BELLUM PATRONUM


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KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
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Message KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
par Invité, Mar 12 Mai - 12:22 (#)
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Keane Elmo O'Neill
FEAT. amber heard
22 ans ϟ  offensive magique ϟ  Cane Corso ϟ sang-mêlé


Nom : c'est O'Neill. Irlandais, étranger. Me regarde pas comme ça, j'sais que j'ai pas de taches de rousseurs ou les cheveux orange vif à t'en faire péter la rétine. Oui, oui, je suis d'une mère irlandaise et d'un père allemand, ça expliquera ma chevelure blonde et mon absence de taches de son à tes yeux ? Bien. Oui, j'ai effectivement pris le nom de famille de ma mère. Tout ça, vous saurez plus tard pourquoi. Prénom: alors là, accroche-toi bien. Mon premier prénom c'est Keane. Déjà, que je vous explique. Keane est un prénom masculin qui s'écrit sans "e". Mais, ma mère ayant toujours tendu vers l'original, elle le remixa à sa sauce. Puis, mon père a choisi comme second le subtil Elmo. Là, encore, c'est également un prénom masculin. Quoique, j'suis même pas sûre que ce soit un prénom reconnu. J'ai rapidement suspecté mes géniteurs d'avoir toujours souhaité un second fils. Soupçon qui se confirma alors que j'entrais pleinement dans l'adolescence. Âge et Date de Naissance:  eh oui, j'ai 22 ans cette année et suis née un 6 octobre 1959. Dans un village pas loin de la grande ville de Wicklow, elle-même pas loin de Dublin. Nature du sang: je suis une sang-mêlé. Mon père étant un sang pur et ma mère une moldu. Situation familiale:seule O'Neill de mon sang à Poudlard, ma famille est restée dans ma patrie. J'ai un frère aîné, ayant également suivi ses cursus à l'école des Sorciers (Gryffondor, fierté de la famille, j'vouspasselesdétails), ainsi qu'une sœur cadette de pas plus de trois ans. A croire que mes parents ont quand même voulu l'avoir, cet autre fils. Sans succès. Les O'Neill étaient condamnés à ne posséder qu'un surdoué mâle. Patronus: tantôt un gros Cane Corso noir aux yeux d'ambre à l'air peu avenant, tantôt un cacatoès tout aussi noir avec un col rouge aux plumes soyeuses Miroir du Rised:je peux nier tout ce que je veux, j'suis sûre que je serai représentée en toge de cérémonie de remise des diplômes, tenant un parchemin dans lequel serait annoté tout le bien que je suis apparemment la seule à penser de moi. Une sacrée revanche sur mon frère comme mon père Composition de la baguette magique: du Crin de Licorne enrobé par du Sycomore Epouvantard: ne pouvoir être à la hauteur de mon frère, Aimeric. Tout au long de mes vingt-deux ans de vie, je me suis efforcée de me forger une place au sein des O'Neill. Comme dit toujours mon père : Un titre ne se gagne pas, pas chez nous. Chez nous, il faut le mériter. Malgré mes efforts, mes géniteurs n'en ont cure. Et je réussis à me faire remarquer d'une toute autre manière..   Etudes Suivies: je tiens une fière place en études secondaires avec spécialité offensive magique.

