BELLUM PATRONUM
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équilibre des groupes
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| Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch | | | Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Guest, Mer 13 Mai - 3:15 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Freyja Ivy Lynch FEAT. Heather Renée Sweet 32 Ans ϟ Botanique ϟ Un Zébreϟ Sang-mêlé Nom: Lynch. Son nom fait depuis longtemps référence à une famille sorcière aisée, dont le sang est certes pur, mais que ne partage absolument pas l'idéologie des vieilles familles sorcières. En effet, même s'ils n'ont jamais pris totalement partie, ils restent assez ouvert sur la mixité du sang sorcier. Le mariage de son père et sa mère en est la preuve. Prénom: Freyja (Prononciation Freÿa), ce fut sa mère qui choisie de la nommer ainsi, d'une part parce qu'elle avait toujours été fascinée par le folklore nordique moldu, mais aussi à cause de la consonance similaire aux prénoms de son pays d'origine, la Finlande. Elle est très fière de son prénom.Son second prénom, Ivy, a est l'oeuvre de son père, elle éprouve quelque réticence à se faire nommer ainsi, elle en a usé pour des actions peu recommandables. Âge et Date de Naissance: 32 Ans, le 24 Février 1948 Nature du sang: Sang-mêlé Situation familiale: Freyja n'a malheureusement pas eût la chance d'avoir des frères et soeurs, la mort prématuré de sa mère, en ait la principale cause. En effet, avant le drame, ses parents prévoyaient de concevoir un autre enfant, ayant attendu que leur premier enfant grandisse avant de se lancer. Toutefois, les aléas de la vie en décidèrent autrement et la brune finit donc fille unique. Son père ne s'étant pas remarié après la disparition de sa femme, elle supposa bien vite, que les choses resteraient telles qu'elles étaient. Pour ce qui est de sa relation avec son père... Et bien, les choses n'ont pas toujours été simples entre eux. Il y eut longtemps cette relation d'interdépendance après la disparition de sa mère, ils étaient le soutien moral de l'un comme de l'autre et étaient très proches l'un de l'autre. Toutefois, après que son père soit interné à Azkaban, mais surtout à cause de ce qui l'y avait conduit, leur relation changea drastiquement, tant et si bien que Freyja commença à le haïr. Cette situation est toujours d'actualité, mais tout ce qu'elle peut en dire à présent, c'est qu'elle ne regrette absolument pas qu'il soit mort, ni le chemin accompli pour qu'il le soit. Elle s'entend bien avec le reste de sa famille, elle n'a que peu de cousins et cousines de son âge, mais elle est proche de ces derniers et leurs envoie souvent des hiboux pour avoir de leurs nouvelles. Il en ait de même avec ses oncles et tantes, qui sont eux aussi rares, mais avec qui, son entente est plus saine et entière. Hé bien, si on en arrive à parler de sa situation amoureuse actuelle, il y en a qui pourraient jurer sous serment, que Freyja est fiancée à un certain mangemort influant finlandais... Enfin c'est ce que dit la rumeur. Patronus: Un Zébre, surnommé Archy à son insue. Miroir du Rised: A cause de sa particularité, elle ne verrait rien dans le miroir, même avec toute la bonne volonté du monde. Plus jeune, elle y avait vu un avenir avec Cornelia, ainsi qu'une brillante carrière d'Auror, mais le passé restait le passé. Composition de la baguette magique: Elle posséde une baguette de 30,7 centimètre, composé d'un coeur en plume de phoénix et de bois de Châtaignier. Cette dernière est de nature rigide. Epouvantard: Depuis ce fameux jour, son épouvantard à toujours été le même. Elle la voit s'effondrer devant elle, elle sent sa peau refroidir peu à peu alors qu'elle la tient encore dans ses bras, criant son prénom en vint. Elle a appris à maîtriser son émotion devant cette apparition, mais cela reste toujours la pire vision qu'elle ait eut à affronter et elle en ressens encore le désagréable frisson lui ravager les flancs à chaque fois. Etudes Suivies: Lorsqu'elle nourrissait encore son rêve de devenir comme sa mère, elle suivie la première année de l'offensive magique, réussissant avec brio, toutefois à cause de l'évènement avec son père, elle quitte Poudlard et l'Angleterre. Un an plus tard, elle entame sa première année d'enseignements magiques en recherches, à Drumstang et y reste jusqu'au tertiaire, suivant le cursus jusqu'à devenir chercheuse en botanique. Elle voyage par la suite, tout en menant des études diverses dans divers pays, avant de se décider à revenir à Poudlard. Animal de compagnie: Un berger Australien Tricolore, du nom de Rasputin. Caractère Depuis ses quinze années, Freyja souffre d'un trouble dissociatif de l'identité (TDI), se caractérisant par la manifestation d'une seconde elle-même, reconnaissable, non seulement dans son attitude différentes de la sienne, mais aussi par un intellect à part. Il serait simple d'opposer les deux entités qui la composent, mais la chose semble plutôt désuète en raison de l'interdépendance entre Freyja et Dahlia, comme elle se plaît à l'appeler. D'un côté il y a Freyja, celle à partir laquelle Dahlia existe, la personnalité principale. Cette dernière à toujours été caractérisée par son côté actif, à l'égale de sa mère de son vivant, dont elle soupçonne d'avoir hérité ce trait de caractère. Elle ne peut rester inactive, elle recherche en permanence une activité à réaliser. Il ne faut tout de même pas confondre ce besoin d'action, avec l'impatience, Freyja sait en faire preuve à point nommer, la réservant pour certaine tâche, comme par exemple la botanique. Ainsi, elle n'est pas le genre de personne à agir sans discernement, elle s'accorde toujours une minute de réflexion, avant toute action, de façon à ne pas se conduire d'une façon qui pourrait froisser son intellect, elle n'aime pas avoir de regrets. Ce permanent désir de mobilité est premièrement caractérisé par un besoin physique. De ce fait, depuis qu'elle est en âge, elle se souvient d'avoir pratiqué un sport régulièrement, que ce dernier soit d'origine sorcière ou moldue. Se dépenser, infliger à son corps une douce souffrance et ainsi le pousser toujours plus loin afin de découvrir ses véritables limites ; voici l'un des « masochismes positifs », dont elle use sans remords. Conserver un physique, alliant équilibre et beauté, est essentiel pour elle, à la fois pour son propre ego, mais aussi pour s'assurer de pouvoir toujours plaire. Néanmoins, si son activité sportive est importante, elle n'est pas l'unique source de « mouvement » qu'elle affectionne. En effet, pour Freyja, l'activité cérébrale est aussi une donnée essentielle, faire travailler son intellect, cultiver sa réflexion, sont autant de démarches qu'elle ne peut s'empêcher