BELLUM PATRONUM
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Version 34
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Groupes fermés
Les sang-purs étrangers sont fermés. Redirigez-vous vers les familles de la saga ou des membres.
équilibre des groupes
Nous manquons d'étudiants, de membres des partis politiques Phénix et Gardiens. Nous manquons également de Mangemorts.
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| LENI - i won't give uppar Invité, Sam 9 Mai - 21:06 ( #) | [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Adélaïde Leni Svenja Von Sachsenheim FEAT. Ashley Benson 18 ans ϟ Cycle Primaire ϟ Renard Roux & Aigle Royal ϟ Sang-mêléNom: Von Sachsenheim n’est pas un nom de famille particulièrement réputé, ni connu dans le Royaume-Uni, mais il l’est bel et bien à Poudlard, ainsi que dans son pays d’origine : l’Allemagne. Prénom: Adélaïde a été le prénom choisi pour l’unique fille de Karl et Cressida. Pourtant, elle l’a toujours détesté, et a pris et fait prendre l’habitude de se faire appeler par son second prénom : Leni. Elle en a aussi un troisième, Svenja, qui n'a été donné que par respect de la tradition familiale qui veut que tous les membres aient trois prénoms. Seuls ses parents, frères et certains de ses cousins et cousines persistent à l’appeler par le premier, ce qui a le don de l’exaspérer. Âge et Date de Naissance: Née le 14 février 1963, Leni a donc 18 ans. Nature du sang: Leni et ses frères ont le sang-mêlé. Même si, au niveau de ses fréquentations, la jeune fille n’apporte pas grande importance à la pureté du sang, elle sait qu’il s’agit d’un sujet épineux dans sa famille, et elle se considère, comme les autres, comme une sorcière de sang-pur, et officieusement, c’est ce qu’elle est. Elle considère que la faute d’un idiot inconscient du côté paternel ne devrait pas se répercuter sur tout le reste des Von Sachsenheim. Pour elle, le côté Lestrange était pur, ainsi que le mariage en soi, cela fait d’elle une sang-pur. Point. Barre. Situation familiale: Leni est la plus jeune et seule fille de la branche de sa famille. Elle a un frère jumeau, Franz, duquel elle est particulièrement proche, et avec qui elle entretient une relation fusionnelle. Elle a aussi deux frères aînés, Julian et Amadeus, desquels elle se sent très proche aussi. La famille représente absolument tout pour elle, et le fait qu’elle soit la seule fille la fait se sentir privilégiée, car tous ses frères l’ont toujours un peu considéré comme une princesse, ils l’ont toujours protégé. Aujourd’hui, même si elle ne sent plus vraiment le besoin d’être la petite chose fragile dont on prend soin, elle est sereine quant au fait qu’elle pourra toujours compter sur chacun d’entre eux si le besoin s’en fait sentir. Leni a deux parents qu’elle aime plus que tout au monde, mais dont les attitudes et actions dans la vie l’affectent à un point dont personne ne se doute. Sa mère, devenue complètement folle à ses yeux, était pourtant l’équivalent d’un modèle à suivre dans la vie. Aujourd’hui, elle est sans énergie et comparable à un légume, ce qui touche beaucoup son unique fille, qui perd la foi et la confiance qu’elle avait investi en celle-ci. Son père, d’un autre côté, est cette figure d’autorité qu’elle respecte jusqu’au plus profond d’elle-même. Tant de fois déçue par l’homme qui n’a jamais réellement pris le temps de la considérer, elle se sent déviée des opinions familiales par sa faute principalement. Pour finir, Leni compte bon nombre de cousins répartis entre les familles Von Sachsenheim et Lestrange. Elle les aime tous plus les uns que les autres, même si, bien sûr, elle a plus d’affinités avec certains. La mort d’Euridyce, une de ses cousines, il y a deux ans de cela, a laissé des cicatrices irrécupérables psychologiquement chez elle. Ainsi, Leni a peur de la Marque, elle redoute et repousse l’échéance de son tour qui approche pourtant. Patronus: Au