BELLUM PATRONUM


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Alessandra M. Black • The venom of madness
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Message Alessandra M. Black • The venom of madness
par Invité, Ven 1 Mai - 16:38 (#)
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Alessandra Melissandre Black
Adriana Lima
29 ans ϟ Professeur à Poudlard - Psychomagie Avancée ϟ Jaguar ϟ Sang-Pur


Nom: Black. Véritable sucre qui colle à ta bouche, ne cherche donc pas à t'y soustraire. Présents depuis la nuit des temps, nous étions et resterons ces joyaux que nuls ne sauraient détruire… Prénom: Alessandra, dérivé de Léandre, signifiant homme-lion. Quoi de plus regrettable pour mon cher frère…  Quant à Melissandre, variante de Milicent, ce prénom signifie noble courage.   Âge et Date de Naissance: 29 ans, 11 février 1953. En pleine nuit, dans les pleurs, le sang et les cris d'une femme exténuée de mettre au monde une enfant déjà bien trop capricieuse. Mon frère jumeau est né le lendemain, sans difficulté. Comme notre chère mère se plaît à le dire, rien n'a changé depuis notre naissance. Et croyez-moi, j'y veillerai.  Nature du sang: Que vous osiez me poser la question est inquiétant pour vous…  J'ose espérer que vous n'y formulez là, aucune insulte que vous pourriez amèrement regretter... Mon sang est pur, bien plus pur que celui qui pourrait courir dans les veines de ces insectes sordides. Notre famille met un point d'honneur sur la pureté de nos lignées. Croyez-moi, il n'y a pas plus stricte comme famille : beaucoup se sont vus renier pour fréquenter des traîtres ou désirer une femme indigne. Ce sont des fous égoïstes qui n'écoutent leurs pulsions avant même de penser à leur progéniture et à l'essence magique qu'ils détérioreront.   Regardez-moi dans les yeux… Voyez-vous quelqu'un chose d'impur ou d'imparfait sur ma personne ? Situation familiale: Un père grand et charismatique, travaillant au sein du Ministère de la Magie à l'un des postes les plus convoités. Alexander Black qui a épousé une femme qu'il a détesté durant des années. Mais c'est une passion brûlante et violente qui a fini par les unir, elle, Cassandre Parkinson, femme de pouvoir et d'ambition. Ils ont passé leur jeunesse à entraver le chemin de l'autre, n'ayant de cesse de ridiculiser l'autre. Aujourd'hui, leurs jeux sont encore palpables parfois au Manoir. Je pourrais dire sans mal que mes parents sont différents des autres, capables de s'aimer une nuit, se haïr le lendemain. Père vous dira que Mère oublie trop souvent de s'occuper de ce qui la regarde. A contrario Mère n'hésitera pas à menacer Père d'un livre, d'une tasse, d'un divorce. De véritables enfants qui se cherchent et tentent toujours de prendre le dessus sur l'autre. Avec mon frère, nous avons appris à ignorer ces disputes idiotes… Voir même en tirer profit. Mais ce sont mes parents en toute intimité. Ils restent tout aussi influent à l'extérieur et tout aussi fier. Et je suis moi-même fière d'avoir des parents aussi présents, investis et ambitieux. Ils méritent leurs titres et leurs places, contrairement à beaucoup d'autres…
J'ai des frères. Beaucoup de frères. Caleb, l'aîné, mort depuis trop longtemps. 14 février, joyeuse saint valentin, amour de ma vie.
Ensuite, j'ai deux frères jumeaux. Nous sommes des triplés… Je les aime comme je les méprise… Le premier, Abel est en justice au Ministère, avocat au Magenmagot. Le second, Caïn, a fait offensive magique. Aujourd'hui, il est Langue-de-Plomb, voyageant beaucoup. Nous correspondons encore, lorsqu'il le peut…
Mon petit frère, Vladimir est devenu l'héritier de notre lignée, pour des raisons internes à notre famille… Et que je passerais sous silence. Malgré nos années de différence, nous entretenons une relation très proche, extrêmement fusionnelle. J'imagine que maintenant que je pénètre Poudlard je vais devoir apprendre à le laisser faire, ce serpent. Patronus: Superprédateur, c'est un jaguar qui est apparu, la toute première fois. Félin, royal et si fier, il était là, à me suivre d'un pas si souple et silencieux, avant de bondir... Ses yeux sont d'une pureté déconcertante. Transcendantes, ses pupilles vous éviscèrent sur place. Ne vous laissez par tromper par son pelage à rosette et ses allures de gros matou, comme j'ai pu le faire…  Il est armé de toutes mes émotions fortes. Il suffit que je pense à un visage, à un amas de souvenirs trop forts et mon bouclier devient animal puissant. Aussi massif qu'un tigre, plus puissant qu'un lion, ce patronus est étonnant… Il vit de ces émotions brutales qui me bouffaient à l'époque, qui vivent étrangement encore.  Miroir du Rised: Je n'ai jamais osé me poser devant ce miroir. Tout simplement, j'ai peur de savoir ce que je désire réellement. Je suis si changeante, si paradoxale. Je ne veux pas le savoir, je ne veux pas en faire une obsession, ni savoir pourquoi ce désir et pas un autre. Alors non. Malgré mes longues années passées à Poudlard, je m'y refuse toujours. Alors comment pourrais-je vous confier quelque chose que moi-même, ignore ? Composition de la baguette magique: Ma première baguette était en bois d'Orme et crin de Licorne. Raffinée, digne, j'excellais en sortilège. A l'image de mon élégance, j'adorais ma baguette. Nous nous entendions parfaitement. Et puis, petit à petit cela s'est dégradé. Elle refusait catégoriquement de m'obéir. Je me souviens de m'être déjà brûlée à cause d'elle avant que le crin ne meure tout simplement. Aucune succession pour cette baguette, elle est morte avec une part de moi, certainement.
Ma seconde et actuelle baguette est rare paraît-il. D'ailleurs Ollivanders lui-même m'a conseillé une boutique étrangère puisque je ne trouvais guère de quoi satisfaire ma personnalité. Et je dois avouée que j'étais tétanisée. C'est donc lorsque je fus en Russie que j'acquis de cette beauté. Bois de vigne, dotée d'une plume de phénix ; à peine étais-je dans la pièce que la baguette se mit à vivre. Et pourtant, il m'a fallut du temps à l'apprivoiser, c'était absolument différent de ma précédente compagne. Mais je crois que si je suis devenue aussi douée et exigeante c'est aussi grâce à elle.  Epouvantard: Par Salazar, que je hais cette créature. Lorsque j'étais plus jeune, cette chose prenait le visage de ma mère. Si grande, si belle, si déçue et offusquée de mon comportement. Cette attitude brûlante qui me dépeçait de l'intérieur. Aujourd'hui… Quelle horreur... Je ne veux que personne ne voit ça.... C'est moi, et il n'y a que moi qui le sait. Le visage dissimulé sous un voile sombre, cette robe blanche et trop légère. Le sang dégouline de mes jambes et elle tremble cette pauvre femme. Je ne veux pas. Et lorsque ce n'est pas cette chose, c'est une bébé, difforme qui hurle au sol, accroché encore à son cordon… Etudes Suivies: Médecine Magique - Psychomagie - Options Sortilèges et Occlumencie.  Animal de compagnie: Voyez-vous, je n'ai pas d'animal de compagnie. Je suis une grande passionnée. Le venin de mygale, modifié par des plantes magiques ont des effets étonnants sur le traitement des hallucinations et de certaines paralysies. Quant à moi, j'ai été définitivement charmée par leur grâce inquiétante… Oh oui, j'ai une véritable collection, qui vivent dans des vivariums pour mes études et recherches personnelles… Cependant… J'en ai bien une, que j'ai réussi à plus ou moins dompter. Mais je ne suis pas totalement certaine que ce que j'ai réussi à faire soit totalement sain. C'est donc une  mygale, de type Poecilotheriinae pour être précis. 24 centimètres d'envergure, c'est une mygale arboricole. Multicolore, elle est tout simplement magnifique avec un dessin zigzagué sur le côté dorsal de son abdomen. Extrêmement rapide et agile, c'est l'espèce la plus forte des mygales connues au monde, et aussi réputée pour être très venimeuse. Engourdissements, irritations, douleurs musculaires, fièvres, nausées jusqu'à coma… Vous ai-je déjà dis, qu'elle adore s'agripper aux vêtements des personnes qui m'agacent ?  C'est un vrai amour, n'est-ce pas ? Amour (en français) c'est comme ça que je la nomme souvent.

