| But with the beast inside ...- Klauspar Invité, Lun 4 Mai - 15:52 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Hector Klaus Flint FEAT. Ash Stymest 19 ans ϟ Sport Magique ϟ Ours polaire et Héronϟ Sang purNom: Flint. Le minimalisme de cette mention ingénue permet simplement au décor de se planter. Dût moins cela est clairement la conviction de ce jeune homme. Son nom doit en dire long, son nom doit ébranler, émouvoir, interpeler. Et si cette conviction profonde est erronée ? Dans ce cas ouvrez un livre d'histoire du quidditch. Vous comprendrez... Prénom: Hector Klaus Benedict. Voilà de quoi laisser de marbre. Une volée de dénominatif qui ne lui ont jamais véritablement inspirés autre chose ... que l'imposante indifférence. Il y a bien le dernier pour le faire vaguement tiquer, grimacer...Benedict. Benedict, ça ressemble à rien, ça l'indispose. Cet élan de haine n'a quasiment aucune raison mais c'est ancré depuis tellement d'année qu'il considère cela comme parfaitement fondé. Âge et Date de Naissance: 19 balais né le 08/12/1961. Il n'est pas anecdotique de préciser que toute méprise quant à cette poignée d'année d'expérience terrestre peut faire encore davantage pâlir le sorcier qu'il ne l'est déjà. Effectivement s'il ne mesurait pas son mètre quatre-vingt-sept, son visage aux traits d'éphèbe adouci par la véhémence qu'il porte à une pilosité faciale qu'il l'exècre aurait certainement raison de son âge. Il vivrait comme un affront qu'on le rajeunisse...Bien infondé n'est-ce pas ? Pas tant que ça lorsque l'on connait le sorcier et sa tendance à s'affirmer. Paradoxale le vieillir serait un comble, il tient trop à s'illustrer comme le jeune génie du quidditch marchant dans les pas de son ancêtre. Nature du sang: Pur. Pur, irrémédiablement. Conservé. Choyé. Un statut de sang immuable et dont le nom de cette famille illustre.. évoque naturellement la pureté. Connu et reconnu, les Flint dans leur sombre démagogie traditionnelle conserve ce trait distinctif honorifique qui ne se perd pas avec les âges chez ces derniers. Sur ce point, Klaus paraît relativement modéré, disons moins extrême que la plupart des familles affiliées aux mages noirs (bien que sa lignée demeure discrète sur cette opinion). Enfin modéré, c'est ce dont il se qualifie. Mais sa subjectivité permet de fausser cette affirmation, effectivement ce n'est peut-être pas sa préoccupation principale, mais il ne pourrait nier que cela influe ses avis (bien qu'il puisse passer outre si bon lui semble). Klaus est objectivement peu enclin à la mixité. On lui a souvent dit " tout ce qui n’est pas pur n’est pas digne", il y tend. Situation familiale: Klaus a un esprit de famille relativement lointain. Peu impliqué, apte à l'exil après les longs repas fastidieux très formaliste, très guindé, très Flint pur sang traditionnel...Plongé depuis l'enfance dans des idéaux glorieux, une pression fut dès sa conception lâchée au-dessus de ses épaules. Il fut élevé dans les exigences strictes parentales, son père illustre champion de Quidditch lui inculqua le goût extrême de cette activité qui devint une idéologie de labeur, puis de réussite. On lui impose l'aisance matérielle qui va avec la noblesse de sa lignée, on lui impose la pureté sanguine, on lui impose de conquérir une onde d'influence dans le monde de la politique. Il se doit d'être l'archétype du sang-pur. C'est à se demander l'affectivité qu'on peut lui porter au-delà de son potentiel d'héritier. Elevé ainsi dans une sphère de froideur qui ne savait que le choyer de matérialité creuse de sens dans les exigences des morpions, on accepta son infect caractère. Pourvu qu'il devienne l'héritier Flint calqué sur son père, pourvu qu'il devienne