Caractère
sarcastique → je suis de ce genre de personnes qui réalise pleinement tout son potentiel, et l'exerce, lors de joutes verbales. C'est un véritable jeu auquel je m'emprunte lorsque je discute avec quelqu'un. J'adore taquiner ceux que j'apprécie et fermer le caquet aux gens que je ne porte pas dans mon cœur. C'est un truc qui m'a toujours suivie, une sorte de réflexe qui me prend. Au bout d'une quinzaine d'années de pratique, je n'ai même plus besoin de réfléchir aux prochaines sorties. Elles arrivent sans peine, se bousculent d'entre mes lèvres pour arriver aux oreilles de mon interlocuteur. La différence de verbe que j'utilise entre ceux que j'apprécie et ceux que je ne peux pas voir est fine. C'est pour ça qu'il est ardu de définir où l'on se situe. Et, quelques fois, ça m'arrange.
franche → on pourrait croire que c'est une qualité. Malheureusement, la franchise et le sarcasme ne font pas bon ménage. Mes propos coupent parfois plus méchamment que le feraient les crocs de Nagini et mes dires sont rarement réfléchis. Il m'est arrivé plusieurs fois de me retrouver dans des situations précaires à cause de ça, sans le vouloir j'avais brisé une amitié ou une personne. J'ai rapidement du prendre conscience que mes paroles avaient une portée que je devais réaliser afin d'éviter que ce genre de choses ne se reproduise.
têtue → je ne suis pas facile à supporter. Mes remarques constantes et mon obstination font de moi quelqu'un de passablement difficile à vivre. Il faut avoir le cœur bien accroché. J'adore qu'on me tienne tête, qu'on me rentre dans le cadre. La confrontation est quelque chose que j'ai toujours savouré. C'est une façon de se mesurer aux autres et prouver ce que l'on vaut.
fragile → je fais tout pour éviter de le montrer, mais j'ai en moi une grande tristesse et un manque cru de confiance en moi. Ma famille n'ayant jamais été un réel support, ne tolérant que très peu voire pas du tout les expositions d'émotions, je du refouler en moi colère, abattement et maux. De nature si expansive et démonstrative, je dus me faire à l'idée qu'étaler ses états d'âme et d'esprit n'était pas toléré sur sol O'Neill, et encore moins Kleid, et me bâti là-dessus. Je porte également en moi une rivalité qui me ronge depuis petite : celle qui m'oppose entre moi et mon frère aîné. Le problème est que ce n'est pas vraiment une rivalité, puisqu'en parlant de rivaux, on entend par là que chacune des parties a ses chances. Or, sans vouloir stigmatiser, je n'ai jamais su arriver à la cheville d'Aimeric. J'en garde un profond complexe et une aversion particulière pour tous les élèves parfaits, aux familles parfaites et à la cote exemplaire.
gamine → voyant que je ne pouvais attirer l'attention de mon père et de ma mère seulement en faisant des frasques, je ne m'en privas pas et, à même passé vingt ans, le fais encore. Je n'ai pas forcément une popularité certaine, mais presque tout Poudlard me connaît pour mes conneries. Néanmoins, je reste encore assez conforme aux autres : la quasi totalité des élèves est du genre à faire les quatre cent coups entre midi et une heure, ça en devient lassant. Mais je compte bien entrer dans les anales en laissant une empreinte toute particulière au sein de l'École. Il manque simplement à trouver quelle genre de marque.
sociable → pour peu qu'on m'approche, j'ai le dialogue facile. J'aime les gens - même si je suis persuadée que l'humanité ne m'aime pas -, la présence et la chaleur humaine. Il me serait impossible de vivre sans. Je sais m'entourer, mais pas toujours de la bonne manière. Disons que j'ai eu mes mésaventures qui m'ont permis de grandir et d'observer les autres d'un œil différent.
entière → je suis quelqu'un qui ne supporte pas l'hypocrisie et ne fait pas dans les demi-mesures. Je ne prends pas les gens avec des pincettes et j'attends des autres qu'ils en fassent de même avec moi. L'injustice et les mensonges sont des choses que je tiens en horreur. J'aime quand on ne tourne pas autour du pot, lorsque les gens sont trash et francs. À vous en briser les côtes, la vérité se paie et cela sans détour. Mais quitte à se faire pulvériser quelques os en échange de la sincérité, cela ne me dérange pas. Comme on dit : l'œil qui voit le mieux pleure aussi le plus.


a little something from you.