Caractère
Alessandra.
Douce Princesse au teint de craie : il n'y a que la douceur et la grâce qui caressaient son corps. Ses longs cheveux blonds tombant dans son dos, une force certaine se devinait sous les traits doux, déposés à la plume de son visage d'ange. Calme et polie, elle était l'enfant qui apprenait avec plus ou moins de curiosité les arcanes de la magie, les secrets des familles de Sang-Pur, comment se tenir en public et surtout maîtriser sa voix, son corps et ses gestes.
Parfaite. Elle était sage, cette enfant, si adorable et manipulable par sa mère. Elle était pleine d'une fierté digne de la famille, cette enfant. Elle ne vivait que pour l'approbation de ses parents, recluse dans l'ombre de son frère. Réfléchie et silencieuse, elle n'ouvrait les lèvres que pour dire quelque chose d'utile et d'intéressant. Elle avait appris où était sa place : derrière l'ombre des mâles de la famille, endoctrinée pour être une épouse parfaite pour continuer à faire vivre la lignée. Mais si elle devait s'incliner face aux mâles de la famille, il n'en serait pas autant pour le futur époux. Alessandra, douce Princesse, se souvenait des conseils manipulateurs de sa mère pour garder entre ses doigts un homme. Tantôt effrayée, tantôt impatiente d'être la fille parfaite, Alessandra avait écouté. Elle était bien naïve cette enfant là.

L'ambition coulait dans ses veines, l'envie d'être toujours la meilleure. Grandissant auprès de son frère, la compétitivité a toujours été le maître mot de son enfance. Elle se devait être la meilleure dans tout ce qu'elle entreprenait. Alessandra supportait fort mal l'échec, surtout face à son frère, encore plus lorsque la honte cuisante de sa mère lui brûlait la peau.
Mais elle était douce, cette Princesse là, régnant déjà sur un monde d'apparence qui se devait d'être de candeur. Dissimulée derrière ces drapées luxueux, une répartie acerbe et un esprit vif vivait en elle. Il n'y avait que sa jalousie maladive pour les amis de son frère qui faisait tomber le voile de son éducation, révélant à quel point la Princesse était capricieuse, cruelle et surtout colérique. Comme tout enfant, me direz-vous.  Son langage et sa gestuelle se teintaient de violence et depuis lors, tout se brisa.

Melissandre.
Parce que ma candeur a crevée en Enfers. J'ai déchiré ces masques, j'ai déchiré ces mensonges qui régissaient ma vie. J'ai abandonné l'idée que je ne serais que femme, je l'ai renié. Méprisante demoiselle, il n'y avait que l'envie de liberté et mon orgueil qui faisait rage. Je serais femme indépendante, femme de pouvoir. Melissandre, c'est le tempérament du feu, la femme dominatrice, je suis les flammes des Enfers. Un puissant caractère, affirmé, mais qui ne remet en cause ma féminité. Franche et directe, j'ai fini par trouver le moyen de souffler ce que je pense avec les grands airs des sang-purs : je suis le chat, tu es la souris, éternellement.  Mélange de réserve et de froideur, mélange d'impulsion et d'une agressivité enflammée, je suis victime de mes émotions. Autoritaire, et susceptible, voir capricieuse, j'ai mille et un comportements déroutants, passant d'un extrême à l'autre. Je vis toujours en deux-temps, enchaînée à cette éducation que je ne pourrais jamais abandonner et ma nouvelle réalité.

Régnant sur une dualité certaine, je suis contradictoire. Pendant quelques jours je peux être extrêmement méticuleuse, agressant qui voudra pour que l'ordre règne ! Puis les jours suivant d'être d'un laisser-aller total et fatal, déconcertant mes proches. Un instant timide et la seconde d'après provocatrice et joueuse, le chaos règne en moi. Bipolaire peut-être, cyclothymique sûrement, impulsive totalement, je vis au gré du vent et de mes émotions, au gré de ma vie et de mes caprices.
Solide et courageuse, effrontée et déterminée, avec moi, tout est possible : chaque chose et son contraire. Nerveuse, agitée, il me faut de l'action, de l'activité, loin de la lenteur délicate de mon alter-égo. J'ai besoin d'un exutoire, de pouvoir hurler. A trop vivre avec des hommes, à trop piétiner mes pensées et mes idées, mes habitudes et certains de mes gestes se sont teintés d'une méfiance certaine. Mais qu'il est beau, malgré ça, de voir vos regards couler sur ma peau...

