18 ANS ϟ MÉDECINE MAGIQUE ϟ PANDA ROUX & RENARD POLAIRE ϟ SANG-MÊLÉ
« Je suis bien la personne au monde avec laquelle j’aurai passé le plus de temps, il n’y a pas de quoi sourire ni s’apitoyer, on en est tous là, à s’accompagner du mieux qu’on peut, à se suffire, il y en a même que ça éblouit. » Serge JONCOUR, Que La Paix Soit Avec Vous.
Je suis la personne la mieux placée pour parler de moi. Ça me parait évident. Je sais ce dont je rêve, ce qui m’effraie. Je connais mes qualités et mes défauts. Je me doute de ce qui me rend forte et je peux nommer mes faiblesses. Dit comme ça, ça pourrait presque passer pour de la prétention. Mais il ne faut pas le voir comme ça. En fait, j’avais le choix, soit je laissais ma famille s’exprimer à ma place, soit je m’en occupais seule. Vous vous doutez de mon choix. Entendre mes frères utiliser pendant des heures tous les synonymes existants du mot « candide » n’est pas spécialement flatteur. Il parait que c’est à cause du crin de licorne que j’ai dans ma baguette. Mais je le reconnais ! Je peux paraître comme quelqu’un d’un peu naïf. Un peu… Bon d’accord, peut-être beaucoup. Je sais que j’ai par exemple tendance à faire trop facilement confiance aux gens. Mais pourquoi partir du principe que tout le monde est mauvais ? Je pense que nous naissons tous bons. C’est l’environnement dans lequel nous grandissons qui nous rend mauvais. Matthew et Jeffrey – mes frères – adorent se foutre de moi par rapport à ça. Ils ne sont pas vraiment de cet avis. Mais ils le respectent. Enfin, un peu en tout cas. Ils ont toujours été plutôt vicieux, ces deux là. Leur place à Serpentard n’a pas été volée.
Si je devais choisir un terme qui me correspondrait le mieux, je pense que je choisirais l’adjectif « loyale ». Même si j’ai une confiance presque aveugle en la bonté humaine et dans les gens en général, je ne suis pas non plus stupide au point de considérer tous ceux que je croise comme mes plus grands amis. Je pense qu’au fond, les gens à qui je pourrais confier ma vie, il n’y en a pas plus d’une dizaine. En comptant ma famille, évidemment. Et c’est envers ceux-là que j’ai une très grande loyauté. Je sais qu’ils seront là pour me rattraper si je tombe, et c’est sans doute pour ça qu’ils savent que je serai là s’ils venaient, eux aussi, à tomber. Au fond, je crois que je les considère aussi, un peu comme des membres de ma famille. Nous n’avons pas le même sang, mais c’est comme si. C’est sûrement pour ça que lorsqu’un épouvantard se pointe, il prend la forme de ces mêmes personnes, allongées sur le sol, le corps sans vie. Ou un serpent. Au choix. Un épouvantard peut avoir plusieurs formes ?
J’ai parlé de ce qu’auraient dit mes frères. Mais on père n’aurait pas été franchement mieux. Il me trouve lunatique. Moi. Je ne suis absolument pas lunatique. Je suis peut-être un peu susceptible, mais c’est tout. Vraiment ! … Bon. Soit. Je suis peut-être franchement susceptible. Mais c’est pas de ma faute ! Je travaille beaucoup sur moi-même pour éviter de le montrer. Je souris, je me calme, je change de sujet… Et dès que le coupable a fui – oui oui oui, ils fuient toujours – je prépare le renvoie d’ascenseur. Je suis peut-être niaise, mais je sais très bien me venger. Oui. Parfaitement. Bon, j’avoue quand même que mes « vengeances », aussi douces soient-elles, ne sont jamais extraordinaires. Elles sont même, je le reconnais, plutôt puériles. Mais ça me permet d’aller mieux et de me sentir soulagée ensuite. Des exemples ? Oh, plus d’eau chaude dans les douches le matin à l’aide d’un petit sortilège rafraichissant. Une brioche au piment d’Espelette le matin. Rien de très marquant. On ne peut pas vraiment dire qu’il s’agit de moi, et ça me permet de repartir sur de bonnes bases avec le coupable/la victime. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Merci Pangloss.