d'accomplir. Que cela soit par le biais de livres, adorant la lecture, ou alors par celui des avancées magiques, mécaniques ou botaniques, elle démontre par toutes ces connaissances, son caractère investie et passionnée ; comme toute bonne bleue et bronze qui se respecte. Ainsi même avec la maturité acquise au cours de sa vie, elle cultive toujours cette curiosité enfantine, presque maladive, qui nourrit son intéressement pour les choses qu'elle ignore. Tout cela incarne donc parfaitement ce dernier point, son désir de contrôle, elle ne supporte pas l'impuissance, ce retrouver acculer est pour elle l'une des pires choses possibles, de même que l'immobilité forcée. Dahlia est un peu le revers de la médaille, l'incarnation de la voix qu'elle entendait lorsqu'elle était plus jeune et qui au fil des années, s'est forgée un caractère et détient « une existence à part entière », mais qui reste profondément neutre. Par exemple, les souvenirs de Dahlia, sont en quelque sorte indépendant de ceux de Freyja, bien qu'il soit possible pour l'une et l'autre de se passer des informations, étant donné qu'elles partagent le même cerveau. Auparavant, elle avait tendance à se manifester de façon spontanée, mais ces apparitions sont de moins en moins fréquentes, depuis ses séances chez le psychomage. Dahlia est le bouclier, la protection, celle qui fait en sorte qu'un projet soit mené à bien coûte que coûte, que ce dernier soit « bien ou mal », la frontière entre ces deux entités étant infime pour elle. Cette dernière réfléchie avant tout, selon leurs intérêts, elle n'a pas réellement de ressentis et use sans remords de ses charmes vélanes. Si Freyja accepte plus ou moins cette particularité de son sang, Dahlia la maîtrise à la perfection comme de son arme de prédilection en usant non sans mesure, préférant davantage se faire séductrice au premier abord, avant de sceller la démarche « par magie ».Elle ne rechigne pas à accomplir des actions, que beaucoup considéreraient comme immorales, quitte à faire usage d'une cruauté dont l'imagination n'a de limite que celle de vos pires cauchemars. Dahlia est donc aussi capable du meilleur de part son caractère caressant, lorsqu'elle est sur le point d'obtenir ce qu'elle souhaite, comme du pire, agissant de façon instinctive, quasi animale en cas de menace. Animales certes, mais pas irréfléchie pour un sou, son désir élémentaire de préservation s'exprimant de telle sorte, qu'elle agit toujours dans les intérêts et, selon les « règles » de Freyja, ces dernières ayant conscience de l'existence de l'une et l'autre. Dahlia est une entité représentant les traits de caractères de Freyja de façon exacerbés, ainsi, lorsque la première aime garder le contrôle, la seconde se plaît à dominer, s'imposant de manière intelligente et subtile, de façon à s'assurer une place dirigeante et sécurisante. Lorsque Freyja fait preuve de nuances et de mesure, Dahlia use d'intransigeance, les choses sont souvent noires ou blanches pour cette dernière, au point qu'il est souvent difficile de lui faire changer d'idée. Ceci explique donc en grande partie cette aversion pour les êtres passifs, ceux qui subissent la vie sans y faire face, ou ceux qui se laissent mener par un ensemble ou un autre, comme elle avec son père auparavant. Freyja ne supporte que peu ceux qui se positionnent en victime ou se plaignent en permanence de quelque chose qu'ils pourraient changer. En revanche, elle se fait protectrice, voir même maternelle envers les battants et ceux qui montrent, acharnement et courage. Possédant une grande fidélité, une fois qu'elle offre son aide, il n'y a peu de choses qu'elle puisse refuser à l'être sous sa protection, tant que cela reste dans sa mesure du réalisme. La vélane ne donne toutefois pas facilement son cœur, ce dernier étant déjà pris, mais si elle vous déclare sa flamme, celle-ci pourrait concurrencer l'éternité tant envié de bien des astres brûlants et indestructibles. Personnes n'est encore parvenus à chasser les souvenirs de cette autre dans son cœur, néanmoins, elle sait avoir un faible pour les personnes sûres d'elles, réfléchies et sombre. a little something from you. Emploi: Rien ne la prédestinait au métier qu'elle exerce actuellement, si on lui avait dit plus jeune qu'elle deviendrait Professeur de Botanique dans la prestigieuse école de Poudlard, elle aurait ri volontiers. Depuis qu'elle est enfant, son rêve était de devenir auror comme sa mère, elle voulait comme elle sauver des sorciers en détresse, affronter de périlleuses situations et vivre des aventures, comme celles que lui racontait sa mère lorsqu'elle la bordait. La disparition de cette dernière, renforça d'ailleurs d'autant plus cette donnée, rajoutant l'envie de la rendre fière du chemin de vie qu'elle avait choisie. Ainsi, elle suivie le cursus primaire à Serdaigle, obtenant toujours d'excellentes notes, que cela soit dans les matières physiques ou réflexives. Sa bonne condition physique et sa volonté de faire, la conduisent tout droit en première année d'Offensive Magique, elle croit y avoir trouvé sa place. Toutefois, après « l'incident » ses projets de vies s'en retrouvèrent quelque peu modifiés. Elle suivie donc le reste de sa scolarité, non pas en offensive Magique, mais en recherche centré sur la botanique à Dumstrang. Elle exerça par ailleurs le métier de chercheuse durant un certains nombres d'années, avant de vouloir changer d'environnement. Freyja reviens donc en Angleterre et oriente donc son choix vers l'éducation, se tournant vers Poudlard où elle enseigne à présent. Patronus: -« Il me faut un souvenir positif. »Freyja poussa un soupir, observant sa baguette d'un œil pensif, avant de se laisser retomber sur le gigantesque lit à baldaquin, regardant le plafond, où une gigantesque fresque était peinte. Elle sursauta légèrement, lorsqu' elle sentie un poids sur ses cuisses, avant de poser les yeux sur Cornelia qui l'observa en retour avec un sourire, encore vêtue de sa robe de chambre fine. -« Tu ne vas pas me faire croire que tu n'as pas de souvenirs joyeux tout de même. »La brune corbeaux fit la moue, avant de finalement lâcher dans un soupir. -« Mes souvenirs heureux sont souvent liés à ma mère et s'y j'y pense…la tristesse survient »Il y eut un silence, puis les mains de la blonde se glissèrent sur les flancs de celle qu'elle aimait, une lueur de détermination brillant dans ses yeux saphirs. -« Je crois qu'il te faudrait de l'air, que dirais-tu d'une sortie dans le monde moldu ? on est en vacances après tout et je crois bien que tu n'as pas encore visité Paris… »Freyja sourit, faisant basculer sa partenaire sous elle, avant de venir l'embrasser, ne délivrant ses lèvres qu'après quelques minutes avec un sourire. - « Je compte sur toi pour faire le guide touristique alors, j'ai hâte de visiter ta ville natale… »Elle se souvenait encore de cette journée, d'une part parce qu'elle faisait partie d'une des rares vacances qu'elles avaient passés ensemble, grâce à l'absence des parents de Cornelia et au mensonge que Freyja avait énoncé à son père, avec l'aide de Jayce, affirmant qu'elle était chez cette dernière. Aujourd'hui elle y pensait avec un sourire, car cette journée qu'elles avaient passée dans cette fête foraine à s'empiffrer de sucreries, faire des manèges et à rire sans discontinuer devint l'un de ses souvenirs heureux les plus importants. Ce fut ce dernier, qui donna « naissance » à Archy, son patronus. Elle se rappelle encore son excitation, lorsque deux jours après, elle parvint à invoquer, non sans effort, cet étrange zèbre mêlant l'argent et le bleu. - « Un zèbre, sérieusement ? »