Individualiste et matérialiste, je suis la passionnée qui s'enflamme et s'impose : d'un sourire, d'un geste, d'une réplique. Ambitieuse, si je ne peux avoir ce que je désire, la poupée que je suis devient agressive, autoritaire, voir dictatoriale. Même si il faut que je vive mes idées de grandeurs à travers quelqu'un d'autre : je serais certainement une épouse d'un soutien stimulant et dynamique.
Rapide et précise, je suis impatiente et pressé, oubliant dans ces moments le sens des nuances. Intolérante et vivace, je ne comprends lorsque l'on vie deux temps de moins de moi. Je ne m'entoure que de personnes de confiance et stimulante, je n'ai que faire des ratés et des incapables : qu'ils aillent au diable, qu'ils croulent sous mon sadisme sévère.

Princesse Black.
Une enfant meurtrie en quête d'approbation et de soutien. Seule et malsaine, déchirée et blessée, elle aime pourtant avoir le dessus : elle s'accroche à son jumeau tout en sachant qu'elle ne le devrait pas. Elle est faite pour combattre et sentir son pouls accélérer, crever son cœur au fond de sa poitrine. Matérialiste, assurément, Princesse Black reste réaliste et malgré ses grands rêves de liberté, garde les pieds sur Terre et la tête dans les cieux. Elle déteste les à-demi-mots et les mensonges. Black reste intoléranre et possède un manque de souplesse certain, face aux idées extrémistes, face aux choses qui l'énerve… Elle reste tout aussi fière et orgueilleuse, parfois même arrogante de ce qu'elle est, camouflant à merveille ses faiblesses et ses tracas. Et pourtant elle noie sa vie sous les bouffées d'éthanol.
Et ce qui fait rage dans sa poitrine c'est ce sentiment d'infériorité, celui d'être née femme et d'avoir grandie dans l'ombre de son frère. Besoin inconditionnel d'attention et de reconnaissance, elle a un besoin carnivore que d'être vue, désirée et reconnue. Véritable séductrice, carnassière et prédatrice, elle ne se frotte qu'à plus fort qu'elle, par désir de défi et besoin d'adrénaline. Elle ne se livre pas à n'importe qui, mais sucera jusqu'à la dernière goûte toute l'attention que vous pourriez lui offrir, jusqu'à vous abandonner soudainement, sans un mot. Pour la simple raison qu'elle est devenue banale à vos yeux, que vous la prenez pour acquis et qu'elle ne se sent plus Reine à vos yeux. C'est la veuve noire qui vient tester les futurs mages noirs, c'est la femme fatale qui pénètre vos vies parce qu'elle veut se nourrir de vos douleurs. Elle est celle que l'on n'oublie jamais mais que l'on ne garde pas.

Faible non, fiable assurément, même si vous ne la comprenez pas.

La Princesse des Enfers est entière et réelle.


 
a little something from you.

 
Emploi:

1975 - Major de sa promotion de Médecine Magique en Psychomagie, Options Sortilèges et Occlumencie.

1976 -  Recrutée en tant que guérisseur au service Pathologies des Sortilèges à l'Hôpital  Ste Mangouste.

1977 -   Etudes, Observations, Expérience sur des cas psychotimagiques de résidents carcéraux à la prison d'Azkaban et de d'autres pays, occasionnant des voyages dont la Bulgarie où elle rencontre un certain John.
Ecriture  et publication d'une thèse puis d'articles sur les influences des Détraqueurs sur le comportement sorcier.
Reviendra en fin d'année à l'Hôpital.

1978 -     Devient Guérrisseur-en-Chef et formatrice auprès des stagiaires. Travaillera sur les effets des Sortilèges Impardonnables sur le mental, la santé, la magie et le comportement sorciers.
Agressée par un patient mordu par un loup-garou, en arrêt pendant 2 mois, pour état de choc.
Quitte peu après l'Hôpital, se sentant enfermée et ayant de nombreux problèmes de concentration et d'alimentation ou encore de paranoïa qui ont été traîté.

1979 -  Rejoins le Ministère de la Magie, département des mystères, Langue-de-Plomb, travaux classés défenses.

1980 -  Voyagera souvent, jusqu'à la mort de sa tante, où elle reviendra en Angleterre. Se replongera dans son travail et monte en grade.
Appelée et réclamée pour intégrer Poudlard. N'arrivera que courant novembre pour des raisons médicales et personnelles, étant remplacée jusqu'alors.

1981 -  Est actuellement en poste à Poudlard comme Professeur de Psychomagie Avancée. S'investira dans l'encadrement, l'étude et l'aide aux soins des élèves isolés à cause de la Peste des Patronus.

Patronus: En soit, créer un sortilège pour nous sauver de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, je n'y croyais pas réellement. Mais je n'en avais eu que de vagues échos, étant à ce moment là en voyage au travers du monde. J'espérais ne plus jamais en entendre parler, espérant que cette folle lubie finirait par s'éteindre. Que voulaient-ils faire, sincèrement ?
La panique a secoué le pays et il a fallut dévotion, temps, patience et surtout précaution pour gérer toutes ces familles qui ne comprenaient pas… Et nous ne comprenions pas plus qu'eux. Le gouvernement qui a perdu la confiance de son peuple… Sans notre aide, quelle ironie. Je me souviendrais toute ma vie, lorsque je suis entrée dans l'une de ces chambres à Poudlard et qu'un immense papillon était là, dans la pièce. Par la barbe de Merlin, j'ai cru devenir folle… Quoi qu'il en soit, j'ai participé à une part des recherches, des liens inextricables qui relient le patronus au patient et c'est tout simplement fascinant ! C'est l'une des plus belles choses que l'égocentrisme des sorciers a bien pu créer ! Néanmoins, tout le monde ne le voyait pas de cet œil là… Alors je devrais certainement calmer cette excitation étrange qui m'anime. Et j'imagine que mon avis aurait été tout autre si mon patronus était à côté de moi, en permanence…

Et c'est étonnant à étudier. Poudlard regorge d'étudiants possédant des Patronus, je pense que je pourrais me pencher sur là-dessus avec quelques éventuels volontaires. Quoi qu'il en soit, c'est un précieux atout pour ceux qui sont comme moi. Ces patronus livrent tout : leurs émotions et leurs points faibles. Ce que vous dissimulez sous vos masques. C'est terriblement jouissif de vous observer vous et votre patronus. Votre non-verbal devient tout simplement vivant… Pour peu que l'on puisse comprendre les réactions de l'animal. Un papillon par exemple… Ne mériterait que la mort.