fervent défenseur de la marque, pourvu qu'il en écope sur le bras et qu'il nous foute la paix. La pression acculée autour de ce sorcier s'accentua plus que de raison, il est fils unique. Sa sœur jumelle est décédée à la naissance. Elle devait s'appeler Bénédicte. Patronus: Baltimore. Un héron vaguement grisâtre et plus rarement un opulent ours polaire. Bestiole qui en dépit de l'avis très tranché de Klaus sur ces formes qu'il a tendance à trouver quelques peu inadapté à sa condition le représente on ne peut mieux. Miroir du Rised: Le reflet que pourrait voir le sorcier dans cet ancestral miroir paraitrait à plus d'un incroyablement matérialiste, futile, voir même ... profondément puéril. Il ne lui dépeindrait que l'atteinte de sa gloire, de son idéal, de sa plus vaste ambition. Le gain de la coupe du monde de Quidditch sous les couleurs de l'Angleterre. L'accomplissement quasi absolu car il est fort à parier qu'il ne contenterait pas de l'emporter une seule fois et qu'il pourra enfin être serein. Il veut surpasser son géniteur champion de la coupe de 1953. Klaus se voit ainsi en génie, petit prodige du Quidditch. Le summum de sa vanité. Composition de la baguette magique: Bois de vigne. Ventricule de dragon.32 centimètres. Tout à fait typique, tout à fait adapté. Vous voulez effleuré le psychisme du sorcier ? Subtiliser sa baguette s'avère certainement être une formule reluisante quant aux résultats escomptés atteint. Traditionnellement le ventricule de dragon est l'allégorie d'une puissance certaine, sort à fort potentiel destructeur à l'image de Klaus et son penchant colérique, sensible qui peut le faire exploser tout autant. Le bois de vigne révèle généralement des hautes aspirations ? L'Ego gonflé, l'ambition reluisante du jeune sorcier s'y accorde parfaitement. On dit également selon les usages ancestraux druidiques que ce bois de vigne est rarement répandu, qu'il s'accorde aux pensées peu communes, marginales et imprévisibles ... Ne serait-ce pas là quelques travers de notre cher héritier Flint ? Certainement. Cette façon de voir le monde avec une absence de compassion quasi totale, sa façon de considérer les notions communes avec cynisme... Il est peu commun. Presque torturé à moins qu'il ne le soit véritablement ? Epouvantard: L’épouvante … Il ne connait pas ! Il pourrait l’affirmer, le clamer avec une ferveur sans égale et de tout éclat et pourtant ce ne serait qu’un moribond voile de son ego, un tissu infâme choyé par ses peurs les plus humaines (Quand on sait sa nervosité, sa sensibilité qui le rend si lunatique et explosif… ses crises d’angoisses, difficile de le dépeindre tel un être serein sans crainte) . En troisième année, il s’y confronta. Il s’y mesura avec dédain sous-estimant cette créature abstraite et famélique capable de lui évoquer l’effroi à sa simple vue. C’est assez simple. Klaus est confronté à un reflet hautement lamentable, pitoyable .. tout du moins c’est ce qu’il lui évoque tout personnellement. Il se voit sans gloire, il se voit pétris de rêve de grandeur mais, déchu avant même d’avoir essayé de les effleurer. Il se voit vêtu humblement, presque en haillon, selon sa nature extrêmement élégante (héritage de la noblesse de sa famille), son regard est terne, une barbe proéminente jonche victorieuse son minois de porcelaine. Il se voit avoir renoncé. Spectateur, rêveur mais pas sujet. Il a renoncé, il n’est pas devenu ce génie du Quidditch, l’héritier Flint … le plus normal du monde. Ses ambitions inassouvies creuses des traits de frustration aux coins de ses yeux, les traces de son anxiété maladive ride son front … Non. Impossible. Il n’échoue pas. Certains pensent qu’il a peur de vieillir, peur d’être disgracieux … Ils