je n'aime pas parler de la pluie et du beau temps, que je haïsse les foules. Tant de défauts tu vois. Être trop entouré m'épuise, j'ai l'impression de me sentir plus seul encore, plus isolé,  dans ce genre de cas, je me tiens toujours près d'une porte... mais je t'assure que lorsque tu apprends vraiment à me connaître, je ne suis pas un sauvage, je peux t'étonner et être un ami fidèle qui jamais ne te poignardera dans le dos.

Nerveux, critique, secret, renfermé, pas seulement. Je peux ajouter un défaut ? Ce soucis de plaire aux gens, l'attention que je porte à mon image... ce besoin de me sentir aimé sans pour autant faire en sorte que l'on m'aime. Et pourtant, quelques qualités subsistent en moi, je sais que je ne suis pas complètement pourrit de l'intérieur ! Je suis quelque peu fier d'être un tant soit peu courageux, je sais faire preuve de patience, je sais apporter mon attention, essayer de faire plaisir. Les quelques rares femmes qui m'ont connu sous ce jour... elles sont peu et je n'en ai séduite aucune, jamais de premier pas, ni de second – n'avaient pas à se plaindre de mon attention, ni de mon romantisme, au fond, je suis très fleur bleue, je le cache seulement sous une virilité incertaine que j'essaie de garder bien présente. Mais c'est mon côté jaloux, voire possessif qui leur fit prendre la fuite, un besoin de tout contrôler qui s'est soldé par des ruptures. Blessant sur le coup, mais libérateur au final, je ne me sens pas à l'aise dans les relations de couple à dire vrai. Ce n'est pas que je n'apprécie pas, que je n'aime pas me laisser porter par ce doux sentiment, mais je suis sceptique sur tout, alors l'amour, pour moi, c'est un peu compliqué d'y croire.
Sinon, au sens large, je n'aime pas vraiment les démonstrations de sentiments envers moi, ça me met aussi mal à l'aise, d'ailleurs, je suis réticent à montrer mes propres sentiments, je préfère les choses concrètes comme le travail, les responsabilités...
Tout ce que tu as à savoir, c'est que je suis un homme qui se cherche encore, qui a besoin d'avancer et de faire ses preuves pour exister, en somme, qui a besoin d'être aimé pour ce qu'il est.
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Patronus
Je serais né un an plus tard, j'aurais échappé à ce qu'il arriva à tous. Discret, rapide, l'animal qui aujourd'hui me suit pas à pas, était encore de brume lorsque je fis sa rencontre. Je n'imaginais pas que ce pouvait être mon patronus, et pourtant, le sortilège ne m'était pas inconnu, je connaissais sa forme, mais celle d'un chien et non celle d'un rongeur aux formes étranges. En fait, je ne savais même pas ce qu'était cet animal, mais quand j'ai vu qu'il me suivait partout, j'ai frappé. Imaginez la plus grande giffle que vous puissiez vous prendre, c'est exactement ce que j'ai ressenti. Un temps d'adaptation, c'est ce qu'il me fallut pour m'habituer à la gerboise à longues oreilles. Parfois, on se moque en me disant qu'il me ressemble, j'ai horreur de ça, même si c'est une partie de moi. Une femelle, je l'ai appelé Breathe, parce que je trouve que c'est la bouffée d'air frais qu'il me fallait, elle est arrivée et j'ai trouvé que c'était à point nommé. Calme, elle ne parle pas la plupart du temps, à moins que je ne lui demande, ou lorsqu'elle juge trop important de se prononcer. Je crois que l'on ne peut rêver meilleure combinaison que nous deux. Depuis l'attaque de Bélize, la forme d'un chien akita inu m'est apparue. Je pense qu'il représente la partie de moi si réservée et méfiante. Ce genre de chien est docile et digne, il n'est pas très sociable avec les étrangers, et peut réagir de manière brutale lorsqu'il est approché de manière trop brusque. Nous sommes les mêmes.
   