 
You're not a sad story.

 


Prologue - Mon regard se perd dans le vague. Mon souffle n'est plus rien, si ce n'est le soupire d'une âme perdue. Je ne suis que silence et mon doigt fait le tour de cet énième verre de vin. Sombre dans l'alcool, petit cœur. Quel ignoble cliché, je ne suis réduite qu'à ces vapeurs et ces envies de mort. Caresser la goûte vermeille qui s'échappe d'une noyade assurée. Ma langue effleure le verre et je m'ouvre à ce mal qui me ronge. Tu es faible. Je ne suis qu'une femme, après tout… Que pourrais-je faire d'autre ? Je m'en crèverai les yeux, m'arracherais le cœur. Le simple fait d'y penser me retourner les tripes. J'observe mes jambes nues, qui se perdent sur ce linceul. Je soupire à m'en cisailler mon cœur mort avant de tituber jusqu'au carrelage blanc. C'est froid, c'est grisant : je ne suis pas encore morte. Mais mon être entier se soulève, mon estomac se tord et j'en rends mes tripes. Vomir cette haine qui me défonce, vomir cette tristesse qui me dévore, vomir la colère qui me fait trembler, vomir la douleur que je m'injecte. Je suis folle de faiblesse, je me nourris de cette réalité que je ne supporte plus. Je ne suis qu'une femme bafouée, celle qui a observé de ses propres yeux l'homme avec lequel vous avez battis toute une vie partir…  

Ce matin, j'étais dans tes bras. Ce matin, j'ai sentis son souffle s'éteindre. Il était là, ton cœur, contre ma main, un doux sourire aux lèvres. Et puis tu as disparus. Tu étais là, peut-être heureux, heureux de cette nouvelle du fruit que je porte en moi. Et tu es parties. Comme cet enfant que je porte ! Il va mourir sous mon désespoir ! J'aurais pu te l'offrir, mais aujourd'hui il ne sera qu'un cadavre de plus à mes pieds, il pourrira sur notre parquet. Je pleurerai ce fils que nous aurions pu avoir, un héritier parfait, à notre image. Je pleurerai ce fils des nuits durant. Je pleurerai ce mari des nuits durant. J'ai l'impression de me détruire. Et pourtant je sais pertinemment que ce n'est que le début… Le début de ces enfers que je vais reconstruire à mon image.

Chapitre 1 - Vous savez ce que cela fait d'être née enchaînée à une autre personne ?  A deux personnes ? J'ai entendu tellement de choses sur les liens invisibles et puissants qui pouvaient lier des jumeaux... J'ai tellement espéré qu'ils puissent exister, en secret, tout bas... La nuit avant de me coucher je ne priais pas pour la prospérité de ma famille, telle que Madame notre Mère nous l'avait enseigné. Non, j'espérais que ces liens existent vraiment et qu'un jour ils puissent remarquer que j'existais vraiment.
Mon voeu a été exaucé. Il n'y avait pas plus lié qu'Abel et Caïn, mes deux frères jumeaux. Savez-vous ce que cela fait, lorsque la chair de votre chair, ce même sang que nous partagerions vous ignorent totalement ? Nous étions trois, soudainement à être débarqué dans la lignée Black. Trois. Trois têtes blondes, déconcertant cette famille, embauchant nourrices. Et j'étais là dans l'ombre, à espérer qu'un jour ils me remarquent, ils veuillent bien jouer avec moi. Non. Jamais. Pourquoi faire ? Il ne fallait pas faire de mal à Princesse Alessandra. Non. Elle était bien trop précieuse, bien trop belle pour ça. Il ne fallait pas l'abîmer, elle était bien trop occupée à apprendre toutes ces choses futiles pour être parfaite. Parfaite, vous dis-je.

Et puis un jour ils sont venus me voir. J'ai abandonné cette ennuyante lecture et je les ai suivis dans le jardin. Jouer. J'ai joué avec eux. C'était drôle, bien plus amusant et passionnant que toutes ces leçons interminables que Madame notre Mère jugeait nécessaire. Mais je n'étais pas comme eux moi, je n'étais pas un garçon. Incapable de les battre au sprint, encore moins à savoir leur tenir tête à la force de mes bras. Oui, ils avaient raison de rire, c'était pathétique, je n'étais qu'une fille. Une Princesse qui s'est faite humilier par la Sainte Maternelle lorsqu'elle découvrit cette si jolie robe froissée, déchirée et pleine de boue. La colère de la Mère, mêlée aux rires de mes frères, furent créateurs d'une honte incandescente. Il ne faut pas pleurer, jamais devant les autres, lorsqu'on est une future Princesse, n'est-ce pas ? Alors, je suis partie, j'ai courue et j'ai pleuré sous mes draps. Cachée, loin de leurs regards, loin de leurs rires. Mais ce n'est pas grave. J'ai joué avec eux. Et c'était magique. Pour la première fois de ma vie, j'avais eu la sensation d'être là et qu'ils n'avaient pas simplement envie de me pousser dans le placard. Mais l'écho de leurs rires, de ces moqueries taquines et incessantes ne cessaient de cogner mon crâne.
Puis des doigts se sont glissés dans mes cheveux, une étreinte nouvelle et inestimable. Une chaleur tendre autour de mon corps. C'était Caleb, notre aîné de quatre ans. Nous étions quatre enfants à cette époque-là, deux duos qui ne cessaient de s'affronter. J'ai fini par arrêter d'essayer d'impressionner mes jumeaux. De toute manière, il n'y avait qu'en équitation et piano que je les traînais au sol derrière moi, un sourire si fier et provocateur aux lèvres. Le reste, je leur laissais, mais mon frère, jamais. Caleb c'était mon frère, mon meilleur ami, mon confident. Il devint toute ma vie et il combla le trou béant dans ma poitrine...