sont loin du compte. Il a peur de renoncer à ses ambitions, de ne pas « être » au sens propre du terme. Il craint d’être estompé, omis … Ses ambitions, c’est existé, vous comprenez ? Son désir d’exister, de se dresser en conquérant, dominant, son opiniâtreté, sa hargne … Ses coups d’éclats, ses colères, ses caprices, cette rigueur effarante avec laquelle il s’obnubile à user son métabolisme dans la réalisation de ses ambitions. Ce qui fait de lui un être infect… C’est s’ancrer dans le temporel, dans le temps qui passe et cet homme désabusé, blafard (sans ses précieux tatouages qui parsème sa peau de nacre), négligé qui se tient presque courbé une mallette pendue aux bouts des doigts c’est l’exacte antipode. Etudes Suivies: Conformément à ses idéaux, Klaus s’est engagé très naturellement vers le cursus de Sport magique Spécialité et option sortilège après une scolarité peu régulière est extrêmement moyenne. S’il brilla instantanément une fois perché à dix mètres du sol sur un balai ce ne fut pas spécialement le cas des autres salves de savoir qu'on lui octroya composant son cursus et cela depuis sa première année à Poudlard. Outre une poignée de matière où le sorcier n’est ni bon, ni mauvais … c’est une gloire émaillée de paresse consciencieuse lustré par l’indifférence que lui confère les matières étrangères à ses prétentions. Prétention nullement surprenante, Joueur de Quidditch. Autant le sorcier peut s'avérer très rigoureux, consciencieux, acharner ( se surmenant régulièrement) pour atteindre son but autant le reste ne lui évoque rien d'autre que l'opulente oisiveté, il repose sur ses lauriers jusqu'à ce que cela devienne plus complexe et qu'il délaisse la matière concernée. On notera qu'il eut ses ASPIC de peu ,mais pour lesquelles il manifesta un terne éclat d'un intérêt forcé inculqué par une beuglante quelque peu menaçante de ses géniteurs Flint. BUSES - Spoiler:
- Cours de Sortilèges et Enchantements EE - Cours de Défense Contre les Forces du Mal A - Cours de Potions EE - Cours de Métamorphose A - Cours d'Astronomie EE - Cours de Vol sur Balai O - Cours de Divination T
Animal de compagnie: Depuis toujours, Klaus fut le propriétaire de Rad, une chouette hulotte relativement teigneuse. Une bestiole ancestrale qui survie dans la lignée Flint avec une couronne de laurier autour de ses plumes brunâtres. Chahutée, objet de convoitise et cobaye effrontée entre les mains de Klaus, on peut dire que la naissance du sorcier mit en péril le pronostic vitale du volatile. Avec le temps le sorcier s'est raisonné et leur échange est plus cordial tant que Rad est bien lunée... Il n'est pas rare de le voir les doigts pansés suite aux humeurs de madame. Caractère Klaus est aussi paradoxale que l'once de talent qui crépite dans les méandres d'une toile d'art abstrait...C'est vous dire ! En toute objectivité le sorcier reluit davantage de par ses affres de négativités que par la simplicité du bon bougre. Il doit ben se tapir dans ce tissu méandrique peu enviable quelques qualités mais rien de bien saisissant en soi. Puisqu'il faut faire état de ses tréfonds, commençons par ce qui fonde, ce qui s'ancre instantanément dans la nébuleuse et frétillante cervelle de l'observateur. L'image. Klaus Flint ... est certainement l'un des plus typiques sang pur noble de tout Poudlard. Sa prestance est cultivée avec cet éclat provocateur de dédain, une vague de mépris rythme ses lèvres souvent tordues en des rictus ambigus dédiés à la raillerie silencieuse jusqu'à ce qu'elle fasse céder la barrière de chair. Perché au sommet de son ego, sa haute estime de soi lui confère une certaine confiance en lui qui le rende distant, froid, voir inaccessible. La remise en question, l'indécision