ça doit faire.. deux ans que Sam' partage ma vie. Un peu plus, peut-être. Il n'a pas toujours été comme ça : gros morceau de muscles blasé et regardant d'un mauvais œil tous ceux qui tenteraient de nous approcher de trop près. Je ne peux pas dire que je l'ai vu d'un bon œil, lorsqu'il s'est brusquement imposé à mes côtés. J'ai d'abord mal pris le fait qu'on s'introduise ainsi et ait fait tout mon possible pour me séparer de lui. De cette boule de poils qui se matérialisait partout où j'allais. Il m'a fallu quoi.. deux-trois jours pour résister à cette gueule d'ange. Sérieusement, comment peut-on rester sérieux devant de grands yeux dorés mouillés qui semblent vous appeler au secours dès que vous faites un pas en arrière ? Impossible. Je ne parle là même pas des petits gémissements à vous fendre un cœur de pierre ou du poil doux et soyeux de cette petite chose. M'enfin. Il a réussi à me berner et une fois que j'ai cédé, je ne pus faire un pas en arrière. Mais, l'évidence me frappa : nous étions indissociables. Complémentaires. Il est réfléchi et soupèse le pour et le contre avant de tenter quoi que ce soit, j'agis sans me poser de question. Je suis avenante et amicale envers les autres, lui ne fait que poser un regard froid et calculateur sur ce qui l'entoure. Lorsque je me prépare à réaliser un coup d'État contre un professeur un peu trop strict, c'est aussi Sam qui me ramène à la raison et m'évite à coup sûr l'expulsion définitive. La seule chose qui nous rassemble est notre affection l'un pour l'autre. Au sens propre comme au figuré, il est une partie de moi et je suis une partie de lui. Comme tous sorciers et patronus, nous sommes l'équilibre. Le yin et le yang.


Tell me who you really are.

ϟ pseudo et âge: asmo' et 18 ans
ϟ Où as-tu trouvé le forum? c'était mentionné dans les crédits de 50NUANCESDEGREY
ϟ Personnage: inventey. du coup, on verra ce que ça va donner hein
ϟ As-tu un autre compte sur BP? noope.
ϟ Présence: huhu, tous les jours j'vais tenter.
ϟ Une remarque? duuu tout !  


Dernière édition par Keane E. O'Neill le Jeu 14 Mai - 11:26, édité 13 fois
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Message Re: KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
par Invité, Mar 12 Mai - 12:22 (#)
You're not a sad story.

y a rien en dehors du commun, à part ce que vous savez déjà
Je suis née le six octobre 1969 près de Wicklow, en Irlande. D'un père de l'Allemagne du Nord et d'une mère des landes profondes de l'Irlande, je ne fus pas gâter pour mes noms. Je rejoins rapidement - en pleine forme et bonne santé - mon frère Aimeric qui a déjà sept ans lorsque je débarque. Mon avenir était tout tracé : j'irai, dès qu'il me le sera possible, rejoindre Poudlard et m'imposer en tant que fille d'un des meilleurs sorciers. Oui, parce que malgré le fait que nous ne soyons pas une famille impure, le père de mon père, ainsi que son père avant lui encore, avaient eut, eux, tous les honneurs à l'École des sorciers. Heureusement, je n'avais pas le fardeau de porter le nom de famille de mon père et ainsi le représenter aux yeux des autres. Dieu sait pourquoi, ma génitrice avait insisté pour apposer sa marque de fabrique sur sa progéniture. Keane Elmo Kleid sonnait nettement mieux que Keane Elmo O'Neill, ou encore Aimeric Stefan O'Neill. Mais soit, ce que femme veut, Dieu veut. Chez les Kleid, tout est question d'excellence et de manières. Malgré le fait que mon père, Ephraïm Kleid - me demandez pas le pourquoi du comment de nos noms à coucher dehors -, habite l'Irlande depuis bien des années déjà, le climat strict et droit des Allemands l'avait suivi. Pas d'bol pour Aimeric et moi. Ce n’était que remises en place et redoublement de punissions afin d’assouvir ce que je pensais personnellement être un complexe enfoui profondément au sein du cœur de mon paternel. Pourtant, Aimeric s'y était fait. Alors pourquoi pas moi ? Remarquant que je n’arrivais pas à me soustraire à sa volonté, Ephraïm décida de se désintéresser de mon cas. Et l’effet, escompté ou non, fut immédiat : je me pliai en neuf, en douze même, pour ne serait-ce qu’avoir un dixième de l’attention qu’était portée à mon frère. Alors que mon aîné terminait son diplôme à Poudlard, mes parents pensèrent qu'il était temps que j'intègre maintenant cette école prestigieuse. Aucun remord de m'envoyer à près de cinq cent kilomètres de la maison familiale afin de me garantir je cite la meilleure formation qu'un sorcier puisse rêver. Et puis, c'était la tradition chez les Kleid, que d'envoyer leurs marmots défendre les intérêts de la famille et ce n'est pas parce que mon patronyme était devenu O'Neill que j'allais déroger aux traditions germaniques de mes aïeuls paternels. Les adieux lors de mon entrée scolaire ne furent de loin pas déchirant. Même un chien amené au chenil aurait eut plus qu’un simple hochement de tête. Que dis-je, je n’avais pas eut qu’un hochement de tête..

