BELLUM PATRONUM
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Version 34
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Groupes fermés
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équilibre des groupes
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| My Valery “winter is coming upon us all” | | | My Valery “winter is coming upon us all” par Invité, Lun 6 Avr - 23:54 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Oliver Valery Leopold Dawkins FEAT. Kit Harington 21 ans ϟ Médecine magique ϟ Laze, un lézard domestique ϟ Sang-mêléNom: Dawkins. Prénom: Oliver, mais il préfère se faire appeler Valery ou Val. Âge et Date de Naissance: 21 ans, né le 13 Juillet 1959 Nature du sang: Sang-mêlé; fils d'un sorcier et d'une moldue Situation familiale: Real bachelor ; Il ne reconnait pas l’amour comme une fin en soi. Il déni tout l’attachement qu’il peut ressentir pour Michaela – même s’il lui arrive d’être jaloux. Il a fait vœux d’abstinence à l’âge de 15 ans mais sa foi est ébranlée par la simple présence de sa meilleure amie à ses côtés. Il lui arrive de la repousser violemment ou de l’éviter pendant des jours. Son grand frère (Joseph) est un cracmol qui vit toujours à Londres, ce qui explique l'attachement démesuré d'Oliver pour le monde moldu. Il a eu une plus jeune soeur (Maisy) , morte à 3 ans avant de manifester des signes de magie. Il a une relation basique avec ses parents. Oliver s'est un peu renfermé à cause du deuil de la famille dont il se sent coupable. Il reste persuadé qu'il aurait pu sauvé la petite de la pneumonie sévère qui a eu raison d'elle. Patronus: Laze ; un lézard domestique très agile dont la couleur change en fonction de ses mues ; ou un crocodile du nil quand il est vraiment en colère. Miroir du Rised: Devenir psychomage et prédire sa propre prophétie + Inventer sa propre marque de bière et acheter sa propre équipe de football (sport moldu qui le passionne ). Composition de la baguette magique: Bois de houx, ventricule de coeur de dragon, 23 cm. Epouvantard: Oliver n'aime pas l'aura pompeuse et mystérieuse qui rode autour des cimetières. Tout ce qui lui rappelle la mort de Maisy le rend malade. Etudes Suivies: 10ème année de médecine magique - Oliver voulait suivre le cursus de médicomagie afin de devenir guérisseur mais ses talents et son amour pour la civilisation moldue l'ont poussé à s'orienter vers la psychomagie. Il suit aussi des cours d'étude des Moldus, de divination, et d'occlumencie. Animal de compagnie: Aucun. Caractère Oliver n’est pas un virtuose de la musique, mais les fluctuations mélodieuses des pianos le mettent en transe. Il peut s’abandonner à la mélancolie des symphonies pompeuses de Bach pendant des heures. C’est un jeune homme mystérieux, arrogant, très confiant et sarcastique. Provocateur et moqueur, il prend peu de choses au sérieux. Son humour est très souvent décalé mais il arrive facilement à se frayer un chemin dans le cœur des gens. Ce n’est pas vraiment un élève détestable mais il préfère garder une certaine distance avec les autres. Depuis la perte de Maisy, quelque chose s’est brisée en lui – Outre la culpabilité qui le ronge, il se sent particulièrement seul à Poudlard. Il est souvent insensible aux injustices, Oliver n’est pas un héros. Il vit dans une sorte de renoncement malsain de tout ce qui pourrait lui rappeler l’espoir. La loyauté, l’amour, l’amitié, la famille … Toutes les notions précieuses de la vie lui échappent parfois. Il s’évertue à rester correct malgré un versant très sombre de sa personnalité. La tentation de succomber aux forces du mal chemine sans cesse autour de sa tête. Il reconnait l’honneur et la gloire des vaillants serviteurs du monde magique, mais il rêve secrètement d’une vie sans artifices. Il n’est pas exacte de dire que l’on ne peut pas vivre selon