début, son patronus était un simple renard. Aujourd'hui, alors qu'il est de manière permanente à ses côtés, elle s'est rendue compte qu'il s'agissait précisément d'un renard roux, qui pouvait aussi se transformer, en un aigle royal. Miroir du Rised: A ce jour, le plus grand désir de Leni de se faire entendre dire que tout va bien se passer, et qu'elle ne fera aucunement juger si elle ne décide pas de se faire marquer, que sa famille comprendra et qu'ils continueront de l'aimer de la même manière. Cette décision la torture intérieurement comme rien d'autre dans la vie. Composition de la baguette magique: Taillée dans un bois de poirier centenaire, la baguette de Leni contient en son coeur une plume de Phénix, et mesure exactement ving-huit centimètres. Epouvantard: Clairement, si on connaît bien Leni, il n'est pas difficile de deviner que son épouvantard n'est autre que la marque elle-même, flottant dangereusement dans sa direction. Etudes Suivies: Leni est en septième année, dans le cycle primaire. Elle suit le cours optionnel de Soins aux Créatures Magiques, qu'elle aime énormément, et celui d'Etude des Runes, qui l'ennuie à mourir, mais dans lequel elle se débrouille très bien. Animal de compagnie: Leni est propriétaire d'un chartreux, ce chat gris aux yeux jaunes. il s'agit d'une femelle, et elle l'a baptisée Athéna. Caractère RÉSULTATS DU TEST N°5 DE SORCIÈRE HEBDO (APRÈS AVOIR FAIT LE TOTAL DES POINTS PAGE 64) :[/i] Si vous avez entre 35 et 50 points:Vous êtes une personne très proche de vos relations, qu'elles soient amicales, familiales ou amoureuses. Vous ne laisserez jamais tomber quelqu'un à qui vous tenez, même si c'est au détriment de votre propre personne. Vous êtes remarquable dans ce sens-là, mais votre sensibilité profonde vous joue plus souvent des tours que vous ne l'auriez imaginé. Un conseil: essayez de vous endurcir: une simple séparation ne vous tuera pas, une critique ne vous empoisonnera pas et un refus n'est pas forcément personnel. Vous devez mûrir un peu pour comprendre ces choses de la vie, mais lorsque cela sera fait, vous assimilerez qu'aucun individu n'est en mission pour vous éliminer. Ayez confiance en votre prochain, et surtout, en vos proches. Vous êtes probablement quelqu'un d'optimiste et qui sourit sans répit, alors utilisez ces atouts en les appliquant pour vous-même, pas forcément que pour les autres. Vous êtes généreuse et protectrice, c'est bien, mais attention de ne pas tomber dans la "possessivité maladive", lâchez un peu de lest. A l'écoute et loyale envers ceux que vous aimez, veillez à recevoir en retour, puisque bien que ce ne soit pas quelque chose qui soit important pour vous, c'est bel et bien normal dans la logique de la vie. Vous êtes assez caractérielle, et votre jalousie et votre impulsivité vous ont souvent porté malheur, alors faites attention à calmer votre caractère de feu et à tourner sept fois votre langue dans votre bouche avant d'en sortir des paroles que vous ne pensez pas vraiment et que vous redouterez, sans aucun doute. Vous êtes quelqu'un d'un peu naïve et influençable, voire même carrément manipulable, principalement lorsqu'il s'agit de l'un de vos proches. Attention à cela, méfiez-vous un peu plus... Pour le reste, vous devez être quelqu'un d'apprécié et d'appréciable, sachant que vous êtes une amie hors-pair, et que, bien que vous ayez un caractère de cochon, vous être une personne formidable à être en la compagnie. Votre sagesse et votre intelligence sont vos principaux atouts, et vous les utilisez à de bonnes fins. Continuez dans cette direction, vous serez amenée à faire de belles choses. a little something from you. J’ouvrais les yeux en ce frais matin de Noël. J’étais à la maison, et Maman était, vu l’odeur qui parfumait l’ensemble de la maison, en train de préparer ses fameux pancakes pour notre petite fratrie. Je m’asseyais sur mon lit, les pieds encore sous la couette, afin de