Oh, par contre, j’ai des qualités géniales. Non mais parce que depuis tout à l’heure là, j’ai un peu l’impression qu’on liste mes défauts. Je suis patiente ! Oui. C’est une très grande qualité. Toute manière, je n’aurais pas pu ne pas l’être vu le métier de mon père, et le fait que je travaille toujours avec lui dés que j’en ai l’occasion. Et avec les chevaux – ou les sombrals, c’est pareil – il vaut mieux en avoir, de la patience. Même ma mère dit que je le suis particulièrement, patiente. Mais dans sa bouche, ça sonnerait presque comme un reproche… Enfin bref. Ah, et j’écoute beaucoup les gens aussi. En même temps, avec les jumeaux, si tu as envie de parler, il te faut te lever tôt. Donc, t’apprends à écouter, et tu fais des grasses mâtinées. Une stratégie payante.
Bon, après, ma petite sœur, Florelia, considère que c’est un défaut… Mais moi je pense que c’est une qualité. Je lis beaucoup, et j’ado~re travailler. Genre, les révisions de cours, l’apprentissage de nouvelles choses… Tout ça, ça me plait. J’aime comprendre comment les choses fonctionnent. C’est d’ailleurs ce qui m’a permis d’être une élève plutôt douée durant le premier cycle d’étude à Poudlard. Et c’est sûrement pour ça aussi que j’ai pu suivre les cours de Médecine Magique pour mon second cycle. Florelia trouve que c’est une perte de temps. Mais je pense surtout qu’elle est encore un peu trop jeune pour comprendre l’intérêt véritable des études. Je veux un métier qui me plaise au final. C’est le but de tout ça, non ?
a little something from you.
« J’écris parce que nous avons vécu ensemble […] : j’écris parce qu’ils ont laissé en moi leur marque indélébile. » George PEREC, W ou le Souvenir d’Enfance.
Le Patronus d’Ilyasvel a un nom. Enfin, il n’en avait pas spécialement un lorsqu’il est apparu à la Noël. Mais Ilyasvel étant Ilyasvel, et ayant un besoin presque malsain à toujours nommer les choses, son Patronus s’était rapidement retrouvé affublé du doux prénom « Ferdinand ». Elle avait trouvé ça joli, et elle trouvait aussi que sous sa forme de renard polaire, ce petit gars avait une tête de Ferdinand. « Mais si Maman, je te jure. Regarde, il a une petite truffe toute mignonne. C’est un Ferdinand. T’aimes bien Ferdinand ? Tu vois, il aime bien. Alors il s’appellera Ferdinand. Je vois pas en quoi c’est « puéril ». Il faut bien lui trouver un nom quand même. Je vais pas l’appeler Patronus jusqu’à notre mort ! Ferdinand, tu es en ce jour baptisé. ». Et ainsi avait été scellé le sort du petit être. Au fond, ça ne l’avait pas dérangé, lui. Ferdinand, c’était mignon au fond. Puis, ça faisait plaisir à Ilya’, alors ça lui plaisait aussi.
Dire que l’adaptation avait été difficile aurait été une transformation de la réalité. Ilyasvel était très vite tombée sous le charme de ce petit renard blanc. Ce qui aurait pu paraître surprenant, mais qui, au fond, ne l’était pas vraiment. La jeune fille prenait un malin plaisir à poser question sur question à son nouveau compagnon. Et il prenait un malin plaisir à y répondre. Leur lien s’est rapidement mis en place et renforcé. En quelques semaines à peine, une véritable complicité était née. Ilya’ avait maintenant pris l’habitude de débattre avec cette partie d’elle qui se trouvait hors de son corps – elle qui avait toujours voulu débattre avec elle-même autrement qu’uniquement en pensée, elle était servie.
Silencieux et discret, Ferdinand représente parfaitement la timidité que son binôme humanoïde a combattue durant toute son enfance. Sous sa forme première de renard polaire, malgré son pelage pour le moins voyant, il parviendra toujours à rester dans l’ombre de son double pour ne pas se faire remarquer. Cela donne souvent par ailleurs, des scènes assez amusantes, Ilya’ s’exprimant sans cesse à grand renfort de gestes, et Didi’ – son surnom officiellement déposé quelques temps après son apparition –, se contentant d’observer d’un air presque consterné les gesticulations de son humaine. Sous sa forme de panda roux, un peu plus visible, Ferdinand se complait à s’installer dans les bras d’Ilyasvel et se laisse ainsi bercer au rythme des pas de la jeune fille.