les principes des moldus. Oliver ne prend fait et cause pour aucune doctrine, c’est un esprit libre et révolutionnaire. Il a du mal à se restreindre aux conformités, d’ailleurs malgré le choix de ses options d’études compliquées, il reste insouciant et indiscipliné en cours. Il perd souvent des points pour sa maison mais il prend la défaite avec le sourire. Il interprète tout avec légèreté, ce qui peut parfois être excédent.Il est prêt à tout pour arriver à ses fins et réaliser ses grandes aspirations. Il lui arrive d’envisager le pire avant le meilleur. Il a l’éloquence d’un poète et un avis très tranché. Sa voix est empreinte de retenue, d’enthousiasme modéré, allant parfois jusqu’à la gaité démesurée. S’il n’était pas sorcier on pourrait facilement le confondre avec un bipolaire. Il est souvent décrit comme étant ; irascible tout feu tout flamme en raison de son caractère parfois borné et impulsif. Il est convaincu que la magie noire peut ramener les morts et sauver l’humanité. C’est l’épée qui brise les ténèbres et la lumière qui éclate à l’aube de la nuit. Il a grandi dans un univers complet, où la magie coexistait en harmonie avec la banalité du quotidien de Londres. Et dans cette atmosphère tiède et chaleureuse, avant qu’il ne perde sa petite sœur, l’indolence indicible qui imprégnait les murs de la demeure familiale lui inspirait une immense gratitude. Il se sent souvent nostalgique de son enfance, de l’odeur des cookies qui s’élève lentement vers les voussures du ciel et des longues promenades en famille au bord de la serpentine. Alors pourquoi ne pas faire coexister le bien à travers le mal ? Oliver souffre de cécité nocturne congénitale – C’est une pathologie très rare qui l’empêche de conduire ou de jouer au Quidditch, mais il compense ce manque en ayant été doté par le don de divination aussi connu sous l’appellation troisième œil. Il ne présente pas de symptôme grave outre une héméralopie ; il ne peut donc pas distinguer les formes et les visages quand la luminosité baisse. Cela ne l’empêche pas d’explorer les bas-fonds de l’établissement, ou de roder pendant la nuit en compagnie de Michaela. D’ailleurs, il a le don de les fourrer dans toutes sortes de situations véreuses et frauduleuses. Il se joue des règles et du danger, convaincu que ce qui est mort ne saurait plus mourir. a little something from you. Laze est apparu pendant le sommeil d’Oliver plusieurs jours avant de faire une apparition réelle. D’abord taciturne, le petit lézard s’était faufilé entre les mèches ébènes de son sorcier afin d’observer son environnement. Il ne parle pas beaucoup mais ses silences sont apaisants et délicats comme une douce vague divine. C’est le confident d’Oliver et le seul à pouvoir combler le vide qu’il ressent. Il lui susurre des blagues déplacées et l’accompagne dans ses élans d’hilarité ou ses moments de fatigue. La personnalité de Laze est typique de son espèce – Il est agile, rapide et très capricieux. Il mue une fois par mois afin de changer les couleurs de ses belles écailles et sa queue tombe lorsqu’il pique une crise de colère. Il somnole lorsqu’il fait trop froid, ou trop chaud, menaçant Oliver d’hiberner ou d’estiver s’il ne se plie pas au moindre de ses exigences. Ils sont presque identiques, comme si le patronus était une matérialisation des complexes cachés d’Oliver. Leur lien est tellement fort qu’il arrive que Laze anticipe ses réactions ou ses paroles. Il le taquine souvent sur sa relation avec Michaela en lui rappelant que ses parents n’accepteraient jamais une union avec un sang-mêlé. Aussi, il ne peut pas s’empêcher de courir après le patronus fourmis de la jeune femme en tirant sa langue visqueuse en direction du petit insecte malgré le mécontentement d’Oliver « Mais c’est parce que l’amour entre un lézard et une fourmis est impossible » Raille-t-il à chaque fois. Laze prend parfois la forme d’un grand crocodile du Nile puissant et robuste. Il est plus lent mais ses grognements rauques et ses pas lourds imposent une grande fureur. Il est toujours incontrôlable sous cet aspect. ✻✻✻ Première apparition ✻✻✻ La beauté de l’obscurité enveloppait mes paupières closes. Je rêvais constamment de points lumineux et de grandes roues multicolores, mais les cauchemars jaillissaient du fond de ma mémoire afin de briser la quiétude de mes songes. Mon esprit voguait au-delà des limites autorisées. J’avais longtemps pensé que l’imagination humaine possédait un secret exquis, une force immuable et immortelle. Peut-être qu’au détour d’un couloir, je pourrais croiser les visages familiers d’âmes profondes et captives. Peut-être que si je me laissais le temps d’explorer, je retrouverais Maisy et ses traits poupins. Je bougeais mes doigts engourdis dans le vide sans pouvoir sortir de ma torpeur. Mon corps ensommeillé refusait de se mouvoir au gré de ma pensée. Ce n’était pas juste ! Je me retournai violement dans mon immense lit. Les longs filets de sueur creusaient ma peau brûlante au gré des images qui se succédaient comme des éclats argentés. Mes songes prenaient souvent la forme unique d’une petite bête sauvage. Je regardai le lézard aux yeux globuleux et vermeils avec insistance, mais il ne bougea pas. Mon cœur était en feu, animé par ma volonté de me redresser. Je sentais mon sang bouillonner dans mon système vasculaire, combattant la magie qui coulait dans mes veines. Je déglutis en tentant de contrôler mon rythme respiratoire. En vain. Lorsque je dormais, je n’étais que le pantin de mon don de divination. Ma poitrine s’éleva douloureusement avant de retomber contre le matelas – Je n’y arrivais pas. Combien de temps s’était-il écoulé depuis ma transe ? Je m’égarais dans l’espace-temps comme un vagabond. Mes délires étaient-il réels ? Car il me semblait que j’étais enlacé par une étreinte chaleureuse. Je succombais lentement avant d’heurter le sol. Mes joues étaient tout à coup gelées, tracées par de longs sillons humides. Je pleurais ? Pourquoi ? Etais-je triste ? Ma salive était tout à coup amère. Après des heures la bouche close, je sentais mon haleine pourrir au contact de mes muqueuses. Je fronçai les sourcils avant de tousser. Ma tête tournait, étourdie par les danses des ombres de mon imaginaire. Je papillonnai des yeux pendant plusieurs secondes avant de pouvoir filtrer les lumières. Tout à coup, la chevelure ébène de Michaela me percuta. Que se passait-il ? Je me sentais perdu, lorsque les sifflements de la petite chose m’interpellèrent : « Je m’appelle Laze. » Susurra-t-il d’une voix mielleuse. J’acquiesçai de la tête, envoûté par les mouvements circulaires de sa langue baveuse. « Moi je te crois. » Je me crispai sous mes draps avant de grogner. Mes délires se faisaient de plus en plus puissants. « Tous les deux on ramènera Maisy. » Ses sifflements bourdonnaient au creux de mes oreilles avant de me plonger dans un silence impérial. Soudain, j’ouvris les yeux pour rencontrer le manteau hiémal de la neige qui recouvrait les fenêtres de ma chambre. Je me relevai avec difficulté, titubant sur le parquet gémissant de la pièce. Mes mains tremblantes rencontrèrent la pâleur de mon visage. Je vivais les mêmes tourments depuis le début des vacances de Noel. Qui était Laze ? Pourquoi voulait-il m’aider ? Je m’avançai vers la salle de bain. Mon reflet dans le miroir était triste et flegmatique. Je pris une grande inspiration en détaillant les arabesques de mes longues boucles brunes, avant de retrouver l’éclat vermeil qui me hantait. La créature parlante se glissa sur mon épaule avant de tapoter ma joue du bout de ses pattes écaillées. « Je suis là ; Valery Dawkins. » J’avais perdu tout espoir en mes