faire face à mon chat, que j’entendais chuchoter. Chuchoter? Mon chat? Quoi?! « Athéna...? », lançais-je les yeux encore embrumés. Je n’étais de toute évidence pas encore réveillée, puisque j’avais l’impression d’apercevoir une espèce de masse sur mon lit, et bien plus grosse qu'Athéna. Je me frottai les yeux, avant de réaliser que je ne rêvais absolument pas, et qu’un animal se trouvait bien à mes pieds. « Mais qu'est-ce que...? Oh my god, oh my god, oh my gooood!!! », l’agressais-je, à moitié en chuchotant, et en ignorant le regard noir duquel m’attaquait silencieusement l’animal, comme s’il m’avait compris. « Chuuuuut ! Baisse d’un ton ! », me reprocha la bête, jetant un coup d’œil apeuré à la porte. « Je suis ton patronus, l'amie, pas besoin de faire cette tête. Je n'ai pas traversé ta fenêtre durant la nuit pour me couver au pied de ton lit. Je suis ton patronus, c'est tout. », s’expliqua t-il. Ma surprise fut immense lorsque celui-ci se mit à quatre pattes. « Oh mon Dieu ! Mais… Oh mon Dieuuu ! C’est quoi ça ?! Et ça parle ! MAMAAAAAAAAN !!!! », criai-je. Les pas se précipitèrent dans l’escalier. Ce ne fut pas seulement ma mère qui entra dans ma chambre, mais aussi mon père. Passée la seconde de peur dans les yeux de tout le monde, l’atmosphère se détendit grâce à la douce voix de ma mère : « Bonjour tout le monde ! Cette situation est probablement bien étrange pour tout le monde, mais il semble que vos patronus se soient matérialisés à vos côtés. Le ministère a simplement fait part de cette information. Pour votre père et moi, ce n'est pas le cas, et nous ignorons encore pourquoi. Mais ne vous inquiétez, un patronus ne devrait rien avoir de dangereux pour son maître. En tant que sort, il s'agit de votre meilleur allié dans un combat, alors s'il se matérialise, il devrait en être de même. En attendant, le petit-déjeuner est servi… et les cadeaux vous attendent sous le sapin, je vous le rappelle. », nous informa t-elle avant de quitter notre chambre.
Il m’a fallu toute la durée des vacances de Noël pour m’habituer à la présence constante de Flamel. Il était particulièrement grand, mais comme l’avait dit Maman, il n’avait rien de dangereux. J’appris plus tard, après l’avoir vu de mes propres yeux, que Flamel n’était pas seulement un renard roux, non. Il prenait aussi la forme d’un aigle royal, aux ailes immenses. Mais je ne pouvais plus imaginer ma vie sans l’un, ni l’autre. Et bien qu’avoir mon patronus matérialisé à mes côtés n’avait rien de naturel, je ne cessais d’espérer que le Ministère ne trouve pas la solution pour remédier à ce "problème". You're not a sad story. L’air frais automnal caressait avec douceur la pâle peau de Leni. La brise d’octobre faisait danser ses jolies boucles d’or. L’eau du ruisseau chantait à ses oreilles, alors que son courant venait chatouiller ses fins orteils. Leni n’avait pas l’habitude d’être une rêveuse, mais comme tout le monde, elle avait parfois envie de se retrouver seule, pour refaire le monde, penser, méditer. CRACK ! Une branche venait de craquer. SPLASH ! La gamine de neuf ans se retrouvait maintenant éclaboussée par un poids qui venait de tomber à l’eau. Après s’être essuyé le visage à l’aide de ses mains, la blondinette leva les yeux vers ce qui avait causé ce dégât. « Ouch ! », se plaignait le petit garçon, trempé jusqu’aux os. La ressemblance n’était pas immense, mais leurs yeux d’un bleu profond, la forme de leurs visages, leurs nez et bouches, leurs cheveux d’un blond presque blanc ne laissaient aucune place au doute : ils étaient jumeaux. Sans hésiter, Leni accourut auprès de son frère, afin de l’aider à se relever. « Franz, qu’est-ce que tu fais ici ? Et qu’est-ce que tu faisais dans l’arbre ? T’as mal quelque part ? », l’interrogeait-elle. Le garçon avait les pommettes rougies, probablement par la honte et la peur, les coudes ensanglantés et, au vu de l’angle et de l’épaisseur de sa cheville, une