Représentation de l’esprit de logique et de méfiance d’Ilyasvel dont elle-même n’a pas vraiment conscience, Ferdinand surveille de loin les fréquentations de la jeune fille qu’il sait plutôt influençable. Et il n’hésite pas à utiliser son arme fatale pour mettre un peu de plomb dans la cervelle de son humanoïde préférée : Le chantage affectif. En effet, le courant est tellement bien passé entre eux, qu’Ilyasvel ne supporte pas l’idée de le froisser ou de savoir qu’il lui en voulait. A tel point qu’elle passe tous les caprices à son petit compagnon. Parce que oui, Ferdinand est capricieux. Autant qu’elle en tout cas.
This one moment when you know you're not a sad story.
« Si j’étais une fleur, alors désormais je serais un bourgeon. Je dois apprécier le début de ma jeunesse sans aucun regret. » Aya IKEUCHI, Un Litre de Larmes
Ne cherchons pas la complication, et évitons de faire traîner tout ceci en longueur… Ilyasvel Whitaker est née un treize Novembre 1961, dans ce que l'on appelle souvent : « une campagne peu peuplée » dans le Northumberland communément appelée Falstone, aux alentours de deux heures du matin. Cela explique peut-être le fait qu'elle se lève toujours plus ou moins tôt, et ce, même les lendemains de fête. Mais passons. Son père, dont nous tairons le nom pour éviter toute complication inutile, éleveur d'équidés et de sombrals de son état, était alors un jeune anglais plein d'ambition, persuadé de pouvoir donner à sa famille toute la réussite dont elle avait besoin. Sa femme, la mère d’Ilyasvel si vous suivez bien, Seon-hwa Lee, une jeune sud-coréenne ayant fuit son pays au début de la Guerre de Corée et qui s'est ensuite empêtrée, par amour, dans la boue et les joies de la campagne, avait alors eu la joie d'offrir à ses fils une petite sœur. Parce que oui, Ilyasvel n'était pas la première arrivée dans la famille. Matthew et Jeffrey - oui, oui, des jumeaux comme premier essai, c'est assez violent et ça calme - avaient alors trois ans, et étaient persuadés qu'une petite sœur, c'était un nouveau joueur de Quidditch même si ça ne savait ni marcher, ni voler. Inutile de dire qu'ils ont été plutôt rapidement désillusionnés.
Les premières années de vie d’Ilyasvel n'ont rien d'extraordinaires en soi. Il s'agit d'années classiques, par lesquelles tout enfant sorcier en bas âge passe. Les premiers mots, les premiers pas, les premières chutes, les premières bêtises, les premières punitions, les premières manifestations magiques... Rien qui ne vaille vraiment la peine de s'attarder. Falstone était un véritable trou perdu, et la petite famille était donc un peu à huis-clos. On se réveillait tous en même temps – ou presque – on mangeait tous en même temps, on allait dehors tous en même temps, on se couchait tous en même temps… La vie était une petite routine bien huilée. Ilyasvel ne connaissait alors que son père, sa mère, et ses deux frères. Il s’agissait là des seules figures qu’elle voyait sur une base régulière, et c’est probablement ce qui la rend aujourd’hui aussi avide de rencontres.
De par le métier d’éleveur de son père, avant même de savoir marcher correctement, Ilya’ est placée sur un cheval. Ce qui deviendra, au fil des années, sa grande passion, son unique intérêt véritable, et, au fond, l’une de ses seules échappatoires. Son père avait ce besoin impérieux d’imposer à ces enfants l’équitation comme sport premier – il avait le vertige et préférait éviter le vol en balai, et donc, le Quidditch. Déformation professionnelle probablement. C’était ça, après tout, d’élever chevaux et sombrals. La petite fille qu’était à l’époque Ilyasvel ne comprenait pas pourquoi son père parlait souvent dans le vide. Elle qui n’avait jamais vu la mort, ne pouvait voir ces espèce de chevaux à écailles. Et comme le paternel avait imposé un sport, la maternelle se décida d’en imposer un à son tour. La musique. C’était une grande tradition familiale du côté des Lee, et elle avait décidé que ça devait le rester. Elle apprit donc très jeune quelques notions de solfège, avant de se mettre à la flûte traversière – par simple esprit de contradiction, parce que sa mère trouvait cet instrument laid.