Irlande, port de Wicklow. Ferry en partance pour l'Angleterre → 14 ans.
Le ferry allait bientôt partir, m’obligeant à regarder une dernière fois mes géniteurs, en feignant une profonde indifférence qui ne me ressemblait pas. Ca allait aller, le climat anglais ne différait pas tant de celui qui régnait depuis quelques jours sur ton petit village d’Irlande. Néanmoins, tout serait beaucoup moins… Vert. Luxuriant, transpirant d’un quelque chose typiquement irlandais. C’était la première fois que tu quittais ta terre. Cela avait quelque chose d’excitant et de terrifiant en même temps. Un sentiment d’appréhension m’étreignait la cage thoracique et l’envie de verser une larme me taraudait l’esprit. Mais, serrant la mâchoire, je ne m’en permis rien et adressa un sourire sincère à mes parents. Ephraïm Kleid et Abigail Kleid O’Neill se tenaient tous deux droits et fiers. Ma mère me répondit par un sourire rassurant alors que mon géniteur se contenta d’un hochement de tête entendu : il était l’heure de se quitter. Certes, mes géniteurs n’étaient pas démonstratifs pour un sou, mais je ne m’attendais pas à tant de froideur. Prenant en main ma valise, je posai ma main gauche sur une des lanières de mon sac à dos : oui, il était l’heure. Et, sans leur adresser une œillade de plus, je m’en fus. Une nouvelle aventure commençait, et, j’allais leur montrer de quoi j’étais capable également. Aimeric n’était pas le seul à avoir du talent. Je n’allais pas seulement l’égaler, mais j’allais le dépasser. Le surpasser. Sortir enfin de son ombre.

Maison familiale, Irlande. vacances d'été de 1977 → 18 ans.
Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas revu mes parents. Les deux dernières années, j'avais préféré passer mes relâches au sein de l'École. Non pas que je n'avais pas eu envie de rentrer, mais j'avais redouté une fois de plus les critiques paternelles concernant mes résultats. Mon Irlande m'avait horriblement manquée, terriblement même. Poudlard n'était pas un endroit désagréable, mais le mal du pays rendait les jours interminables. J'avais beau m'être fait de nombreux amis, je ne m'en étais pas sentie mieux pour autant. Mais, cette année, j'avais décidé de prendre en main le peu d'assurance que j'avais pour aller affronter le regard froid et dur d'Ephraïm. Cela faisait des années que j'avais compris, un peu tard, que je n'égalerais jamais les espérances qu'il avait placées en moi depuis gamine. Lui, mon père, savait que cela était perdu d'avance depuis un petit moment déjà. Je ne serai en rien similaire à Aimeric et il en semblait attristé pour moi. Et moi pour lui. C'est également cette année que j'avais pris en main mon mal être et mon besoin constant de devoir surpasser mon aîné afin d’annihiler toute honte de ne pouvoir contenter mes parents. J’avais compris, cette année aussi, que je n’avais aucune chance de pouvoir les rendre fier. Qu’il y aurait constamment cette ombre que représentait la réussite de mon frère, que je ne pouvais rien y faire. Et que, finalement, le problème ne venait pas de moi mais d’eux. De cette famille aux exigences insensées et à l’esprit obtus, fermé, avant-gardiste.
« Tu imagines que c’est suffisant ? » C’était la première fois qu’Ephraïm ouvrait la bouche depuis mon arrivée. Assis autour de la table, tout le monde avait tenu à être présent lors du retour de la fille O’Neill. Ma mère, enceinte depuis plus d’un mois venais-je d’apprendre, mon frère ainsi que son épouse – oui parce que monsieur, après avoir brillamment réussi sa sortie de Poudlard, avait trouvé la femme parfaite – et mon père bien sûr. Du coup, ça ne faisait qu’un petit comité, mais, semblait-il que mon carnet de notes n’aurait mérité aucune des personnes autour de cette table. Mes cheveux blonds ramenés en une haute queue de cheval impeccable s’agitait au rythme de mon éclat de rire naissant. Mon père et mon frère levèrent leurs fins nez vers moi afin de me toiser d’un regard calculateur dont les gènes Kleid avaient le secret. J’eus tôt fait de m’expliquer : « Quoique je fasse, ce ne sera jamais assez bien, pas vrai ? Ca fait longtemps que j’ai arrêté de me casser la tête à essayer de vous impressionner. » Finissant mon ragoût de mouton de manière peu .. Ragoûtante, je poussai avec humeur ma chaise et m’essuyai la bouche avec une de ces serviettes brodées aux armoiries de Kleid. La dictature dépassait les frontières de l’Allemagne pour venir lécher les côtes irlandaises, superbe. J’aurais également bien craché dedans, mais je me suis dit que cela ferait sans doute trop. « Père, Mère. Merci pour ce repas. » Un sourire surfait s’étira sur mes lèvres et je repris ma valise que je n’avais même pas eut le temps de défaire. Comment pouvait-on ne pas passer une soirée au sein de son propre foyer ? J’avais imaginé toutes sortes de scénarios et j’avais bien sûr redouté celui-là. Mais voilà, je repartais déjà pour mon École. Qui l’eut cru ? Ce que je pensais être mon pénitencier était maintenant mon refuge.