prémonitions. Elles avaient toujours été fausses et irrégulières, mais pour la première fois depuis des années, je semblais retrouver un peu de confiance. Si Laze était là, et qu’il partageait mes convictions, peut-être que mon dépit aussi vindicatif soit-il, et que ma passion aussi ravageuse et malsaine soit-elle, pouvaient me ramener à la vie. You're not a sad story. ✻✻✻ ANNEE 1969 ; 10 ANS. ✻✻✻ Ce n’était qu’un rêve ; Je courrais à perte d’haleine dans la forêt interdite. Les vibrations du vent se faufilaient à travers le vert sépulcral comme les notes graves d’un chant funeste. Mes longues enjambées fendaient l’air avant de s’étendre sur la boue grisonnante. Mes talons tremblaient avant de claquer contre mes semelles. Il me semblait que j’étais chassé par une présence invisible ; un démon insurmontable dont les traits m’étaient étrangement familiers. La nuit enveloppait mon regard sombre d’un voile opaque, réduisant ma vision à néant, mais mon troisième œil était aux aguets, résolu à explorer les tréfonds de cet endroit inconnu. Une peur sans objet s’élevait en moi avant d’éclater en flammes et en ruines dans mon cœur. Je contournai les arbres avant de réaliser que mon visage était maculé d’une substance gluante et malodorante. Je crispai ma prise sur ma baguette afin de concentrer toute mon énergie sur le pouvoir de ma conviction. « Lumos ! » Pensais-je avec ferveur. « Lumos ! » Répétai-je en boucle jusqu’à ce les étincelles blanches et jaunes s’échappent du bout de la tige. Je plissai le front en observant les feuillages s’activer lentement comme les piliers écorchés d’une époque différente. Le futur. Je ne reconnaissais pas les courbures de mes mains d’enfant mais la poigne hargneuse d’un jeune homme fort. L’air tournait autour de ma chevelure ébène avant de fouetter mes joues cramoisies. C’était l’esprit de la magie noire - Un jour, elle viendra joyeusement à ta rencontre. L’imaginaire cicatrice depuis toujours indélébile.- Mes paupières frémissantes papillonnaient dans le vide avant d’être transpercées par le visage angélique d’une jeune femme brune. Ses yeux étincelaient d’un bleu très vif avant de murmurer l’hymne de la maison Gryffondor. C’était ma plus jeune sœur – J’étais convaincue qu’elle nourrissait en elle assez d’honneur et de loyauté pour intégrer la plus prestigieuse entité de Poudlard. Je savais avec une conviction inébranlable qu’elle survivrait aux maux qui l’insurgeaient. Soudain, le décor s’évanouit comme un flop, me projetant dans le quotidien de mon enfance à Londres. Là, où sous la pointe acérée de la déception, les deux extrémités du monde magique et moldu se rejoignaient. Je retrouvais le sourire plein d’affection de ma mère et l’air énigmatique de mon père avant que le brouillard ne s’empare de la pièce. Mon souffle irrégulier mourrait dans ma gorge serrée. « Elle est mourante, Val. » Marmonna mon aîné d’un air chagriné. Je fis volte-face en sentant la bile me monter. Je refusais d’accepter ne serait-ce que l’éventualité de perdre ma future meilleure amie. Je l’avais vu, aussi resplendissante et humble que jamais. Elle portait les couleurs ocre et dorée du lion impérial. Je fermai les yeux sur les cris stridents du nourrisson, avant de glisser sur le sol. Mes genoux grinçaient au contact de mes paumes douloureuses. J’avais couru dans la forêt interdite pour la retrouver, mes muscles encore fatigués par l’effort ne pouvaient pas me tromper. Je pris une grande inspiration en concentrant toute ma foi sur la clairvoyance de mon esprit. « Il est temps de dire à Dieu. » Ces mots transperçaient ma raison comme un millier d’épingles aiguisées. Je déglutis, le regard meurtri avant de ramper vers les longues jambes de mon père. Je n’étais certainement pas apte à contrôler mon don de divination, mais l’espoir était un oiseau moqueur dont