belle entorse. « Ma cheville me fait mal, mais il est hors de question de le dire aux parents, Adé ! Papa m’étranglerait pour être monté à un arbre ! Je t’ai simplement suivi pour voir où t’allais, j’ai grimpé à l’arbre, j’y suis resté, et la branche s’est cassée. », raconta t-il. Remuant la tête en signe de désapprobation et levant les yeux au ciel en signe d’exaspération, sa jumelle ne voulait rien entendre ; elle raconterait bel et bien cette histoire à ses parents, persuadée que ça apprendrait son frère à ne pas envahir sa vie privée. Il ne manquait plus qu’il se mette à lire son journal intime… et puis quoi encore ?! « Papa et Maman doivent être au courant, ne serait-ce que pour te soigner, Franz. Tu es idiot et inconscient, tu le mérites ! », lui répondit-elle, sans scrupule aucun. Sans plus attendre, le garçon s’empressa de contester : « Et si on prévenait Julian ? Ou Amadeus ? Ils pourront me soigner avec leurs baguettes, eux ! Et je te promets, je te jure, sur la tête de maman que je ne te suivrai plus jamais, jamais, jamais ! » Leni était bien trop bonne. Elle n’aimait pas mettre les gens dans le pétrin, créer des conflits ou avoir des problèmes, et son frère savait parfaitement comment l’attendrir. Sa famille représentait absolument tout pour elle, et elle serait capable de n’importe quoi pour chacun des membres qui la composaient. Une gentillesse sans égal, mais aussi une naïveté sans égal lorsque cela touchait à ces derniers. Mais ils le lui rendraient bien, un jour, et c’était bien ce qu’elle ignorait pour le moment.
Extrait du journal d’A.V.S – Année 1971 (8 ans) (Certains mots sont illisibles, dû aux larmes ayant coulé sur ces pages.) (…) On est venu me chercher à la maison. On m’a amené à l’hôpital. Maman était allongée sur un lit. Franz et moi, on savait pas encore ce qu’il s’était passé. Papa avait les yeux très rouges, je crois qu’il avait pleuré. En tout cas, il avait l’air triste. Pleins de pansements recouvraient tous pleins d’endroits du corps de maman, je pouvais le voir même avec cette robe bleue qu’elle portait. C’est pas beau ce qu’ils te mettent quand tu es à l’hôpital. (…) J’ai pas tout de suite compris ce qu’il se passait. Au début, j’ai juste cru qu’elle était tombée et qu’elle s’est fait un peu mal, et qu’elle dormait pour se reposer maintenant. Elle est quand même très belle ma maman. (…) Et puis papa nous a fait sortir de la chambre. Il a pris Franz par la main, et moi aussi, et il nous a fait nous asseoir dans le couloir. Lui, il a préféré rester debout. Il a dit que les moldus ont fait du mal à maman. C’est tout ce qu’il a dit. Et puis après, je crois qu’il a vu qu’on ne comprenait pas très bien, alors il a aussi dit que les docteurs la garderaient avec eux pendant un moment, et qu’elle aurait pleins de médicaments à prendre. Et j’ai enfin compris quand il a dit que la maman qui reviendrait à la maison ne serait plus jamais la maman qu’elle a connu parce que les moldus ont pris une grosse partie d’elle en créant cet accident. (…) (…) J’arrive pas à arrêter de pleurer. Comme si j’avais un truc à l’intérieur qui fait si mal. J’aime pas aller rendre visite à maman à l’hôpital, parce qu’elle crie tout le temps. Elle aussi elle a mal. Elle crie et elle crie et elle crie. J’aime pas la voir comme ça, parce que ça me fait pleurer encore plus, et ça me fait encore plus mal à l’intérieur. Je comprends pas pourquoi ça nous arrive à nous. Et je comprends pas comment les moldus peuvent faire mal à ma maman, elle est plus forte qu’eux, je croyais. Mais en fait, peut-être que maman est pas si forte que ça, parce que ça fait longtemps qu’elle est à l’hôpital, et elle continue de crier et d’avoir mal, ça doit être pour ça qu’ils la gardent encore avec eux. (…) On est toujours tous seuls à la maison avec la gouvernante. Papa, il reste avec maman, il dort là-bas, je pense. Mais on est vraiment tous seuls nous, c’est vraiment triste.