Poudlard, début de l'année 1979 → 19 ans
Un chien me suivait partout. Non, pardon, pas un chien, un chiot. J'avais déjà assez de problème comme ça à me gérer moi-même alors s'il fallait que je me charge en plus de cette boule de poils.. Néanmoins, j'appris rapidement que ce n'était pas un chien ordinaire. A mes dépends. Cette chose qu'on appellerait plus tard patronus s'infiltrait la nuit dans mes rêves, mon esprit, mon âme. Seulement la nuit, et c'en était devenu insupportable. A tel point que je n'en fermais plus les yeux, la respiration haletante du chiot quasiment hurlée à mes oreilles. Je ressentais tout en accentué, de concert avec ce clébard constamment à mes pieds. Le plus étrange était que je n'étais pas la seule dans ce cas là. J'avais vu fleurir la population d'animaux de compagnie avant d'apprendre que la plupart avaient subis le même incident que moi. A peine deux semaines après la brusque apparition du canidé noir, j'avais commencé à entendre des chuchotements. A peine perceptibles. J'ai cru devenir folle. Le manque de sommeil, cette impression de tout vivre plus intensément et maintenant ces voix ? De jour en jour, ces chuchotements se précisaient sans devenir clair, à mon grand dam. Et vint la déclaration officielle du Ministère : les formes animales que l'on avait pu voir fleurir à nos pieds n'étaient autre que notre complémentarité. Un truc du genre. En gros, ce machin à quatre pattes, babines dégoulinantes, dégaine effrontée était censée me représenter. Mais, après cette information qui eut l'impact d'une bombe, tout devint néanmoins plus clair. C'était limpide, évident. J'étais lui, il était moi. Rien l'un sans l'autre, inséparables. La fatigue était certainement due à la nouveauté de la chose - c'est vrai quoi, avoir un bout de son âme dans un autre corps c'est épuisant -, l’emballée qu'avaient eut tes sens n'était qu'une connexion avec ton patronus. Et ces voix n'étaient en fait qu'une seule et même voix : celle du chiot qui essayait de taper la discussion. Ou plutôt de lamentablement établir un contact. Dès ce jour, tu vis en lui une raison de t'accrocher un peu plus à ton diplôme. Il intervint rapidement que tu étais l'extravertie et lui l'introverti. Là pour te raisonner, te tenir un peu en laisse. Je l'ai nommé Samaïn. Sam.


à présent → 22 ans
J'avais passé à la raclette mes évaluations semestrielles. Tout n'était que débandade et il ne passait pas un jour sans que Sam et moi ne nous prenions la tête. Lui tentait désespérément de me faire reprendre le droit chemin et moi je ne faisais que l'envoyer chier un peu plus à chaque fois. Sortant de la salle de classe la première dès que la sonnerie retentit, j'eus une remarque mentale de plus de la part du canidé.

tu ferais mieux d'aller réviser..