-« Hey ! Ne soit pas insolante, le mien est un vulgaire terrier. Toi, non seulement tu as un animal exotique et en plus, il est bicolore. »
-« Oh Cornelia je t'en pris, tu ne vas pas me faire l'hégémonie d'un animal de zoo, dont on use dans les cirques, c'est juste un cheval peinturluré. »
-« Puisque tu incites, je vais te faire un topo, tout d'abord, c'est l'animal parfait, parce qu'avec son exotisme, il marque ta différence et tu vois, rien que pour ça je le trouve génial. Ensuite, les deux couleurs, cela pourrait référer à tes deux visages, celui de la gentille fille à papa et l'autre que je connais de façon plus intime et puis, j'ai entendu des rumeurs sur ces « banal » chevaux des brousses, comme tu le dis, sont réputés pour avoir un sale caractère, en plus d'être assez violent quand ils sont menacés… »Freyja regarda longuement les dernières brides de son patronus disparaître, puis la jeune femme blonde, avant de se ruer vers elle pour l'entraide. -« Je t'adore. »********************************** Aujourd'hui, elle accepte totalement la forme de son patronus, que Cornelia s'amusait à appeler Archy pour une raison inconnue. Elle appris bien plus tard, que sa mère avait tout comme elle un animal « étrange » comme patronus, un okapi, chose qui ne fit que la conforter dans le fait que le dénommé Archy ne descendait pas de la lune. Elle fut témoin, quelques années plus tard de la matérialisation des patronus, mais ne put malheureusement pas, à cause de son âge en bénéficier. Elle se demandait en voyant les plus jeunes discuter avec leur moitié d'âme, ce que pouvait bien pouvoir raconter son protecteur de lumière, mais n'y pensa plus au fil du temps. N'étant pas infecté par la peste du patronus, elle n'a accordé qu'une importance minime à ce fait, se contentant de se maintenir informé, comme elle le faisait à chaque fois. Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Alice et toujours 22 ans. ϟ Où as-tu trouvé le forum? Au même endroit que la dernière fois. ϟ Personnage: 100 % inventé cette fois. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Wep, une Vert et Argent rousse. ϟ Présence: 5/7 , like always ϟ Une remarque? Je vous aime toujours autant
Dernière édition par Freyja I. Lynch le Lun 25 Mai - 14:17, édité 22 fois |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Guest, Mer 13 Mai - 3:15 ( #) | You're not a sad story. I. Gone Light.
« Commençons depuis le début voulez-vous… Parlez-moi de votre mère ».
Elle se nommait Heather, je ne sais pourquoi, j'ai toujours trouvée que son prénom sonnait de façon douce et puissante à la fois. Vous devez vous douter que c'était une appellation dont je n'usais pas, mais la signification qu'il avait pour moi, me rendait d'autant plus fière de partager ma vie avec elle. Heather ou maman, ma mère, mon sang, celle qui m'a donnée une part d'elle-même, celui d'être à demi-vélane. Je voyais cette particularité comme une fierté à l'époque, parce que cela me faisait un point commun avec elle… Durant mon enfance, je n'avais pas comprit la portée d'un tel héritage, comment aurais-je pu, j'étais bien trop occupé à observer l'imposante stature de celle que je considérais comme mon héroïne. Je parie d'ailleurs qu'elle n'était pas que mon modèle, elle était une auror très douée, une auror droite, pleine de lumière.Une lumière. Elle était la source de joie et de chaleur de notre foyer. Elle était fraîche et bouleversante … comme un ouragan, mon père et moi l'adorions. Nous avons compris de la façon la plus cruelle, toute l'importance qu'elle avait, lorsqu'elle s'est éteinte.
« Je suis navré… »
Oh non pas de ça… C'était ce qui devait arriver. Tuée dans l'exercice de ses fonctions, par des sang-purs, jamais convoqués pour leur crime, quelle connerie… J'avais seulement 9 ans. C'est étrange, comme tout est devenu plus sombre, la maison, l'atmosphère… sa présence n'était plus vivace que dans nos cœurs je suppose, mais ils étaient tellement lourds, que l'ont ne pensaient qu'à la douleur. Sa mort fut brutale, il n'y eût aucun signe avant-coureur, mais jusqu'à maintenant, je pense que rien n'aurait pu me préparer à la venue des hommes du ministère dans notre salon, ni même à l'effondrement de mon père. Celui qui avait toujours été l'un des piliers de mon monde. Quand les deux piliers de votre fondation s'effondrent en même temps, il ne vous reste plus qu'à espérer vous en sortir indemne ou se battre pour le rester. J'ai choisie la seconde option.
II. You Can Not Stop This.
La disparition de ma mère, m'a mise face à de grandes responsabilités, je savais bien entendu m'occuper de moi-même, mais avec cela, je me retrouvais à devoir m'occuper d'une autre personne… Mon père. Il était totalement brisé, une vraie loque, je ne l'ai jamais vu ainsi. Je m'étais mis en tête, de tout faire pour lui remonter le moral, pour le soutenir. Je n'ai pas eu le temps de pleurer ou de me morfondre, je me devais de rester forte pour nous deux. Vous devez penser que je suis cinglé…
« Absolument pas, beaucoup d'enfants développent ces sentiments dans cette situation…continuez je vous prie. »
Il fallait croire que j'avais une bonne étoile, même dans l'adversité, la destinée se montre parfois clémente, il paraît. La venue de Jayce, la sœur de ma mère, fut comme une bénédiction. Elle est arrivée quelques semaines plus tard en apprenant la nouvelle. Il fallait dire qu'il y avait un certain décalage entre Londres et la Finlande, la famille de ma mère vient de là-bas. Jayce a toujours été proche de nous, elle a décidée de nous venir en aider et s'installa quelques temps dans la maison, juste avant que les choses ne se détériorent. Elle était déjà un autre modèle féminin pour moi, j'admirais sa force mentale et sa détermination. La vie avec elle, devient bien plus aisée, je l'acceptais totalement, ce qui ne fut pas le cas de mon géniteur, qui voyait en elle, une ombre de plus.