Ce jour-là restera à jamais gravé dans la mémoire de Leni. Alors que ses trois frères et la plupart de ses cousins et cousines en âge avaient découvert leurs pouvoirs magiques, elle n’avait encore rien. Aucun signe ne laissait croire qu’elle n’était pas sorcière, comme tout le monde, mais aucun signe ne laissait non plus croire qu’elle l’était à ce jour. Ce jour-là, Leni en voulait à une personne en particulier. Elle en voulait énormément à Klaus Von Sachsenheim, celui qui avait souillé la pureté du sang de sa famille. Elle lui en voulait, parce qu’elle accusait son ancêtre de lui avoir volé ses pouvoirs par son mariage indigne, et sa descendance impure. En soi, elle-même était une sang-mêlé, et cela ne l’avait jamais réellement dérangé jusqu’à présent, mais voir Julian s’entraîner sur ses sorts à la maison, Amadeus parler de Poudlard, et avoir été présente lors de l’arrivée des pouvoirs de Franz la rendait on ne peut plus envieuse quant au jour où elle deviendrait elle-même officiellement une sorcière. Ce jour semblait s’éloigner au fil des années. Ce jour-là, elle ne s’attendait plus à ce qu’il se produise, jusqu’à ce qu’il se produise. Aujourd’hui. La petite famille était attablée dans la salle à manger, et les mets préparés par les cuisiniers étaient absolument délicieux. Affamés, les garçons mangeaient avec appétit, alors que Leni avait l'air d'avoir la tête ailleurs. La conversation était dirigée vers la rentrée à Poudlard de Franz, en septembre. Ce sujet semblait pourtant un peu tabou, surtout en la présence de sa sœur jumelle, mais l’échéance approchait, nous étions début mai, et ce n’était plus que dans trois mois que le garçon recevrait sa lettre d’admission. Leni mangeait à petites bouchées. Son repas venait en fait d’être complètement ruiné par cette discussion à laquelle elle aurait sincèrement préféré ne pas assister. Elle se sentait un peu comme le mouton noir de la famille, et sentait déjà le lourd poids de la séparation avec son frère jumeau. Son père ne l’épargnait pas dans ses paroles, sous-entendant bien souvent qu’elle lui faisait honte. « Si personne veut la dernière cuisse de poulet, je la prends ! », s’imposa Franz, le goulu. Aussi étrange que cela puisse paraître, aussi contraire à ce qu’elle était, Leni se surprit à souhaiter que la cuisse de poulet restante soit toute moisie à l’intérieur, afin que son frère ne s’en rende compte qu’une fois qu’il avait mordu dans sa chair. Pourtant, il mâchait gaiement dans son poulet, comme si de rien n’était. Leni posa alors ses couverts dans un soupir discret. Elle n’était décidément bonne à rien en comparaison avec ses frères. C’est alors que ceci se passa : « Hum… Franz, je ne suis pas sûr qu’un poulet est censé avoir des poils, ni même de la chair verte. », s’esclaffa Julian. L’attention de Leni fut captée immédiatement, alors que ses yeux s’arrondirent grâce à la surprise. Elle se leva alors que son frère recrachait sa nourriture, et comprit après quelques secondes : « Par Merlin… » Sans plus attendre, Cressida lui ordonna de s’asseoir, le déjeuner n’était pas terminé. « Je suis une sorcière ! Je… C’est moi qui ai souhaité que le poulet soit pourri. Et… Je… Le poulet est pourri ! Tout le reste du poulet que nous avons mangé était excellent, mais cette cuisse… Cette dernière cuisse, après que Franz a dit qu’il la voulait, j’ai espéré très fort qu’elle soit moisie ! Et… Et elle est moisie ! Je suis une sorcière ! Je suis enfin une sorcière ! », s’exclama la blondinette. Sous les applaudissements de ses deux aînés, le regard dégoûté par la nourriture de son jumeau et le sourire attendrissant de sa mère, Leni se rendit compte qu’elle aussi recevrait sa lettre dans trois mois, et qu’elle aussi se rendrait au Chemin de Traverse pour acheter ses fournitures et sa baguette. Ce jour-là resterait à jamais gravé dans sa mémoire.