Je ne relevai même pas. Il savait ce que j'en pensais, tout comme il savait ce que je m'apprêtais à aller faire. Néanmoins, il me suivait. Pas parce qu'il était soumis, ni même contraint. Mais parce qu'il ne me laissait jamais à moins de deux mètres. On aurait pu s'éloigner plus, mais Sam ou moi étions constamment collés. Nos différences rendaient notre complicité plus forte. Le cliquetis de ses griffes contre la pierre des couloirs et les bavardages joyeux des sorties de cours comme bruit de fond, nous nous apprêtâmes à rejoindre nos amis. Sam imposait le respect, bien que pas aussi impressionnant que les lions ou les tigres que l'on croisait parfois au détour d'une allée, sa musculature de démon et son regard ambré n'avait de cesse de toiser tout un chacun. Ses longues pattes lui donnaient une allure fière, loin de la démarche qu'il possédait il y a de cela deux ans maintenant. Malgré son jeune âge, il possédait une maturité qui tranchait avec mon manque de discernement. C'était un compagnon calme et agréable. Un érudit.

tiens donc, je me savais apprécié mais à ce point vénéré. arrête, tu vas me faire rougir.

Levant les yeux au ciel, je ne pus m'empêcher de pouffer. Il avait également développé un profond sens de la répartie et une pointe de sarcasme venait teinter parfois ses propos. Si différents et en même temps si semblables. Cela m'avait apeurée, en premier lieu. Puis, m'avait intriguée pour finalement ne plus pouvoir me passer de lui. Secouant la tête, je lui répondis qu'en le flattant lui, je me flattais indirectement moi-même. Bien que je le laissais volontiers le croire, je n'étais pas narcissique pour un sous et ça, Sam le savait. A mes côtés, le cane corso grogna légèrement lorsqu'une belette passa trop près de lui avant de tenter de lui mordiller un postérieur. Incorrigible, cette Lola. Suivant des yeux le patronus le moins peureux du monde, je le regardais qui allait en trottinant se lover droit dans la nuque d'une amie à moi. Sortant par la porte principale, Sam et moi fûmes un instant éblouis par le soleil avant de se diriger vers ceux que je considérais comme la crème de la crème de Poudlard : il n'y avait pas que du mauvais, ici. La preuve, je m'y trouvais.


Dernière édition par Keane E. O'Neill le Mer 13 Mai - 0:06, édité 6 fois
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par Guest, Mar 12 Mai - 13:08 (#)
UNICORN ! HOHOHOHOHOHOHOHOHHO + Amber Heard dead

Bienvenue parmi nos & bon courage pour ta fiche Hug
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Message Re: KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
par Invité, Mar 12 Mai - 13:25 (#)
merci bien gueule d'ange hihi
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Message Re: KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
par Invité, Mar 12 Mai - 13:28 (#)
Bienvenue KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée] 1094600113
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Message Re: KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
par Invité, Mar 12 Mai - 14:11 (#)
Bienvenue Brille
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Message Re: KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
par Invité, Mar 12 Mai - 14:14 (#)
huhuuu les avatars canons et les patronus roux ont fait une alliance ou quoi ? siffle merci :'D

dakooo ALBERT superbe choix d'avatar, si j'peux me permettreHUM. merci !
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Message Re: KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
par Invité, Mar 12 Mai - 16:06 (#)
Enfin tu postes ta fiche GNOE Et avec Amber en plus hihi

Bienvenue sur BP en tout cas ! Brille
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Message Re: KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
par Invité, Mar 12 Mai - 16:10 (#)
nyahahaaaa oui mamzelle ! merci bien hihi Boing ALBERT Lalalaa
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Message Re: KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
par Invité, Mar 12 Mai - 16:38 (#)
Bienvenue sur BP Haww
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Message Re: KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
par Invité, Mar 12 Mai - 17:23 (#)
Amber est trop parfaite love
Bienvenue parmi nous.
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Message Re: KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
par Invité, Mar 12 Mai - 17:30 (#)
Bienvenue Brille Amber est une déesse bave Chou
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Message Re: KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
par Invité, Mar 12 Mai - 18:09 (#)
bienvenuuue ! Brille
amber bave
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Message Re: KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
par Invité, Mar 12 Mai - 18:09 (#)
merci merciiii hihi
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Message Re: KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
par Invité, Mar 12 Mai - 20:36 (#)
Amber dead
Bienvenue à la maison. Brille
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Message Re: KEANE ‡ j'fais peut-être rien, mais au moins j'le fais bien. [terminée]
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