sur ses idéaux ... ne sont pas véritablement sujet de ses songes. Trop bercé de rationalisme pour s'adonner à la métaphysique et trop vaniteux pour considérer qu'il n'est pas l'absolu. Cette tendance à l'excentricité se perçoit quasiment au premier coup d'œil, les périples de la conversation, les odieux bruits de couloirs ne sont que futilités auxquelles il ne s'adonne qu'avec retenue lorsque cela l'effleure, le frôle. Cette indifférence chronique bien ancrée dans ses mœurs vient porter aux nues cet air hautain. D'une nature peu joviale, enthousiaste, volontaire il est assez aisé de deviner la vague sévérité qui de prime abord saisit son faciès pâle. Cependant, celle-ci s'effrite vélocement sous le poids de sa nervosité et de son naturel anxieux, angoissé, torturé. Klaus est rarement serein, quelques mimiques gestuelles viennent conforter sa nature imprévisible. Comparable aux cendres qui crépitent sombrement sous les braises assoupies, le sorcier est capable de colères absolument monstrueuses insoupçonnées. La retenue qu'on lui confère n'est que poudre aux yeux, si certes il s'y astreint le garçon est bien trop à fleur de peau pour se contenir totalement. Sa nervosité déborde. Ses colères sont toujours en lui quoiqu'il fasse. Klaus est passionné malgré lui. C'est un faux calme. La pression qu'on lui accule depuis toujours l'on porté à ce tempérament lunatique, prédisposé à des sauts d'humeur par l'exécution immédiate de ses moindres désirs le confortant dans sa nature capricieuse. Klaus exige sans nulle reconnaissance, c'est indu. Avec complaisance il fait l'honneur de prendre votre présent n'allez pas lui demander de vous en gratifier ! Aisément on en déduit une brutalité qui s'allie au mieux avec son emportement, ses coups d'éclats bruyants. Si l'on se penche plus attentivement sur ce dernier et son égoïsme caractéristique on peut tout autant remarquer une hargne et une opiniâtreté à en faire pâlir plus d'un. Buté à l'extrême, il s'acharne généralement. Le faire changer d'avis n'est qu'un idéal et sa franchise ne fera que jeter de l'huile sur le feu de vos prétentions. Bien qu'il ne donne pas spontanément son avis si on le lui demande ... accrochez-vous. Son côté ... clairement opiniâtre se révèle être un puits de rancune dans certaines situations comme une véritable force dans l'atteinte de ses ambitions. Extrêmement ambitieux (à la hauteur de son égo), bercé dans des objectifs glorieux qui rythment son existence depuis toujours et sont la cause directe de sa nervosité, son anxiété et ses nombreuses crises d'angoisse, il n'en demeure pas moins que le sorcier ne vit que pour cela. Il ne vit que pour atteindre son but et met à la réalisation de cela des moyens conséquents. Prêt à tout quoique peu enclin aux complots, il peut se révéler perfectionniste, consciencieux lorsque le labeur lui apporte. Il a tendance à s'exécuter par intérêt. Les autres ne lui semblent pas indispensables après tout n'a-t-il pas survécu dans la froideur extrême des Flint ? A ce titre il ne concède son affection qu'avec parcimonie et sa confiance avec. Être proche de Klaus n'est pas aisé, il y aura toujours une part d'indépendance qui viendra bouleverser les bases que l'on pense utopiquement acquises avec lui car rien n'est acquis avec ce dernier cela est une certitude. Toujours préoccupé il agit avec réflexion même quand il vous stupéfix après une colère ou qu'il vous rectifie l'arrête rectiligne de votre nez pour faire de vous une œuvre d'art abstrait, il y réfléchit. Il suffit simplement d'adopter ses perceptions des notions universelles pour comprendre. Marginale, Klaus a en lui intégré depuis trop longtemps la logique du "moi" juxtaposé au "marche ou crève" et