Le grand jour était arrivé. les jumeaux avaient reçu leur lettre d’admission à Poudlard, et étaient particulièrement excités à l’idée de se rendre au Chemin de Traverse, afin d’acheter toutes les fournitures scolaires dont ils auraient besoin. Cressida s’était immédiatement portée volontaire pour les y amener. La tradition était lancée depuis ses cousins et cousines déjà : il s’agissait d’une journée shopping en famille. Ils allèrent de magasins en magasins, s’arrêtaient boire un soda, s’asseyaient sur un banc, bref, ils profitaient à fond les uns des autres, et prenaient un malin plaisir à dépenser leur argent. Pour Leni, la chatte était d’ores et déjà achetée, les uniformes aussi, sans oublier les plumes, parchemins et livres de cours. Une chose manquait : la baguette magique. La fillette n’en pouvait plus d’attendre, et il s’agissait de l’achat qui l’excitait le plus, celui auquel elle avait pensé depuis leur arrivée, mais aussi celui que sa mère s’était autorisée à garder pour la dernière minute : « Aie un peu de patience, Adélaïde. On garde le meilleur pour la fin. Acheter sa baguette, c’est l’expérience la plus mémorable du monde, crois-moi… », avait-elle dit alors que la blondinette lui tirait le bras pour entrer chez Ollivander’s. Finalement, elles pénétrèrent dans la boutique. La pièce unique était baignée dans la pénombre, où seuls deux malheureux rayons de soleil avaient réussi à trouver de quoi s’y enfouir. Leur lumière rendait visible les milliers de grains de poussière y flottant. Un vieil homme sortit d’entre les hautes étagères de vieux bois, avant de se placer derrière le comptoir et de tendre la main à Cressida : « Miss Lestrange, quel plaisir de vous revoir par ici ! » Il baissa alors les yeux vers la petite, avant de continuer : « Est-ce votre petite que je vois là ? » Sa acquiesça fièrement, puis lui expliqua : « Adélaïde va rentrer à Poudlard cette année. Nous sommes venues lui trouver une baguette. Qu’en pensez-vous, Garrick ? » Le vendeur pencha la tête, visiblement pour examiner l’enfant. Il leur tourna silencieusement le dos, et ramena trois jolies, bien que très poussiéreuses, longues boîtes. Il tira une baguette blanche de la première, et en tendit le manche à son acheteuse. La fillette l’attrapa précautionneusement, et fut projetée en arrière, atterrissant dans un tas de boîtes à baguettes vides. Le marchand accourut, aussi vite qu’il le put pour récupérer le violent objet, alors que la mère aimante aida la fillette à se relever. Il bougonna : « Non, non, non ! Le bois de cerisier n’est pas pour toi, petite ! Essaye donc celle-ci. » Il lui en tendit une autre, qu’elle accrocha d’une main tremblante. Un petit jet de lumière fluorescente en sorti, mais rien de plus. « Hm… Intéressant… Peut-être le bois de poirier sera plus convaincant que le cyprès… » Leni prit la troisième baguette qu’on lui proposait, après avoir déposé la seconde sur le comptoir, alors qu’un vent agréable parcourut la pièce. « AH AH ! », s’exclama le vieil homme la faisant alors sursauter, « Je sais ce qu’il te faut ! » Il laissa à nouveau ses clientes afin de se mettre à chercher dans les étagères. Il revint une demi-minute plus tard, une boîte dans la main. Voyant le regard interrogateur de la petite, il s’adressa directement à elle : « Mon enfant. La baguette qui sera tienne contiendra en son cœur une plume de phénix, comme dans la seconde que je t’ai fait essayer. Elle mesurera exactement vingt-huit centimètres et sera en bois de poirier, comme la dernière, celle que