« Comment ça? »
Quelques mois après la disparition de ma mère, mon père avait l'air beaucoup plus…. Vivant. Il a renvoyé ma tante avec une pauvre excuse et des remerciements bâclés. Ce fut à ce moment que les choses devinrent étranges. Je pensais mon père « guérit », mais à la place, je découvris une autre personne. Il commença par devenir sur-protecteur, tenant des discours incompréhensibles à propos d'erreur qu'il avait commise, il se blâmait toujours pour la mort de ma mère et il devint de plus en plus sombre. Sa haine pour les sang-purs devint démesurée, il entama une collection compulsive de coupures de journaux sorciers parlant de ces derniers, ainsi que celle plus mortelle, d'objets moldus destinés à la torture. J'ai eu un aperçu de son bureau à plusieurs reprises, même si je n'avais pas le droit d'y entrer.
Je n'étais pas si bête comme gamine, je commençais à me poser des questions, mais j'ai fini par mettre son nouveau caractère sur le compte de sa peine immense. Je continuais de m'occuper de lui avec le même amour et la même patience, il était mon père après tout, c'était mon devoir. Je prenais ma « mission » tellement à cœur, que je ne relevais pas lorsqu'il commença à m'appeler comme ma mère. Je pensais qu'il confondait uniquement mon prénom et le sien, mais j'avais foi en l'avenir. Ma mère m'avait toujours dit que tout finissait par s'arranger un jour ou l'autre en y mettant du cœur, je crois qu'elle se trompait. La situation m'échappait, les choses devinrent de plus en plus bizarre, à mesure qu'il me parlait comme s'il lui parlait à elle, suivi par des moments de lucidités où il semblait au bord des larmes. Il devient de plus en plus brutal, cassant parfois des objets dans la maison dans un excès soudain. Cela m'effrayait quelques peu, mais j'étais déterminée, pour moi, il n'était pas méchant en son fort intérieur, il avait juste peur de la solitude. Pour preuve, il ne cessait de répéter en me tenant les épaules un peu fort et en me regardant de ses yeux injectés de sang. « Je savais que je devais plus la protéger, j'ai échoué, mais je n'échouerais pas avec toi, je te protégerais ».
III. I Want To Break Free.
« Parlons du nœud du problème, votre séparation… je me doute, vu ce que vous me dites au sujet de votre père, que cela a été…Difficile non? »
C'est peu de le dire…. L'arrivée de la lettre que tous les enfants attendent, celle de Poudlard, fut une véritable joie pour moi, je voulais voir d'autres horizons et suivre les traces de ma mère, pour moi, ma destinée était toute tracée. Je voulais devenir une auror comme elle et protéger ceux qui m'étaient chers. Je m'inquiétais tout de même un peu pour son père, il se referma encore plus sur lui-même en apprenant la nouvelle, j'avoue avoir un peu culpabilisée de le laisser livré à lui-même, mais, si je voulais vraiment savoir comment le protéger, je me devais de faire ce sacrifice. Malgré sa réticence à me laisser m'en aller, il fit le nécessaire pour acheter tout ce qu'il me fallait et m'accompagna jusqu' à la gare. J'ai bien cru qu'il n'allait pas me laisser partir, au moment de monter dans le train, il m'a serré si fort contre lui, que j'ai cru que mes os allaient rompre sous la tension. L'image de son père me regardant m'éloigner au travers de la fumée du train, sa silhouette frêle et tremblante, cet air qu'il arborait complètement désœuvré qu'il arborait… Cette image m'a longuement hanté. Cela vous dérange si je fume?
Ma scolarité à Poudlard ? Hey bien, elle se déroulait sans accroche. J'avais une attitude de garçon manqué, arborant des cheveux courts et des habits dix fois trop larges, vous ne m'auriez pas reconnu, je vous l'assure. Toutefois, je n'ais eût aucun mal à traîner avec ceux de sa maison, mais aussi avec les autres élèves. J'étais sérieuse et je ne limitais pas mes efforts, j'accomplissais mes tâches avec passion et droiture, cela explique en grande partie pourquoi j'ai atterrit chez les Serdaigles. Il y a tout de même une ombre au tableau, j'avais beau être sociable, j'avais ma limite, les sang-purs. Surtout ceux dont les parents étaient si stricts qu'on eut dit qu'il avait un balai où vous savez...., tout comme son père, j'ai commencé à les prendre en grippe. Je restais éloignés d'eux autant que possible et plus particulièrement des Serpentards qui m'insupportaient, je ne concevais pas les règles des vieilles familles sorcières, je les considérais comme dépassées et dangereuses. D'autant plus qu'à l'époque, je respectais et idéalisais un peu trop les né-moldus et les moldus eux-mêmes, je les voyais comme inventifs et travailleurs, on peut être intelligent et naïf vous savez…. Ce furent ces pensées qui me confortèrent dans ma quête pour devenir une auror, je souhaitais ainsi protéger ceux qui étaient oppressés, pour qu'ils n'aient plus peur et s'affirme en tant que tel.
Il y avait une autre fille de mon année, qui ne cessait de me dire que dégageait une joie de vivre et une bonne humeur contagieuse, qui faisaient que j'étais bien entourée, mais aucun ne connaissaient véritablement ma vie. S'il avait su à quel point mon père était taré, ils auraient vite fait demi-tour. Il fallait dire que j'y mettais du mien pour paraître normale, déjà à cette époque j'étais très sportive et je n'avais pas peur de prendre des coups durant les matchs, ainsi, j'intégrais sans hésitation l'équipe de quidditch, lorsque j'entrais sur le terrain, beaucoup tremblaient…Si, si je vous assure, mais parfois, peu importe avec quel acharnement vous vous démenez… ce qui doit arriver, arrive et vous fracasse comme un château de sable.