autre fameux "Ainsi soit-il". Son moi n'étant guère faillible et jouissant d'une absolue estime concorde avec la nécessité d'atteindre ses ambitions quoiqu'il lui en coûte qui se conjugue avec les heurtes collatérales. Il balaye, il raye, efface, élimine, annihile l'opposition. Où est la réflexion ? Nul ne doit l'obstruer. Point. Abstrait, étrange, cynique. Klaus est franc si besoin mais il lui arrive d'omettre. Klaus sait aimer, mais le dissimulera, c'est presque une faiblesse tant ce sentiment lui est peu familier. L'amour le saisit d'effroi ce qui se concrétise par un comportement clairement volage qui s'accorde si bien à son indépendance et sa fierté que cela ne laisserait même pas songer à la véritable raison de son comportement. Bien qu'il soit bercé d'idéaux faussés par un trop plein d'égocentrisme il demeure objectif sur les réalités du monde. D'où sa mesure sur les statuts de sang, bien qu'il rejoigne l'attitude escomptée de sa lignée il n'en demeure pas moins effarouché intérieurement. Et en cela son fatalisme est saisissant, il sait et accepte. Sa lucidité, son recul, fait de lui une personne observatrice, critique. Penchant qu'il met au service de sa méfiance naturelle (tout est susceptible d'entraver ses ambitions) sans pour autant le mettre au service d'une manipulation active bien qu'il puisse se venger avec minutie sur une longue durée il n'est pas profondément manipulateur, juste narquois. Il ne pense pas avoir le profil type du réformateur justicier. Il n'est pas pétris de cette notion de juste, l'idée lui est complaisante mais il l'a sait idéalisée et irréalisable. Klaus ne s'y astreint pas spécialement ce serait même un véritable fardeau de vouloir s'y plier avec un caractère pareil. Trop peu d'empathie envers autrui. Trop hautain, trop méprisant, trop railleur inéluctablement. Ami convenable, il aura au moins la diligence de ne pas répandre vos émois si jamais vous lui confiez. Il tient sa langue, les bavardages le débecte, par contre il n'est pas futile de déprécier sa capacité d'écoute véritable, oreille attentive ... On repassera. Peu baigné dans les affres de la jalousie, il s'avère même extrêmement laxiste dans l'entretien de ses relations. Ce détachement apposé à l'ensemble du caractère peut certainement paraître noueux dans les esprits rationalistes (du même genre que le sien) mais ce n'est que l'expression de son besoin de contrôle et parfois d'ordre pour dompter ce dantesque gouffre "méandrique" psychique. Klaus Flint portant à bout de bras toute cette pression possède naturellement des nerfs en pelote, il est à fleur de peau, toujours anxieux, angoissé, agité. Il est ainsi souvent asséné de crise d'angoisse. Son surmenage qui semblerait le prédisposer à un sommeil confortable ne se voit pas compenser, effectivement il n'est pas fréquent que le sorcier soit en proie aux insomnies alliées précieuses de ses crises d'angoisse qui lui font égarer son contrôle si précieux qu'il exerce sur chaque situation. Il est rongé par l'idée de ne pas contrôler, de céder à ce poids. L'état de fatigue perpétuelle du sorcier lui font également endurer une légère myopie qui le contraint à chausser ses lunettes quelques fois. a little something from you. Baltimore s'est octroyé ce dénominatif au -devant de l'horripilant j'en foutisme de son sorcier attribué. Apparu pour les festivités dans l'ample demeure noble des Flint la réaction fut on ne peut plus prévisible. Hostilité. Les explications du ministère vinrent rationaliser cet énigme affres de brume, mais sans ample conviction de la part du jeune Flint. Bien qu'il ne concède que très peu l'évidence béante qui se dresse à ses prunelles blafardes, Baltimore n'est que l'odieux symbolisme de