Pseudo et âge: Dragonne /Florissone (plus récemment) et oui une vieille de 23 ansOù as-tu trouvé le forum ? J'y suis déjà Robert47cm Personnage: Inventé Nih As-tu un autre compte sur BP ? Chacha la profophile Robert47cm Perv ! Présence: Tous les jours (ou plutôt toute les nuits hihi ) Une remarque ? Tain je vous aime ! (Je vous niamh tous ) et luv luv sur vous Hug  Youpi   


Dernière édition par Galahad E. Potter le Mar 22 Sep - 21:00, édité 3 fois
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
par Invité, Ven 13 Mar - 23:11 (#)
Histoire
Happiness can be found even in the darkest of times
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« Galahad, n'as tu pas honte ? » gronda ma mère alors qu'elle en était encore à relever le garçon que je venais de pousser à terre avant de me prendre par la main et de m'entrainer à une vitesse fulgurante loin du parc londonien. « Il m'a traité de sale sorcier ! » lui expliquais-je avec mes propres mots, en omettant de lui préciser que j'avais fais tomber sa glace sur ses genoux par l'intermédiaire d'un pouvoir que seules mes émotions pouvaient contrôler. Elle était auror, inutile de préciser qu'elle voyait tout ce que je pensais qu'elle manquait ! Un 'geste' innocent et presque inconscient que ma mère avait relevé comme occasion pour me faire la leçon à propos des moldus, des sorciers de sang mêlé... nous nous devions de ne faire aucune distinction entre une personne ou une autre selon ce critère. Je baissai les yeux, l'air coupable, nul besoin de me le répéter, c'est une valeur que j'avais intégré naturellement.
Ma mère avait tant de tendresse à m'offrir, elle était aux petits soins pour le peu qu'elle était là, et autant que je pouvais l'aimer, il m'arrivait souvent de la repousser en cherchant à être plus proche de mon paternel. Je crois surtout que je lui en voulait beaucoup d'être si absente, de me laisser derrière elle pour son travail, à mon âge, je ne comprenais pas l'importance de ce qu'elle faisait, aujourd'hui, c'est l'un de mes plus grands regrets.

Le jour qui a le plus marqué mon enfance, est lorsque je le vis écraser lourdement, pour la première fois, une larme qui venait de rouler sur son visage aux traits durs. J'étais là, debout face à lui, du haut de mes 1,21m, à le regarder sans trop savoir ce qu'il se passait. Je n'avais jamais vu mon père s'avachir de la sorte sur sa chaise, et je crus d'abord qu'il m'en voulait pour quelque chose que j'aurais fais.  A sept ans, on n'entend pas les choses de la même manière, on ne devine pas bien les signes qui indiquent que tout va mal même si on les ressent, moi, j'avais tendance à sous estimer la vie. Le lendemain, nous avons transplané à Londres, hôpital Sainte Mangouste. Il ne m'avait rien dit, je ne savais pas à quoi m'attendre. Nous avons vite retrouvé ma mère, et lorsque je me lançai vers elle, elle n'eut aucune réaction si ce n'est celle de me repousser. Alors c'était donc cela qu'elle ressentait ? Cette force au fond de soi qui nous donne l'impression que notre cœur se sert, et que l'on a moins d'importance aux yeux de l'autre qu'on ne le pensait. Toujours est-il que mon père empoigna mes frêles épaules pour me garder près de lui comme s'il ne voulait plus que j'approche ma mère. Je mis tant de temps à comprendre qu'elle n'était plus la même, que prise de folie, elle ignorait que j'étais son fils, qu'il était son mari. Je l'ai détesté pour ça, je l'ai haïe. Pourtant, je ne pus que laisser mes yeux s'emplir de larmes, mais je ne pleurai pas, je ne dis rien, je crois que j'intériorisais déjà mes émotions, parce que j'avais cette irrépressible envie de pleurer, mais rien ne sortit, rien.