« C'est-à-dire ? »
Mes gênes, au fur et à mesure ils s'affirmaient, tant et si bien qu'il n'y avait plus mesure à les ignorer. Je sentais mes relations avec les autres changer de façon déstabilisante, même mes prétendus amis commençaient à changer d'attitude envers moi. Le pire je crois, était le regard autres filles, à chaque fois que je parlais avec un garçon, elles y voyaient une tentative de séduction, j'ai eu pas mal de problèmes à ce sujet. C'est parfois à votre dépends que ce fait votre réputation négative, vous savez…. Qu'importe, j'ai commencé à m'éloigner de ceux qui posaient le plus de problèmes, je n'avais pas besoin de personnes qui me tireraient vers le bas, j'avais des projets et personne ne m'empêcherait de les réaliser. J'ai finis par en parler avec la seule personne qui pouvait me comprendre, Jayce, elle était elle aussi une demi-vélane et nos correspondances m'ont fait beaucoup de bien ; c'est une femme en or. C'est également vers cette période que j'ai commencée à entendre La voix, je supposais que c'était normal, alors je ne lui en ai pas fait part, d'autant plus que cette voix n'était pas dérangeante, ni agressive.
« Et en dehors de Poudlard, comment cela se passait-il ? »
Vous pouvez me demander ouvertement des choses sur mon père vous savez… On est intime maintenant docteur. Hey bien, c'était de pire en pire, au fur et à mesure des années, je voyais que la distance entre nous ce creusait et cela le rendait fou. Je n'étais plus la petite fille fragile, qui faisait tout pour le conforter et réduire sa peur maladive d'être abandonné, je commençais à m'opposer à sa volonté. Il était froid, renfermé, il ne pouvait plus vraiment cacher qu'il n'allait pas bien, mais vous savez comment sont les gens, tant qu'il ne représentait pas un danger pour leur société, tout allait bien. J'aurais aimé qu'il en soit de même pour moi. Quand je rentrais à la maison pour les vacances, il m'enfermait dans la maison à l'aide d'un sort, pour être certain de me retrouver à son retour, il tentait à chaque occasion de faire en sorte que je ne m'en aille pas. Heureusement il n'était pas très malin et j'arrivais à déjouer son sort, je vous dirais bien comment, mais je ne sais pas si vous êtes tenue au secret professionnel…si ?
J'ai longtemps continué ce petit jeu avec lui, jusqu'à ce qu'il découvre le pot aux roses et devienne comme fou. Ce soir-là, fut le premier où il leva la main sur moi, le souci ? J'ai répliqué et cela a finis à Sainte-Mangouste avec une jambe brisée, des côtes fêlés et de beaux hématomes. Vous voulez une preuve que tout le monde s'en fout, qu'il soit auror ou médicomages… Je suis rentrée avec mon père après qu'ils m'aient soignés et vous voulez savoir le plus con dans l'histoire ? C'est que je lui ai pardonné… à chaque fois. Je pensais que c'était en partie de ma faute, je n'étais pas une fille modèle après tout et puis, il ne cessait de me dire qu'il m'aimait, qu'il faisait cela pour mon bien. Je ne pensais pas que mon père me voulait du mal au fond. C'est à celle époque que j'ai appris les dangers de ce genre « d'amour » et je me suis promise de ne pas devenir aussi stupide que mon père à ce sujet.
IV. I’ve Got 99 problems, but You won’t be one….
J'ai pour réputation d'être quelqu'un d'assez tranché dans mes idées, il est assez difficile de me faire changer d'avis, alors imaginé les efforts à déployer pour me faire accepter l'une des choses que je détestais le plus à l'époque… Une Serpentarde aux cheveux aussi blonds qu'ils paressaient d'argents, des yeux bleus saphir et une peau à faire rougir la lune elle-même. D'accord, quand je le décris comme ça, la description davantage penser à une personne de rêve, mais j'étais loin de penser la même chose à l'époque.
Elle se prénommait Cornelia, elle était française, en onzième année et possédait toute la panoplie de la petite sang-pure parfaite, de son physique à son pédigrée, de sa maison à son entourage. Sa famille était soupçonnée de pratiquer la magie noire en plus d'avoir des places importantes dans son gouvernement, en bref, le genre de personne que j'évite par tous les moyens. Toutefois, Cornelia et bien, elle était différente, tout d'abord, elle ne suivait pas les règles strictes de sa famille, parlait avec qui elle souhaitait, qu'importait la nature de leur sang. Elle possédait un fort caractère, de ceux qui sont difficilement contrôlables, elle était une véritable tête de mule, ont étaient deux. Pour une raison que j'ignorais au départ, elle s'est approchée de moi avec la ferme intention de me prendre sous son aile, elle disait voir au-delà de ses gênes, la bonne heure. Ce n'est que plus tard que je compris qu'elle avait vu mes ecchymoses après match de quidditch dans les vestiaires, j'avais senti son regard glisser sur ma personne sous les douches. C'est moi où vous rougissez ?
Naturellement, je me suis méfiée d'elle au début, à cause de tout ce qu'elle représentait, mais aussi parce que je pensais qu'elle voulait me faire une blague stupide ou pire, se servir de ce qu'elle avait vu dans les vestiaires pour me faire chanter. Toutefois, rien ne vint, ni demande louche, ni menace, à la place j'avais droit à des sourires, mais aussi à des cours particuliers en botanique afin que je réussisse mes ASPICS. Cornelia était dans cette filaire, son rêve était d'enseigner à Poudlard en tant que professeur de botanique, de vivre à son compte et de ne plus rien avoir avec les idéologies de ses parents, je la respectais pour cela. Il m'a fallu un peu de temps, mais au fil de l'année, j'ai baissé ma garde et nous sommes devenues meilleures amies, chose qui était loin d'être déplaisante. La voix que j'entendais depuis quelque temps déjà, sembla disparaître à son contact, de même que je fis plus attention à ma tenue, à mon apparence, j'ai même décidé de laisser pousser mes cheveux, afin de faire plus… féminine, je ne comprenais pas vraiment pourquoi à l'époque, maintenant cela est si clair.
V. Your Poison Running Through My Veins.
« Comment l'histoire finit-elle ? »
On dirait que mon histoire vous intéresse docteur, alors soit… Ma relation avec Cornelia changea de nature au cours de ma septième année, prenant une tournure que je n'aurais jamais pu imaginer. Elle s'intensifia de façon drastique, au point que nous avons finis par éprouver de l'amour l'une pour l'autre. J'avoue que nous n'étions qu'à moitié discrètes, surtout Cornelia, notre relation était une fierté pour elle, au point qu'elle me confia même la bague portant ses armoiries, un peu avant la fin de ma septième année. Elle avait utilisé l'excuse du porte-bonheur pour que je l'accepte, mais elle n'en avait pas vraiment besoin, je ne lui aurais rien refusé. Ni la maison avec jardin, ni la gigantesque serre qu'elle voyait déjà, ni l'union dans le plus grand secret... absolument rien.