ce fardeau qui pèse sur l'échine courbée du jeune homme. Dans sa forme courante la sphère brumeuse s'agite sous les traits d'un héron grisâtre au caractère mal torché disons le clairement. L'oiseau se déverse en pics railleuses suintantes de dévolutions et dépréciations diverses ne visant qu'à attiser les craintes de son sorciers, son insignifiance, sa petitesse au-devant de ses ambitions pour lesquelles il s'abîme à en crever. Ce héron perce l'ego du sorcier de coups de bec méticuleux, aussi acharné que son associé, aussi rigoureux que ce dernier. La principale distorsion avec l'héritier Flint est certainement dans cet air serein qui émane de la bête ailée comme si rien ne le rattachait véritablement à cette enveloppe de chaire, comme s'il lui était indéniablement supérieur. Ce détachement et cette vanité coïncide avec le sorcier et semble rejoindre le principe répandu de l'arroseur arrosé. Néanmoins et en dépit de ces quelques points qui les rassemblent et pourraient former une ténue unité sur cette plaie mordante vivifié par le sel de la mésentente..Rien ne semble y faire. Quant à l'imposant mammifère au pelage nacre...C'est l'incarnation d'une rigidité exemplaire. Moralisateur à l'extrême ne l'orientant que dans la quête de sa gloire, de son ascension cet ours polaire massif incite le sorcier à toutes les mesures de restriction possible. Enthousiaste que pour l'austérité totale et fervent défenseur de la doctrine familiale, l'ours égalise et surpasse la pression paternelle. Il a cela de plus que son tyran de père, Baltimore est une part de lui-même. Une autodestruction ancrée dans son code génétique. Cette liaison l'annihilant ne fait qu'accroître ses crises d'angoisses après avoir fait naître la première quelques mois après la cohabitation de Baltimore et Klaus. Baltimore contrôle, Klaus lâche. You're not a sad story. Une idylle factice entre deux êtres de toute part reluisant d'une indifférence cinglante eut l'horripilante ambition de prospérer et cela avec éclat. Ces sorciers quasiment étranger à chacun d'eux reliés par la convenance et le poids des conventions fut soudainement étroitement lié à l'apogée d'une grossesse besogneuse, fastidieuse, éprouvante pour la jeune Megan Parkinson. En cloque du prodigieux Thaddeus Flint, d'une replète poignée d'année son aîné, mais ça ce n'est que broutille n'est-ce pas ? On ne saurait dire, toujours fut-il qu'à l'instant clef de la décision d'union ça n'avait guère influencé les Parkinson. Tout cela pour deux potentiels héritiers jumelés. Des Flint en devenir, du sang pur pour fouler le sol anoblis de leur présence et autre démagogie du paternel qui se voyait d'ors et déjà encadré de ses garçons. Inconcevable que l'un de ces génies soit une femme...Non ce serait une véritable outrance. Des idéaux balafrés, des projets détruits sans complaisance ! Ample bien lui fasse la machinerie de production humaine aboutie dans la nuit du huit décembre 1961. Des héritiers en chaire et en os dont un défunt, une fille. Bénédict. Thaddeus Flint demeure encore évasif aujourd'hui sur le décès de celle-ci, une chose est certaine, clairement palpable. Son fils lui est. Grand périple pour le petit dénommé Hector Klaus Bénédict Flint. L'évolution de l'héritier fut l'objet de toutes les attentions familiales. Chacun des membres s'en approchaient avec formalisme comme on approchait une relique ! Chacun se pressaient pour l'héberger quand le couple parental devait s'absenter ce qui fut extrêmement régulier. L'enfance, ce biotope pétris de paradoxe nébuleux, fondateur de l'adulte, ce fondement immuable fut en ample partie construite en dehors des murs de marbre du manoir familiale. Il a vécu dans le château de campagne de ses