tu tiens dans ta main. » La fillette posa la dernière baguette sur le comptoir, alors qu'Ollivander ouvrait la boîte, avant de lui tendre la baguette qu’elle contenait. Leni l’empoigna avec douceur. Ce même vent ressenti plus tôt refit son apparition, ainsi que le filet fluorescent au bout de la baguette. Cette fois-ci, il était plus brillant, plus consistant, et il se balada dans tous les recoins de l’enseigne, entre toutes les étagères, avant de s’estomper et de disparaître. « Parfait… Cette baguette est parfaite… Sache que mes ancêtres et moi-même n’avons pas beaucoup vendu de ce bois-là. La dernière baguette de ce bois étant sortie d’ici a appartenu à un professeur enseignant actuellement à Poudlard. Ce matériau ne fonctionnera qu’entre tes mains, et est particulièrement puissant pour les sortilèges. Il s’offre aux gens sérieux, concentrés, endurants, aimants, et qui savent se montrer intimidants. La baguette que tu tiens est plutôt souple, mais capricieuse. Je peux te l’assurer, la combinaison de la plume de phénix et du poirier peut s’avérer dangereuse si quelqu’un d’autre tente de se servir de ta baguette, ou particulièrement puissante lorsque tu apprendras à la maîtriser complètement. Miss Von Sachsenheim, vous ferez un malheur. » Après avoir offert la boîte poussiéreuse et encaissé le paiement, le vieil homme salua les deux clientes d'un signe de la main.
Leni se tenait debout, elle était stressée, ses mains étaient moites. Elle avait rarement ressenti ce type d’émotions auparavant, et elle n’aimait pas l’inconnu, à vrai dire, elle avait horreur de l’inconnu. « Adélaïde Leni Svenja Von Sachsenheim ! » C’était son tour. Elle avançait d’un pas assuré, alors qu’elle était prête à s’évanouir. Mais sauver les apparences était ce qu’elle avait toujours essayé de faire, et ce n’était définitivement pas aujourd’hui qu’elle lâcherait ses bonnes habitudes. Elle avait bien son idée sur la maison dans laquelle elle souhaiterait être répartie, c'était sa petite préférance, mais malheureusement, cela semblait diverger des habitudes familiales. Elle irait où on l'enverrait, et espérait n'être jugée par personne de sa famille. Elle prit place sur le tabouret, sur l’estrade, sous les yeux de tout le corps professoral, de ses futurs camarades, des anciens et des nouveaux élèves, de ses frères, de ses cousins et cousines. Elle sentit la pression du Choixpeau quand on le lui posa sur la tête, et sursauta à la seconde où il commença à s’exprimer. Il la fit sursauter lorsqu'il commença à parler, l'humilia lorsqu'il s'exclama que son coeur balançait entre deux maisons, l'un dont elle rêve, l'autre où elle sait qu'elle devrait aller pour suivre sa famille. Il énuméra certaines de ses qualités afin de justifier son choix, puis prononça son verdict. Leni se leva du tabouret d’un bond, sous les applaudissements, et se dirigea d’un pas joyeux vers la table où elle viendrait quotidiennement manger pour les sept prochaines années au moins, en pensant qu'il n'y avait rien de mal dans cette maison, que ses élèves deviendraient comme une seconde famille, et qu'elle était finalement bien heureusement de sa répartition, quoiqu'il arrive. Elle s’assit parmi ses nouveaux camarades, et regarda son frère jumeau se faire assigner une maison, ainsi que le reste des premières années. Non, non, ce n’était pas si mal, en fait. Un sourire lumineux éclaircit son visage auparavant stressé. Ce sourire, elle l’adresse aussi à ses frères, ses cousins et cousines, dont elle put rapidement croiser les regards.