Pas même une semaine n'était passée que nous reprenions nos habitudes. Lui n'avait pas cessé de travailler, moi, je passai le plus clair de mon temps à me cacher pendant que mon oncle me cherchait la rage au ventre. Ma mère me manquait plus que je ne l'aurais voulu, j'imaginais que son état était de ma faute, parce que je l'avais trop repoussée, que je ne lui donnais pas assez d'amour, et je fis en sorte de m'éloigner le plus possible de toute les personnes qui pouvaient ignorer qu'elle était encore ma mère, qu'elle soit à Mangouste ou non. Aussi, si mon paternel devenait de plus en plus rustre, il n'abandonnait pas son rôle de parrain, beaucoup trop paternel auprès de son petit protégé, et il ne rata pas l'occasion de rendre sa visite habituelle aux Starseeker, seul cette fois. Ma mère n'était plus là pour le freiner dans ses comparaisons, pour lui rappeler que même si j'étais gauche, j'étais son fils. Enfin, la visite n'était pas pour me déplaire, j'y retrouverais River ! Je l'adorais, il était un peu comme mon grand frère, du moins, il l'était à l'époque, j'avais envie de copier ce qu'il faisait, d'être un peu comme lui, moi qui était tout le temps maladroit, mais la façon qu'avait mon père de s'occuper de lui, suscitait en moi quelques éclats de jalousie, ce qui n'est jamais bon signe.

Je repris plutôt vite le gout de vivre, mon coeur saignait toujours de l'absence de ma mère, non celle que j'allais voir tous les jours à Ste Mangouste avec mon père, mais celle qui me prenait dans ses bras, et me faisait des biscuits en me chantant des chansons, mais je crois que je réussissais à faire la part des choses malgré ma culpabilité pesante. Colleen, Romeo et Bartholomew, mes cousins, étaient là aussi pour me redonner de l'entrain. Nous étions proches depuis toujours, à faire les quatre cent coups, nous étions les quatres mousquetaires ! J'avais à nouveau envie de sortir, de rire, de vivre ce qui pour nous étaient des aventures...
J'avais perdu ma mère, mon père devenait bougre tandis que le seul frère que j'avais me volait toute l'attention de ce dernier. Mes cousins étaient mes seuls moments de sourires, mon père devenait mon désarroi.

***

Poudlard. Une angoisse, une crainte que je ne voulais pas qui m'atteigne. Tant de choses devraient changer alors... les visites que je pouvais donner à ma mère, aussi douloureuses étaient-elles, allaient devoir s'estomper, j'allais devoir faire preuve d'encore plus de travail et d'acharnement... je ne voulais pas de tout ceci, mais cette lettre, cette inscription s'imposait à moi.
Poudlard fut un nouveau départ pour moi. J'intégrai la maison des rouge et or, et put me joindre à leur table. Apparemment, je n'étais pas fait pour devenir comme lui, et je devais vraiment tracer mon propre chemin. Mais lequel ? En dehors des heures de cours, je n'étais pas arrivé à créer la vie sociale que j'aurais espéré, et je dois avouer que j'imaginais pouvoir rendre mon père fier en pouvant établir de vraies relations avec mes camarades. Tentative échouée, j'étais incapable d'aller vers les autres, et j'avais de plus l'honneur de me faire injurier. « On dirait que le choixpeau s'est trompé pour toi ! » C'était bien entendu lié à la notion de courage, et sur ce point, je me joignais à l'avis de mon persécuteur sans le lui faire savoir, du moins, le choixpeau aurait pu se tromper s'il aurait eu le choix de ne me livrer à aucune de ces quatre maisons, qui, je trouvais, n'étaient aucune adaptées à mon cas. « Logique qu'il soit un légume, quand on sait ou est sa mère ! » Le courage de lever mon poing pour l'écraser au creux de sa mâchoire se révéla. J'avais aussi mal au jointures qu'au cœur, mais mon interlocuteur fit son demi tour pour rejoindre le château plus vite qu'il n'en était sortit. Je venais d'apprendre que le pouvoir des poings était plus fort que celui de la discrétion. Aussi, lorsque les années passèrent et que l'on se prenait l'envie de heurter mes humeurs changeantes, je m'adonnais à quelques bagarres aux points, ou à des sortilèges sans gravité, qui me sauvèrent de certaines situations. Les élèves ne me remarquaient pas tant que ça, les professeurs eux, voyaient mes résultats et m'en félicitaient. Je n'en avait que faire, encore une fois, c'était les félicitations de mon paternel que je voulais, mais depuis que j'étais entré à Poudlard, c'était encore pire qu'avant. « Tu as vu les résultats de River ? Excellent, tu devrais suivre son exemple ! » ou même « Pourquoi est-ce que tu t'isoles fils, tu devrais demander à River de te présenter quelques uns de ses amis ! » ou encore, lorsque lui venait tout juste de devenir tireur d'élite. « Dommage que tu ne puisses pas en faire autant. » J'aurais voulu écraser mon poings contre quelque chose encore une fois, et c'était le visage de celui qui fut autrefois mon frère de cœur que je voyais. Comment mon père pouvait-il avoir son nom à la bouche constamment ? Comment pouvait-il l'aimer plus que son propre fils ? Les réponses ne me venaient pas, et tandis que je tentais de briller aux yeux de mon père, je ratais tous les à côtés de la vie.