Chapitre 2 - Poudlard, c'était un monde à part. Un minuscule univers, recomposition de notre société. Nous avions les fils et filles de ces familles de sangs purs, marionnettes d'éducations strictes. Il y avait ceux qui ne méritaient à rien d'être ici : nous les évitions comme la peste, nos langues se déliant pour leur cracher notre venin, si acide. Nous ne les connaissions pas, mais ils ne méritaient pas notre reconnaissance dorée. Je portais les couleurs du grand Salazar Serpentard, contrairement à Caleb et Caïn qui étaient à Gryffondor, au plus grand agacement de nos patriarches. Quant à Abel, il était avec moi, sans l'être réellement. Il se murait dans son mutisme. Comme si je n'étais pas assez bien pour l'entendre parler. Je ne méritais pas d'entendre ses méditations, pas même ses intentions. Et pourtant il n'hésitait pas à me rappeler à l'ordre. Froid. Sec. Cassant. Je suis une Malefoy, il fallait que je me conduise comme tel. Comme on me l'avait enseigné durant tant d'années, comme on me l'enseignait encore.

Alors j'étais cette poupée mystérieuse. Très bonne élève, mais pourtant effacée. Toujours dans l'ombre de ses frères. Une rose que nul ne pouvait approcher sans franchir la muraille de ces mâles. Et pourtant, je n'ai jamais eu la sensation d'être aussi seule de toute ma vie. Caleb était là, nous parlions, mais il subissait. Il m'écoutait, me serrait contre lui, mais il n'était plus qu'un vague souvenir lorsque je me retrouvais seule la nuit, livrée à mes démons et mes pensées funestes. Parfois, j'avais juste envie de me serrer contre lui, de l'entendre me souffler ces mots réconfortants à l'oreille. J'avais peur de mes jumeaux, tout simplement et bien plus encore d'Abel. Une véritable ombre, bloc de glace qui vous brûle de son regard vide. Un véritable cadavre qui se trainait pour vivre… Et pourtant il était toujours si droit, si stricte, simple reflet des obligations familiales… Et Caïn, il était tout le contraire. Violent, franc, brutal. Incapable d'exprimer ses émotions sans en venir aux mains. Le feu et la glace, les ombres et la lumière. L'un brûlait mon être, l'autre glaçait mon sang. Et moi, j'étais là. Simple spectatrice de leur lien si fusionnel. Je m'effritais à les voir si unis. Un regard et ils se comprenaient. La seule chose que moi je comprenais, c'est que je n'étais pas ce qu'il fallait. Je n'étais pas à ma place. Peut-être aurais-je du naître femme…

Mes jours, je les passais avec Caleb. Mes vacances, je les passais avec lui. Les 400 coups, c'est avec lui que je les ai fais. Il ma appris à mentir et disparaître. Il m'a appris à filer en douce et tant de sortilèges…

Chapitre 3 - A Poudlard, il y avait aussi ces êtres infames, ces personnes qui me prenaient de trop haut. Nous tanguions entre nos regards meurtriers et nos réparties acerbes. Je n'avais aucune envie de me laisser faire… Après tout, je n'étais qu'une enfant. Bébé félin qui se faisait les griffes, je me découvrais une force étrange, brillant loin des ombres de mes aînés. Et je me sentais bien, heureuse de pouvoir m'exprimer, me frotter à plus fort que moi. C'était presque devenu un jeu, une habitude. Je n'étais qu'ennuyée lorsque je ne me défoulais pas sur ces sang-de-bourbe. C'était viscéral, intemporel, besoin jouissif que de planter mes dents dans leur chair et déchirer leurs visages d'anges.

Et puis, un jour, au lieu de voir ma chouette revenir avec mon courrier, ce sont les visages de mes parents que j'ai vu dans le Hall. Sensation étrange, pressentiment d'acier. Je savais à cette seconde même que ma vie allait basculer. Ce soir-là, c'était le bal de Noël. Cette après-midi-ci, je suis restée figer. Véritable statue de pierre, je devais le reflet de mon triplé : Abel. Muette, je restais insensible face au malheur, le douleur, cette perte. Trou béant dans ma poitrine, j'inspirais à peine. Caleb est mort. C'est mon soleil qui se peint de noir, c'est ma vie qui se tue, mon souffle qui se meurt, mes espoirs qui s'éteignent. Mon regard est dans le vague et mon visage si fermé. Une tristesse presque enfantine, une naïveté indécente face à la perte. Ce refus de croire à une réalité. Je ne veux pas l'admettre et je me tais. Et pourtant nous retournions à Poudlard, comme si tout était normal. L'enterrement sera plus tard et j'ai la sensation de n'être qu'un automate, véritable machine que l'on commande. Qui me commande ? Je l'ignore….

Mais lorsque je me suis retrouvée avec mon frère triplée, Abel, à l'endroit où je voulais me retrouver seule avec les échos de mon âme, je n'ai pas pu tenir. Langue aiguisée, mots blessants, j'ai coloré son visage de ma haine. Mon sang à coulé, taché sa chemise immaculée et nous voilà à brandir nos baguettes. Je crachais ma colère et ma douleur sur lui, pauvre frère détesté, pauvre animal déchiré. Je me découvrais le besoin de fuir dans la douleur et la démesure, pansant mes peines avec le sang d'autrui.  