J'ai obtenu mes ASPICS sans aucune difficulté et devinez quoi… ma note la plus haute était en botanique. J'entamais donc ma huitième année en offensive magique, j'étais encore plus déterminée à devenir une auror, maintenant j'avais une personne à protéger, une personne qui vaudrait le sacrifice de ma vie. Cornelia pour sa part entama son stage pour devenir professeur, elle aurait réussi à le devenir j'en suis certaine… C'est ainsi que les choses auraient dû se passer. Il fallait croire que j'étais née sous une bien mauvaise étoile ou qu'une planète contraire cachait les bienfaits de cette dernière. Non, imaginer mon père comme une planète serait lui donner plus de crédit et d'intérêt qu'il ne mérite vraiment.
Avant toute chose, il faut que vous réalisiez le caractère de Cornelia, elle était du genre à se faire des films pour une écharde, de s'affoler pour un rien alors… Je suppose que le fait de ne pas recevoir de nouvelles, l'inquiétai au plus haut point, d'autant plus qu'elle connaissait les travers de mon père. La mémoire est cruelle n'est-ce pas, il y a pleins de choses dont je ne me souviendrais pas… Et pourtant, cet instant est gravé dans mon esprit. Des bruits de disputes, des éclats de voix, des pas lourds et d'autres plus léger, la voix de Cornelia et celle de mon père. Je ne pouvais pas les laisser seuls, je devais faire quelque chose, même si mon père était de ma famille, je ne pouvais le laisser tout détruire encore une fois. Je ne pourrais vous dire ce qui se passa dans les détails, je ne me souviens qu'à peine de la façon dont j'ai fait sauter les gonds de ma prison, ni même comment j'ai fait pour arriver au salon aussi vite…. Mais il était trop tard, au moment où j'allais m'interposer, un bruit déchirant retenti dans le salon. Dans la main de mon père, brillant d'une lueur meurtrière, une arme à feu moldue, lâchait ses dernières veloutes de fumées. Il y avait beaucoup de sang, un affreux bruit de gargouillis et Cornelia, sans vie effondrée sur le sol.
« La rupture, le moment où votre dédoublement fait son apparition. Arrêtons pour aujourd'hui, vous ne semblez plus en état. »
VI. I Don’t Need That Sh*t.
« Vous êtes certaine de vouloir en reparler ? »
Cela fait partie de la thérapie n'est-ce pas, alors, allons-y. Je ne peux pas être précise sur la suite des événements, j'ai eu une sorte de black-out, je n'ai pas entendu les aurors arriver, ni même les cris de mon père quand on l'a arrêté, c'est une voisine qui m'a décrit la scène. Tout ce que je me rappelle c'est la force avec laquelle je l'ai serrée dans mes bras jusqu'au trou noir, je ne voulais pas la laisser partir. Lorsque j'ai repri conscience, j'étais à Sainte-Mangouste, Jayce était à mon chevet. Une fois que je revins totalement à la réalité, elle m'informa que j'avais dormi plusieurs jours à cause des calmants que les médicomages m'avaient administrés, il paraît que je leur ai donné du fil à retordre et une flopée de bleues avec ça. Je crois que c'est moi qui ai voulu savoir pour mon père, toutefois, c'est sans surprise que j'appris qu'il était à Azkaban. La véritable surprise vint de la proposition de ma tante, elle me proposait de venir avec elle en Finlande pour y vivre, si je m'étais attendu à un tel revirement de situation. J'ai naturellement accepté, il n'y avait plus rien que me retenait en Angleterre de toute manière.
Je suppose qu'arrive le moment où une présentation de Jayce s'impose. Elle est une sorcière, une demi-vélane comme ma mère, mais elle vit parmi les moldus. J'ignore les raisons qui l'ont poussé à se détourner du monde magique, mais elles étaient assez fortes, pour lui avoir laissées un goût amer et une profonde rancune envers les sorciers. Je suppose que l'acte de mon père n'a fait que renforcer son dégoût, quoi de plus normal, elle savait tout pour Cornelia et moi, je n'avais pas cessé de lui envoyer des hiboux depuis la mort de ma mère. Jayce était persuadée qu'il fallait que je m'éloigne de la magie pour de bon, elle disait qu'elle avait bien moins de problèmes depuis qu'elle n'en pratiquait plus, je voulais bien la croire et puis, elle à un caractère à coucher dehors, alors, je ne voulais pas la contrarier.
C'est ainsi que je me suis retrouvée sur la terre de mes ancêtres, à travailler dans le bar aux allures de cabaret que tiens ma tante. J'ai eu un peu de mal à parler et à comprendre le finnois au début, d'autant plus que la magie était bannie et ma baguette « en sécurité » dans un coffre, je n'avais aucun sort pour m'aider dans cette tâche. Je dois avouer que mon adaptation dans le monde moldu était difficile, ils ne pensent pas comme nous et pour tout dire, leur naïveté, sur certaines connaissances sorcières, était attendrissante au début, mais de plus en plus agaçante au fil des conversations. Je devais faire attention à ce que je disais, à la façon dont j'agissais et je n'avais pas vraiment la tête à cela. Je n'étais plus vraiment moins même durant cette période, mes sourires étaient rares, de même que mes motivations c'étaient transformées en une sorte de goût amer, qui ne cessait de remonter encore et encore dans la bouche, comme pour me rappeler mes échecs. C'est à cette époque que mes absences débutèrent et que la voix que j'entendais, depuis mon enfance, gagna en puissance. Je me rendais peu à peu compte, qu'on me prêtais des actions dont je ne me souvenais pas ou peu, chose qui eut le mérite de maintenir assez mon attention, pour ne pas que je me transforme en légume.
Dahlia, c'est à ce moment de ma vie qu'elle fut la plus active, elle était comme un pilote automatique, comme si je ne contrôlais plus ce corps qui était le mien. Au départ c'était déstabilisant et je pensais être malade, mais les choses changèrent grâce au journal.
« Le journal ? »
Dahlia et moi communiquions par le biais d'un journal, ainsi je savais ce qu'elle avait fait et je retrouvais un semblant de contrôle. C'était étrange, au départ, à cause des circonstances, je pensais que c'était l'esprit de Cornelia, mais je me trompais. Ce séjour chez les moldus eut le mérite de faire ressortir certains points sur lesquels je me trompais. Tout d'abord, je sous-estimais ma capacité à endurer la douleur des souvenirs, jamais je n'aurais pensée pouvoir un jour sortir la tête de cet océan de tristesse dans lequel je me noyais. Ensuite, vint le désenchantement, je me rendis compte avec cette année de sabbat, que les moldus n'étaient pas les innocentes créatures que j'imaginais, leurs cœurs pouvaient être aussi noirs, aussi cruels que celui de certains mage noir. Je les ai vus s'écraser, se détruire et se mépriser entre eux, pour l'argent, pour une femme, pour l'alcool, je dois avouer que mes idéaux en prenaient un coup. Le dernier point est positif, à la fois pour mon double mental et moi. L'assurance, la féminité et l'audace des femmes qui travaillaient pour ma tante, finit par déteindre sur moi (nous). Avec elles, j'ai appris pas mal de choses, mais surtout l'acceptation totale de ce que j'étais, je pouvais séduire, je pouvais obtenir ce que je voulais de bien des manières, mais surtout, je pouvais de nouveau lever les yeux, ne pas avoir honte de ce que j'étais, de ce que je faisais et ça… c'était une sacrée leçon.