***

Rien, encore une fois, et le sort frappa une nouvelle fois ...

Le drame, c'était ma dernière année. Je me revois encore ce jour là, derrière la vitre de la classe dans laquelle je révisais, figeant mon regard sur le corps. Je le voyais, je le reconnaissais, mais mon coeur m'interdisait de penser que ce pouvait être lui, l'un des seuls à voir ma présence à ses côtés, Romeo. La salle était pleine, nous étions tous regroupés contre celui ci, mais ce sont mes yeux qui transperçaient le mieux la glace pour me rendre compte du spectacle. Je ne m'autorisais à mettre son nom sur cette vue sanglante, que lorsque Barth apparu. Son nom parvint jusqu'à nous, me laissant crier un « Non ! » avant que je m'échappe de la salle comme un sauvage. Mes larmes jonchaient mon visage, et je voulais qu'elles le fassent hors de la vue de tous. J'eus du mal une fois de plus à m'en remettre, mais je ne le montrais pas, je savais mieux faire face aux problèmes que lorsque j'étais encore petit. Aegir était sans doute le seul à connaitre ma douleur face à cela, il était devenu un grand frère pour moi, je pouvais me confier à lui parce que j'avais confiance.
C'était à mon tour de terminer mes études, et les notes que j'avais obtenues, si l'on ne compte pas les potions qui furent un point faible, étaient brillantes. Trop pris par la carrière médiatique de son protégé, c'était presque si j'en étais invisible. Malheureusement, je n'ai jamais eu la force nécessaire pour me faire entendre de lui, pour qu'il daigne enfin me montrer un peu plus que j'existais, alors la situation stagnait, et j'en étais arrivé au point où je n'avais plus grande confiance en moi. Marginal, j'avais tout de même quelques amis que je pouvais compter sur le bout des doigts, mais qui furent fidèles de tout temps !
Ah, les amis, je ne les remercierais jamais assez pour m'avoir trainé à cette fête de fin d'étude où je n'avais aucune envie de me montrer. Iljana y serait elle aussi, c'était sans doute l'une des dernières fois que je la verrais. Il y avait déjà un moment qu'elle avait attiré mes yeux, belle, mystérieuse, aimable, j'avais entendu sa voix quelques fois en dehors des classes, nous avions parlé, même si cela ne s'agissait que de carrière et de cours, que je restais à demi muet, et qu'elle s'en allais un sourire aux lèvres sans que je ne sois capable de lui dire ne serait-ce qu'un « A plus tard ! » Et ce jour là, nous nous sommes embrassés pour la première fois. Je n'y aurais pas cru si tout n'était pas si réel. Le début d'une histoire, une vraie histoire, non pas comme la demoiselle que j'avais serré dans mes bras pendant ces quelques mois, sans qu'il n'y ait rien de plus qu'une attirance physique de sa part, et pour laquelle je me heurtai finalement à mes propres sentiments que je dus ravaler, non pas comme cette autre fille, la première qui me brisa le cœur en moins de temps qu'elle ne l'avait conquiert.