Chapitre 4 - Je grandissais, beaucoup. Avant, lorsque des doigts effleuraient ma chevelure blonde c'était pour caresser cette beauté innocente : véritable fleur de lys qui s'ouvrait au monde. Aujourd'hui, c'est pour appâter ce regard frondeur, tenter la diablesse qui se cache derrière ce visage angélique. Véritable diamant dans son état le plus pur, je découvrais ce qu'était être femme, à quoi rimait ces sourires et ces moues enchanteresses. Les paroles de  Mère dans le creux de mon crâne, je continuais à m'élever, la tête haute. Parfaite image de la fille sang pur, je tombais certainement dans le cliché de la Princesse capricieuse. Et c'était ce que j'étais. Incapable d'être seule, incapable de supporter le silence dans mon crâne. Toujours occupée, toujours accompagnée, toujours l'un de ces éternels sourires aux lèvres. J'étais la poupée manipulée d'un soin calculé. J'étais cette porcelaine qui se déchirait sous mes sourires joueurs et taquins, ces regards si francs et cette bouche boudeuse et sensuelle qui en réclamait toujours plus. Je me découvrais de nouveaux jeux, une nouvelle passion avec mon âme sœur Cythère : rendre dingue ces hommes, comme je le pouvais, dès que je le voulais, n'importe quand, n'importe où. Et je me laissais désirer. Je découvrais alors ce que je voulais faire de ma vie : contrôler et savoir. Je voulais comprendre ce qui se passait dans leurs crânes. Les assimiler pour mieux les contrôler, les guider sans un mot, les torturer de cet amour étrange.

Et puis, oui. Je suis tombée amoureuse. Oui, aussi fou cela puisse paraître, j'ai glissé dans mes veines cet élixir nocif, qui me tuait à feu doux. Je faisais un tango avec le diable, Lucifer lui-même m'attirait dans les flots du Styx : Theoddore Malefoy. Conscience de ce mal, je me nourrissais de l'écume des enfers, de la chaleur du brasier qui le consumait jour après jour. Incapable d'arrêter de me brûler à sa colère ou sa possessivité, je continuais à le provoquer, à jouer de ses nerfs. Mais j'étais là, accro à ses lèvres et son souffle, sa manière de me toucher et de me prouver qu'il m'aimait. Sa façon de me rappeler que je n'appartiendrai qu'à lui et qu'importe où je sois, il resterait à jamais gravé dans ma chair si pâle.

Trois ans se sont écoulés. Ma peau s'est noircie de la Marque des Ténèbres, mes pensées se sont tournés vers un monde idéal, de desseins plus concrets et plus marqués. Mon impatience me martelait, toujours plus fort. Il ne me manquait plus qu'une chose : cette maudite bague au doigt. Malefoy, sang pur, héritier de sa lignée, moi seule femme de ma lignée, sang pur, Black. Que pouvions-nous trouver de mieux ? Absolument rien. J'étais celle qui lui fallait, j'étais la perfection. Il ne pouvait espérer mieux, si ce n'est un amour plus là.


Chapitre 5 - Lui et moi c'est terminé. Vraisemblablement je pourrais dire qu'il a été mon premier grand amour. Et j'y cracherai dessus volontiers. J'ai besoin de tout exploser, tout déchirer. Ma vie, véritable putain. Des monstres, des merdes. Tourner, tourner, encore et sans cesse. Ca cogne dans mon crâne. Ca gratte dans mon cœur. C'est le monstre de tes cauchemars, bonsoir. Salut, pétasse, il est de sortie ce soir. C'est par ici les terres maudites à souiller, pourrir et dégueulasser. C'est moi, toujours moi. Vomis-moi dessus. Pleures-moi dessus. Crache-moi dessus. Mens-moi autant de fois que tu voudras !  C'est pareil ! Ils le font tous et visiblement je ne suis que bonne à ça ! Un accessoire, une poupée. Une salope paraît-il. Une enfant capricieuse. Un déchet. Une connasse. Une erreur. Une honte. Celle qu'on manipule pour libérer un cœur, celle que l'on tire dans une direction, la changer, l'adapter, la moduler. Une erreur bordel, juste une putain d'erreur. Même mes parents. Même mon propre frère. Il était condamné, mon frère, mon amour, mon idole. Il était voué à mourir, ce grand, ce connard de Caleb. Il était voué à mourir. Il le savait. Mes parents le savent. Caleb a renoncé à l'héritage, il savait que cela serait Abel.  Cette immondice destitué pour aimer de trop prêt son propre frère. Il le savait. Il devait veiller sur moi. Me préserver de l'amour sale de mes frères. De cette appétence ragoutante. Poupée de chiffon. Accessoire. Simple constante dans une équation. Celle qui s'efface lorsqu'elle part en dérive.

Je les aime. Je les hais. Je m'imagine n'être qu'une lame, dansante et sifflante, écorchant leurs visages, si beaux visages… Horreur. Putain ouais, je veux déformer ta chair, la transformer en peur, en horreur, un mélange dégueulasse de chair et de sang, de larmes et de haines. Je vous déteste. Tous autant que vous êtes. Tous ces visages hypocrites, tous ces sourires menteurs, tous vos regards qui me donnent la gerbe. Je vous déteste tous autant que vous êtes. Je vous briserai les uns après les autres. Votre monde, je vais le piétiner. Votre pouvoir aussi. Putain, mais allez tous crever avec vos conneries, vos mensonges, vos robes et vos paillettes, vos costumes trop bien taillés, vos scénarios, vos textes, vos masques, tout. Je vous emmerde. Je ne suis pas faite pour ce monde que je ne respecte pas, qui ne vous respecte pas ! Votre vie n'est que mascarade, apparence. Vous ne savez pas ce qu'est la vraie vie, vous ne savez pas ce que c'est de réellement ressentir, de vivre pour vous-même. Vous n'êtes que des marionnettes, des pantins. On vous a arraché vos cœurs et je vais me faire un plaisir de le bouffer à pleine bouche. Vous êtes tous… Tous, sans la moindre exception, des monstres. Vous n'êtes que cruauté et intérêt. Et j'en ai marre.  Je vous promet sur l'honneur des Black que tout ceci n'est qu'un début…

Mais lui, comment a-t-il pu faire une chose pareille… Prononcer ces mots… Comment ça, je suis une traînée ? Une veuve noir ? Comment ça, je pourri sa putain de vie ?! Lui et moi c'était pour la vie, c'est quoi ces fiançailles ? Il veut les briser, je n'arrive pas à y croire, tout ema vie s'écroule ! J'essai de me relever, de reprendre mon souffle, mais tout ce que je crache c'est mon propre sang. Il est noir. Putain, je suis pourrie. Pourrie par vous, par le temps, par toutes ces conneries. J'en peux plus, j'en veux plus de tout ça, c'est pas pour moi, je vous le laisse, je veux sortir de ce putain de cauchemar ! Laissez-moi m'extirper de ce linceul de merde, je vais tous vous mettre à genoux devant moi !  