les étendards fluctuants se déversaient sur ma conscience. Je ne pouvais pas songer qu’une telle force existe, et qu’elle n’ait pas d’utilité sur le destin des êtres que je chérissais le plus au monde. Je me redressai avec nonchalance avant de défier toutes les personnes penchées sur le berceau de Maisy. « Non ! Elle vivra, je l’ai vu à Poudlard avec moi. » Mon père fronça les sourcils avant de m’intimer le silence. Je me débattis contre son autorité en dessinant de grands cercles avec mes bras. Les flottements de ma tignasse rebelle encadraient mon expression d’extrême résignation. « J’ai le don, je sais ! » Scandai-je indigné par son manque de confiance. « Tu es un gosse de 10 ans, tu ne sais rien du tout ! » Je crispai la bouche au bord des larmes, prêt à lui dévoiler l’étendue de mon insolence. Pas étonnant que le nom Dawkins soit aussi peu connu dans le monde des sorciers ! Mon père était Gryffondor, comme mon oncle, et toute ma lignée paternelle, mais aussi loin que mes souvenirs remontent, je ne m’étais jamais senti proche de leurs délires même en partageant leurs valeurs de justice et de noblesse. Je me sentais perdu dans mes ressentiments, je fis un pas vers le couffin. « Vous ne servez à rien. A quoi bon connaitre la magie s’il est interdit de … » Je tombai raide avant de finir ma phrase, assailli par une vague de fatigue super naturelle. Mon père venait de m’imposer le sommeil. ✻✻✻ ANNEE 1974 ; 15 ANS. ✻✻✻ Je dévalai les marches du dortoir afin de rejoindre la salle de cours. Il s’était passé 5 longues années depuis la tragédie qui s’était abattu sur ma famille – Je n’avais plus eu de visions différentes de ma virée dans la forêt depuis, comme si mon esprit bloquait toutes les divagations de mon subconscient. Tout du moins, c’était l’explication que je trouvais dans les livres de la bibliothèque, mais la vérité c’est que je me sentais inutile. J’avais failli au moment le plus crucial, je n’avais pas pu sauver Maisy malgré ma bonne volonté et mes talents de divination. Alors à quoi bon me perfectionner dans l’art de prédire des conneries intergalactiques ? Je ne m’appliquais pas dans mes leçons. Je ne faisais que déambuler entre les élèves des différentes maisons, arborant une expression moqueuse et désinvolte dès que je n’avais l’occasion. Je crispai ma main sur les pans de ma chemise avant de me perdre dans long couloir menant vers l’entrée de l’école. Un hibou majestueux fendit l’air à quelques centimètres de mon visage avant de s’évader par la fenêtre. C’était étrange ; je fis volte-face dans la pièce déserte avant d’éclater de rire. Je le suivis vers l’extérieur, envouté par la perspective d’effleurer la liberté pendant quelques heures. Je sautai à pieds joints sur la pelouse avant de m’aventurer à la frontière de la forêt interdite. J’enfouis mes mains dans mes poches, laissant ma baguette pendouiller à travers ma besace. L’éclat du jour me brûlait les rétines, mais il me permettait aussi d’embrasser le monde tel qu’il était réellement ; animé par la vivacité des créatures vivantes. Je me penchai lentement afin de toucher la terre et les bourgeons de fleurs encore clos à cette saison, lorsque les cris émanant du terrain m’interpellèrent ; une balle magique de la taille d’une noix– un vif d’or de l’équipe de Quidditch, fonçait droit sur moi. Je me redressai brusquement avant de me lancer dans une course effrénée à travers les buissons verts et noirs. Mon souffle brûlant semblait perforer le fond de ma gorge. Je n’étais pas habitué à être poursuivi de la sorte. Je m’agrippai aux feuillages, gigotant avec les mains comme pour me donner plus d’élan mais en vain. Les vibrations du vent m’accompagnaient comme les notes graves d’un chant funeste, et je compris à mi-chemin entre la raison et la folie, que cette scène avait toujours hanté mon