***

Ma vie avait changé à une vitesse fulgurante, je n'étais plus le garçon renfermé sur ses livres au fond de la classe, je n'étais plus le garçon qui fume dans son coin pour ne gêner personne, ni celui qui tabassait on ne savait pourquoi alors que je n'étais pas celui qui cherchais. J'étais devenu auror, je me réveillais chaque matin auprès d'une femme magnifique que je serrais trop peu souvent dans mes bras, et le regard de mon père avait changé en bien des choses. Je ne sais pas si j'avais atteint le bonheur absolu, je ne sais pas s'il peut exister, mais j'étais heureux. Oh, il est vrai que la carrière d'auror était plus rude que je ne me l'imaginais, et l'idée que je puisse en venir à ôter la vie à quelqu'un, était ce qui pouvait être le pire dans mon esprit, d'ailleurs, je m'en fis la promesse, quoi qu'il arrive, je ferais tout pour conserver la vie de quiconque, que ce soit un innocent ou un mangemort, la mort n'était pas la solution. Iljana aussi était devenue auror, et j'avais plus peur pour sa vie que pour la mienne, toujours est-il que je ne lui montrais pas mes inquiétudes, parce que j'avais confiance en ses capacités, et je savais qu'elle avait plus la carrure pour ce métier que je ne l'avais.
Bien des mois passèrent, même une année, et la pression de mon paternel pesait sur moi, mais je ne lui cédais pas. Nous n'étions pas enchainés à ces traditions de sang pur, mais au rythme où j'allais, selon lui, je ne serais marié qu'à cinquante ans ! Non, je l'aimais, il n'y avait pas de doute, mais notre travail nous prenait beaucoup de temps, j'avais des secrets pour elle, elle en avait pour moi je le sentais, et puis, je n'étais pas prêt à me fiancer, peu importait mon âge, j'avais envie de profiter de ce que la vie nous offrait puisqu'elle pouvait nous le reprendre à chaque instant. Et un jour, je lui exposai mon passé, je lui parlai de ma mère qui vieillissait à Ste Mangouste, et de la douleur que j'éprouvais à chaque visite, mon obsession pour que mon père me voit refaisant quelque peu surface lorsque je lui avouai que certains de mes choix étaient plus pour lui plaire à lui qu'à moi, je la rassurai en lui disant que c'était grâce à elle que je n'avais plus besoin de son jugement... puis ce fut elle qui se confia à moi, par force de confiance, parce que notre relation en avait besoin aussi, mais sans m'en rendre compte, je la poussai un peu plus loin de moi chaque fois que j'évoquais qu'elle devrait se réconcilier avec son passé. Je la sentis s'éloigner de moi, je ne la retins pas, parce que j'étais tout simplement trop lâche, je ne voulais pas lui imposer de vivre avec moi. Et je me retrouvai seul avec moi même et les reproches de mon père. « Tu as laissé partir la seule femme qui voulait de toi, tu aurais du m'écouter quand je t'ai dis de l'épouser ! » J'avais beau avoir l'habitude de ce genre de réflexions, mais elles me blessaient toujours autant.

L'arrivée des patronus fut pour moi une bénédiction. Breathe devint très vite l'amie la plus chère que je pouvais avoir, et malgré les longs silences qui subsistaient entre nous, elle était d'un naturel réconfortant lorsqu'elle venait se réfugier au creux de mon cou. Je ne compterais pas le nombre de fois où mes collègues se sont moqués en voyant cette souris sautillante me suivre pas à pas !