Tell me who you really are. ϟ pseudo et âge: Camille, 26 ans le 21 mai... ϟ Où as-tu trouvé le forum? Euh ça fait un moment que je le connais. ϟ Personnage: Kinda scénario. ϟ As-tu un autre compte sur BP? Nope. ϟ Présence: Environ 3 jours par semaine. ϟ Une remarque?
Dernière édition par A. Leni Von Sachsenheim le Jeu 4 Juin - 22:09, édité 10 fois |
| | Re: LENI - i won't give uppar Invité, Sam 9 Mai - 21:12 ( #) | Bienvenue sur le forum petite VS Bon courage pour ta fiche ! |
| | Re: LENI - i won't give uppar Invité, Sam 9 Mai - 21:15 ( #) | Petite sooooeeeeeur!! Trop contente que tu aies choisi ce personnage! en plus t'es trop belle (le premier qui touche à ma soeur je l'avadakise ) |
| | Re: LENI - i won't give uppar Invité, Sam 9 Mai - 21:17 ( #) | Bienvenue sur BP Adorable petite tête que voilà bon courage pour ta fichounette ! |
| | Re: LENI - i won't give uppar Guest, Sam 9 Mai - 21:20 ( #) | Bienvenuuue J'ai suivi avec attention le processus de choix de ton personnage et suis contente de te voir inscrite De plus, comme l'avait fait remarquer Amadeus, avec le personnage que tu as choisi nous avons forcément un lien (oui c'est une obligation.) Bonne rédaction |
| | Re: LENI - i won't give uppar Invité, Sam 9 Mai - 21:24 ( #) | Bienvenue ici |
| | Re: LENI - i won't give uppar Invité, Sam 9 Mai - 21:25 ( #) | Alors on choisit les VS au final, super choix je suis également lyall qui t'a proposé les ingherneils, et ulrich, ton cousin bienvenue |
| | Re: LENI - i won't give uppar Invité, Sam 9 Mai - 21:34 ( #) | Merci beaucoup pour vos messages d'accueil, ça fait super plaisir! @Thaddeus: Avec plaisir, je t'attendrais sur ma fiche de liens! @Arzhur: Et toi, pareil, direction ma fiche de liens quand je finirai ma fiche! |
| | Re: LENI - i won't give uppar Invité, Sam 9 Mai - 21:51 ( #) | VS bienvenue et bon courage pour ta fiche très bon choix de famille |
| | Re: LENI - i won't give uppar Invité, Sam 9 Mai - 21:58 ( #) | Cousiiiine Bienvenue ! J'ai hâte de lire ta fiche |
| | Re: LENI - i won't give uppar Guest, Sam 9 Mai - 21:59 ( #) | Bon choix de patronus Bienvenue & bon courage pour ta fiche |
| | Re: LENI - i won't give uppar Invité, Sam 9 Mai - 22:10 ( #) | Merci encore, vous êtes au top pour accueillir les gens, vraiment! @Connor: Je te renvoie le compliment! |
| Nam So Hyun admin - the universe is full of intentions Répartition : 19/01/2014 Hiboux Envoyés : 1391
| Re: LENI - i won't give uppar Nam So Hyun, Sam 9 Mai - 23:39 ( #) | Oh ma petite cousine Et en plus t'as un aigle royal en patronus comme moi Et comme Athanasia Rhodes qui est aussi une Lestrange l'aigle royal ça reste dans les meilleures des familles Bienvenue si tu as des questions n'hésite pas |
| | Re: LENI - i won't give uppar Invité, Sam 9 Mai - 23:45 ( #) | Oh une VS bon choix de famille en tout cas bienvenue ! |
| | Re: LENI - i won't give uppar Invité, Sam 9 Mai - 23:48 ( #) | Merci toutes les deux! Et l'aigle royal, c'est juste royal, d'où les meilleures familles qui le possèdent! |
| | Re: LENI - i won't give uppar Contenu sponsorisé, ( #) | |
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