Le courage ou la folie de tout arrêter. Ca tangue, ça tourne, ça claque, c'est affreux. J'ai la gerbe, mais allez ! Lâche mes poignets, laisse-moi partir, ca sert à rien que je sois ici, je voulais pas que tu passes à l'acte seul, je voulais pas que tu précipites tout, putain ! … Ca sert à quoi l'espoir lorsqu'on est devenue poussière ? Ca sert à quoi de s'accrocher à quelque chose qui vous a échappé depuis une éternité ? Pourquoi continuer à se battre lorsque l'on vous écorche sans cesse, vous repousse toujours plus violemment ? Poupée de poussière. Tout se brise. J'ai l'impression de me fracasser de l'extérieur. Et l'intérieur ca coule juste. Ca dégouline. C'est même pas mes larmes, c'est plus que ca. Mon essence même. Ca me brise putain, et j'ai l'impression qu'hurler ne servira à rien. N'exprimera pas cette douleur qui s'abat sur moi. Lorsque la réalité vous éclate à la gueule. Lorsque vous la voyez vraiment. Lorsque vous arrêtez de vous mentir. Lorsque tout s'éclaire, tout se démêle. Lorsque les mensonges, les non-dit, l'inconscient et le subconscient, lorsque tout s'étale devant vous. Formules complexes qui deviennent soudainement enfantines. Je comprends. Je vois. Je me vois moi. Moi, dans ma propre vie. Moi, dans l'immensité. Vous qui bougez, vous qui vous démenez. Et moi, juste là. Posée. Qui ne bouge pas dans ce monde de folie.

J'ai réellement cru à ce jour où je porterai la tenue blanche aux côtés de Theoddore… C'est stupide n'est-ce pas ? Mais un jour, je pensais que cela arriverait. Que c'était moi que tu appellerais "Reine", comme tu l'as si souvent fait. Et moi, je le voulais. Je l'ai toujours voulu, j'imagine. Glisser mes doigts contre les tiens et sentir nos alliances se serrer, m'en briser les doigts. T'as toujours éveillé des choses étranges en moi. Trop fortes. Trop contradictoires. T'es tout ce que je déteste. T'es tout ce qui me fait le plus peur. C'est toi qui éveille le plus sombre en moi…

C'est tellement injuste. Pourquoi me faire tout ça, pourquoi m'embrasser, pourquoi me serrer contre toi et me protéger si c'est pour faire ça ? Je te déteste, toi et tout ce que tu fais. Tes paroles, tes insultes, c'est que de la merde, de l'horreur. De l'égocentrisme démultiplié, tu pourris dans toi-même. C'est pas possible putain, d'être aussi infernal. Un véritable démon sur Terre, venu pour me fracasser le crâne. A la place, tu broies mon cœur. Tu l'écrases, tu l'étouffes et je me noies. Je bois mon propre sang, j'hoquète, je vacille. J'en peux plus, si tu savais. T'as raison, je suis faible. Je suis pas faite pour être l'ange qui pardonne des choses pareilles. Je suis pas faite pour porter le costume de la mère… Non je suis celle qui te fait perdre la tête, celle qui te fait dérailler, celle qui te détraque. Ouais.  Dégage, fuis, tu as raison, avant que je ne l'avale et ne fasse qu'une avec cette chose gluante qui m'habite… Elle me fait peur, c'est trop en profondeur. Elle m'arrache de l'intérieur, je te jure, c'est juste une putain d'horreur.

C'est comme cette douleur qui me tue, tout entière. C'était comme si on m'éviscérait. Et je suis là, pauvre cruche à observer ma vie se détruire. Ce verre qui tombe au sol et moi qui m'écroule.

Chapitre 6 - La vie, ton corps, ta tête ; tout n'est qu'une question de place. Moi, j'ai trouvé la mienne. J'ai trouvé ma voie. J'ai mis ce qui n'allait pas loin derrière les voiles noirs. J'ai repeins mon intérieur, j'ai illuminé cette conscience défoncée. J'ai tissé autour de moi, une toile de feu. J'ai déchiré mes joues pour glisser un sourire éternel sur mon visage d'ange déchu. Je balance et danse, sans cesse. La vie n'est qu'un jeu et j'en ai pris conscience maintenant. Que l'on cesse de croire que le moindre regard, moindre geste signera la fin de toute une vie. Lorsque l'on a les trippes, l'on peut toujours rebondir. Il suffit de se saigner pour avancer, même dans les pires moments. Il suffit de dessiner la joie avec le sang de tes ennemis. Trop simple de les écorcher et les voir s'écrouler à tes pieds. Trop simple de détruire toute une vie au gré de tes envies.

Theoddore et moi, nous nous sommes finalement marié. Mais il est mort. Simplement mort. Et notre enfant avec. C'est moi qui suit pourrie, absolument maudite. Je suis guérisseur et je n'ai absolument jamais vu ses maux. Je suis une putain de merde. Et mon stress, la peur, la colère, le mal, l'alcool…. Tout ça… J'en ai tué cet enfant que je portais. Je l'ai choisi. J'aurais été incapable de vivre avec un morceau de lui. Je n'en pouvais plus.

Aujourd'hui, j'ai d'autres choses à faire. L'extrémisme d'idéaux qui s'exprime à travers une baguette puissante et précise. Je quitte une obsession pour en trouver une autre. Tout était à sa place, il était là, ce jeune garçon que l'on pourrait penser inoffensif à son sourire d'ange. Parlez lui de sa mère, frôlez-le d'une torture délicieuse dont il se délecte et vous verrez un tout autre personnage. Manipulateur et sans cœur, son sourire torve m'en donnerait des sueurs froides, si seulement je ne cherchais pas à assoiffer son désir de tout basculer. Mon bébé, mon précieux, véritable jouet, adorable arme. Putain de détonateur qui explose au gré des à-coups de son cœur mort. J'ai enfilé le costume du mentor, écrasant sa fierté avec tant d'arrogance. J'ai introduis son crâne pour lui apprendre à resserrer les mailes de son esprit… Et son esprit… J'en suis dingue. Véritable passion mécanique, je rêverais de pouvoir me perdre dans son esprit pour passer mes nuits durant à déchiffrer son psyché détraqué. Je ne compte plus le nombre de fois où je me contentais simplement de l'observer, un léger sourire amusé aux lèvres… Ces fois où je me suis introduite chez lui ou ailleurs, agité par cette fausse envie de le tuer, lorsque ses gémissements ont couvert mes provocations brûlantes. Eveiller la bête pour qu'il abandonne ce masque d'être lumineux, qui me fasse goûter la trompeur incandescente de cette haine passionnée qui s'agite si souvent dans son crâne. Tâcher sa bouche boudeuse de son propre sang et m'en amuser silencieusement.