sommeil. L’ambiance était différente, mais je reconnaissais le claquement de mes talons contre mes semelles et la sensation de peur indicible qui enveloppait ma poitrine. Je plissai le front en détaillant l’espace avant de plonger au fond d’une clairière. C’est là qu’elle apparut ; la chevelure flamboyant comme les flammes intarissables de l’enfer. Son regard azur me percuta de plein fouet. Je voyais son visage mais ce n’était pas ma petite sœur. Elle s’abaissa du haut de son balai magique en tenant les ailerons en acier du vif ensorcelé, puis elle me sourit d’un air complice. « Michaela ? » Marmonnai-je, incrédule. C’était elle. « Michaela ! » Répétai-je avec plus d’assurance alors qu’elle s’élevait à nouveau dans les cieux. Elle rejoignit les autres en me lançant un dernier regard. Ma future meilleure amie. Ma plus grande force. Je secouais frénétiquement la tête, incapable de faire la part entre la réalité et mes rêveries. C’est depuis ce jour, que ma philosophie sur la vie se métamorphosa. Si j’avais raison une fois, je pouvais avoir raison mille fois. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: tevat noa ; 24 ans ϟ Où as-tu trouvé le forum? Jilly is evil elle m'a obligé à venir ici et comme je suis faible baah voilà ϟ Personnage: Scénario de Michaela Brown et cousin Dawkins ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope! ϟ Présence: Tous les jours sauf empêchement ϟ Une remarque? Jilly est là - Sou' , Laura ... Je pense que je vais prendre mes aises sur BP
Dernière édition par Oliver V. Dawkins le Dim 5 Juil - 8:04, édité 16 fois |
| | Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Invité, Mar 7 Avr - 0:00 ( #) | HAHAjefirst /me fait coucou aux filles BIenvenue iciiii T'inquiète pas on est bien sur bp Et t'es bien entouré en plus. xD Bonne chance pour ta fiche en tout cas |
| | Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Invité, Mar 7 Avr - 0:01 ( #) | bienvenue par ici |
| | Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Invité, Mar 7 Avr - 0:02 ( #) | Bienvenue parmi nous |
| | Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Invité, Mar 7 Avr - 0:04 ( #) | Bienvenue! |
| Leviathan Faust admin - shame to die with one bullet left Répartition : 04/11/2013 Hiboux Envoyés : 830
| Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Leviathan Faust, Mar 7 Avr - 0:11 ( #) | Bienvenue sur BP |
| | Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Invité, Mar 7 Avr - 0:17 ( #) | Quel acceuil ça fait trop plaisir Merci beaucoup Ce que vous êtes beauuuux |
| | Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Invité, Mar 7 Avr - 0:53 ( #) | |
| | Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Invité, Mar 7 Avr - 0:58 ( #) | |
| | Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Invité, Mar 7 Avr - 1:02 ( #) | TOOOOOOOOI il était temps que tu craques en plus t'as vu j'ai fait un design #noha en vrai j'ai pas fait exprès mais on va dire que sianywaaaay, t'es canon, as always et, bien sûr, lien obligatoire BIENVENUE ICI PRENDS TES AISES Y'A PAS DE SOUCIS |
| | Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Invité, Mar 7 Avr - 1:04 ( #) | Kiiiiit Sijj'aibiencomprisonvientd'LCenplus ? Bienvenue |
| | Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Invité, Mar 7 Avr - 1:07 ( #) | |
| | Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Invité, Mar 7 Avr - 1:21 ( #) | OMG Bienvenue beau brun Stalkerc'est le bien Bon courage pour ta fiche |
| | Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Invité, Mar 7 Avr - 1:30 ( #) | |
| | Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Guest, Mar 7 Avr - 9:48 ( #) | Alors te voilà ! C'est qu'on a entendu parler de toi Bienvenuuue |
| | Re: My Valery “winter is coming upon us all” par Contenu sponsorisé, ( #) | |
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