ailleuils paternels. L'absentéisme parentale autant physiquement qu'émotionnellement se contentait d'une influence moralisatrice. L'impur n'est pas digne. Tu dois être à la hauteur de ta lignée. L'impur n'est pas digne. Tiens toit droit. Ne pleure pas, tais toi. Tu dois être ambitieux. Tu dois ... Il devait et avec tant d'exaction il s'exécutait. Son libre arbitre ployait sous le poids de ce fardeau qu'était son nom dès son plus jeune âge. Son enseignement studieux précédant son entrée à Poudlard se fit à l'égard de toute socialisation artificielle superflue, une poignée de professeur sélectionnés sur le volet pour le chérubin agité qui n'avait cure des langues mortes ! L'effronté qu'il était passé bien davantage de temps perché sur un balai. Là où un paternel doté de sensibilité aurait profité de cette passion commune pour faire fleurir une entente cordiale entre descendant, Thaddeus Flint ne trouva qu'à redire sur le désintérêt de son rejeton pour les connaissances intellectuelles bien qu'il exploita en ancien Serpentard le béguin de son fils. Le choyant les petites épaules frêles de Klaus croulait sous une nouvelle pression. Tu dois mériter ton sang, ton nom. Implicitement, à défaut d'être un prix Nobel en devenir tu deviendras un illustre champion luisant de gloire, de richesse...Le paternel semblait omettre que la matérialité n'était pas un substitut viable à l'affection. Quant à sa mère, Megan Parkinson..Elle ne se remit de cette fleur fanée avant d'avoir éclos. Querelle entre géniteur aigris, si Klaus avait pour troisième prénom celui de sa sœur ce n'était qu'un acte revanchard de Thaddeus sur sa femme qu'il avait soupçonnée de volage ce qui bien que ce fusse le cas ne devait certainement pas valoir une telle médiocrité. Médiocrité, qui enlisa le lien mère fils. Elle ne s'attachait que résiduellement à ce garçon qui ne lui rappelait que trop amplement la perte de sa jumelle. Ainsi jusqu'à l'âge de son entrée à Poudlard, Klaus fut extrêmement solitaire. Son admission dans l'école de sorcellerie fut cependant une véritable contrainte. Il ne pouvait plus s'échiner à voler, s'entraîner âprement à l'objectif qu'il s'était fixé depuis quelques temps, être un joueur de Quidditch. Relativement commun comme vocation pour un sorcier juvénile cependant l'acharnement du jeune Klaus dissuadait quiconque de s'en railler. Poudlard était certes réconfortant, mais tout autant ... frustrant ! Depuis il ne brilla que d'une scolarité mitigée, mais écopa des lauriers dans sa matière de prédilection ! Il s'arrangea pour côtoyer l'équipe au plus près, la coupe nourrissant ses passions et c'est ainsi qu'il évolua jusqu'à l'arrivée des patronus. Aléa peu commun, une nouvelle hostilité naquit entre deux parties de lui-même ! Véritable nuisance dont il ne semble pas se rapprocher avec le temps. Au contraire crise d'angoisse, insomnie ! Surmenage et myopie vinrent valser avec son quotidien et ce patronus aigris ! Peu de temps suivit, il fut blessé au cours de l'été bélizien. L'attaque des mages noirs fut l'occasion pour le jeune homme de se prendre dans la jambe un sort dévié par un élève maladroit, un présomptueux qui croyait maitriser sa baguette ! Impotent ! Depuis cette date il n'a pu réintégrer l'équipe de Quidditch de sa maison pour ses plus grands maux et cela devint son principal tourment jusqu'à l'épidémie.
Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: De mémoire d'homme on ne saurait dire ϟ Où as-tu trouvé le forum? Il y a longtemps ϟ Personnage: Inventé ϟ As-tu un autre compte sur BP? Non ϟ Présence: 3/7 ϟ Une remarque? Non
Dernière édition par H. Klaus Flint le Lun 22 Aoû - 13:52, édité 34 fois |
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