Il m'a fallu un an pour me repprendre en main, je me sentais de nouveau prête à faire face au monde magique. J'en ai fait part à Jayce, bien entendu, elle était réticente et tenta de me faire renoncer à cette idée. Je supposais toutefois que j'étais convaincante, car elle finit par accepter et c'est que je finis à Durmstang. Je n'ai pas besoin de vous présenter cette école, si ? Sa réputation au sujet de la magie noire et des types de personnes qu'on y trouve, égale déjà son nom. Je résumerais tout cela en une phrase, les né-moldus n'y sont pas acceptés.
VII. Beautiful And Evil.
« Un nouveau chapitre ? »
Une nouvelle étape. J'étais convaincue que l'offensive magique, mes désirs de devenir auror pour protéger et aider, tout cela n'avait servi à rien. Ces envies, ces entraînements, ne m'avaient pas aidés à sauver celle que j'aimais toujours de tout mon cœur. Je ne sais si c' était par culpabilité, j'étais persuadée que sa mort était de ma faute, ou simplement pour sentir plus proche d'elle, mais en commençant une nouvelle fois ma huitième année, en choisissant de mener des études botaniques. J'étais déterminée à réussir et au fil des années, je me suis rendu compte que j'adorais ça. Tout me semblait si simple, si naturel, que je finis par ne plus distinguer ma culpabilité, de mon réel intérêt.
Ce fut à Durmstang que je fis la connaissance de Kylli, l'une des personnes les plus sombres et les plus décalés qu'il m'est été donné de rencontrer depuis mon père, mais dans le bon sens du terme cette fois. A l'époque, j'étais persuadée de souffrir d'une malédiction qui attirait les sang-purs, car tout comme Cornelia, il faisait également partie d'une éminente famille de mages noirs. La différence résidait dans le fait qu'il adhérait totalement aux idéologies, se montrant même encore plus tranché et cruel dans ses propos que ces propres géniteurs. Il y avait même des rumeurs qui circulaient sur ses étrangetés et sur ses mœurs discutables, je peux confirmer plus de la moitié de ces dernières. Pour une raison qui m'échappait, il ne me considérait pas comme impure, étant animagus lui-même, il pensait que les sorciers devaient parfois se lier avec des créatures magiques sélectionnées, pour avoir plus de pouvoirs afin d'écraser leurs opposants. Seuls la puissance et l'intelligence comptaient pour lui, autant vous dire qu'il n'avait pas beaucoup de détracteurs directs, d'autant plus lorsque ceux-ci prennaient connaissance du cursus de science politique qu'il suivait pour devenir un Requin. Inutile de dire qu'avec son sang et sa position future, il valait mieux être dans ses petits papiers comme disent les Français.
On a fini par devenir très proche, aussi d'un point de vue intime et que physique, même s'il n'y avait aucune trace de romance entre nous, je n'avais pas envie de remplacer Cornelia dans mon cœur et lui prétendait ne pas en avoir, tout allait pour le mieux. Je mentirais si niais le fait qu'il soit complètement cinglé, dangereux et autoritaire, cela se ressentait de milles et unes façons.
« Comment cela ? »
Ô très cher, je ne vais tout de même pas vous faire un dessin, si ? Je pourrais m'étendre sur le sujet, mais je doute que les pratiques sexuelles déviantes soient votre rayon. Revenons au sujet principal voulez-vous, car là où sa protection devint intéressante, fût le moment où il prêtant officiellement que nous sommes fiancés. Autant vous dire que du jour au lendemain, les regards baladeurs, les remarques sur mon sang ou les tentatives de séduction, s'arrêtèrent brusquement, il semblait que beaucoup tenaient à la vie finalement. Ne plus avoir à engager une lutte acharnée contre les autres, fut un poids en moins sur la conscience, mais aussi l'occasion d'en apprendre plus sur cette société de sang-pur tant honni. Il poussa le vice jusqu'à me présenter à ses parents, m'entraînant même dans les soirées mondaines, prouvant ainsi « notre union » et me permettant d'adopter un point de vue immersif sur cette société fermée. Il était ma protection, j'étais son excuse pour ne pas avoir à se fiancer avec une « femme sans cervelle », « qui passerait plus de temps à se plaindre qu'à étudier et qui lui donnerait des envies de meurtre » ; je ne fais que reporter les dires.
On ne se quittait pas d'une semelle lui et moi, Kylli était ce genre de personne exclusive, qui pouvait perdre leur sang-froid si elles se sentaient menacés, il était animal et c'était ce qui le rendait imprévisible. A bien des égards, même lorsque la « faute » était mienne, il avait toujours tendance à punir un autre, alors j'avoue que j'abusais un peu de mes privilèges par moment. A ces côtés j'ai appris la magie sombre, je l'ai même pratiqué parfois, de même que j'usais de mes connaissances sur les plantes pour accomplir des choses qui vous feraient pâlir. Vous savez, le meilleur résidait dans l'absence totale de scrupule que m'enseigna ses années, voyons l'évidence, j'avais toujours été une victime et là, je menais la danse. Tant et si bien qu'en dépit des tentatives désespérées de mon père de reprendre contact, je l'ignorais royalement et sans regret.
VIII. That's a Damn Good Place to Start.
J'ai menée mon projet à bien jusqu'à devenir chercheuse en botanique, je parvenais parfaitement à gérer Dahlia et mon travail. J'ai adorée l'exercer jusqu'à la fin, les voyages, les découvertes, il arrivait même parfois que Kylli m'accompagne, donnant une dimension, plus festive à mon « exploration ». J'ai appris plusieurs langages, visité de nombreux lieux reculés et à chaque fois leurs beautés étaient à couper le souffle. Durant mes expéditions, j'ai repris contact avec mon père, qui avait été libéré après avoir purgé ses années de prison, je ne pensais pas qu'il sortirait un jour, les Requins font un travail terrible il faut croire.