Nous retrouver dans ces bals de sang-pur, me retrouver à danser avec toi. Ces murmures trop bas, si secret, cette chose étrange qui nous liait. Lorsque tes idéaux croisaient les miens, lorsque nos vies futiles s'enlaçaient pour nous rappeler à quel point nous avions mieux à faire. Je ne doute pas combien tu devais être heureux de me voir quitter l'Angleterre. Je voyageais souvent, pour le Lord ou mon travail….. Généralement les deux. Dévouée, ma vie aurait pu se résumer à mon fiancé, mon mari. Mais ce n'était guère le cas... Cette vie de couple que je fuyais le plus possible, m'occupant davantage de mon petit protégé que de mon propre foyer. Je me refusais de ressentir autre chose. Il était bon avec moi, mais je crois que les plaies de mon cœur sont trop profondes pour que je puisse laisser un autre s'approcher de moi.

Epilogue  - On murmure si rapidement dans les rangs serrés du Lord. Je revenais de loin, le mâchoire griffée, le corps tué de ces combats hargneux. Malgré la mort de cet homme avec qui je suis supposée avoir partagée des années de ma vie ; malgré le fait que je porte le deuil ; je suis là. Je me suis sentie monstrueuse, lorsque j'étais là, seule dans le manoir découvrant les fleurs qui m'attendaient. Tant d'attention qui n'existeront plus. Tant de douceurs auxquelles je me laissais aller, tentée par une tendresse que j'aimais.... Alors quand arrêterais-je de passer mes nuits à pleurer cet homme que j'ai trop souvent blessé ? Pourquoi est-ce que je reste là, figée dans le noir, pendant des heures, les pensées mortes depuis trop longtemps ? … Je l'aimais, je crois. Et cet enfant je le désirais.  

Mais j'ai reçu des ordres. Contrôler ce que mon cher bébé laisse derrière lui. Alors pour une fois, je réponds aux demandes de Poudlard et accepte enfin ce poste tant chéri. Moi, enseigner… J''y aurais pris goût avec bébé chouineur,  Julian Theophylius Wolfram Von Sachsenheim. Je risque de tomber de haut en voyant ce qu'il est et surtout qui est sous ce toit. Ma chère sœur, mon âme sœur, celle dont j'ai été séparé par les évènements : Cythère.

Sur ce, laissez place à Mademoiselle Black, veuve Malefoy.
J'ai une jeunesse décadente à éduquer, moi.



Chronologie:





 
Tell me who you really are.

 
ϟ pseudo et âge: kellyian 20 ans
 ϟ Où as-tu trouvé le forum?  /
 ϟ Personnage: Inventé, famille saga
 ϟ As-tu un autre compte sur BP? Aleksey A. Nott
 ϟ Présence: Week-end pour les rps, sinon tout le temps.
 ϟ Une remarque? MOUAHAHAHAHHAHAHA HOHOHOHOHOHOHOHOHHO  


Dernière édition par Alessandra M. Black le Lun 6 Juil - 21:41, édité 11 fois
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
par Invité, Ven 1 Mai - 16:48 (#)
Bienvenue ! Alessandra M. Black • The venom of madness 1094600113
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
par Invité, Ven 1 Mai - 16:50 (#)
Rebienvenue si je ne m'abuse siffle

Bonne chance pour ta fiche Brille

Edit :

1978 - Devient Guérrisseur-en-Chef et formatrice auprès des stagiaires. Travaillera sur les premiers cas de peste des Patronus, puis sur les effets des Sortilèges Impardonnables sur le mental, la santé, la magie et le comportement sorciers.

Par contre ça pour la partie sur la peste des patronus ça n'est pas possible puisqu'elle a commencé a sévir durant les vacances de Noël 1980/1981 GNOE


Dernière édition par Sebastian D. Prince le Ven 1 Mai - 16:56, édité 1 fois
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
par Guest, Ven 1 Mai - 16:55 (#)
Ma déesse ! héhé

Celui que la touche je le crève.

Re bienvenue, je suis préssé de rp avec toi ! Chou hihi Daengelo
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
par Invité, Ven 1 Mai - 16:56 (#)
Toi. HOHOHOHOHOHOHOHOHHO
Re bienvenuuuue Chou
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
par Invité, Ven 1 Mai - 16:59 (#)
C'est qui wuuuuut rebienvenuuue Haww
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
par Invité, Ven 1 Mai - 17:05 (#)
Rebienvenue Chou
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
par Invité, Ven 1 Mai - 17:14 (#)
re bienvenuuuuuuuuuue hihi
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
par Invité, Ven 1 Mai - 17:15 (#)
Merci à tous Chou

Eren Chou je ne manquerai de venir gentiment t'embêter hihi
Shawn, prépares-toi aux plumes.... Hen !

Sebastian, je viens de corriger cela Sad J'ai fais l'amalgame avec l'année où le sortilège a été lancé, oups Ange Cela m'apprendra à écrire en pleine nuit Hide
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
par Invité, Ven 1 Mai - 17:33 (#)
Aaah, la voilà enfin Chou Re bienvenuuue ! Haww
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
par Invité, Ven 1 Mai - 20:28 (#)
En espérant te voir arriver toi aussi hihi
Merci Madi-chérie ♥️
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
par Guest, Ven 1 Mai - 20:49 (#)
Re bienvenue :suck:
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
par Invité, Ven 1 Mai - 21:57 (#)
rebienvenue ! Chou
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
par Invité, Sam 2 Mai - 2:40 (#)
Re bienvenuuuuuue Robert47cm
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
par Invité, Sam 2 Mai - 8:13 (#)
rebienvenue ? Qui c'est ? GNOE

mais rebienvenue quand même Chou Bon choix d'avatar bave et de famille hihi Nous faudra un lien avec Rosier heh
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Message Re: Alessandra M. Black • The venom of madness
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Alessandra M. Black • The venom of madness

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