Ete 1979, il fallait que les élèves de Poudlard, envoyés au Honduras, puissent profiter d'une sécurité pleine, qu'ils puissent avoir des vacances, et un après. Je fus envoyé par le ministère parmi d'autres de mes collègues, je ne prenais pas les choses à la légère, je savais que le danger pour les étudiants n'était pas moindre. Mes yeux avaient tout analysé depuis que j'étais arrivé sur les lieux, je connaissais chaque coin, chaque recoin qui pourrait être une faiblesse dans la sécurité de l'endroit... L'été allait toucher à sa fin, et je me réjouissais du fait qu'il n'y ait eu aucun problème majeur, tout allait rentrer dans l'ordre et je serais envoyé sur une autre mission. La paix m'avait fais du bien, et l'action ne me manquait d'aucune façon.
Pourtant, je rêverais de pouvoir effacer cette nuit là de mon esprit, d'ôter tous les hurlements de ma mémoire, les crépitements, la chaleur brulante du feu... que tout soit relayé à l'état de cauchemar ou d'hallucination. Je venais d'être relayé, j'étais rentré pour m'étendre dans mon cabanon, reposer mes yeux trop faibles pour pouvoir fixer quoi que ce soit dans la nuit, mon corps venait tout juste de s'étendre sur la couchette lorsqu'un bruit fracassant brisa mes somnolences. Je me relevai d'un trait, sortant de mon abri baguette à la main pour poser mon regard sur la panique : des flammes et des jeunes se précipitant pour échapper aux hommes cagoulés. Je ne fus jamais aussi réactif que ce jour là, jamais je n'eus autant d'intensité dans mes gestes pour contrer le premier mangemort qui réussit à prendre la fuite avant que je ne puisse procéder à son immobilisation. Nous n'avions pas le temps à la réflexion, il fallait agir, et vite, pour mettre à l'abri le plus d'élèves possible. Et c'est là que mon pire cauchemar entra dans ma vie. Seules quelques secondes de temps suffirent à ce qu'elle tombe, sa vie l'ayant quittée. Mon bras, mon subconscient furent plus vifs que mon esprit, lorsqu'elle tenta de porter atteinte à ma vie et celle de quelques élèves derrière moi. Un sortilège imprononcé pour en contrer un autre, et elle encaissa le coup de son propre sort. Je lui avais ôté la vie. Je regardai un instant son visage éclairé à la lumière d'un cabanon en feu, la rage au ventre, mon âme lacérée d'avoir pu commettre cet acte que je m'étais interdit. Je m'étais trahi, je venais de briser ma propre promesse... mais la nuit n'était pas terminée, et il ne fallait pas se morfondre sur ce qui était en somme, la part d'une réussite.

Je ne montrai rien, seule Breathe avait conscience de mon mal intérieur, d'ailleurs, elle aussi avait changé. La gerboise à longues oreilles se faisait plus rare, laissant la domination au chien qui la remplaçait. Pour un auror, tuer un mangemort est normal, mais pour moi, c'était plus dur. J'étais en train de constituer le comble de l'auror, après tout, ce n'était pas un choix pleinement prit, je voulais juste que mon père soit fier, une fois de plus, bien qu'instaurer la sécurité me plaisait. Je savais que j'avais eu raison, j'avais été bon cette fois, et puis, ce sort m'était destiné, si je n'aurais plus été là, les jeunes juste derrière moi en auraient subi les conséquences ! Je tentais de me conforter avec ça, je tentais de passer outre, et je réussis finalement, je ne pouvais pas m'abattre pour ça, je ne le devais pas.
J'ai donc continué à vivre comme je le faisais déjà avant, enchainant les missions périlleuses pour me sortir ça de la tête, mission durant lesquelles je pris la vie de deux autres mangemorts. J'étais plus froid, moins sensible à leur mort, et leur visage s'effaçait pour laisser place à celui de la jeune femme. Comment cela pouvait-il encore me hanter ? Avancer et avancer encore, c'était cela qu'il fallait faire.

Pourquoi me retrouvais-je là, à ses côtés alors que je ne ressentais pas grand chose pour elle si ce n'était que je l'appréciais pour la jeune femme qu'elle était ? Seulement quelques jours que nous nous fréquentions lorsqu'elle m'annonça comme une évidence. « Nous deux, c'est fini ! » Je passais ma vie à me faire plaquer comme un con, et ce, pas seulement par les femmes, et le pire est qu'aujourd'hui, je n'en avais rien à faire. Elle était bien trop jeune pour moi, pour que notre relation s'éternise. Elle aussi je l'avais regardé s'exprimer, impassible face à son départ, avec seulement la rancoeur d'être abandonné une nouvelle fois. J'avais été si passif tout au long de cette courte histoire, qu'elle n'avait pup que se lasser, et j'avais du mal à comprendre ce genre de choses.
Puis la vie me ramena à l'un de mes points de départ : Poudlard. Le poste m'avait été proposé, je l'ai accepté. « River y est aussi ! » Mon patronus daignait m'adresser la parole, ce qui voulait signifier que c'était un détail important pour lui. River y était, et alors ? Devais-je forcément continuer à éviter cette rancœur qui nous avait séparée ? « T'as les nerfs à vifs Potter, remplace Warshawski à Poudlard ! J'te dis pas que ce sera de tout repos avec toute la merde qu'on a sur les bras, mais tu pourras souffler ! » Je relevais la tête à son nom. Mon cœur manqua un coup et je crus que mes jambes allaient m'abandonner. Le reste de la phrase m'était insignifiant alors que je posai finalement la question. « Est-ce qu'elle est ... » Mon interrogation me valut une forte tape que je sentis passer entre mes omoplates et une rire hilare et gras déplacé à mon gout. « Warshawski ? Tu rigoles ! T'auras passé l'arme à gauche avant qu'elle ne le fasse ! »  L'intonation de mon supérieur me dégoutait, mais il n'avait pas tort j'imagine, enfin, je savais au moins qu'elle allait bien, du moins, je me laissai apprendre qu'elle avait attrapé la peste. Des dizaines de fois j'eus envie d'aller la voir, mais nous ne nous étions pas revus depuis le "nous" séparé en "je" et "elle", ce n'était pas la peine que je lui fasse un soucis de plus, je ne savais pas comment elle réagirais, mais je m'inquiétais tout de même de son état de santé, normal dirais-je...