« Pourquoi ils doivent partir ? - Parce qu’ils vont apprendre à manier leur magie Chérie. - Je veux y aller ! - Non, Puce. Tu ne peux y entrer qu’à onze ans. Il te faut attendre trois ans Chérie. »
Durant ces trois ans d’absence, Ilyasvel dut faire face à une grave tempête. Un cataclysme. L’arrivée d’une petite sœur, Florelia. Alors âgée de huit ans, notre chère petite Ilya’ n’appréciait pas tellement la blague. Elle aimait bien être la petite dernière, celle à qui l’on passait la plupart des caprices, à qui on ne disait jamais non. Elle eut beaucoup de mal à s’adapter à sa nouvelle position dans la famille. Elle devait se montrer responsable, et ses parents avaient décidé qu’il était temps pour elle de grandir. Elle s’en plaignait beaucoup à ses frères lors des vacances ou dans les quelques petites lettres qu’elle leur écrivait. Ça les faisait doucement rire d’ailleurs. Voir sa sœur être jalouse d’un bébé de quelques mois… Y’avait de quoi en rire.
Puis ce fut le jour du grand départ, la grande rencontre avec la société. Elle allait vers ses onze ans. Tout comme ses frères trois ans avant elle, elle quitta chevaux, sombral – qu’elle ne voyait toujours pas de toute façon – famille pour intégrer l’Ecole de Sorcellerie de Poudlard. C’était tellement loin de Falstone. Mais c’était aussi tellement plus habité. En un certain sens, cette foule lui faisait un peu peur. Le nombre d’élèves était quand même assez impressionnant, et elle ne pouvait que se rendre compte à quel point elle avait été coupée du monde sur les quelques hectares qui appartenaient à son père. Les premiers mois furent assez éprouvants. Elle qui comptait sur ses frères pour l’épauler, préférait au final ne pas trop les solliciter. Ils étaient en quatrième année et leurs amis ne devaient trop apprécier le fait qu’une gamine passe par là. Elle se contentait donc de se sociabiliser toute seule. A sa façon.
Elle passa sans grande difficulté ses BUSE et ses ASPIC, avant d’intégrer depuis Septembre le second cycle d’études de sorcellerie avec une spécialisation en Médecine Magique. Tout allait parfaitement bien. Tout autant que ça pouvait aller avec Voldemort dans les parages en tout cas. Puis arriva Décembre. Et avec la neige, les Patronus. Une nouvelle assez perturbante, mais qui, au fond, était assez sympathique. Une fois que l’on s’y adaptait, évidemment.
Tell me who you really are.
ϟ pseudo et âge: Angeline et je m’approche à grand pas du siècle. Oui, oui, oui. ϟ Où as-tu trouvé le forum? En passant de partenaire en partenaire. En fait, ça fait un moment que j’ai le forum en favoris, mais je prends toujours trois plombes avant de me décider à m’inscrire quelque part uhuhu ϟ Personnage: Inventé ^o^ ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope ϟ Présence: 7 jours sur 7, 24 heures sur… Ouais, p’tet pas. Mais j’me connecte tous les jours ^o^ ϟ Une remarque? J’aime beaucoup le concept, fusionner HP & A La Croisée des Mondes… Je vote pour ! =D
Dernière édition par Ilyasvel Whitaker le Lun 25 Mar - 22:20, édité 9 fois
Vous avez décidé de me tuer tout de suite avec vos avatar k-popien trop beau ? Tiffany quoi mais omg. /me fond en larme. Je ferais un Kim Bum en DC rien que pour vous faire baver En tout cas bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiiiiiiche (puis ton pseudo omg dfls) :pacman:
T'as pas le droit de faire un Kibum u___u J'pourrais jamais lire tes messages sinon, mon ordi va bugguer tellement j'vais me taper la tête dessus (/me a des réactions plutôt violentes quand Bumbum est là)