Je me dois d'être honnête avec vous, n'est-ce pas, alors je vais vous dire un secret. Je n'ai pas accepté de lui écrire de nouveau par acquit de conscience, j'avais déjà dépassé ce stade. Ne vous y trompez pas, je le détestais toujours pour ce qu'il a fait, mais j'ai accepté de revenir au domicile familial après tant d'années, autant vous dire que cela était très étrange. La première fois, je suis restée plantée à l'embrasure de la porte d'entrée en observant le salon comme s'il était hanté, je voyais encore le corps sans vie de Cornelia effondrée sur le sol. Je ne pouvais enlever ces images de ma tête, tant et si bien qu'elles nourrirent le désir indéniable, de le faire souffrir pour ce qu'il avait fait. Mon retour en Angleterre marqua également ma première visite sur sa tombe. Il m'avait été difficile d'assister à ses funérailles, étant donné que j'étais la fille de son meurtrier et je m'étais toujours voulu, de n'avoir pu lui faire correctement mes adieux.
Je voyais bien que mon père, était toujours malade mentalement, son problème semblant s'être aggravé, au vu des conditions de maintient des prisonniers à Azkaban, non pas que je m'en plaigne, au contraire, ils le méritent pour la plupart, cela ne m'étonnait que peu. Quoi qu'il en soit, je n'avais pas une once de pitié pour l'homme amaigri et faible qu'il était devenu, je savais qui il était réellement et je ne reculerais pas. Alors, j'ai commencé à lui parler d'actions terribles que perpétuaien des sang-purs sans scrupule, je cultivais cette haine qu'il avait toujours à son paroxysme, jusqu'à le convaincre de se rendre sur le lieu de leurs futurs crimes pour les arrêter lui-même. Il ne s'est jamais posé de questions, quant à la façon dont j'obtenais ces informations, il ne savait pas que j'avais des relations avec ce genre de personnages, en grande partie grâce à mon « fiancé ». Il écoutait tout ce que je disais, laissait des empreintes sur les lieux de crimes, ne parvenant jamais à arrêter un seul des supposés agresseurs, je faisais toujours en sorte qu'il n'y parvienne pas, je l'observais nouer lui-même le nœud coulant qui glisserai bientôt autour de son cou. La relation que nous avions devint étrange, je me servais des sentiments qu'il avait pour ma mère et qu'il transposait sur moi à cause de la ressemblance, pour mieux le manipuler.
Les aurors font vraiment un très bon travail… vraiment…. Avec ses déplacements, les empreintes laissées sur les lieux de crimes, visant des familles de né-moldus, les coupures de presses étranges et les objets de tortures qu'il avait conservé dans son bureau, il fit un coupable parfait. Il fut de nouveau arrêté, ce qui me fait sourire, c'est que malgré ses protestations, la mise en avant des valeurs de sa famille, personne n'a cru à son innocence et il fut condamné à recevoir le baiser du détraqueur. Ce n'est que dans ses derniers instants qu'il comprit enfin que je l'avais manipulée, il m'a supplié à genoux de dire la vérité, de le faire libérer, il avait si peur de mourir, mais je suis restée de glace. J'ai assisté à sa mise à mort, je ne voulais pas rater le résultat d'un travail acharné, tout travail accompli mérite récompense après tout. Néanmoins, même après tout cela, je sentais qu'il me manquait encore quelque chose, comme s'il me restait une tâche à accomplir avant d'être en paix avec mon passé. Je devais retourner à Poudlard, là où tout avait commencé, pour moi, pour mes souvenirs, mais aussi parce que je mourrais d'envie d'enseigner ce que j'avais appris durant mes voyages sur la flore d'autres contrées. C'est ici que s'achève mon histoire. Que ce passet-il, vous semblez pâle ?
« Non, non, ce n'est rien… »
« Ne vous en faites pas cher docteur, je promet que cela ne sera pas douloureux, vous avez été assez patient pour m'écouter jusqu'au bout…Dommage que votre vie s'arrête ici. ... Ne faite pas cette tête, je plaisante.»
Dernière édition par Freyja I. Lynch le Sam 23 Mai - 11:48, édité 20 fois |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Invité, Mer 13 Mai - 3:26 ( #) | Bienvenue T'as encore rien écrit mais je suis déja fan |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Invité, Mer 13 Mai - 3:29 ( #) | Je suis obligé de conforter les sages paroles de Niamh Ce choix de patronus, ce deuxième prénom, cette matière ! Je veux, j'exige un lien Bienvenue ici sinon |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Invité, Mer 13 Mai - 3:50 ( #) | Oh j'adore Je plussois mes voisins du dessus |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Invité, Mer 13 Mai - 4:42 ( #) | je confirme ce qu'ils viennent de dire Puis Botaniiiiiique l'un de mes dc va te sauter dessus Bon courage pour ta fiche |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Invité, Mer 13 Mai - 6:56 ( #) | dita von teese botanique que de bons choix, je plussoie également mes vdds bienvenuuue |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Invité, Mer 13 Mai - 8:10 ( #) | Je vais avoir l'impression de juste répéter ce qui a été dit au-dessus, mais tellement bon choix de tout Bonne rédaction de fiche Bienvenuuueeee ! |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Invité, Mer 13 Mai - 9:09 ( #) | Pour faire original.... J'adore Je veux un lien obligatoirement Bon courage pour ta fiche, j'ai hâte de pouvoir la lire ! Oh et.... Bienvenue sur le forum |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Guest, Mer 13 Mai - 9:45 ( #) | Niamh> Merci! Ma première fan Caïn> Je ne peux qu'approuver la demande de lien. Olly > Léliana > J'adhére complétement le fait de me faire sauter dessus et merci ! Hella > C'est trop gentil, merci Alexis > Merci beaucoup Alyssandra > J'accepte cette "obligation" avec plaisir |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Invité, Mer 13 Mai - 11:14 ( #) | Bienvenue ! Très bon choix d'avatar gdhjkdluez |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Invité, Mer 13 Mai - 12:27 ( #) | Ça va faire bizarre à Orpheus d'avoir une collègue qui porte le même nom que son patronus Bienvenue |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Invité, Mer 13 Mai - 12:57 ( #) | Bah moi aussi je voudrais un lien Re-bienvenuuuuue chère verte et argent rousse |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Guest, Mer 13 Mai - 13:01 ( #) | Dita Rebienvenuue |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Guest, Mer 13 Mai - 13:42 ( #) | Madison > Merci! J'avoue avoir un peu bavé aussi Léonard > Vrai! Enfin, tant qu' elles n'ont pas le même caractère tout vas bien Charline> Un lien?! Puisque c'est comme ça, j'accepte! Tkx Julian > Merci! |
| | Re: Kiss Me Deadly ~ Freyja I. Lynch par Contenu sponsorisé, ( #) | |
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