Je ne sais pas si je resterais longtemps à Poudlard, si je repartirais aussitôt que le plus de monde possible sera guérit, mais cette école a le don de m'apaiser... Oui...je m'avance un peu, parce que si je semble avoir repris ma vie bien en main, il y a un regard qui me fait baisser les yeux dans cette école, un regard qui me prend aux tripes et m'extirpe toute mes pensées les plus optimistes, celui d'un professeur, celui qui me rappelle la mangemort de l'attaque de Bélize.


Dernière édition par Galahad E. Potter le Mer 16 Sep - 3:10, édité 5 fois
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
par Invité, Ven 13 Mar - 23:24 (#)
Elijaaaaaaaaaaaaah Chou Daengelo bave dire que j'étais amoureuse de lui a une époque hihi

Re bienvenue Chacha et je vais adoré te détester hihi
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
par Guest, Ven 13 Mar - 23:33 (#)
Bienvenue !!!!!!! (oui bon re hihi)

J'ai hâte de relire ta fiche et tout et tout. Et j'ai hâte que tu puisses rp Brille
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
par Invité, Ven 13 Mar - 23:43 (#)
RE BIENVENUE COUSIN !!!

J'ai tellement hâte de lire ta fiche en entière Han! et encore plus de RP avec toi Han!
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
par Invité, Sam 14 Mar - 4:27 (#)
Merciiiiii à vous trois love Chou Hug

Ryry Highfive moi aussi (ças'estpasencoretoutafaitcalmé RIP )
Potté hihi

Ilja : à côté de mon pavé, ce ne sont que des zeste d'histoire que je t'ai donné Nih
moi aussi hâte de rp avec toi hihiRobert47cm

Ambro : haaaaaaaaan, moi aussi Han! Han!
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
par Invité, Sam 14 Mar - 8:39 (#)
ELIJAH Chou Rebienvenuuuue, réserve moi des liens hihi
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
par Invité, Sam 14 Mar - 11:17 (#)
ELIIIIIJAAAAAAAAAH MON PRECIEUX BORDEEEEL !!!!
Rebienvenue <3
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
par Invité, Sam 14 Mar - 11:25 (#)
D: D: D:

Sad

roll

Hot Hot Hot Hot Hot Hot Hot Hot Hot Hot Hot Hot Hot

Et comme dirait Orphe ... :suck:
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
par Invité, Sam 14 Mar - 11:27 (#)
Rebienvenuuuue Brille Les Potter commencent à nous envahir Hen !
Nam So Hyun
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Nam So Hyun
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Hiboux Envoyés : 1391
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
par Nam So Hyun, Sam 14 Mar - 11:32 (#)
Elijah dead

REBIENVENUE Chou
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
par Invité, Sam 14 Mar - 13:25 (#)
Elijah en Potter, trop de perfection Chou Yaaa Re Haww
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
par Invité, Sam 14 Mar - 13:35 (#)
Re bienvenue  Oh non pas tooooiii    :D
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
par Invité, Sam 14 Mar - 14:39 (#)
Brille Rebienvenue

Daengelo (Je te Niamh aussi)
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
par Invité, Sam 14 Mar - 14:44 (#)
Re bienvenue Chou Assassin de la sœur de mon DC Lysfèlagueule TT Je t'aime quand même hihi
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Message Re: Galahad Δ My shadow's the only one that walks beside me
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